Alexandra, VSI au Tchad au sein du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France
Découvrez le témoignage d’Alexandra, VSI au Tchad pour le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France.
Présentation d’Alexandra en quelques mots. Son parcours
Déterminée, voyageuse, optimiste. Ces trois adjectifs définissent plutôt bien le caractère d’Alexandra.
Titulaire d’une licence de Lettres Modernes, et d’un master en Affaires Internationales de Sciences Po Paris, Alexandra est arrivée au Tchad au début du mois d’octobre 2016, pour une mission de Volontariat de Solidarité Internationale au sein du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France, dans lequel elle est gestionnaire du fonds PISCCA (Projets Innovants de la Société Civile et des Coalitions d’Acteurs).
Son CV, plutôt bien garni, est un miroir de son dynamisme et de sa capacité d’adaptation, et comporte des expériences plutôt diversifiées. En effet, la jeune femme a été successivement stagiaire pour Positive Planet, une ONG spécialisée dans le microcrédit en Israël, stagiaire édition web et communication pour le magazine OECD Observer à l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique), employée, toujours à l’OCDE, au sein de la Division de la Coopération et du Développement, et enfin, bénévole, puis employée au sein de la cellule Plaidoyer d’Action Contre la Faim.
Voyageuse, Alexandra, avant de débarquer à N’Djamena, a pas mal parcouru le monde : l’Angleterre en Erasmus, l’Israël et la Palestine dans le cadre d’un stage, mais aussi la Colombie, l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, l’Uruguay et l’Argentine lors d’un voyage en sac à dos en Amérique Latine. De quoi assouvir ses envies d’ailleurs et confirmer sa volonté de travailler à l’étranger.
« L’important pour moi est d’apporter une contribution au développement local, et de découvrir une nouvelle culture. » détaille-t-elle.
Sa vision du volontariat
Déterminée, la jeune femme voit le volontariat comme un moyen d’aller sur le terrain, dans un poste intéressant qui lui donnera une expérience valorisante pour ensuite travailler sur des projets de développement à plus grande échelle, toujours à l’étranger.
« Je pense que cette expérience m’apportera beaucoup, explique-t-elle, un savoir-faire sur le terrain, un échange avec les acteurs locaux, mais aussi une meilleure compréhension des enjeux politique et économiques de la sous-région, une meilleure connaissance des acteurs du développement, davantage de confiance en moi au niveau professionnel, mais aussi des liens forts, des rencontres, des expériences uniques et des amitiés ».
Et même si le Tchad n’était pas un choix de sa part, après quelques secondes d’hésitation, Alexandra a pris la décision de partir et de saisir cette opportunité.
« Le contenu du poste me plaisait, c’est sur le terrain, dans une région où les besoins sont immenses en termes de développement, et dans laquelle les liens de coopération avec la France sont très forts. Ça correspondait donc à mes attentes ».
Ses objectifs
Tenter de voyager au Tchad dans le cadre de sa mission, acquérir un maximum de compétences, mener à bien les projets qu’elle aura lancés, et tout simplement se plaire dans le pays et nouer de belles amitiés.
Ses premières impressions
Arrivée à N’Djamena depuis quelques mois, la jeune femme, pour le moment, a l’impression de vivre à cent à l’heure.
« Au départ, tout est très intense, il y a beaucoup de marques à prendre, de découvertes à faire, d’informations à retenir, de rencontres… C’est vraiment stimulant intellectuellement car il y a beaucoup à apprendre, professionnellement comme culturellement, raconte-t-elle avec le sourire, mais finalement, je pense que je vais réussir m’y faire ! ».
Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats du Tchad : par mail [[email protected]>mailto:[email protected]]