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12 mai. 22
Congo

Anne, actrice de l’agroécologie au Congo

Au Congo-Brazzaville, Anne est Responsable commercialisation pour un projet agricole de l’ONG ESSOR. Elle porte les valeurs de l’agroécologie et accompagne les maraîchers brazzavillois à tirer un meilleur revenu de leurs légumes. Envoyée par le Service de Coopération pour le Développement (SCD), elle nous partage son expérience de volontaire de solidarité internationale (VSI) après 1 an de mission.

Peux-tu te présenter en quelques mots ? Quel est ton parcours ?

Je m’appelle Anne, j’ai 24 ans et je viens de Normandie, en France. J’ai été diplômée en 2020 du master Solidarité et Action Internationales de l’Institut Catholique de Paris où j’ai pu me former à la gestion de projet et réaliser une première expérience professionnelle auprès de l’ONG Agrisud au Vietnam.

ESSOR, c’est quoi ?

ESSOR est une organisation non gouvernementale française dont la mission principale est d’aider les populations les plus vulnérables à acquérir les moyens d’améliorer durablement leurs conditions de vie. Elle agit sur 4 domaines d’intervention : l’éducation, la formation et l’insertion professionnelle, le développement agricole et l’orientation sociale. ESSOR est une ONG à taille humaine qui se limite volontairement à 5 pays d’intervention, pour garantir la qualité et le suivi de ses actions. Elle intervient en République du Congo sur le développement agricole et la formation et insertion professionnelle.

Quel est ton rôle au sein de ESSOR Congo ?

Je travaille pour le projet agricole en tant que responsable commercialisation. Ma principale mission est de développer la filière agroécologique et de permettre aux maraîchers brazzavillois de tirer un meilleur revenu de leurs légumes, en privilégiant notamment les circuits courts mais aussi en promouvant leur système de production, respectueux de l’environnement et de l’humain. Pour cela, nous accompagnons des points de vente dans la dynamique du bio et du local, à l’exemple de Bio Market, et nous sensibilisons le consommateur à une alimentation plus saine et locale.

Pour quelles raisons as-tu décidé de réaliser cette mission au Congo ?

J’ai décidé de réaliser cette mission avant tout pour son intérêt que je trouve majeur : accompagner une agriculture locale et agroécologique. Je n’ai pas vraiment réfléchi à la destination quand je me suis lancée dans cette nouvelle aventure. Aujourd’hui, je suis très heureuse d’avoir découvert le Congo : pays de couleurs, de chaleur et de sourires ! 😊

Après 1 an au Congo, peux-tu nous dire ce que t’a apporté ta mission sur le plan personnel et professionnel ?

Cette mission me confirme jour après jour que je ne me suis pas trompée en choisissant de travailler aux côtés des paysan·nes qui nourrissent le monde. Leur travail et les fruits de ce dernier méritent d’être considérés à leur juste valeur pour pouvoir un jour assurer la souveraineté alimentaire de leur région. C’est par eux et grâce à eux que nous pourrons changer le système alimentaire, pour qu’il soit plus local et plus respectueux de l’environnement.
Je vous invite d’ailleurs à visionner le film « L’agroécologie porteuse de développement » qui résume l’action d’ESSOR au Congo.

Quels sont tes projets après ce volontariat ?

Ce volontariat n’est pour moi pas terminé puisque je viens de le renouveler pour une nouvelle année qui sera elle aussi remplie de nouvelles découvertes, en Guinée Bissau cette fois, toujours pour ESSOR en tant que responsable du projet agricole.

En savoir plus

Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats Congo : [email protected]