Chloé, volontaire en service civique à l’Institut français au Vietnam
En mission dans une ville hyper-active qui transpire la culture, Chloé s'épanouit dans sa mission de service civique au sein de l'Institut français à Ho-Chi-Minh Ville en tant que responsable de la résidence d'artistes, la Villa Saigon.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Chloé, j’ai 24 ans et je suis actuellement en service civique international à l’Institut français du Vietnam d’Ho-Chi-Minh-Ville depuis fin août 2019.
Quel est ton parcours ?
J’ai fait une licence d’histoire, puis je me suis orientée vers un master en régie des œuvres où l’on apprend, entre autres, la gestion des collections d’œuvres d’art et la manipulation de ces dernières. Ensuite, j’ai réalisé une année de césure afin de pouvoir effectuer des stages, notamment au Frac Alsace et au Château de Versailles, grâce auxquels je me suis découvert une vraie vocation dans ce domaine.
Pour quelle(s) raison(s) ce projet d’engagement ?
Lors de mes 5 années d’études, je n’ai jamais eu l’occasion d’avoir une expérience à l’étranger. A la fin de mon année de césure, je me suis dit que si je ne partais pas à l’étranger maintenant et que je trouvais directement un travail en France, je ne partirais jamais ! Et cette envie de vivre et m’immerger dans la culture d’un autre pays, je l’avais depuis longtemps. Le service civique m’a paru intéressant, de par le cadre qu’il confère, contrairement à certaines autres formes de volontariats.
Quels sont les aspects préférés de ta mission ?
En tant que chargée d’une résidence d’artistes, l’aspect préféré de ma mission est d’accompagner les artistes, de suivre leurs projets de A à Z et de discuter avec eux de leurs travaux et expériences antérieures. En ce moment, nous sommes en train d’étudier les candidatures pour l’année prochaine et c’est enrichissant de lire les nombreux projets.
Un autre aspect de mon poste que j’apprécie particulièrement est d’assister à des événements culturels, principalement liés à l’art.
Quelles sont les compétences, savoir-faire et savoir-être que tu développes au cours de ta mission ?
J’ai renforcé mes compétences organisationnelles, c’est indéniable. Ce service civique m’aide également à me poser moins de questions sur certains sujets grâce à mes collègues vietnamiens, qui arrivent très bien à simplifier les choses et trouver des solutions très rapidement.
De plus, j’ai pu développer mon sens du contact avec des interlocuteurs très variés (artistes, acteurs du milieu culturel saigonnais, etc.) en français comme en anglais.
Pourquoi le Vietnam ? Et comment s’est passée ton intégration à HCMV ?
C’est plus le Vietnam qui s’est présenté comme une belle opportunité, que moi qui ait choisi le Vietnam. Ne connaissant pas l’Asie, c’est en premier lieu la mission – en rapport direct avec mon parcours et mes centres d’intérêts – qui m’a attirée.
J’ai la chance de loger dans un immeuble avec d’autres services civiques et volontaires internationaux. Lorsque je suis arrivée, ils m’ont aidée à me familiariser avec la ville, m’ont donné de nombreux conseils et nous sommes vite devenus un groupe très soudé. En plus, je partage un appartement avec une super colocataire.
Même si parfois ce n’est pas toujours facile de s’adapter à un environnement de travail différent de ce que j’ai pu connaître jusqu’à maintenant, mes collègues m’ont très bien intégrée.
Est-ce que le Vietnam correspond à l’image que tu t’y faisais avant d’y être ?
Je n’étais jamais sortie d’Europe avant de venir au Vietnam alors, avant mon grand départ, j’ai essayé de trouver des informations sur Internet et j’ai posé beaucoup de questions aux personnes sur place ou ayant déjà visité ce pays. Cependant, je n’ai jamais vraiment réussi à m’imaginer HCMV ou le Vietnam avant de partir. Alors, à mon arrivée, j’ai pris les choses au jour le jour, de découverte en découverte.
As-tu des projets pour la suite ? A la fin de ta mission de volontariat que comptes-tu faire et où ?
À la fin de mon contrat mi-août, j’avais le projet de voyager un mois et demi au Vietnam, puis en Malaisie et en Birmanie. Ensuite, j’avais prévu de partir en Australie pour quelques semaines, voire quelques mois. Cependant, à cause de la pandémie, j’attends de voir comment évolue la situation et dans quel pays je pourrais me rendre. Pour être honnête, je serais déçue de devoir rentrer en France directement car j’aimerais profiter de ma présence en Asie pour voyager un maximum !
Une petite anecdote pour la route ?
C’était intéressant de vivre au Vietnam pendant la crise sanitaire mondiale et de voir comment les autorités gèrent la situation. Le Vietnam a eu des idées parfois originales, surtout en termes de communication. Par exemple, il diffusait la célèbre chanson sur le coronavirus dans les rues de Saigon dès 6 heures du matin. De grandes banderoles ont également été placardées dans les rues rappelant les gestes barrières. Se laver les mains, porter un masque ? Non, l’interdiction de cracher par terre dans la rue ! Ce que beaucoup de Vietnamiens ont l’habitude de faire.
Un message pour les candidat·e·s français·e·s au volontariat au Vietnam ? 😊
Le Vietnam est un super pays pour t’engager : les grandes villes sont dynamiques avec l’émergence de projets dans de nombreux domaines, et la campagne offre des paysages magnifiques, très diversifiés du Nord au Sud. N’hésite plus !
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