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13 mar. 17

Célia, en Equateur : “Quitter ce que l’on connaît le mieux, découvrir de nouveaux horizons, avoir un objectif de solidarité !”

Qui es-tu ?

Peux-tu te présenter en 4 mots ?

  • Motivée
  • Curieuse
  • Sensible
  • Patiente

Pour quelle raison ce projet d’engagement en Service Civique ?

J’ai arrêté mes études, et j’avais besoin de prendre l’air, de voir autre chose, de rencontrer de nouvelles personnes et une nouvelle culture. J’ai toujours voulu voyager pour l’ouverture d’esprit. Le service civique était un bon moyen de commencer l’expérience du voyage car je ne me sentais pas prête de partir seule, sans but. Ça me permet d’être entourée, par une équipe, et d’apporter un peu de moi dans une association. Ce qui me plait beaucoup c’est d’assimiler voyage et volontariat.

Quels objets as-tu apportés avec toi dans tes valises et pourquoi ?

J’ai apporté avec moi ma guitare. C’est à la fois mon loisir, et mon outil de travail. Jouer de la guitare me permet de me vider la tête, de penser à autre chose. Je pense que ça peux m’aider si j’ai le mal du pays !

L’interculturalité

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ?

Quand je suis arrivée en Equateur, je n’ai pas mis très longtemps à m’habituer aux lieux. Au début il faut comprendre le climat, car on ne peut jamais prédire quel temps il fera le lendemain. Puis il faut comprendre les transports, une vraie fourmilière. Mais ce sont plein de petites choses qui deviennent familières au bout de quelques jours. L’intégration se fait petit à petit, les équatoriens sont très accueillants, donc ça va très vite !

Quelles sont les différences qui t’ont le plus marquée entre la France et l’Equateur ?

Déjà, le paysage ! A Quito nous sommes entourés de montagnes, c’est très impressionnant ! Puis les équatoriens sont très avenants, c’est très agréable, au moindre problème tout le monde nous aide ! Même si notre espagnol n’est pas toujours au top, ce n’est pas grave ! Et pour finir, ici, il ne faut pas être pressé, c’est à la cool, alors on prend le rythme (peut être un peu trop !).

La mission

Quelles sont les actions que tu as réalisées pour le moment ?

Depuis mon arrivée je suis volontaire dans une école spécialisée pour enfants et adultes en situation de handicap qui s’appelle Sinamune, j’assiste donc différents professionnels dans l’école ! Sinamune a la particularité d’avoir formé un orchestre avec les élèves, donc quand je peux, je joue avec eux !

Au cours de ta mission de volontariat, quelles sont les trois compétences que tu as acquises jusqu’ici ?

Je pense que le mot compétence est très fort, et jusqu’ici je ne pense pas avoir le recul nécessaire pour le savoir. Une chose est sûre, j’ai appris à être encore plus autonome que je ne l’étais.

Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

En arrivant, le plus dur a été la barrière de la langue. Je suis arrivée en Équateur avec un niveau basique d’espagnol, je n’osais pas parler par peur d’être jugée ! Finalement c’était plus de l’appréhension qu’autre chose !

En tant qu’Ambassadrice de l’engagement citoyen à l’international, quelles sont selon toi les trois qualités essentielles pour devenir volontaire ?

Selon moi il faut être curieux, ouvert aux autres et à ce qui nous entoure, et ainsi être prêt à partager !

Si tu devais promouvoir l’engagement citoyen à l’international en une phrase…

C’est un moyen de quitter ce que l’on connaît le mieux, de découvrir de nouveaux horizons tout en ayant un objectif de solidarité !

Et après ?

Quels sont tes projets post-volontariat ?

J’aimerais passer le concours d’éducateur spécialisé, et pourquoi pas faire mes études à l’étranger.

Un conseil aux futurs volontaires ?

Tout simplement profiter de chaque instant qu’ils vont pouvoir vivre à travers ce service civique ! Et surtout toujours rester motivé quoi qu’il arrive !

Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats d’Equateur : [[email protected]>mailto:[email protected]]