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Actualités
17 jan. 25
France

Les 6 questions les plus posées au Salon de l’Étudiant de Lyon

Du 10 au 12 janvier derniers, France Volontaires était présente à Eurexpo Lyon pour le Salon de l’Étudiant. À quelques jours de l’ouverture de Parcoursup, près de 500 personnes (lycéens et étudiants, professeurs et autres membres de la communauté éducative) sont venues sur notre stand pour glaner des informations sur la façon dont le volontariat peut s’inscrire dans le cadre d’un cursus universitaire. Voici les six questions qu’on nous a le plus fréquemment posées… et nos réponses !

1. « C’est quoi le V.I.E.S ? 

Le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S) est un engagement qui permet de consacrer du temps durant une période de sa vie à une action d’intérêt général, au sein d’une association ou d’un organisme à but non lucratif à l’étranger, hors Europe. Il regroupe sept dispositifs différents qui permettent de partir en mission de solidarité internationale dans de nombreux pays partenaires. Selon son profil, son âge et la durée de sa disponibilité, il est possible d’intégrer l’un ou l’autre de ces dispositifs pour devenir volontaire tout au long de sa vie. France Volontaires œuvre au développement et à la promotion de ces dispositifs.

2. « Et la différence entre le V.I.E et le V.I.E.S ? »

Une lettre de plus dans le sigle, mais voilà deux dispositifs bien différents ! Le volontariat international en entreprise (V.I.E), comme son nom l’indique, propose de réaliser une mission à l’étranger au sein d’une entreprise privée. Celui-ci est géré par Business France, au même titre que le Volontariat international en administration (V.I.A). Le V.I.E.S, lui, c’est le volontariat international d’échange et de solidarité, qui propose des missions d’intérêt général au sein de structures à but non lucratif comme des associations ou des organisations non gouvernementales (ONG).
Il y a sept types de volontariat possibles dans le cadre d’un V.I.E.S, dont les plus fréquents, pour les jeunes de moins de trente ans, sont le volontariat de solidarité internationale (VSI) et le service civique international (SCI) – il y a eu environ 1.700 missions réalisées dans le cadre de chacun de ces dispositifs en 2023.


3. « Est-ce qu’on peut faire un volontariat pendant une année de césure ? »

Que ce soit parce qu’on n’a pas obtenu l’orientation souhaitée sur Parcoursup, parce qu’on désire faire une pause pendant ses études, ou tout simplement pour se rendre utile durant quelques semaines (ou quelques mois) lors de son cursus universitaire, le volontariat constitue un outil privilégié pour une année de césure réussie.
Même s’il ne s’agit pas d’un parcours diplômant, une expérience en volontariat international d’échange et de solidarité renforce, entre autres, les compétences en langue, apporte une première expérience dans un cadre professionnalisant et vous permet de sortir de votre zone de confort. Autant d’atouts qui enrichissent un CV pour candidater dans une école ou au sein d’une formation, ou tout simplement pour postuler ensuite à une première offre d’emploi.
Loin de constituer une année sabbatique, le volontariat réalisé lors d’une césure universitaire constitue une riche expérience qui nourrit votre formation au-delà des seuls enseignements académiques.


4. « Combien ça coûte de faire un volontariat ? » / « Est-ce que c’est payant de faire un volontariat ? »


Dans la plupart des dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité, comme le VSI ou le SCI, les jeunes sont indemnisés pour réaliser des missions de solidarité internationale qui participent au développement à moyen et long terme des pays partenaires dans lesquels elles se déroulent. Le montant est variable selon le dispositif et le lieu de la mission, mais cette indemnité permet aux jeunes de vivre correctement sur place. Les billets d’avion (aller-retour) et le logement peuvent également être pris en charge dans le cadre de ce type de volontariats. Pour les volontariats plus courts, comme les chantiers internationaux, une participation aux frais de déplacement et de vie sur place peut vous être demandée. Mais attention, cette participation doit être proportionnelle au niveau de vie du pays dans lequel vous vous rendez ! De nombreuses entreprises privées proposent de payer pour réaliser une « mission humanitaire », le plus souvent de courte durée, pendant les vacances scolaires ou universitaires. Cette façon de faire du volontourisme est à la fois nuisible aux communautés locales (manque de suivi sur place, missions non-durables, etc.) mais aussi couteuses pour les jeunes qu’elle tente de séduire. Pour en savoir plus : stop-volontourisme.org

5. « Comment se passe le « recrutement » des volontaires » ? 


Toutes les missions proposées dans le cadre d’un volontariat de solidarité internationale ou d’un service civique international sont coconstruites entre les structures d’envoi en France (associations, ONG, collectivités locales, etc.) et les structures d’accueil (idem) dans nos pays partenaires, en Amérique latine, en Afrique, en Asie du Sud-est et dans le Pacifique. Ce sont elles qui définissent conjointement les besoins et élaborent des offres de missions que vous pouvez consulter sur le site de France Volontaires.
La durée de la mission et les compétences requises dépendent du dispositif dans le cadre duquel elle est réalisée, mais dans la plupart des cas, la procédure comprend l’envoi d’une lettre de motivation et d’un CV, et un entretien.
Attention, hormis les chantiers internationaux qui sont ouverts aux mineurs, tous les autres dispositifs de volontariat international (VSI, SCI et autres) nécessitent d’avoir dix-huit ans.


6. « Est-ce qu’on peut cumuler les volontariats ?»


Il est possible de cumuler la plupart des dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité. Par exemple, on peut commencer dès l’âge de 15 ans par un chantier international avec CoTravaux puis enchaîner ensuite dès sa majorité sur un service civique international avant de réaliser plus tard un volontariat de solidarité internationale.
Quelques exceptions toutefois : il n’est pas possible de réaliser deux services civiques. Que celui-ci soit effectué en France ou à l’étranger, un seul départ seulement est autorisé entre 18 et 25 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap). Quant au volontariat de solidarité international, il est possible d’en réaliser plusieurs (il n’y a pas d’âge maximal) dans la limite de six ans dans sa vie.