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19 déc. 23
Côte d’Ivoire

Agathe, volontaire engagée pour une santé accessible à toutes et tous en Côte d’Ivoire

Pour celles et ceux qui veulent travailler dans le domaine de la solidarité internationale, le VSI est une super porte d’entrée.

Envoyée par Médecins du Monde, Agathe, 26 ans, est partie en Côte d’Ivoire pour appuyer les différents projets mis en œuvre par l’ONG dans le pays. Pendant plus de deux ans, elle s’est investie en tant qu’assistante à la coordination générale sur des projets de santé sexuels et reproductifs et de réduction des risques pour les personnes usagères de drogues.

 

  • Quels projets mènent Médecins du Monde en Côte d’Ivoire ?

Médecins du Monde est une association médicale mais aussi militante qui défend un système de santé universel, accessible et adapté à toutes et tous. En Côte d’Ivoire, Médecins du Monde met en œuvre des projets sur deux de ses cinq thématiques prioritaires, à savoir : les droits et la santé sexuels et reproductifs à travers un projet de prévention et prise en charge des lésions précancéreuses du col de l’utérus à Abidjan ; et un projet de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké et San Pedro.

  • En quoi consistait ton poste d’assistante à la coordination générale ?

En tant qu’assistante à la coordination générale, mes missions consistaient principalement à assurer la communication pour valoriser les projets et les messages de plaidoyer, à rédiger les rapports internes et externes pour les bailleurs de fonds, et à appuyer les équipes sur le suivi et l’évaluation des projets.

  • Y a-t-il un moment dans ta mission dont tu es particulièrement fière ?

L’organisation d’une journée portes ouvertes au bureau de Médecins du Monde à Abidjan, à l’occasion des 35 ans de l’organisation dans le pays, a permis de valoriser les projets mais aussi les services supports qui sont tout aussi essentiels (logistique, finance, RH…) et de réunir à la fois les partenaires associatifs et institutionnels, les bénéficiaires et les bailleurs de fonds. Cet évènement a aussi été l’occasion de faire le bilan des actions de Médecins du Monde. Cela m’a vraiment rendu fière d’avoir organisé cet évènement, mais surtout de faire partie de cette organisation et de contribuer au travail accompli avec et pour les bénéficiaires.

  • Que retires-tu de cette expérience en Côte d’Ivoire ?

Cette première expérience de volontariat a vraiment confirmé mon souhait de poursuivre une carrière dans la solidarité internationale et à l’étranger, afin de pouvoir participer directement à la mise en œuvre des activités et d’être en lien avec mes collègues de première ligne et les bénéficiaires. J’ai noué des liens avec des personnes qui sont devenues très proches, et je me sens chez moi à Abidjan au même titre qu’en France. Durant mes voyages entre les deux pays, je « rentrais à la maison » dans les deux cas.

  • La fin de ton VSI n’a pas signé la fin de ton engagement avec Médecins du Monde. De quelle manière as-tu continué de travailler avec l’ONG ?

Après cette expérience, j’ai continué quelques mois à Médecins du Monde en Côte d’Ivoire, cette fois-ci en tant que salariée, chargée de recherche de financements. Je suis actuellement au Burkina Faso, toujours avec Médecins du Monde, au poste de coordinatrice du programme droits et santé sexuels et reproductifs.

  • Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut faire du volontariat à l’international ?

Pour celles et ceux qui veulent travailler dans le domaine de la solidarité internationale, le VSI est une super porte d’entrée qui permet de tester l’expérience et de confirmer ou infirmer son envie, de découvrir le fonctionnement des ONG locales ou internationales, et d’avoir accès à une première expérience dans un contexte où trouver son premier job n’est pas évident. Au-delà de ces aspects professionnels, c’est une expérience personnelle incroyable et vraiment enrichissante.