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Foire aux questions

Quelles sont les différentes formes de volontariat possibles ? Où trouver une mission qui me correspond ? Avec quelle structure et dans quel pays partir ? Comment m’engager et quels sont mes droits ?  

Voici quelques réponses aux questions que vous vous posez. 

Découvrir le volontariat international d'échange et de solidarité

Le volontariat international d’échange et de solidarité est une forme d’engagement qui regroupe différents dispositifs de volontariat. Il permet aux citoyens d’accomplir des missions de développement et de solidarité dans le monde, sur des périodes variant de quelques semaines à plusieurs années. Il est co-construit et mis en œuvre avec des associations partenaires, des fondations ou des collectivités territoriales.  

Il recouvre une grande diversité de réalités qui permet à chacun d’être volontaire selon son profil. 

  • Le volontariat d’initiation et d’échange concerne les jeunes et les personnes qui s’engagent pour la première fois dans la solidarité internationale pour une courte durée, notamment via les chantiers de solidarité internationale ou le service civique,  
  • Le volontariat d’échange et de compétences regroupe les personnes en activité ou à la retraite qui se mobilisent pour des missions d’expertise sur des périodes relativement courtes, tels que, par exemple, le congé de solidarité et le volontariat senior.
  • Le volontariat de coopération et d’appui au développement, et notamment le volontariat de solidarité internationale (VSI), permet de s’engager sur une période longue pour une mission dans le domaine de la coopération au développement et de l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD).  

Découvrir tous les dispositifs de VIES.

Les motivations pour un projet de volontariat international et les bénéfices acquis sont divers. C’est une expérience qui permet de répondre au besoin d’être utile, de contribuer à son échelle à une action d’intérêt général sur des thématiques répondant à des enjeux globaux.  

Le volontariat permet aussi de confirmer ou d’acquérir une expérience à l’international qui peut s’avérer, pour certains, professionnalisante. Les compétences acquises et l’expérience peuvent en effet être valorisées pour ses études et pour son parcours professionnel. 

Incontestablement, le volontariat donne la possibilité de vivre de nouvelles expériences et de s’ouvrir à d’autres horizons et à d’autres cultures. Ce que retiennent habituellement les volontaires, c’est qu’ils ont beaucoup appris sur eux-mêmes, développé leurs compétences et vécu une expérience humaine unique.

Tous les témoignages.

Les membres de France Volontaires proposent des missions de qualité, construites avec leurs partenaires locaux.

Vous pouvez aussi consulter la liste des associations agréées pour le VSI et le Service civique.  

Ces dispositifs sont également utilisés par des collectivités territoriales dans le cadre de leur action internationale et pour faire vivre leur coopération décentralisée.

Pour vous aider à identifier un projet de volontariat fiable, nous vous invitons à consulter notre article : Les questions à se poser pour un volontariat responsable. 

France Volontaires et ses membres partagent une vision du volontariat, définie par la Charte du volontariat d’échange et de solidarité, et fondée sur des principes forts :  

  • L’engagement solidaire international est une réponse transversale et puissante aux défis de notre société et du monde,  
  • Il s’inscrit dans la perspective d’un volontariat ouvert à toutes et tous, au local comme à l’international, tout au long de la vie,  
  • Il est fondé sur les relations humaines, les échanges interculturels, le partenariat et le principe de réciprocité,  
  • Il s’inscrit dans un parcours à la fois citoyen et professionnel d’acquisition de savoirs, de savoir-être et de savoir-faire nouveaux.  

Par son caractère universel, le volontariat contribue au renforcement des sociétés civiles, à l’émergence de sociétés plus inclusives, solidaires et ouvertes sur le monde. Il concourt ainsi à relever les défis liés au développement humain et à l’atteinte des objectifs de développement durable. 

Le champ d’action de France Volontaires concerne principalement les pays éligibles à l’aide publique au développement de la France.

Si vous recherchez une mission au sein de l’un des pays de l’Union européenne, nous vous invitons à vous tourner vers le Service civique, le Corps européen de solidarité, et les chantiers de jeunes (réseau Cotravaux).

Une personne de nationalité étrangère peut postuler à un VIES.  

Les chantiers internationaux organisent de nombreux projets réunissant de jeunes Français et d’autres pays.  

Les mobilités croisées permettent de mobiliser un VSI de nationalité étrangère depuis la France ou depuis son pays d’origine vers le pays de réalisation de la mission. 

Un ressortissant étranger peut effectuer un service civique à l’international à condition d’être résident sur le territoire français ou bien dans le cadre de la réciprocité. Depuis 2010, des volontaires internationaux sont accueillis en France pour des missions de solidarité grâce au service civique, à travers le principe de réciprocité. Depuis 2023, le VSI propose également cette possibilité.  

Si un ressortissant étranger désireux de réaliser un volontariat dispose d’un titre de séjour et réside en France, il doit être vigilant à la question du renouvellement de son titre de séjour s’il n’est plus sur le territoire français au moment de son expiration. Il convient de se renseigner avant de postuler sur les modalités administratives auprès des autorités compétentes : https://administration-etrangers-en-france.interieur.gouv.fr/particuliers/#/ 

Le VIES regroupe l’ensemble des dispositifs de volontariat à l’international. Le VSI est l’un des dispositifs du VIES, il permet de partir pour des missions longues, d’au moins un an, et nécessite des compétences spécifiques. En savoir plus sur le VSI.

  • Le statut  

Le bénévolat est un engagement libre, sans condition d’âge ni de diplôme. Vous n’avez pas de contrat de travail, c’est un engagement moral qui peut être ponctuel ou régulier, mais n’est jamais une activité à temps plein. Il faut toutefois respecter le règlement de l’organisme et ses règles de sécurité. Vous êtes libre de mettre un terme à votre participation sans procédure ni dédommagement. 

A noter : Ayez bien conscience que le statut du bénévole n’ouvre droit à aucune couverture sociale. Vous conservez votre statut d’origine (étudiant, retraité, actif, …) et les garanties sociales qui y sont rattachées. Si vous êtes demandeur d’emploi allocataire, vous pouvez devenir bénévole tout en continuant de percevoir vos allocations à condition de continuer à chercher activement un emploi. 

Le volontariat est un engagement, contractuel et exclusif. Le statut de volontaire se situe entre celui du salarié et celui du bénévole. Vous n’êtes pas salarié parce que vous consacrez une partie de votre temps à une mission d’intérêt général. Vous n’êtes pas non plus bénévole parce que vous êtes soumis au respect d’un contrat et d’une exclusivité. Dans tous les cas, si vous souhaitez rompre votre engagement, vous devez respecter un préavis. 

A noter : le statut de volontaire ouvre droit à une couverture sociale et sanitaire 

  •  La compensation financière 

Le bénévole n’est pas payé. Il ne reçoit donc aucune compensation financière, qu’elle soit en espèce ou en nature. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques essentielles du bénévolat. 

Certains dispositifs de volontariat, comme le VSI et le service civique, permettent au volontaire de percevoir mensuellement une indemnité de subsistance. Ce n’est pas le cas en revanche pour d’autres types de volontariat comme les chantiers internationaux. En tant que volontaire, vous pouvez également parfois bénéficier d’avantages en nature (logement, alimentation, frais de transport). 

Un engagement bénévole peut tout à fait être prolongé par une période de volontariat et inversement. Il n’y a donc pas d’incompatibilité. Au contraire, cela permet souvent le développement d’un véritable parcours d’engagement, sous différentes formes, à différents moments de sa vie.  

Une expérience de volontariat à l’international se solde souvent, après le retour, par un réengagement local, autour d’une démarche d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.
Le Guide ECSI-EVSI : Comment réinvestir votre expérience de volontariat ? 

Oui. Tout au long de votre vie, il est possible de vous engager en fonction de votre âge et de vos disponibilités grâce aux différents dispositifs de volontariat.
Exemple : Je peux faire une mission courte type chantier à 16 ans, m’engager en service civique à l’international lors d’une année de césure avant 25 ans, puis partir en volontariat de solidarité internationale (VSI) à la fin de mes études et enfin effectuer un volontariat sénior une fois à la retraite. J’aurais aussi pu m’engager en congé de solidarité durant ma période d’activité professionnelle.

Il faut cependant noter quelques exceptions : un individu ne peut pas être sous contrat VSI plus de 6 ans au total (il est donc possible de faire plusieurs VSI) et il n’est pas possible de faire plus d’un service civique dans sa vie. Cette limite s’explique par la volonté d’offrir une opportunité de volontariat au plus grand nombre.

Les différentes formes de volontariat permettent de s’engager tout au long de sa vie. Selon les dispositifs, il existe des critères d’âge.

Ainsi, on peut effectuer un engagement de Service Civique à l’international de 18 à 25 ans, voire 30 ans pour des personnes en situation de handicap.

La limite est de 25 ans pour les JSI-VVVSI et de 30 ans pour le Corps Européen de Solidarité. Il n’y a en revanche pas de limite d’âge pour les congés de solidarité, le VSI et le volontariat senior.

Partir en volontariat à l’international, c’est privilégier une expérience dans un pays tiers. L’esprit du VIES repose sur l’échange et la découverte d’une autre culture.  

Pour le VSI, ne sont pas éligibles : 

  • Les ressortissants du pays d’affectation de la mission ;  
  • Les résidents du pays d’affectation de la mission. 

 

 

Trouver la mission qui me correspond

Les missions de VIES proposées par la plateforme France Volontaires sont publiées sur l’espace missions. Elles sont co-construites avec les structures d’accueil des volontaires, dans les pays partenaires. Afin d’orienter vos recherches vers le dispositif de volontariat qui vous correspond le mieux, nous vous invitons à répondre à notre test d’orientation.

Le Volontariat international d’échange et de solidarité est suffisamment divers pour offrir différentes possibilités aux personnes qui souhaitent s’engager. Il existe une forme de volontariat pour chaque profil en fonction de son âge, sa disponibilité et ses motivations.  

Certains dispositifs comme le VSI ou le VEC demandent des compétences particulières, d’autres comme le service civique et les chantiers prennent uniquement en compte la motivation de s’engager dans une mission d’intérêt général. 

A ce jour en revanche, les demandes autour de certains dispositifs de volontariat comme le VSI sont plus importantes que l’offre disponible. France Volontaires œuvre au développement des opportunités d’engagement afin de favoriser l’accessibilité pour toutes et tous. 

Afin de trouver le volontariat en adéquation avec votre profil nous vous invitons à répondre à notre test d’orientation. 

Découvrir tous les dispositifs de VIES. 

En fonction des dispositifs et des structures, les coûts à la charge des volontaires peuvent varier. Dans le cadre de missions courtes, les billets d’avion doivent être pris en charge et parfois une contribution aux frais d’hébergement doit être payée. Dans le cadre de missions plus longues (VSI, service civique à l’international), les volontaires recevront une indemnité et bénéficieront d’une protection sociale et sanitaire. 

France Volontaires recommande de faire preuve de vigilance face à certains organismes qui demandent le financement intégral de la mission par les volontaires, parfois à des coûts élevés, et pour des missions dont le caractère éthique et responsable, et le manque de lien avec l’intérêt général, interrogent. Nous vous invitons à consulter les questions à se poser pour un volontariat éthique et responsable. 

Cela dépend du type de mission. En théorie, il n’est pas nécessaire de parler anglais pour partir en volontariat mais il est recommandé pour les missions de VSI d’avoir des bases dans la langue de votre pays d’accueil (anglophone, hispanophone, arabophone, lusophone). Cela facilite à la fois votre bonne intégration dans la structure d’accueil et la conduite de la mission. Apprendre la langue locale représente un avantage pour s’intégrer, et c’est un acquis pour vous au terme de la mission. Sans maîtriser le dialecte, connaitre quelques mots et expressions facilitent la relation interculturelle. Les Espaces Volontariats de France Volontaires peuvent proposer des cours en langues locales, ouverts à tous les volontaires.

Certaines structures proposent et facilitent un départ en famille, telles que la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), Fidesco et le Service de Coopération au Développement (SCD). Nous vous invitons à vous renseigner directement auprès de ces structures.

D’autres organisations proposent uniquement des missions individuelles. Il est donc relativement difficile pour un couple, des amis ou une famille de trouver des missions différentes dans la même localité au même moment.

Néanmoins un volontaire peut être librement accompagné de son partenaire, le cas échéant de ses enfants. Il faut cependant bien réfléchir son projet, pour ne pas s’exposer à des difficultés financières, car seul le volontaire perçoit les indemnités, qui sont calculées pour subvenir aux besoins d’une personne. Il faut également prendre en compte le pays d’affectation. Certains pays sont plus appropriés que d’autres aux niveaux sanitaire et sécuritaire pour les familles avec des enfants.

Les offres publiées sont généralement destinées à des missions débutant dans les 2 ou 3 prochains mois. Il faut compter environ 6 mois entre le début des recherches et le début de la mission sur le terrain.  

En effet, partir pour l’étranger demande une bonne préparation. Des démarches avant départ sont pré-requises (visa, vaccins obligatoires, formations au départ etc.).  

Certaines organisations ont un mode de sélection qui ne passent pas nécessairement par la publication d’offres. Elles intègrent les candidats au volontariat dans un vivier non pas en lien avec une offre de mission mais bien dans une démarche d’engagement volontaire. Une fois sélectionnés, une mission leur est proposée. Les temporalités peuvent être différentes dans ce cas de figure. 

Il existe plusieurs dispositifs de VIES pour les salariés en désir d’engagement :

  • Le congé de solidarité internationale : Il est possible lorsque vous avez au minimum 12 mois d’ancienneté au sein de votre entreprise, pour des missions de solidarité internationale pouvant aller jusqu’à 6 mois. En termes de statut, le contrat de travail est suspendu, et le salarié retrouve son poste ou un équivalent, à son retour.
  • Le congé de solidarité concerne des salariés d’entreprises ou des agents de collectivités territoriales en activité. Le principe de ces missions est d’aider au développement, en mobilisant les compétences des salariés volontaires. Les missions doivent impérativement être liées à un renforcement de compétences du personnel local.
  • Le congé solidaire : développé par Planète Urgence (marque déposée), il permet à un salarié ou un agent d’une collectivité de partir en mission dans une association à l’étranger pendant ses congés personnels, deux à trois semaines, avec le soutien de son entreprise pour la prise en charge totale ou partielle des frais de la mission sur place. Faire lien avec le site de planète urgence.

Les démarches pouvant varier en fonction des pays, nous vous invitons à contacter directement l’Espace Volontariats de France Volontaires dans le pays concerné pour connaître la marche à suivre. Contacter l’Espace Volontariats.

France Volontaires et ses membres organisent régulièrement des réunions d’information et des évènements, en ligne ou en présentiel, qui permettent de répondre aux demandes d’information du grand public. Nous sommes présents sur certains évènements et salons liés à la mobilité internationale sur tout le territoire. Nos différents Espaces Volontariats dans le monde sont également ouverts aux volontaires, futurs volontaires et à toute personne en recherche d’information. France Volontaires dans le monde.

Réaliser ma mission

Pour des missions longues, de plus de six mois, les volontaires bénéficient d’une préparation au départ de plusieurs jours, dont la forme et le contenu varient selon l’organisme d’envoi.

Elle aborde des questions concrètes, autour de l’interculturalité, de la sécurité, des liens avec le développement durable, pour permettre aux futurs volontaires de mieux se projeter et préparer leur départ.

La période de préparation au départ vous permet aussi d’identifier les personnes référentes responsables de votre suivi-accompagnement pendant la mission. Cette relation de proximité garantira ensuite un accompagnement de qualité tout au long de la mission, permettant aussi de vous sentir en confiance pour solliciter la structure en cas de difficultés.

Pour les dispositifs de plus courte durée, un temps d’information/préparation autour de l’interculturalité, de la sécurité, est également préconisé pour permettre une meilleure intégration à la mission.

Préparer mon départ.

L’accompagnement des volontaires diffère d’une structure à une autre, et en fonction du type de volontariat et de sa durée.

entretiennent des contacts réguliers avec leurs volontaires pendant la mission. Les volontaires peuvent joindre le siège à tout moment, en cas de problème ou pour assurer un suivi de leur mission. Les Espaces Volontariats de France Volontaires sont également à l’écoute des volontaires. Ils organisent des formations, ateliers des événements culturels, et des rencontres auxquels sont conviés tous les volontaires.

Les volontaires sont encouragés à rédiger un rapport de fin de mission, afin de préparer le bilan et l’après-volontariat et de permettre une amélioration des pratiques des structures.

En cas d’urgence sanitaire ou sécuritaire, une ligne directe vous relie à l’organisation d’envoi. Les consignes de sécurité sont, dans les pays où France Volontaires dispose d’un Espace Volontariats, transmises aux volontaires dont ils ont les coordonnées.

En cas de difficultés d’ordre psychologique, la structure d’envoi peut vous proposer un accompagnement dédié.

Santé, éducation et formation, activités génératrices de revenus, eau et assainissement, gestion des déchets, insertion sociale… au quotidien, les volontaires participent à la mise en œuvre de projets dans des champs et sur des thématiques très diverses. 

Ils contribuent ainsi directement à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable. Plus d’informations ici. Leur rôle a été salué par les Nations unies, comme un « levier essentiel de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 ». La loi sur le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales reconnaît également le volontariat comme un instrument de la politique d’aide publique au développement de la France ; 

Vous souhaitez témoigner de votre contribution ? N’hésitez pas à nous écrire. 

Si vous rencontrez des difficultés dans la réalisation de votre mission et/ou dans votre intégration sur le terrain, la première démarche à effectuer est de vous tourner vers votre référent dans la structure qui vous accueille. 

Si vous ne parvenez pas à régler les difficultés, vous pouvez contacter votre structure d’envoi. Les Espaces Volontariats (EV) peuvent également jouer un rôle de médiation dans le lien avec votre structure d’accueil. Pour cela, il est important de vous identifier auprès d’eux dès votre arrivée. Consulter la liste des EV.

France Volontaires et ses membres accompagnent les volontaires à leur retour en les incitant à valoriser les acquis de cette expérience dans leur parcours professionnel (réinsertion professionnelle) et citoyen (parcours d’engagement, par exemple bénévolat ou nouvelle expérience de volontariat).

En fonction des dispositifs concernés, un accompagnement spécifique peut être proposé pour réaliser un bilan professionnel et personnel de l’expérience. France Volontaires, ses membres et partenaires ont développé des pratiques adaptées en fonction de la durée des missions pour vous accompagner dans cette étape importante. Des outils existent également afin de valoriser les compétences acquises.

Aide en fin de mission pour les personnes ayant effectué un volontariat de solidarité internationale (VSI) :

Lors de son retour effectif dans son pays de résidence, s’il a effectué au moins douze mois de mission, le volontaire de solidarité internationale peut prétendre à une indemnité de réinstallation.S’il a effectué entre six et douze mois de mission, il peut prétendre à cette indemnité si son retour est déterminé par un motif impérieux dûment justifié de nature sanitaire, familiale, administrative ou de sécurité. Le montant de l’indemnité est alors fonction de la durée de la mission.

Pour connaitre les modalités d’attribution et de paiement de cette indemnité merci de contacter votre organisme d’envoi.

En savoir plus : Accompagnement au retour.

Droits du volontaire

Pour le VSI et le Service civique à l’international, il faut faire suspendre vos droits auprès de Pôle emploi pendant votre mission.

Vous serez alors classé dans la catégorie 4, correspondant aux personnes sans emploi, non immédiatement disponibles et à la recherche d’un emploi. Tout au long de votre mission, vous n’avez plus l’obligation de réaliser une déclaration mensuelle de situation.

Pour les autres dispositifs, consulter leur fiche.

Le VIES ne vous ouvre pas de droits au chômage. En effet, en tant que Volontaire international d’échange et solidarité, vous ne recevez pas un salaire soumis à cotisations sociales mais, pour certains dispositifs, une indemnité forfaitaire. A votre retour de mission, vous ne pouvez donc pas prétendre à l’allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE).

Si vous bénéficiez de l’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE) avant votre départ en VIES, vous devez avertir Pôle Emploi de votre départ avant de commencer votre mission. Vos droits seront alors suspendus jusqu’à votre retour en France à la fin de votre expérience de VIES.
Attention, pour cela, votre mission de volontariat ne doit pas dépasser une durée de 3 ans et le nombre de mois acquis à l’ARE.

Cette disposition est valable pour le VSI et le Service Civique à l’international.

Il faut rédiger une lettre motivant votre démission en raison d’un volontariat. Cette démission est alors considérée comme légitime et ne prive pas des droits à l’ARE à l’issue de la mission, à condition d’avoir effectué a minima 12 mois de mission.

Vous bénéficierez de droits si vous en avez acquis avant votre départ en volontariat.

Pour les autres dispositifs, consulter leur fiche.

La loi de 2005 sur le VSI, en cours de révision, instaure un minimum de 100 euros par mois mais de nombreuses missions donnent lieu à une indemnité supérieure, de plusieurs centaines d’euros voire au-delà selon le coût de la vie dans le pays concerné et/ou l’environnement de la mission. Le montant dépend du pays de la mission et des règles de gestion de chaque organisme d’envoi. Elle n’est pas négociable par le volontaire.

L’indemnité de subsistance n’a pas le caractère d’un salaire ou d’une rémunération. Son montant assure au volontaire d’accomplir sa mission dans des conditions de vie décentes et ne devrait donc pas représenter un critère dans la volonté de s’engager.

L’indemnité mensuelle des dispositifs concernés (VSI et Service civique) n’est pas un revenu, elle est donc non imposable. Il n’est donc pas nécessaire de la déclarer. L’indemnité de réinsertion perçue au retour de mission pour certains statuts de volontariat est en revanche soumise à l’imposition.

Votre couverture sociale et sanitaire durant votre volontariat dépend du type de volontariat et de son statut, il est nécessaire de vous rapprocher de votre structure d’envoi pour obtenir ces informations.

En qualité de VSI mobilisé par une association d’envoi agréée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, vous bénéficiez d’une affiliation auprès de la Caisse de Français de l’étranger (CFE), ce qui correspond au régime de la sécurité sociale. A votre retour, à condition d’avoir effectué 3 mois de mission minimum, vous bénéficiez d’un maintien de droits durant 3 mois. Durant cette période il est conseillé de vous réinscrire auprès de votre CPAM de référence.

Concernant le service civique, les droits sont les mêmes que le VSI en cas d’affiliation à la CFE.

Sans affiliation à la CFE, vous bénéficierez d’un maintien de droits à la CPAM à raison de votre antériorité sur le territoire français. Il sera nécessaire d’actualiser votre situation administrative à votre retour. Pour plus d’information voir avec la CPAM de référence.

Pour réaliser un stage, vous avez besoin d’une convention de stage qui doit être signée entre la structure d’accueil, le stagiaire et l’école/université. Dans le cadre d’un service civique à l’international ou d’un volontariat de solidarité internationale (VSI), il ne s’agit pas d’une convention mais d’un contrat de volontariat entre le volontaire et la structure d’envoi et l’école/université n’est pas inclus(e).

Cependant, certaines écoles acceptent que les étudiants partent en statut de VSI / service civique international, voire sous d’autre formes. France Volontaires vous conseille de vous renseigner auprès de votre établissement pour vous assurer que cette expérience sera validée par votre diplôme malgré l’absence de convention.

Attention toutefois en termes de soutenabilité, certaines missions, notamment dans le cadre du VSI, demandent une forte implication qui laisse peu de temps pour un travail de mémoire par exemple.

En fonction de certains statuts notamment VSI et Service civique, il y a contribution au régime de retraite, par l’association d’envoi dans le cadre du VSI et par l’Agence du Service civique pour l’engagement de service civique. Il n’y a pas de cotisations à la retraite complémentaire.