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Chargé·e d’appui à la mise en œuvre du projet Leadership by Ownership pour la promotion des écoles vertes au Cameroun

Durée de la mission : 12 mois
Début de la mission : janvier 2026
Date limite de candidature : 23 novembre 2025

 

Contexte de la mission

V-FORÊTS

Les 1ers et 2 mars 2023 s’est tenu à Libreville le One Forest Summit, qui a rassemblé les autorités publiques, les scientifiques et les acteurs de la société civile des pays des trois grands bassins forestiers mondiaux : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. En prélude au One Forest Summit s’est tenu un forum des jeunes, le One Forest Youth Forum du 27 au 28 février 2023, sur le thème « Les jeunes face aux enjeux de préservation de la biodiversité et des écosystèmes forestiers ».

À cette occasion, les participants ont plaidé pour que les jeunesses soient considérées comme actrices des politiques publiques environnementales et soutenues dans leurs initiatives. Parmi leurs recommandations, les participants ont émis le souhait du lancement d’un programme de volontariat permettant aux jeunes, à travers des mobilités croisées (Nord-Sud, Sud-Nord, Sud-Sud) de s’engager concrètement en faveur de la préservation des espaces forestiers.

L’opérationnalisation de ce programme a été confiée à France Volontaires en partenariat avec le One Forest Youth Initiative, mouvement de jeunesse issu du Sommet.

Ce programme, mis en place avec le soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, s’intitule Volontaires pour la préservation des forêts, ou V-Forêt, et permettra la mobilisation d’environs 75 volontaires nationaux et internationaux. Il a pour objectif principal de soutenir les initiatives et les projets portés par les acteurs publics et de la société civile en faveur de la préservation des espaces forestiers dans les pays du bassin du Congo, plus spécifiquement au Cameroun, au Gabon, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. La France, à travers des projets de réciprocité, sera aussi un pays cible du programme.

Le projet

Le Cameroun, pays d’Afrique centrale, possède une biodiversité exceptionnelle, représentant 92 % des écosystèmes africains et abritant près de la moitié des espèces d’oiseaux et de mammifères du continent. Pourtant, cette richesse naturelle est gravement menacée par des pratiques non durables et une urbanisation galopante.

Face aux défis croissants liés à la dégradation de l’environnement, à la perte de la biodiversité, à l’insécurité alimentaire, et à l’insuffisance de l’éducation pratique dans les établissements scolaires, le Cameroun se trouve à un tournant stratégique où l’intégration du développement durable dans le système éducatif devient une nécessité. Le pays, bien que riche en ressources naturelles, est confronté à des problèmes de malnutrition infantile, de gestion inefficace des déchets, de déforestation et un faible leadership des jeunes aux enjeux écologiques.

Dans ce contexte, la mise en œuvre de potagers horticoles scolaires, arboriculture, des fermes scolaires et de programmes d’éducation au développement durable (EDD) et à l’environnement dans les établissements scolaires et au près des communautés locales représentent une réponse innovante et inclusive. Ces initiatives permettent non seulement de renforcer les capacités des élèves, de la communauté éducative en matière de pratiques agricoles durables, mais aussi de les éduquer aux comportements écoresponsables et de développer un leadership dès le plus jeune âge. Introduire ces initiatives dans les espaces d’apprentissage, implique par exemple de mettre en œuvre un apprentissage axé sur l’action et l’expérience, de veiller à ce que le campus de l’école devienne respectueux du climat, de l’environnement et des terres durables.

C’est dans ce sens que JADD œuvre depuis 2019, à la promotion d’une école verte dans les établissements du primaire et secondaires des régions du Centre, Nord et Extrême-Nord. Ainsi dans l’optique de multiplier l’impact auprès de sa cible, elle vise au courant de cette année scolaire 2025-2026, mettre sur pied le projet « LEADERSHIP BY OWNERSHIP» valorisant l’horticulture, aménagement vert, l’aviculture et la gestion des déchets.

Partenaires associés

  • Établissements scolaires ciblés ;
  • Associations de parents d’élèves ;
  • Leaders communautaires ainsi que la communauté locale ;
  • Autorités locales et éducatives ;
  • Les Ministères des Enseignements secondaires (MINSEC), Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC), Le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED), le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Le Ministère des pêches et industrie animal (Minepia).

 

Objectifs et résultats attendus

Le/la volontaire sera chargé.e d’accompagner JADD dans la mise en œuvre des activités liées au projet Leadership by Ownership et dans l’expansion dans d’autres établissements scolaires au niveau de la Région du Centre.

Ses missions s’articuleront autour de deux axes majeurs :

Appui à la planification et au suivi des activités en milieu scolaire

  • Concevoir et animer des modules de formation pour sensibiliser les élèves aux comportements écologiques durables ;
  • Participer à l’aménagement et à la valorisation des espaces verts dans les établissements scolaires ;
  • Contribuer à l’organisation d’initiatives de reboisement et de potagers scolaires pour renforcer la sécurité alimentaire locale ;
  • Développer un modèle reproductible de projet « école verte » pouvant être déployé dans d’autres établissements scolaires ;
  • Former et accompagner les élèves et les communautés éducatives afin qu’ils deviennent des acteurs multiplicateurs du projet ;
  • Documenter les bonnes pratiques et capitaliser les expériences pour faciliter la réplication à l’échelle nationale ;
  • Créer et mettre en place des outils de suivi et d’évaluation pour mesurer l’impact des initiatives ;
  • Participer à la mobilisation des ressources techniques, humaines, financières et matérielles nécessaires au projet ;
  • Appuyer le renforcement des capacités de l’équipe JADD sur les thématiques liées au développement durable et à l’éducation environnementale.

Mise en œuvre concrète des projets

  • Mobiliser et coordonner les parties prenantes locales (communautés, autorités, partenaires) pour assurer l’adhésion et la pérennité des projets ;
  • Organiser et animer des ateliers de formation pour les jeunes et les enseignants sur l’horticulture, l’aviculture, l’arboriculture, la gestion des déchets et l’éducation au développement durable ;
  • Participer à la conception et à l’installation d’infrastructures adaptées pour les fermes avicoles et potagers scolaires ;
  • Assurer le suivi régulier des activités sur le terrain et proposer des ajustements pour maximiser leur impact ;
  • Contribuer à la création et à l’animation de clubs verts ou clubs Développement Durable et Environnement au sein des établissements scolaires ;
  • Participer à l’identification et à la mobilisation de partenaires et bailleurs de fonds pour soutenir et étendre le projet.

Résultats attendus

  • Un modèle de projet « école verte » reproductible et prêt à être déployé dans d’autres établissements scolaires ;
  • Les élèves et la communauté éducative formés et capables de devenir des multiplicateurs d’initiatives écoresponsables ;
  • Des infrastructures scolaires adaptées aux fermes avicoles et aux potagers mises en place ;
  • Des ateliers de formation pour les jeunes et les enseignants sur l’horticulture, l’aviculture, l’arboriculture, la gestion des déchets et l’éducation au développement durable organisés et animés ;
  • Les parties prenantes locales (élèves, enseignants, communautés, autorités, partenaires) mobilisées et impliquées dans la pérennité du projet ;
  • Des espaces verts créés et entretenus au sein des établissements scolaires ;
  • Des outils de suivi et d’évaluation opérationnels permettant de mesurer l’impact des activités.

 

Nature de la mission

Préparation et planification

  • Concevoir et adapter les modules de formation pour élèves et enseignants ;
  • Élaborer des guides et outils pratiques pour la mise en œuvre et le suivi des projets ;
  • Participer à la mobilisation des ressources et au renforcement des capacités de l’équipe JADD ;

Mobilisation et partenariats

  • Identifier et engager les parties prenantes locales et partenaires stratégiques ;
  • Contribuer à la recherche de financements et à la préparation des dossiers de projet ;
  • Organiser des rencontres avec les partenaires pour assurer l’adhésion et la pérennité du projet ;

Mise en œuvre sur le terrain

  • Animer des ateliers de formation sur l’horticulture, l’aviculture, l’arboriculture, la gestion des déchets et l’éducation au développement durable ;
  • Installer et entretenir les infrastructures scolaires : potagers, fermes avicoles, espaces verts ;
  • Assurer le suivi et l’accompagnement des activités pour maximiser leur impact ;
  • Créer et animer des clubs verts ou clubs Développement Durable et Environnement dans les établissements ;

Capitalisation et diffusion

  • Former les élèves et la communauté éducative pour qu’ils deviennent des acteurs multiplicateurs ;
  • Documenter les bonnes pratiques et produire des supports de capitalisation pour faciliter la réplication à l’échelle nationale.

 

Cadre général de la mission

Lien avec les thématiques du programme

Le secteur d’intervention de ce projet est l’éducation pour booster la participation des jeunes dans la lutte contre les changements climatiques, la déforestation, la perte de la biodiversité, l’insécurité alimentaire et aussi pour résoudre le faible leadership des jeunes aux enjeux écologiques.

Ainsi, la mise en œuvre de potagers horticoles scolaires, arboriculture, des fermes scolaires et de programmes d’éducation au développement durable (EDD) et à l’environnement dans les établissements scolaires et auprès des communautés locales permettent non seulement de renforcer les capacités des élèves, de la communauté éducative en matière de pratiques agricoles durables, mais aussi de les éduquer aux comportements écoresponsables et de développer un leadership dès le plus jeune âge.

Ces actions concourent à la protection de l’environnement, à la lutte contre le changement climatique et à l’initiation des jeunes à l’éco-responsabilité qui sont des valeurs/engagements/actions prônées par le projet V-forêt.

Dispositif d’accueil et de suivi du/de la volontaire

Pour faciliter le travail du volontaire, JADD met à dispositions :

  • Documentation de travail ;
  • Connexion internet au bureau pour le travail ;
  • Frais de transport dans le cas de la mise en œuvre des activités sur le terrain ;
  • Pour le suivi du volontaire un tuteur sera mis à sa disposition pour l’accompagne tout au long de son travail au sein de l’association afin de faciliter son intégration au Cameroun.

Avantages et conditions du contrat

  • Prise en charge du billet aller-retour sur le lieu de mission ;
  • Prise en charge des frais de visa ;
  • Une indemnité de subsistance de 900 euros par mois ;
  • Une indemnité de logement de 500 euros par mois ;
  • Affiliation à la CFE ainsi qu’à une mutuelle et une assurance rapatriement ;
  • Indemnité de fin de mission.

Formation au départ

  • Obligatoire, elle sera organisée dans les locaux de Gescod à Strasbourg ;
  • Gescod porte la mission du VSI et est à ce titre responsable de suivi administratif et du bon déroulement de la mission. Une personne au siège, au sien du pôle mobilité jeunesse, fera régulièrement des points pour s’assurer que la mission se passe dans de bonnes conditions.

 

Profil souhaité

Formation & expérience

  • Diplôme en sciences environnementales, gestion de projet ou agriculture durable (agroécologie, agroforesterie, gestion des déchets) ;
  • Expérience souhaitée dans la gestion de projets liés au développement durable.

Connaissances requises

  • Compréhension des enjeux du développement communautaire et des méthodologies participatives, ainsi que de la planification de projets ;
  • Connaissances en gestion de projets, suivi-évaluation et mobilisation des parties prenantes.
    Sensibilité aux thématiques de l’entrepreneuriat social et de l’autonomisation des jeunes.

Compétences professionnelles

  • Capacité à travailler dans un environnement multiculturel ;
  • Compétences solides en rédaction et élaboration de documents stratégiques ;
  • Aisance relationnelle et aptitude à animer des formations et ateliers ;
  • Maîtrise des outils informatiques (suite Office) et des outils numériques pour le suivi et la capitalisation des activités ;
  • Maîtrise du français obligatoire ; anglais parlé est un atout.

Qualités personnelles

  • Esprit d’initiative, rigueur et sens de l’organisation dans le travail ;
  • Capacité d’adaptation aux contextes locaux et au milieu scolaire ;
  • Bon sens relationnel, esprit d’équipe, ouverture d’esprit et capacité à gérer le stress ;
  • Engagement et motivation pour les causes liées au développement durable et à l’inclusion sociale.

 

Pour candidater

CV et lettre sont à envoyer à [email protected] avec en objet « VSI Cameroun – JADD »

Date limite de candidature : 23 novembre 2025

Chargé·e de la promotion de la langue française et du renforcement des capacités linguistiques au Parlement de Vanuatu

Durée de la mission : 12 mois
Date limite de candidature : 23 novembre 2025

 

Contexte de la mission

V-Francophonie

Cette mission de volontariat s’inscrit dans la cadre du programme Volontaires unis pour la Francophonie (V-Francophonie) mis en œuvre par France Volontaires et financé par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE), en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il permet le déploiement de 100 Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) en soutien aux initiatives portées dans le cadre de la francophonie dans plus de 15 pays membres de l’espace francophone tels que le Bénin, le Cambodge, le Cameroun, le Costa Rica, l’Egypte, la France, le Ghana, Madagascar, le Maroc, la Mauritanie, le Mexique, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, la Tunisie et le Vanuatu.

Il a été annoncé lors du XIXème Sommet de la Francophonie, accueilli par la France en octobre 2024, et a pour ambition d’accroitre et de rendre plus visibles les opportunités de volontariat international dans l’espace francophone. Le programme doit permettre de :

  • Faciliter et développer les mobilités internationales au sein de l’espace francophone, dans les sens Nord/Sud, Sud/Nord et Sud/Sud, issues de l’espace francophone ;
  • Encourager l’engagement citoyen des jeunesses francophones ;
  • Rendre plus lisibles et plus visibles les initiatives portées en faveur du volontariat international dans l’espace francophone ;
  • Fédérer une communauté d’acteurs (étatiques, interétatiques, non- gouvernementaux) du volontariat au sein de l’espace francophone.

Le projet

Le Parlement de Vanuatu, institution nationale représentant le peuple, accorde une place importante à la francophonie et à la valorisation du bilinguisme dans ses activités administratives et législatives.

Dans un environnement linguistique où l’anglais domine souvent les échanges officiels, le Parlement souhaite renforcer l’usage du français au sein de son administration et dans la communication institutionnelle, afin d’assurer une meilleure représentativité linguistique et culturelle.

Le soutien d’un agent France Volontaires permettra d’accompagner ce processus à travers la formation linguistique, la traduction, et la production de supports pédagogiques en langue française.

Partenaires associés

  • Ambassade de France au Vanuatu
  • Délégation régionale de France Volontaires
  • Alliance Française de Port-Vila
  • Commission nationale de la Francophonie du Vanuatu

 

Nature de la mission

Objectifs principaux

  • Contribuer à la promotion et à l’utilisation effective de la langue française au sein du Parlement de Vanuatu, dans le cadre du renforcement du bilinguisme institutionnel et de la coopération francophone ;
  • Favoriser la communication écrite et orale en français au sein du Parlement ;
  • Appuyer la rédaction, la traduction et la diffusion des procès-verbaux et documents officiels en langue française ;
  • Renforcer les compétences linguistiques du personnel parlementaire par des sessions de formation et de perfectionnement ;
  • Élaborer des outils et supports pédagogiques sur le fonctionnement du Parlement destinés aux écoles, au public en français, avec un guide du maître ;
  • Contribuer à la visibilité de la francophonie parlementaire à travers des activités culturelles et linguistiques.

Activités prévues

  • Traduction en français des procès-verbaux, comptes rendus, correspondances et documents institutionnels ;
  • Rédaction de documents administratifs, pédagogiques et de communication en langue française ;
  • Animation d’ateliers de formation linguistique en français pour les agents parlementaires et stagiaires ;
  • Élaboration de manuels et de fiches pédagogiques sur le rôle et le fonctionnement du Parlement à destination des établissements scolaires francophones ;
  • Participation à la préparation et à la communication des événements francophones (Journée internationale de la Francophonie, séminaires, conférences, etc.) ;
  • Conseils linguistiques et accompagnement à la rédaction bilingue (anglais/français) des discours et rapports officiels ;
  • Mise en place d’un dispositif de transfert de compétences linguistiques durable au sein du personnel du Parlement.

Résultats attendus

  • Rapports trimestriels d’activités ;
  • Procès-verbaux et documents institutionnels traduits ;
  • Modules de formation linguistique pour le personnel parlementaire ;
  • Manuel scolaire sur le Parlement du Vanuatu (avec guide du maître) ;
  • Rapport final d’évaluation et de transfert de compétences.

 

Conditions de la mission

Dispositif d’accueil et de suivi

Le·a volontaire exercera sa mission au sein des bureaux du Parlement, sous la supervision du Directeur du Bureau des Relations Interparlementaires. Il ou elle bénéficiera d’un accompagnement institutionnel pour l’intégration dans les équipes et pour la mise en œuvre des projets pédagogiques.

En parallèle, Gescod, organisme agréé pour l’envoi de VSI, accompagnera le·a volontaire dans les démarches administratives. Un suivi régulier et à la carte sera également proposé au volontaire.

Conditions de la mission

  • Statut de Volontaire de Solidarité Internationale ;
  • Préparation au départ prévue sur 2 jours à Strasbourg ;
  • Un voyage aller-retour entre le lieu de la mission et le domicile au début et à la fin de la mission + visa ;
  • Logement pris en charge ;
  • Indemnité mensuelle de 900€ ;
  • Indemnité de fin de mission, accompagnement au retour ;
  • Souscription pris en charge à une couverture sociale, mutuelle complémentaire, assurance rapatriement, responsabilité civile ;
  • Le Parlement mettra à disposition un espace de travail, des outils bureautiques et les documents nécessaires à la mission.

 

Profil souhaité

Formation & expérience

  • Diplôme universitaire (Licence ou Master) en Lettres, Communication, Traduction, Didactique du français ou Sciences du language ;
  • Expérience souhaitée en traduction, rédaction institutionnelle ou enseignement du français.

Compétences & qualités

  • Capacités pédagogiques et sens de la transmission ;
  • Intérêt pour la vie institutionnelle, la francophonie et la coopération internationale ;
  • Esprit d’équipe, adaptabilité et sens du service public.

Langues parlées : Excellente maîtrise du français écrit et oral ; bonne connaissance de l’anglais.

 

Pour candidater

CV et lettre sont à envoyer à [email protected] avec en objet « VSI Vanuatu »

Date limite de candidature : 23 novembre 2025

Chargé·e d’appui aux dispositifs d’accompagnement à l’entrepreneuriat étudiant – Université Senghor

Durée de la mission : 12 mois
Début de la mission : janvier 2026
Stage de préparation au départ : 24 au 26 janvier 2026
Date limite de candidature : 16 novembre 2025

 

Contexte de la mission

V-Francophonie

Cette mission de volontariat s’inscrit dans le cadre du programme Volontaires unis pour la Francophonie (V-Francophonie) mis en œuvre par France Volontaires et financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères (MEAE), en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il permet le déploiement de 100 Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) en soutien aux initiatives portées dans le cadre de la Francophonie dans plus de 15 pays membres de l’espace francophone tels que le Bénin, le Cambodge, le Cameroun, le Costa Rica, l’Egypte, la France, le Ghana, Madagascar, le Maroc, la Mauritanie, le Mexique, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, la Tunisie et le Vanuatu.

Il a été annoncé lors du XIXème Sommet de la Francophonie, accueilli par la France en octobre 2024, et a pour ambition d’accroître et de rendre plus visibles les opportunités de volontariat international dans l’espace francophone. Le programme doit permettre de :

  • Faciliter et développer les mobilités internationales au sein de l’espace francophone, dans les sens Nord/Sud, Sud/Nord et Sud/Sud, issues de l’espace francophone ;
  • Encourager l’engagement citoyen des jeunesses francophones ;
  • Rendre plus lisibles et plus visibles les initiatives portées en faveur du volontariat international dans l’espace francophone ;
  • Fédérer une communauté d’acteurs (étatiques, interétatiques, non-gouvernementaux) du volontariat au sein de l’espace francophone.

Université Senghor d’Alexandrie

Créée par décision des Chefs d’État et de gouvernement de la Francophonie lors du Sommet de Dakar en 1989, l’Université Senghor a ouvert ses portes à Alexandrie en 1990. Elle poursuit depuis plus de trente ans sa mission : former des cadres africains de haut niveau, capables de concevoir, piloter et évaluer des politiques et projets de développement durable sur le continent.

Pour remplir cette mission, l’Université Senghor propose à Alexandrie des formations de master en développement, dispensées en français et déclinées en neuf spécialités couvrant cinq domaines prioritaires : Culture, Environnement, Management, Santé et Gestion des risques.

Au-delà de ses programmes diplômants, l’Université développe une offre pédagogique diversifiée avec des cours en ligne, dont certains sont ouverts et massifs (Clom) ainsi que des formations continues et certifiantes destinées aux cadres africains, dispensées via des séminaires en présentiel et des modules à distance. L’ensemble de ses formations repose sur un socle commun en gestion de projets, visant à préparer les diplômés à concevoir, piloter et évaluer des projets, programmes et politiques de développement dans leurs pays d’origine.

Afin de mieux répondre aux besoins de formation sur le continent, l’Université Senghor déploie ses programmes au plus près des publics africains grâce à un réseau de 17 campus Senghor implantés dans plusieurs capitales et grandes villes africaines, ainsi qu’en Hongrie. Chaque année, elle accueille entre 140 et 200 étudiants à Alexandrie et forme environ 500 auditeurs dans ses campus partenaires.

Fidèle à sa vocation africaine et francophone, l’Université Senghor s’engage activement en faveur d’un entrepreneuriat solidaire, responsable et inclusif, en particulier auprès des jeunes étudiants, diplômés et porteurs de projets locaux. Cet engagement se traduit notamment par l’axe 3 de son plan stratégique, intitulé « Consolider le statut d’université entrepreneuriale » et qui vise à : i) renforcer la culture entrepreneuriale des étudiants et ii) favoriser l’évolution de l’Université elle-même vers un modèle d’organisation plus agile et innovant.

De manière opérationnelle, l’Université met en œuvre cette ambition à travers sa Direction du Développement et de l’Entrepreneuriat (DDE), et plus spécifiquement via son Pôle Entrepreneuriat et Innovation (PEI), qui coordonne l’ensemble des dispositifs d’accompagnement. Ce pôle développe des programmes innovants pour :

  • Encourager l’émergence de projets entrepreneuriaux à impact social ou environnemental dans les pays africains ;
  • Renforcer les capacités techniques et managériales des futurs entrepreneurs dans la structuration, le financement et la mise en œuvre de leurs idées ;
  • Créer des écosystèmes d’innovation, en lien avec les priorités des Pays et les Objectifs de développement durable (ODD).

Il s’agit donc d’un Pôle d’apprentissage, d’expérimentation et de co-création, qui connecte étudiants, alumni et partenaires pour donner vie à des idées et projets d’entreprises. Il a vocation à favoriser l’innovation, à renforcer l’insertion professionnelle par l’entrepreneuriat et à développer des modèles de réussite inspirants pour la jeunesse africaine francophone.

C’est dans ce cadre que l’Université Senghor, avec le soutien du Programme Volontaires Unis pour la Francophonie, souhaite mobiliser un Volontaire de Solidarité Internationale (VSI) pour contribuer à la structuration et au développement des dispositifs d’accompagnement des jeunes entrepreneurs francophones, en particulier les étudiants et alumni de l’Université.

La mission s’appuiera sur l’expérience déjà développée avec le Centre d’Employabilité Francophone (CEF) d’Alexandrie, ainsi que sur les partenariats établis avec plusieurs incubateurs et structures d’accompagnement africaines. L’objectif est de faire émerger des synergies nouvelles autour de l’entrepreneuriat et de l’innovation francophone, au service du développement durable du continent.

 

Nature de la mission

Rattachée à la Direction du développement et de l’entrepreneuriat (DDE), le volontaire (H/F) s’intégrera au Pôle Entrepreneuriat et Innovation au sein de l’Université Senghor. La mission du volontaire consistera à :

  • Contribuer à la structuration et à la mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement à l’entrepreneuriat étudiant ;
  • Soutenir l’encadrement opérationnel des porteurs de projets tout au long de leur parcours ;
  • Développer l’offre de services du Pôle Entrepreneuriat et renforcer sa visibilité institutionnelle.

Structuration et renforcement des dispositifs d’accompagnement

  • Appuyer la mise en œuvre et le suivi des programmes existants : Statut Étudiant-Entrepreneur, Mature Ton Idée (MTI), Fonds de Soutien à l’Entrepreneuriat (FSE) et Incubateur Senghor’Innov ;
  • Contribuer à la conception de dispositifs ou programmes complémentaires à ceux existants ;
  • Contribuer à la conception d’outils méthodologiques, de canevas et de supports pédagogiques pour la formation et le coaching des porteurs de projets ;
  • Participer à l’élaboration d’une stratégie de communication interne et externe autour des dispositifs d’entrepreneuriat.

Animation de la communauté entrepreneuriale

  • Organiser et coordonner des ateliers, séminaires et hackathons dédiés à l’innovation et à la création d’entreprises ;
  • Organiser la Semaine Senghorienne de l’Entrepreneuriat et d’autres événements du Pôle ;
  • Faciliter la mise en réseau entre les étudiants, alumni, mentors et partenaires francophones de l’écosystème entrepreneurial.

Accompagnement des bénéficiaires

  • Contribuer à la sensibilisation des étudiants à l’esprit d’entreprise ;
  • Appuyer le coaching individuel et collectif des porteurs de projets ;
  • Capitaliser les bonnes pratiques et réussites étudiantes sous forme de fiches, vidéos…

 

Profil souhaité

Formation & expérience

  • Formation : Bac+5 min. en Gestion, Management de projets, Entrepreneuriat ou domaine connexe ;
  • Expérience : débutant ou première expérience souhaitée dans la gestion de projets, l’accompagnement entrepreneurial, l’innovation ou l’économie sociale et solidaire.

Connaissances et savoir-faire

  • Connaissance des dispositifs d’incubation et de soutien à l’entrepreneuriat ;
  • Maîtrise des outils de gestion de projet (planification, suivi, reporting) ;
  • Bonne capacité rédactionnelle et d’analyse ;
  • Maîtrise des outils numériques collaboratifs (Google Workspace, Notion, Trello, etc.) ;
  • Excellente maîtrise du français, à l’écrit et à l’oral ;
  • Sens de l’organisation, rigueur et autonomie ;
  • Esprit collaboratif, adaptabilité et capacité à travailler dans un environnement multiculturel ;
  • Esprit d’initiative, curiosité, aisance relationnelle et sens de la communication.
  • Une connaissance du milieu universitaire africain ou francophone, ainsi qu’une expérience antérieure dans des incubateurs, ONG ou structures de développement, constitueront un atout important. Les ressortissants des pays membres de l’OIF et répondants aux critères ci-dessus sont éligibles.

 

Conditions du contrat

  • Statut du Volontaire de la Solidarité Internationale (loi de 2005) ;
  • Indemnité de réinstallation au retour de 800€ (mission effectuée) sous conditions ;
  • Indemnité mensuelle de subsistance (1100 €/mois) : cette indemnité inclut une allocation pour le logement, n’a pas le caractère d’un salaire ou d’une rémunération, et permet d’accomplir la mission dans des conditions de vie décentes. Le montant représente 6 fois le salaire moyen d’un égyptien vivant à Alexandrie ;
  • Couverture sociale (mutuelle complémentaire, assurance rapatriement, responsabilité civile) ;
  • Logement à tarif préférentiel sur le campus de l’Université selon disponibilités ;
  • Frais de voyage : 1 aller-retour entre le lieu de résidence et le lieu d’affectation.

Plus d’informations

  • Durée de la mission : 12 mois – Lieu de mission : Alexandrie (Borg El Arab) – Égypte ;
  • Clôture de l’appel : 16 novembre 2025 – Entretiens : Entre le 23 et le 28 novembre 2026 ;
  • Disponibilité : Participation obligatoire au stage de préparation à l’expérience de volontariat à l’international du 24 au 26 janvier 2026 en présentiel en région Parisienne (France).

 

Pour candidater

Les candidatures, comprenant une lettre de motivation et un CV en un seul fichier PDF nommé selon le format NOM Prénom, doivent être soumises en ligne via le formulaire de candidature. Seuls les candidats retenus recevront une convocation à un entretien.

Les candidats devront disposer d’une adresse Gmail ou d’un compte Google Drive pour déposer leur candidature.

Date limite de candidature : 16 novembre 2025

Chargé·e de projets culturels – Maison des Arts Khar Mbaye de Rufisque

Durée de la mission : 12 mois
Début de la mission : février/mars 2026
Date limite de candidature : 14 novembre 2025

 

Contexte de la mission

Historique de la coopération Rufisque-Nantes

Initiées en 1992 et formalisées en 2010 par une première convention de partenariat, les relations entre les villes de Rufisque et de Nantes sont alimentées par associations et professionnels. Plusieurs grands projets ont marqué cette coopération, que ce soit sur le volet associatif (échanges de jeunes, accueil de citoyens, construction du centre de secours des Sapeurs-Pompiers de Rufisque ou de la maison des associations, réfection de l’hôpital Youssou Mbargane, rénovation et équipement d’écoles et de la Maison de l’Éclaireur…) ou institutionnel (état civil, conservation du patrimoine).

La Maison des Arts, projet phare de la coopération

Depuis 2017, les Villes de Rufisque et Nantes travaillent à l’ouverture d’une Maison des Arts avec leurs partenaires institutionnels, éducatifs et associatifs. Lieu de diffusion, de pratique et d’enseignement artistique, la Maison des Arts a pour objectifs d’offrir un cadre de valorisation pour les arts et le patrimoine afin de faciliter l’accès à la culture pour toutes et tous, et d’amplifier les échanges artistiques et culturels entre Nantes et Rufisque.

Fruit d’une concertation des Rufisquoises et Rufisquois, la Maison des Arts fédère de nombreux partenaires (établissements culturels, associations, artistes, établissements d’enseignement, ministères, etc.). Inaugurée en juin 2025, la Maison des Arts sera mise en service fin octobre 2025. Son Directeur prévoit le recrutement de son équipe dans les prochains mois. Des projets de coopération culturelle nanto-rufisquoise sont déjà mis en place ou en cours de développement par les acteurs des territoires (programme d’éducation artistique et culturelle, échanges entre festivals…). La direction de la Maison des Arts aura un rôle prépondérant dans le suivi des projets, en lien étroit avec la division Culture et éducation et la cellule de coopération internationale de la Ville de Rufisque.

La Maison des Arts fait partie intégrante de la stratégie d’implication citoyenne portée par la coopération Nantes-Rufisque, qui vise à favoriser la participation d’un réseau élargi d’actrices et acteurs impliqués, dans une optique inclusive.

Une vie associative riche au cœur du partenariat nanto-rufisquois

Les associations nantaises et rufisquoises mènent des actions de solidarité et de coopération dans différents domaines. Certains projets entrent dans la coopération décentralisée, et permettent une transversalité entre les différentes thématiques : jeunesses, culture et patrimoine. Les Villes de Nantes et Rufisque développent sur la prochaine année un programme pour faciliter l’implication citoyenne dans le cadre de leur coopération décentralisée, avec pour enjeux l’interconnaissance et le développement de synergies entre les acteurs des deux territoires.

Les Ceméa Rufisque et la Maison de l’Eclaireur, acteurs historiques de la coopération Rufisque-Nantes, sont impliqués dans différents projets d’éducation populaire, en lien avec des acteurs nantais :

Ceméa Rufisque

Mouvement d’éducation populaire, ils mettent en œuvre des actions éducatives dont l’objectif est de contribuer au changement et au progrès social. Leurs actions s’appuient sur le volontariat, des valeurs de démocratie et de solidarité. Les Ceméa sont un mouvement d’éducation nouvelle, qui met en œuvre des démarches participatives, et place les personnes au cœur de leurs apprentissages.

Ils sont très ancrés à Rufisque et proposent des actions d’animation et de formation sur les thématiques liées à la Citoyenneté, la Démocratie, le Genre et l’Environnement. Ils font un travail auprès des enfants des rues et dans une école accueillant des enfants porteurs de handicap.

Ils ont l’agrément du ministère de la Jeunesse pour faire la formation d’animateur : animateurs polyvalents, animateurs dans des domaines spécifiques, moniteurs et directeurs de collectivités éducatives. Ils organisent des colonies de vacances, patronages, camps d’adolescents, chantiers, rencontres sportives.

Les Ceméa participent à la coopération depuis de nombreuses années en accueillant et envoyant des volontaires dans leurs activités, en organisant des séjours de jeunes.

Maison de l’Eclaireur

La Maison de l’Eclaireur est le siège social de l’association des Eclaireuses et Eclaireurs du Sénégal, qui a pour objectif de contribuer à l’éducation des jeunes. Son but est de former des citoyens engagés, responsables et participant au développement de leur pays. A ce titre, elle travaille sur beaucoup de thématiques, notamment la santé, l’environnement, la culture, le genre, l’interculturalité. Cela l’amène aussi à s’intéresser aux défis actuels locaux, nationaux et internationaux. L’association met en place de chantiers de développement passant de la construction de salles de classe au barrage anti-sel.

La Maison de l’Eclaireur est bien ancrée à Rufisque et accompagne des dynamiques collectives ou projets personnels. Très impliquée dans la coopération Rufisque-Nantes, elle a mis en œuvre beaucoup d’activités d’échanges de jeunes pour un renforcement mutuel de ces derniers.

Aujourd’hui, la Maison de l’Eclaireur est un espace ouvert aux jeunes et moins jeunes pour des réunions, des regroupements de sportifs… La bibliothèque de la Maison de l’Eclaireur permet à des centaines de jeunes de trouver un espace pour se poser entre deux cours, mais aussi de pouvoir lire ou réviser leur leçon.

Des activités socio-éducatives sont proposées sur des thèmes qui intéressent les jeunes. Des projections de films et des causeries sont organisées pour donner la parole aux jeunes.

La Maison de l’Eclaireur accueille des volontaires qui viennent renforcer l’équipe dans la bibliothèque qui est une entrée pour la mise en œuvre de projets.

 

Nature de la mission

Deux éléments composent ce poste : l’appui à la Maison des Arts et aux Ceméa Rufisque pour le montage et la mise en œuvre de projets culturels et éducatifs. Le·la VSI les assiste sur les champs mentionnés ci-dessous.

Appui au Directeur de la Maison des Arts Khar Mbaye de Rufisque (80%)

  • Identifier les besoins, enjeux et opportunités culturels du territoire de Rufisque en s’appuyant sur la cartographie des acteurs et des besoins ;
  • Concevoir les contenus, le calendrier et les modalités de mise en œuvre de projets culturels pour la Maison des Arts Khar Mbaye ;
  • Élaborer les dossiers de présentation et de demande financement ;
  • Suivre et accompagner des acteurs culturels et socioculturels dans la mise en place de projets culturels ;
  • Appuyer le montage de projets culturels, avec une attention particulière à l’inclusion des publics.

Appui aux Ceméa Rufisque-Maison de l’Eclaireur (20%)

  • Participer à la mise en place de projets culturels (repérage des acteurs, réunions de concertation, soutien technique aux acteurs, accompagnement pédagogique des publics), à l’image du festival du film d’éducation
  • Renforcer les actions de communication liées aux actions culturelles portées (documents de communication, participation à l’organisation d’évènements, etc.) ;
  • Appuyer les démarches administratives et de reporting pour les projets associatifs suivis ou liés à la coopération Rufisque-Nantes : suivi financier et administratif (collecte des pièces, suivi budgétaire, collecte de documents et aide à la rédaction des évaluations).

 

Modalités du contrat

  • Statut : Volontaire de solidarité internationale (loi de 2005) ;
  • Indemnité mensuelle : 950€ (cette indemnité n’a pas le caractère d’un salaire ou d’une rémunération, et permet d’accomplir la mission dans des conditions de vie décentes) ;
  • Couverture sociale (mutuelle complémentaire, assurance rapatriement, assurance vieillesse), frais de voyage, indemnité d’installation et indemnité de réinstallation au retour ; participation aux frais de logement dans la limite de 450 € par mois.

Encadrement du poste : Pour le premier volet, le·la volontaire sera placé·e sous la responsabilité technique/ opérationnelle du Directeur de la Maison des Arts Khar Mbaye de Rufisque et la responsabilité administrative de la Cellule de Partenariat de la Coopération décentralisée de la Ville de Rufisque. Pour le second volet, l’encadrement est assuré par les Ceméa Rufisque (accompagnement pédagogique) et la Maison de l’Eclaireur (coordination des projets).

 

Profil souhaité

Formation et expérience

  • Formation supérieure (bac +4 minimum ou acquis au cours d’expériences professionnelles) en gestion de projets culturels / développement culturel / action culturelle / animation culturelle ;
  • Une première expérience en gestion de projets dans un établissement culturel est attendue ;
  • Une première expérience dans un contexte international serait appréciée ;
  • L’engagement associatif est valorisé ;

Connaissances et savoir-faire

  • Maîtrise des outils de gestion et de suivi de projets ;
  • Esprit de synthèse et fortes capacités rédactionnelles ;
  • Maîtrise du pack office (Word, Excel, Powerpoint) ;
  • Français langue maternelle ou courant. Maîtrise du wolof appréciée ;

Savoir-être

  • Fortes compétences interculturelles ;
  • Aisance relationnelle avec une diversité d’interlocuteurs, capacité à fédérer ;
  • Organisation et rigueur ;
  • Sens de l’observation et de l’écoute ;
  • Sens de l’adaptation.

 

Pour candidater

CV et lettre de motivation sont à envoyer à [email protected] en mettant en objet « VSI – Rufisque »

Date limite de candidature : 14 novembre 2025

Responsable de projet – développement de filière artisanale

Durée de la mission : 12 mois
Début de la mission : décembre 2025 ou février 2026
Date limite de candidature : 14 novembre 2025

 

Contexte de la mission

V-Francophonie

Cette mission de volontariat s’inscrit dans la cadre du programme Volontaires unis pour la Francophonie (V-Francophonie) mis en œuvre par France Volontaires et financé par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE), en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il permet le déploiement de 100 Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) en soutien aux initiatives portées dans le cadre de la francophonie dans plus de 15 pays membres de l’espace francophone tels que le Bénin, le Cambodge, le Cameroun, le Costa Rica, l’Egypte, la France, le Ghana, Madagascar, le Maroc, la Mauritanie, le Mexique, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, la Tunisie et le Vanuatu.

Il a été annoncé lors du XIXème Sommet de la Francophonie, accueilli par la France en octobre 2024, et a pour ambition d’accroitre et de rendre plus visibles les opportunités de volontariat international dans l’espace francophone. Le programme doit permettre de :

  • Faciliter et développer les mobilités internationales au sein de l’espace francophone, dans les sens Nord/Sud, Sud/Nord et Sud/Sud, issues de l’espace francophone ;
  • Encourager l’engagement citoyen des jeunesses francophones ;
  • Rendre plus lisibles et plus visibles les initiatives portées en faveur du volontariat international dans l’espace francophone ;
  • Fédérer une communauté d’acteurs (étatiques, interétatiques, non- gouvernementaux) du volontariat au sein de l’espace francophone”.

Association Humy

Humy est une organisation de protection de la biodiversité à l’international. Créée en 2026, la structure travaille avec ses partenaires locaux afin de co-construire des stratégies de protection d’écosystèmes remarquables incluant le développement économique, l’accès à la santé, l’accès à l’éducation et la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel.

L’association Humy travaille depuis 2021, avec son partenaire local Archeology and Development Fundation (ADF), à la protection du Parc National de Phnom Kulen et plus particulièrement la partie orientale où se situent les communautés avec qui collaborent ADF. Divers projets ont été menés comme le développement d’une filière artisanale, la création de patrouilles communautaires, le soutien aux centres de tourisme communautaire, la création d’une pépinière pour le reboisement ainsi qu’un important travail de mise à jour des connaissances sur la biodiversité et sur les pressions anthropiques de la zone.

Plateau de Phnom Kulen

Le plateau de Phnom Kulen («Montagne des lychees»), également appelé la montagne Kulen, est situé à 40 kilomètres au nord‑est du site classé au patrimoine mondial d’Angkor et de la ville de Siem Reap, au nord‑ouest du Cambodge. Le plateau s’étend sur une superficie de 25 x 10 kilomètres. Il est couvert par une série de collines d’une altitude allant de 300 à 500 mètres. Du fait de ses propriétés hydrologiques et forestières, la zone fait office de château d’eau pour la région alimente ainsi la rivière Siem Reap qui traverse le complexe des temples d’Angkor. Près de’1 million de personnes seraient dépendantes de la ressource en eau provenant de Phnom Kulen, notamment le tourisme.

En plus de son importance environnementale, le Phnom Kulen est la montagne la plus sacrée du Cambodge et présente une immense valeur spirituelle, culturelle et historique. La zone est considérée comme l’un des berceaux de la civilisation angkorienne, il y a plus de 1 200 ans. C’est un lieu de pèlerinage important pour la population cambodgienne qui vient principalement y visiter la cascade, les 1 000 lingas et le Bouddha couché.

Du fait de son emplacement et de sa difficulté d’accès, la zone a été investie par les Khmers rouges entre 1970 et 1996 et fut l’un des derniers bastions. Lors de leur période de règne sur l’ensemble du Cambodge (entre 1975 et 1979) les Khmers rouges ont décimé entre 20 et 25% de la population du pays.

Le parc national du Phnom Kulen, zone protégée en 1993 de 37370 hectares a été agrandi en 2023 à 62883 hectares. Le plateau du Kulen, qui constitue sa partie sud-est, est aujourd’hui peuplé par 5000 habitants répartis dans 10 villages. La plupart des villageois sont des agriculteurs de subsistance. Jusqu’au début des années 2000, ils cultivaient le riz sur brulis, avec des apports de manioc, patates douces, haricots, etc.

Cependant, depuis 2005, les villageois pratiquent une culture intensive de la noix de cajou et on détruit ainsi une part importante de la forêt. Il est aujourd’hui estimé que moins de 20% de la forêt est préservée et les pressions humaines sont toujours importantes sur cette dernière. Les arbres de grande à moyenne taille en forêt profonde sont également soumis à l’exploitation forestière illégale du fait de leur rareté et de leur forte valeur et la chasse toujours pratiquée.

 

Enjeux et partenaires du projet

Enjeux de conservation

  • 779 espèces de plantes dont 139 espèces d’orchidées ;
  • 209 espèces d’oiseaux ;
  • 25 espèces d’amphibiens, 61 espèces de reptiles ;
  • 56 espèces de mammifères (dont 27 de chauves‑souris) ;
  • Des milliers d’espèces d’insectes dont près de 200 espèces de papillons de jour ;
  • 28 espèces sont évaluées par l’IUCN comme menacées au niveau mondial. Plusieurs sont considérées « en danger d’extinction » :  Gibbon à bonnet (Hylobates pileatus), Macaque crabier (Macaca fascicularis) ou encore la très rare Tortue à tête jaune (Indotestudo elongata).

Stratégie de conservation

  • Soutient à un tourisme écoresponsable et bénéficiant aux populations en difficulté ;
  • Formation et financement d’équipes de patrouilles communautaires, reboisement, sensibilisation et financement d’infrastructures via des pépinières, sauvegarde et promotion du patrimoine culturel.

Archeology & Development Foundation (ADF)

Installée au Cambodge sur le Phnom Kulen depuis 2008, ADF a d’abord œuvré principalement pour la protection des sites archéologiques majeurs de la zone avant d’élargir son activité à la protection de l’environnement tout en cherchant toujours à améliorer les conditions de vie des habitants du Phnom Kulen.

 

Nature de la mission

Ayant pour référent le Responsable du Développement de l’association, basé en France, le/la responsable de projet devra remplir les missions suivantes :

  • Si possible, Identifier des matières naturelles pouvant aboutir à des nouvelles créations artisanales ;
  • Évaluer la durabilité des ressources actuelles et futures et si besoin suggérer des mesures à prendre pour leur sauvegarde (zones protégées…) ;
  • Renforcer les filières de distribution de l’artisanat déjà existantes ;
  • Développer de nouvelles filières de distribution et les pérenniser ;
  • Par les résultats obtenus, accroître la rentabilité des filières, augmenter le nombre de bénéficiaires et travailler au renouvellement générationnel des producteurs.

 

Profil du candidat

Formation et expérience

  • Idéalement une expérience professionnelle de 3 à 5 ans réussie dans un domaine similaire ;
  • Études supérieures ou un équivalent professionnel dans le domaine du commerce, de la communication ou du co-développement.

Connaissances et savoir-faire/être

  • L’âge n’est pas un critère mais l’expérience sera un plus notable ;
  • Étant donné que la mission se déroulera essentiellement dans un environnement khmer avec peu de locuteurs anglais et encore moins français, dans les villages bénéficiaires, le ou la volontaire avec des connaissances ou une maitrise de la langue khmère serait favorisé(e) ;
  • Les qualités recherchées sont les suivantes : patience, débrouillardise, persévérance, capacité de négociations, capacité commerciale, ouverture d’esprit, envie de travailler en équipe franco-khmère ;
  • Enfin, les producteurs ayant toujours le savoir pour la fabrication des objets artisanaux sont pour la plupart âgés (nous travaillons à la reprise des activités par des personnes plus jeunes), le ou la volontaire devra faire preuve de diplomatie.

 

Conditions de la mission

  • Lieu de travail : Parc National de Phnom Kulen / Siem Reap ;
  • Statut : Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) ;
  • Responsable hiérarchique : Responsable du Développement d’Humy ;
  • Référents : ADF Cambodge : Jean-Baptiste Chevance ;
  • Durée : 1 an renouvelable ;
  • Date de début : décembre ou février en fonction de la disponibilité du candidat et des possibilités d’accueil d’ADF ;
  • Indemnité mensuelle : 900 € + 500 € de frais de logement et nourriture ;
  • Avantages sociaux : mutuelle ; 1 A/R en France par an (en fonction de la durée d’affectation) ; congé en cours de mission (en fonction de la durée d’affectation) ;
  • Autres avantages : prise en charge des frais liés à la mission (déplacements et communication professionnels).

 

Pour candidater

Merci d’adresser votre candidature (CV + lettre de motivation) à Jean-Marc Civiere à [email protected]

Date limite de candidature : 14 novembre 2025

Chargé·e d’animation partenariale – Coopération Poitiers/Moundou

Durée de la mission : 12 mois
Début de la mission : janvier 2026
Stage de préparation au départ : janvier 2026
Date limite de candidature : 11 novembre 2025

 

Contexte de la mission

Coopération Poitiers/Moundou

La ville de Poitiers est jumelée avec la ville de Moundou depuis 1989. Ce jumelage s’appuie notamment sur les actions portées par deux associations basées dans les deux villes : Poitiers-Moundou (APM) basée à Poitiers et sa consœur l’Association des Amis de Moundou-Poitiers (AAMP) présente à Moundou depuis 1989, et Initiative Développement (ID) présente au Tchad depuis 2004 et dont le siège est à Poitiers.

Depuis 2024, une VSI basée à Moundou a permis de renforcer les partenariats existants et aussi d’accompagner de nouveaux projets avec montage de dossiers pour obtention de cofinancements. En 2025, la ville de Poitiers, Grand Poitiers et la ville de Moundou ont souhaité renforcer les synergies et la coordination des actions menées en direct et avec les acteurs locaux des deux territoires. C’est ainsi qu’elles ont signé un accord de coopération tripartite.

Projets menés

La Ville de Poitiers et ses partenaires associatifs sont actuellement engagés sur de nombreux projets :

  • Accès à l’eau potable via l’achat et la construction de pompes à énergies solaire et petits châteaux d’eau (APM et AAMP) ;
  • Autonomisation des femmes via des cours d’alphabétisation et des cours de couture (APM et AAMP) ;
  • Construction et gestion de Petites Maisons des livres (bibliothèques) dans les écoles (APM et AAMP) ;
  • ResiSTerre 2, programme de lutte contre les changements climatiques dans le Logone Occidental, orienté vers la reforestation, l’accès à une énergie plus économe en bois via le développement d’une filière de biocombustibles et de cuiseurs économes et l’éducation environnementale (ID) ;
  • Man Madjibé, programme d’amélioration de l’accès à l’eau-assainissement dans 4 sites du Mandoul (ID) ;
  • « Moundou Leci », projet sur la participation citoyenne des femmes et des jeunes de Moundou mené en partenariat avec l’ATNV – Association Tchadienne pour la Non-Violence (ID) ;
  • KODEC, projet de gestion des déchets à Koumra en partenariat avec la mairie de Koumra (ID).

 

Nature de la mission

La mission du·de la volontaire s’inscrit dans le travail de coordination d’un réseau des acteurs du jumelage. Elle a pour objectif de :

  • Engager et accompagner la recherche et le montage de dossier de cofinancements au service des projets ;
  • Favoriser la coopération entre les deux territoires avec notamment un accompagnement aux partenaires communs des deux collectivités ;
  • Valoriser les actions de la coopération internationale et apporter un appui aux associations partenaires sur place et à la commune de Moundou.

Pour la ville de Poitiers

  • Suivi de la mise en œuvre de l’accord de coopération entre la Ville de Poitiers, Grand Poitiers et la Commune de Moundou ;
  • Suivi des projets menés par les partenaires dans le cadre de la coopération en particulier sur les thématiques jeunesse et citoyenneté, santé, transition écologique et résilience territoriale, développement économique local et entrepreneuriat, renforcement des capacités institutionnelles ;
  • Mobilisation d’un réseau d’acteurs locaux à Moundou (ID, Maison de la culture, université…) et identification de nouveaux acteurs potentiels.

Pour les associations Poitiers Moundou (APM) et Amis de Moundou Poitiers (AAMP)

  • Suivi global des projets portés par les associations (APM et AAMP) en lien avec les axes stratégiques des collectivités ;
  • Suivi de la mise en œuvre du projet de transition école collège cofinancé par l’Ambassade de France au Tchad et du projet d’autonomisation économique des femmes cofinancé par l’OIF (AAMP) ;
  • Appui au renforcement organisationnel de l’association (AAMP) en lien avec sa feuille de route ;
  • Appui à la recherche de financement des projets ;
  • Organisation et animation d’ateliers de renforcement de capacités (AAMP).

Pour Initiative Développement (ID)

  • Communication sur les projets au Tchad : en lien avec les partenaires, coordination et suivi des plans de communication des projets, conception d’outils de communication et de sensibilisation : vidéos, kakémonos, banderoles, documents de sensibilisation sur la transition écologique ou la lutte contre la fraude… ;
  • Appui à des chantiers transversaux tels que la lutte contre la fraude et la transition écologique ;
  • Appui au coordinateur des programmes en fonction des besoins sur le terrain (reporting, suivi, relecture de documents stratégiques…).

 

Cadre de la mission

Place du·de la volontaire dans le projet : Le·La volontaire sera encadré·e sur place par le coordinateur des programmes d’Initiative Développement au Tchad et des points hebdomadaires à distance seront organisés avec le Pôle Relations européennes et internationales de la Ville de Poitiers. Le·la VSI aura des interlocuteur·rice·s défini·e·s au sein de la Commune de Moundou, de l’Association des Amis de Moundou Poitiers et d’Initiative Développement et travaillera en collaboration avec ces trois structures.

Cadre de travail : Lieu de la mission : La mission est basée à Moundou, au sein des locaux d’Initiative Développement, dans un cadre de travail agréable et confortable, dans une zone du pays sécurisée, proche de la population. Les bureaux d’ID au Tchad sont répartis entre Moundou, Koumra et Mongo ; à Moundou, ils regroupent les équipes de 4 programmes (Resisterre 2, PLIM 2, Moundou Leci, PASAPA) ainsi que celle de la coordination pays, soit une vingtaine de collaborateur·rice·s. Cette situation offre une proximité avec les activités des programmes au quotidien ainsi qu’une ambiance de travail conviviale.

 

Cadre de vie quotidienne

Lieu de vie : Moundou.

Hébergement : Un logement de type F2 occupé par la volontaire sur place pourra être cédé (location)

Moyens de déplacement : moto taxi

A une journée de route de la capitale N’Djamena, Moundou est une ville de près de 200.000 habitants. Située dans la partie arborée du Tchad et bordée par le fleuve Logone et le Lac Wey, elle est réputée pour bénéficier d’un climat et d’un environnement de vie plus clément, dans ce pays sahélien où sévissent de fortes chaleurs entre février et avril.

Moundou est une ville jeune, où il est possible de s’investir dans des activités associatives et sportives (foot, basketball…). Les possibilités de sorties culturelles sont limitées, l’accès à l’eau et l’électricité aléatoire et il n’y a pas de supermarché occidental (il existe toutefois des supérettes avec un approvisionnement minimal). Moundou offre un mode de vie simple, au contact de la nature, des autres et de la culture tchadienne.

Le Sud-Ouest du Tchad est le grenier et poumon économique (coton, pétrole) du pays. La situation sécuritaire actuelle (instabilité aux frontières, attaques terroristes autour du Lac Tchad, situation sociale tendue) impose une certaine vigilance / coordination avec le reste de l’équipe, notamment lors des déplacements en dehors de la ville, ainsi qu’un comportement responsable à titre privé. Il faut noter que Moundou ne connait pas de phénomène de bande ou gang.

Pendant son séjour au Tchad, le·la volontaire s’engage à respecter de manière stricte les consignes de sécurité en vigueur au Tchad. Au niveau sanitaire, la zone est impaludée de niveau 3. Un traitement prophylactique est vivement recommandé en particulier pendant la saison des pluies (juillet à octobre).

Le·la volontaire sera également accueilli·e et suivi·e par France Volontaires (basé à N’Djamena) lui permettant ainsi d’intégrer la communauté des volontaires au Tchad. Le·la volontaire peut également compter sur l’appui de France Volontaires et de son réseau de volontaires au Tchad venant de différents horizons pour faciliter son insertion.

 

Profil souhaité

Formation & expérience

  • Formation supérieure en gestion de projets, ingénierie de financements, communication, relations internationales ;
  • Une expérience dans un pays en développement serait un plus.

Connaissances et savoir-faire

  • Capacité d’animation de réunions dans un cadre multi acteurs ;
  • Capacité d’écoute pour travailler de manière participative à l’élaboration des plans d’action ;
  • Compétences méthodologiques, notamment en gestion et suivi de projet ;
  • Capacité d’analyse des jeux d’acteurs ;
  • Maîtrise d’outils de communication et des réseaux sociaux ;
  • Bonne maîtrise du pack Office ;
  • Capacité d’analyse et de synthèse ;
  • Capacité à rendre compte de son activité (reporting) ;
  • Capacités rédactionnelles.

Savoir-être

  • Capacité d’organisation et de rigueur ;
  • Sens du travail en équipe et du partenariat ;
  • Fortes capacités relationnelles : patience, sens de l’écoute et du dialogue ;
  • Capacité d’adaptation et au travail en contexte interculturel ;
  • Force de proposition ;
  • Diplomatie et pragmatisme.

 

Conditions de la mission

  • Statut de Volontaire de Solidarité Internationale : statut de droit français, cadre législatif : loi n°2005-159 du 23 février 2005 modifiée par la loi n°2021-1031 du 4 août 2021, décret n°2022-1067 du 28 juillet 2022, arrêté du 1er décembre 2022 ;
  • Durée de contrat : 12 mois ;
  • Indemnité mensuelle de 950€ ;
  • Indemnité d’installation de 600€ ;
  • Prise en charge maximale du loyer dans la limite de l’enveloppe prévue ;
  • Conservation des droits au chômage le cas échéant : le·la volontaire pourra bénéficier des allocations chômage une fois de retour en France si des droits étaient ouverts avant son départ ;
  • Couverture sociale prise en charge : couverture auprès de la Caisse des Français de l’Etranger, mutuelle, assurance rapatriement, responsabilité civile, cotisation retraites ;
  • Prise en charge des frais de visa et de voyage aller-retour entre le lieu de résidence et le lieu d’affectation.

 

Pour candidater

Candidatures (CV + Lettre de motivation) à envoyer à [email protected] avec l’objet : Candidature_VSI_TCHAD_POITIERS

Date limite de candidature : 11 novembre 2025

 

Calendrier de recrutement et départ

  • Entretiens à distance à prévoir fin novembre/début décembre 2025 ;
  • Préparation au départ : courant janvier 2026 à l’IFAID à Pessac (3 jours). Une rencontre sera prévue avec les agents de la Ville de Poitiers en charge de la coopération, ainsi que les partenaires concernés ;
  • Départ en mission courant janvier 2026. Une passation est souhaitée avec la VSI sur place.

Chargé·e d’appui au programme de développement agropastoral au Tavush

Durée de la mission : 12 mois
Stage de préparation au départ : 17-20 novembre 2025
Date limite de candidature : 9 novembre 2025

Contexte de la mission

Le Fonds Arménien de France (FAF) est une organisation non gouvernementale de solidarité internationale ayant pour vocation de construire et rénover des infrastructures indispensables au développement socio-économique de l’Arménie.

Lancé en 2009 en partenariat avec le Conseil départemental des Hauts-de-Seine, le programme de développement agropastoral au Tavush vise à améliorer la productivité agricole et soutenir les populations locales en créant des infrastructures comme des serres, des pépinières et des centres agricoles. Des formations agricoles ont été mises en place pour renforcer les compétences locales. Le programme bénéficie à plus de 25 000 habitants, avec un soutien particulier aux villages ruraux et aux réfugiés d’Artsakh (Haut-Karabakh).

Objectifs de la mission

Objectif général : améliorer les conditions de vie et les revenus de petites exploitations agricoles familiales pour lutter contre l’exode rural et répondre aux défis de la sécurité alimentaire dans la région du Tavouch

  • OS 1. Promouvoir la diversification agricole et accroître la productivité de petits producteurs sur les filières maraîchage et arboriculture fruitière.
  • OS 2. Repositionner la ferme de Lusadzor en un lieu de formation et de démonstration de pratiques agricoles innovantes au Tavouch.
  • OS 3. Appuyer les autorités locales arméniennes dans le développement d’un modèle d’agritourisme au Tavouch.

Résumé de la mission

  • Appui technique en maraîchage et arboriculture (pépinieristes et serres).
  • Formation et conseil auprès des équipes locales et des bénéficiaires.
  • Suivi de la progression des projets : rédaction des rapports, mise en place d’indicateurs et collecte de données terrain.
  • Rédaction de rapports intermédiaires et finaux.
  • Participer à l’appui pédagogique au sein des lycées agricoles partenaires

Profil souhaité

Formation & expérience

  •  Ingénieur(e) spécialisé(e) ou Master en Agronomie en particulier dans les domaines du maraîchage et de l’arboriculture ;
  • Expérience en maraîchage, arboriculture, ou systèmes agroécologiques ;
  • Une expérience en suivi-évaluation.

Savoir / Connaissances et compétences clés

  • Agroécologie, protection des ressources naturelles ;
  • Propagation végétative et gestion de pépinières ;
  • Connaissances en élevage bovin ou ovin est un plus ;
  • Connaissances en fromagerie est un plus ;
  • Analyse de données et rédaction de rapports techniques indispensable ;
  • Maîtrise de l’arménien, ou du russe est un plus, à défaut maîtrise de l’anglais impérative ;
  • Des connaissances en systèmes d’information géographique et cartographie sont un plus ;
  • Des compétences en création de vidéos et/ou en photographie sont un plus.

Savoir-faire

  • Travailler en mode projet ;
  • Travailler en équipe pluridisciplinaire et interculturelle en mode collaboratif ;
  • Sens du relationnel ;
  • Conduire des entretiens auprès des bénéficiaires et des partenaires du projet ;
  • Consolider, analyser et synthétiser des données : Excel avancé, Power BI serait un plus ;
  • Écrire des notes techniques, des recommandations, des études de cas et des rapports ;
  • Permis de conduire obligatoire.

Savoir-être

  • Goût du terrain et du contact direct ;
  • Reportant efficace ;
  • Intégrité et disponibilité ;
  • Réelle capacité d’autonomie ;
  • Esprit d’équipe ;
  • Patience et pédagogie ;
  • Intérêt pour les enjeux environnementaux et de développement durable ;
  • Sensibilité à l’interculturalité ;
  • Capacité d’adaptation ;
  • Ingéniosité ;
  • Esprit pratique.

Conditions de la mission

  • Type de contrat : Statut de Volontaire en Solidarité internationale (loi 2005) en partenariat avec la Guilde
  • Indemnité : en fonction du profil du volontaire
  • Aide au logement : Un logement (chambre équipée, salle de bain, cuisine partagée) sera mis à la disposition du volontaire
  • Obligation de participer à une formation au départ organisée par la Guilde : du 17 au 20 novembre 2025 en présentiel

Avantages

  • Couverture sociale incluant les cotisations retraites (via la Caisse de Français de l’Etranger), mutuelle (Verspieren) & assurance rapatriement
  • Billet d’avion aller-retour pour l’Arménie (début et fin de mission)
  • Possibilité en cas de besoin de suivre des cours d’arménien en ligne en accompagnement de la mission
  • La mission pourra être prolongée de plusieurs mois supplémentaires en cas d’accord des deux parties et de besoins.

Pour candidater

Envoyer vos CVs à [email protected]

Date limite de candidature : 9 novembre 2025

Chargé·e d’appui à l’Espace Volontariats d’Abidjan – France Volontaires Côte d’Ivoire

Durée de la mission : 24 mois
Début de la mission : 15 mars 2026
Stage de préparation au départ : 26-30 janvier 2026
Date limite de candidature : 16 novembre 2025

IMPORTANT : Le volontaire de solidarité internationale ne peut accomplir de mission dans l’Etat dont il est le ressortissant ou le résident régulier. En conséquence, merci aux personnes de nationalité ivoirienne de ne pas répondre à cette annonce.

 

Contexte de la mission

France Volontaires

France Volontaires est la plateforme française des engagements volontaires et solidaires à l’international. Elle a été créée en 2009 à l’initiative des pouvoirs publics et du monde associatif. Depuis le mois d’octobre 2023, France Volontaires est devenue un Groupement d’Intérêt Public (GIP), assurant ainsi une mission d’intérêt général.

A travers son réseau à l’international, France Volontaires met en relation, accompagne et valorise les dynamiques d’acteurs contribuant à une plus grande reconnaissance des engagements volontaires et solidaires à l’international et au développement de politiques publiques ambitieuses. France Volontaires affirme sa fonction de soutien aux initiatives et à l’innovation, et contribue à l’accessibilité, à la qualité et à la sécurisation des parcours d’engagement à l’international.

L’Espace Volontariats de Côte d’Ivoire

L’Espace Volontariats de Côte d’Ivoire est ouvert depuis le 23 août 2012. C’est un lieu physique et virtuel d’échange, de formation, d’information, de mise en relation, de mise en réseau, et de partage d’expériencesdestiné à tous les acteurs du volontariat national et international (candidats, volontaires, structures d’accueil, structures d’envoi). Il organise des actions visant à :

  • Promouvoir les différentes formes de volontariat (organisation d’actions spécifiques de communication, information des acteurs, missions en région) ;
  • Renforcer les compétences des acteurs (formations, organisation d’ateliers thématiques) ;
  • Aider les volontaires à mieux comprendre leur environnement social, politique, culturel (organisation d’activités de découverte).

Il assure 4 grandes missions :

  • Mise à disposition d’information pour le développement du volontariat ;
  • Accompagnement des acteurs de l’écosystème du volontariat pour des missions de qualité ;
  • Accompagnement des volontaires relevant des dispositifs de volontariat français ;
  • Prospection et mise en réseau des acteurs de l’écosystème du volontariat.

Partenariats & communication

Depuis 2016, trois missions de volontariat en charge des partenariats et de la communication se sont succédées. C’est dans la continuité de ces dernières missions qu’interviendra le/la volontaire en cours de recrutement pour une arrivée plus tard mi-mars 2026.

En plus des missions sur la communication, assurées par les précédentes volontaires, le/la volontaire aura la charge d’appuyer l’élaboration de nouveaux projets et programmes pour le développement du volontariat en Côte d’Ivoire.

 Sur le plan des partenariats avec les entreprises, des initiatives pour mobiliser des nouvelles ressources ont déjà été entreprises depuis 2016 par l’équipe de l’Espace Volontariats dans le cadre de la mise en œuvre de certaines de ses actions (sponsoring à l’occasion de la Journée du Volontariat Français par exemple). Plusieurs pistes ont été explorées : mobilisation de salariés d’entreprises dans le cadre de « journées solidaires », mécénat de projets portés par les volontaires et échanges avec des entreprises et des fondations autour de la RSE et de projets spécifiques (Prix des volontaires). La prospection et la fidélisation de partenaires doit se poursuivre et reste un axe majeur dans le cadre de la mission du/de la volontaire appui.

 

Cadre descriptif de la mission

Résumé de la mission

La mission consiste à apporter un appui à l’Espace Volontariats en Côte d’Ivoire. Sous la responsabilité du Représentant National de France Volontaires en Côte d’Ivoire, et en lien avec le service de communication du siège et de l’Ambassade à Abidjan, le/la volontaire sera chargé(e) d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie de communication de l’Espace Volontariats en Côte d’Ivoire et d’appuyer le développement de projets et de programmes pour le développement du secteur.

Le/la volontaire participera également à la définition et à la mise en œuvre du plan d’action annuel de France Volontaires en Côte d’Ivoire, à la recherche de partenariats et de nouveaux financements. Il/elle participera au renforcement de capacités d’acteurs associatifs locaux par, notamment, l’animation de formations en communication. Il/elle pourra être mis à contribution pour toutes les activités mises en œuvre par France Volontaires en Côte d’Ivoire et ses partenaires.

Résultats attendus

  • Des nouveaux projets/programmes sont identifiés et élaborés sur le secteur ;
  • La stratégie de communication et de mobilisation des ressources, régulièrement mise à jour, est mise en œuvre ;
  • Les supports de communication adéquats sont fournis dans les délais ;
  • Les outils de communication sont alimentés et suivis en temps réels ;
  • Des activités de découverte et des formations sont organisées en direction des acteurs du VIES ;
  • Des interviews sont réalisées et des articles publiés pour la promotion du volontariat ;
  • Des portraits de volontaires sont réalisés et partagés pour valoriser leurs missions sur le terrain ;
  • Les publics cibles connaissent France Volontaires et ses missions, l’impact du volontariat est reconnu ;
  • La page FB de l’EV Côte d’Ivoire est alimentée continuellement pour assurer une présence sur les réseaux sociaux ;
  • Des lettres d’informations sont publiées mensuellement à l’intention de l’ensemble des acteurs et partenaires du volontariat ;
  • Le site de l’EV Côte d’Ivoire est alimenté régulièrement pour informer sur les actions mises en place ;
  • Des informations sur le volontariat sont partagées pour faire connaître, reconnaître et mettre en valeur la diversité des engagements volontaires ;
  • Une base de données des partenaires actuels et potentiels est réalisée, constamment actualisée et disponible ;
  • Un pool d’entreprises et de fondation s’associent à France Volontaires pour financer des projets, des partenariats formels et de longue durée sont noués ;
  • Un impact positif sur le niveau des nouvelles ressources de France Volontaires est généré ;
  • Des formations pour le renforcement de capacités des structures d’accueil de VIES sont organisées ;
  • Les bonnes relations avec les différentes institutions et organismes de la jeunesse et du volontariat sont entretenues ;
  • Les entreprises sont satisfaites de la plus-value apportée par France Volontaire dans le cadre de la mise en œuvre de leurs actions de développement durable.

 

Nature de la mission

Outils de communication 

  • Prendre en charge la conception graphique des outils de communication propres de l’EV Côte d’Ivoire (plaquettes, Flyers, rapports, comptes-rendus, etc.) en adéquation avec la charte graphique de France Volontaires.

Alimentation site web et page Facebook

  • Gérer l’animation du site de l’EV et de la page Facebook, leur promotion et alimentation en information ;
  • Participer à la collecte d’informations relatives au site web de l’EV et à sa mise à jour régulièrement ;
  • Actualiser au besoin les rubriques du site : actualités, santé et sécurité, bons plans, … ;
  • Renseigner l’outil suivi de demandes.

Évènementiel

  • Coordonner l’organisation de la Journée du Volontariat Français ;
  • Assurer la participation de France Volontaires aux évènements locaux ayant un lien avec le volontariat et/ou la solidarité (la journée internationale des volontaires, semaine de la francophonie…) ;
  • Sous les directives du Représentant national, organiser des activités ludiques qui fédèrent les volontaires et les structures d’accueil : projection de film sur la culture ivoirienne à l’EV par exemple, organisation de la rencontre annuelle des volontaires, etc.

Diversification et mobilisation de ressources complémentaires

  • Participer activement au montage de dossiers et aux campagnes visant à mobiliser de nouvelles ressources pour la journée des volontariat Français ou d’évènements nationaux.

Production de rapports et documents de projets

  • Coordonner la rédaction du rapport annuel sur l’état des VIES dans le pays en collaboration avec l’équipe et autres rapports pour des événements majeurs ;
  • Identification des opportunités de projets programmes (base de données de projets et source de financements …).

 Relation avec les acteurs du V.I.E.S

  • Participer au suivi des demandes des VIES et alimenter le SI des demandes qui lui parviennent sur le compte Facebook et sa boite de messagerie ;
  • Animer les rencontres VIES (pots d’accueils des nouveaux, activités découvertes/…) ;
  • Faciliter les échanges entre structures d’accueil en matière de communication (mise en réseau) ;
  • Animer les réseaux des VIES en Côte d’Ivoire pour le développement d’activités extraprofessionnelles, de mise en relation, etc.

 

Profil souhaité

IMPORTANT : Le volontaire de solidarité internationale ne peut accomplir de mission dans l’Etat dont il est le ressortissant ou le résident régulier. En conséquence, merci aux personnes de nationalité ivoirienne de ne pas répondre à cette annonce.

Formation & expérienc

  • Minimum Bac +3 en communication, journalisme, développement, gestion de projets, coopération internationale ou commerce ;
  • Expérience confirmée en communication (stratégies et pratiques), écriture de projets, recherche de financements et en relations partenariales, expérience en RSE appréciée, expérience en animation appréciée.

Compétences recherchées

  • Excellentes capacités rédactionnelles et de synthèse ;
  • Graphisme (Canva notamment mais aussi InDesign, Photoshop) ;
  • Community management ;
  • Utilisation d’un back office (site Internet sous SPIP) ;
  • Recherche de financement / sponsoring / Responsabilité Sociétale des Entreprises ;
  • Organisation événementielle ;
  • Des compétences en montage vidéo seraient un atout ;
  • Qualités humaines indispensables : forte adaptabilité, aisance sociale, capacité à travailler en équipe multiculturelle, autonomie, prise d’initiative ;
  • Animation de réseau ou de groupe ;
  • Langues : Français lu, écrit et parlé obligatoire.

 

Conditions de la mission

IMPORTANT : Le volontaire de solidarité internationale ne peut accomplir de mission dans l’Etat dont il est le ressortissant ou le résident régulier. En conséquence, merci aux personnes de nationalité ivoirienne de ne pas répondre à cette annonce.

  • Statut du Volontaire de la Solidarité Internationale : Décret n° 2022-1067 du 28 juillet 2022 pris pour l’application de la loi n° 2005-159 du 23 février 2005 relative au contrat de volontariat de solidarité internationale ;
  • Indemnité d’installation et indemnité de réinstallation au retour ;
  • Indemnité mensuelle de subsistance : cette indemnité n’a pas le caractère d’un salaire ou d’une rémunération, et permet d’accomplir la mission dans des conditions de vie décentes ;
  • Couverture sociale de base (maladie, maternité, invalidité, accident du travail et vieillesse), mutuelle, assurance rapatriement, prévoyance et responsabilité civile ;
  • Fourniture du logement ou le cas échéant versement d’un forfait logement ;
  • Frais de voyage 1 aller-retour entre le lieu de résidence et le lieu d’affectation.

 

Pour candidater

IMPORTANT : Le volontaire de solidarité internationale ne peut accomplir de mission dans l’Etat dont il est le ressortissant ou le résident régulier. En conséquence, merci aux personnes de nationalité ivoirienne de ne pas répondre à cette annonce.

CV et lettre de motivation sont à envoyer à [email protected] et [email protected]

Merci d’indiquer en objet de votre mail : «4C0084 – Appui à l’espace volontariat de Côte d’Ivoire »

 

Date limite de candidature : 16 novembre 2025
Entretiens : entre le 24 novembre et 9 décembre 2025
Stage de préparation au départ : 26-30 janvier 2026

 

En cas de sélection pour la mission, vous vous engagez à :

  • Participer au stage pré-départ obligatoire organisé par France Volontaires en présentiel. Des informations complémentaires sur les dates, la venue et la prise en charge vous seront transmises après la finalisation des entretiens, en cas de sélection ;
  • Réunir et mettre à disposition tout document administratif et médical qui vous sera demandé par France Volontaires ;
  • De participer à toutes les étapes de préparation au déploiement et post-déploiement (stage de relecture) organisées par votre organisation d’envoi.

Chargé·e de projets Fôret

Durée de la mission : 12 mois
Date limite de candidature : 27 octobre 2025

 

Contexte de la mission

Volontaires pour l’Amazonie

Le programme Volontaires pour l’Amazonie (V-Amazonie) est mis en œuvre par France Volontaires avec le soutien financier du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), à travers sa Délégation pour les collectivités territoriales et la société civile (DGM/DCTCIV). Son objectif est de renforcer la contribution du volontariat français à la préservation des forêts primaires, en appuyant les acteurs engagés dans les pays du bassin amazonien.

Ce programme s’inscrit dans la continuité des engagements pris par la France lors du sommet de l’Organisation du Traité de Coopération Amazonienne (OTCA), tenu à Belém en 2023, ainsi que lors de la visite d’État présidentielle au Brésil en 2024, réaffirmant le rôle de la France dans la protection des forêts tropicales.

Sur une période de 30 mois, le programme mobilisera au moins 50 volontaires internationaux pour soutenir des initiatives à fort impact portées par des organisations de la société civile dans les pays du bassin amazonien.

Les missions s’articulent autour de trois grands axes thématiques :

  • Valorisation des forêts – produits forestiers non ligneux, agroforesterie, savoirs ancestraux, alternatives à la déforestation ;
  • Restauration des forêts – activités de reboisement, lutte contre la déforestation, solutions basées sur la nature ;
  • Protection des forêts – gestion des parcs naturels et des zones protégées, écotourisme responsable, lutte contre les conflits entre l’humain et la faune sauvage, soutien et implication des communautés locales et des peuples autochtones.

Contexte du projet

Planète Urgence est une ONG internationale de protection et de restauration des écosystèmes forestiers créé en 2000 et active aujourd’hui sur les 3 grands bassins tropicaux (Amazonie, Bassin du Congo, Asie du Sud-Est). L’association agit en priorité sur les zones où l’urgence est la plus forte : déforestation avérée ou risque de déforestation ; biodiversité exceptionnelle ; vulnérabilités humaines. Planète Urgence est un acteur de terrain qui s’appuie sur près de 80 partenaires locaux et des équipes locales. Pour être pérennes, ses interventions mêlent du développement local des communautés, des actions de sensibilisation et d’éducation et de la protection et restauration des forêts. Planète Urgence est membre de l’UICN, du Global Mangrove Alliance et acteur de la décennie de l’ONU pour la restauration des écosystèmes.

En Equateur, une délégation a été ouverte en 2019. En 2023, la délégation équatorienne est devenue une fondation locale juridiquement. Aujourd’hui, la délégation travaille avec une dizaine de partenaires locaux pour les appuyer dans leur renforcement de capacités, notamment à travers l’envoi de volontaires. La délégation compte une représentante nationale et un chargé de renforcement de capacités. Aujourd’hui, la stratégie de Planète Urgence est de développer un projet FORET en Equateur.

En 2023, Planète Urgence a collaboré avec le CIFOR-ICRAF pour identifier les zones prioritaires de restauration forestière afin de mieux cibler les actions de restauration. La zone sélectionnée correspond aux forêts amazoniennes de la région de Napo. S’appuyant sur cette première phase d’analyse, Planète Urgence souhaite désormais approfondir son travail en réalisant un diagnostic approfondi des zones identifiées, directement sur le terrain. Pour cela, elle recherche un(e) VSI afin de mener une étude de faisabilité pour la mise en œuvre d’un projet de restauration en Equateur.

Partenaires associés

Conservation International (CI) est une ONG présente dans plus de 30 pays. En 2001, elle a mis en place le programme en Équateur et depuis lors, celui-ci œuvre, à travers la science, les alliances stratégiques et la communication, à la conservation des écosystèmes naturels afin de promouvoir des sociétés saines et durables pour garantir le bien-être humain.

CI collabore avec un vaste réseau de partenaires clés, qui comprend des institutions publiques, des organisations non gouvernementales (ONG), des organisations de base, des universités, des entreprises et des particuliers engagés dans la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité dans des zones prioritaires.

Leur approche consiste à mettre en œuvre des solutions basées sur la nature. Pour CI-Équateur, la réponse au besoin d’un développement durable consiste à promouvoir des systèmes de production qui profitent à la fois à la nature et aux personnes qui en dépendent pour leur subsistance. Le volontaire travaillera pour le compte de Planète Urgence Equateur depuis les locaux de Conservation International ce qui lui garantira une facilité d’accès au terrain et une synergie avec les équipes de CI fructueuse pour la réalisation de sa mission.

 

Nature de la mission

L’objectif principal est de réaliser une étude de faisabilité pour la mise en œuvre d’un projet de restauration en Equateur à partir des zones initialement identifiées par l’étude du CIFOR-ICRAF.

Diagnostic d’une zone prédéfinie

  • Réaliser un diagnostic approfondi de la zone ciblée en amont pour comprendre les enjeux sociaux, économiques, écologiques et climatiques de la zone ; en menant des interviews avec les populations locales, une recherche bibliographique et des rencontres avec les institutions et acteurs clés ;
  • Collecter et analyser des données en menant des entretiens qualitatifs et des données quantitatives dans l’objectif de comprendre les besoins des futurs bénéficiaires du projet ;
  • Cartographier les parties prenantes impliquées dans la restauration et la conservation des écosystèmes en Equateur ;

Evaluer la faisabilité de mise en œuvre d’un projet

  • Développer des partenariats stratégiques avec des acteurs locaux, en collaboration avec la représentante nationale ;
  • Mener une étude de faisabilité pour évaluer la mise en œuvre du projet ;
  • Concevoir, piloter et expérimenter un projet pilote sur la zone d’intervention ;

Appuyer la délégation nationale

  • Contribuer à la recherche de financements pour assurer la pérennité des actions mises en place ;
  • Renforcer la visibilité et la notoriété de Planète Urgence en Équateur, notamment auprès des institutions, partenaires et communautés locales, en collaboration avec la représentante nationale.

 

Cadre de la mission

La.le volontaire sera supervisé au niveau opérationnel par la Déléguée nationale Equateur, basée à Guayaquil pour le suivi des objectifs de sa mission ainsi que l’accompagnement dans la démarche scientifique. Un référent au sein conservation international accompagnera également le.la volontaire dans son travail au quotidien et facilitera la réalisation logistique de sa mission.  Le.la volontaire sera également en contact avec l’ensemble des équipe Planète Urgence tant au siège que dans d’autres délégations afin de mener au mieux ses activités.

Conditions du VSI : 12 mois, prise en charge du vol aller-retour et des frais de visa, indemnité mensuelle + indemnité logement

 

Pour candidater

CV et lettre sont à envoyer à [email protected]

Date limite de candidature : 27 octobre 2025

Les entretiens de sélection des candidats auront lieu les 28, 29 et 30 octobre 2025 en visioconférence.

Chargé·e du partenariat et de la coopération décentralisée Orléans-Parakou

Durée de la mission : 12 mois
Début de la mission : janvier 2026
Date limite de candidature : 22 novembre 2025

 

Contexte de la mission

Le partenariat entre les Mairies de Parakou et d’Orléans est un jumelage entre les deux collectivités territoriales qui existe depuis 1993. De par son ancienneté et le portefeuille de projets développés à ce jour, ce partenariat constitue un modèle de coopération décentralisée en Afrique de l’Ouest.

Depuis 2009, les deux collectivités font appel à un Volontaire de Solidarité Internationale pour leur apporter un soutien dans la mise en œuvre et le suivi des actions engagées dans le cadre de leur partenariat. L’actuelle convention de partenariat prévoit six axes d’actions prioritaires. Elle prévoit un projet « Eau et Assainissement » financé par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, ainsi que des actions dans les domaines du développement durable, de l’entreprenariat féminin et de la promotion de la culture et du sport. Cette convention fera l’objet d’un avenant fin 2025 ou début 2026.

Les principaux projets développés dans la Commune de Parakou en 2025 sont les suivants :

  • Préservation de l’environnement et de la biodiversité
  • Favoriser l’accès à l’eau et à l’assainissement de la population de Parakou
  • Promotion de la culture et du sport
  • Favoriser l’entreprenariat féminin
  • Rencontres de travail

 

Nature de la mission

Sous la responsabilité du Service Relations Internationales de la Mairie d’Orléans, et intégré(e) à l’équipe de la Direction du Développement Local et de la Planification de la Mairie de Parakou, le/la VSI travaille en étroite collaboration avec les techniciens de la Mairie de Parakou pour l’atteinte des objectifs de la convention de partenariat.

Appuyer les équipes de la Mairie de Parakou dans la mise en œuvre des activités

Le rôle du/de la VSI est d’accompagner les équipes de la Mairie de Parakou dans les missions ci-dessous décrites, pour s’assurer du déroulement des activités prévues par la convention triennale :

  • Identifier les besoins sur le terrain
  • Planifier les activités annuellement et trimestriellement
  • Amender les termes de références des activités
  • Appuyer la Mairie dans le recrutement des prestataires (ONG, entreprises, consultants, bureaux d’études)
  • Suivre le travail des prestataires sur le terrain
  • Valider les rapports d’activités soumis par les prestataires

Représenter la Mairie d’Orléans à Parakou

Intégré(e) aux équipes de la Mairie de Parakou, le/la VSI permet de faire le lien entre les Mairies d’Orléans et de Parakou, et dans ce sens il/elle doit s’assurer de :

  • Favoriser la circulation d’informations sur le déroulement du programme d’actions
  • Identifier les blocages et faire remonter les difficultés
  • Actualiser les actions de la convention en fonction des besoins observés sur le terrain
  • Organiser le voyage et l’accueil de délégations à Parakou et à Orléans
  • Rechercher de nouveaux partenaires potentiels

Assurer le suivi administratif et financier des projets

Le/la VSI est le garant de la gestion administrative et financière de la convention, et s’implique pour :

  • Rédiger les bilans annuels aux bailleurs
  • Suivre les procédures de passation des marchés publics
  • Procéder au paiement des prestataires
  • Assurer le suivi financier des activités

Contribuer à l’élaboration et à l’exécution du ou des avenants à l’actuelle convention et préparer la suivante

Le/la VSI aura un rôle moteur dans l’élaboration de la nouvelle convention, en collaboration avec les directions techniques de la Mairie de Parakou, et devra coordonner des ateliers de travail visant à définir les domaines d’interventions prioritaires, les activités et les budgets correspondants.
Ces missions sont susceptibles d’évoluer en fonction du contexte local, de l’évolution des projets et des opportunités pouvant se présenter.

 

Profil souhaité

Formation & expérience

  • Formation supérieure Bac +5 dans le domaine de la gestion de projets de solidarité internationale / sciences sociales / gestion environnementale / entreprenariat féminin ;
  • Au moins un an d’expérience dans le suivi de projets de solidarité internationale ;
  • Une première expérience en Afrique de l’Ouest est un plus ;
  • Une bonne connaissance des problématiques liées au développement durable, à l’écologie et/ou à l’entreprenariat féminin est un plus ;
  • Un intérêt marqué pour les enjeux de la coopération décentralisée et des politiques publiques.

Qualités requises

  • Forte capacité de travail en équipe multiculturelle et ouverture d’esprit ;
  • Représentation et argumentation ;
  • Proactivité et force de proposition ;
  • Flexibilité et capacité d’adaptation aux différents contextes et réalités béninoises ;
  • Qualités relationnelles indispensables, esprit d’équipe sachant motiver et mobiliser les acteurs locaux et partenaires avec diplomatie et réserve ;
  • Capacité d’analyse des situations ;
  • Travail en autonomie.

 

Conditions du contrat

  • Contrat de Volontaire de Solidarité Internationale avec la Guilde ;
  • Prise de poste en janvier 2026, pour une durée d’un an renouvelable ;
  • La commune de Parakou est située dans le département du Borgou, au nord du Bénin ;
  • Un logement est mise à disposition du/de la VSI ;
  • Un/e aide-cuisinièr/e est pris/e en charge pendant les 6 premiers mois du contrat ;
  • Les frais de fonctionnement sont pris en charge ;
  • Indemnité mensuelle : 730 € ;
  • Indemnité de départ : 3500 € ;
  • Prise en charge complète de la couverture sociale ;
  • Un billet d’avion A/R par an.

 

Pour candidater

Envoyez votre CV et Lettre de motivation adressés à Audrey Roux, Responsable des Relations Internationales de la Mairie d’Orléans : [email protected] avec l’objet « Candidature VSI Partenariat Parakou-Orléans »

Date limite de candidature : 22 novembre 2025