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19 sep. 16

Fanny, en Inde : “Apprendre de la différence”

Qui es-tu ? 

Je m’appelle Fanny, j’ai 25 ans et j’habite Lille. Je travaille dans l’animation depuis l’âge de 17 ans.

C’est devenu pour moi une véritable passion et c’est donc tout naturellement qu’après mon Bac, j’ai voulu en faire mon métier. Je suis devenu rapidement formatrice du BAFA, animatrice en classes, en club, en centre de loisirs.

Quelques expériences et formations professionnelles plus tard me voici coordinatrice de séjours et directrice de secteur dans une maison de quartier.

Pour quelle(s) raison(s) ce projet d’engagement en service civique ?

J’avais besoin de faire le point, suite à un échec à un examen d’entrée, me permettant d’évoluer professionnellement.

J’ai reçu un coup de fil de la mission locale, qui m’a alors proposé de participer au projet “Les Ambassadeurs”. Ça a été comme un déclic ! Ça faisait maintenant 2 ans que je n’avais pas voyagé à l’international. Quoi de mieux que de plonger dans une nouvelle expérience enrichissante comme celle -ci, pour m’aider à me re-positionner sur ce que je veux réellement construire ?

Pourquoi as-tu choisis l’Inde ?

Je savais déjà avant même de lire la liste des pays que je voulais aller en Inde. J’ai eu la chance d’avoir quelques belles expériences de voyage et j’étais très curieuse de ce pays. J’avais envie de découvrir son incroyable culture et sa richesse. Et on peut dire que je ne suis pas déçue. Après presque 3 mois je suis toujours émerveillée, choquée, déstabilisée l’Inde est un pays intense !

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ?

Je me souviens de la chaleur étouffante en arrivant à l’aéroport de Chennai. Une foule de monde à la sortie, on m’attrape le bras un homme veut porter mes valises, le bruit, l’humidité… Je pense qu’on a pu lire la joie sur mon visage quand j’ai enfin trouvé le chauffeur de taxi qui m’a amené à Pondichéry !

J’ai été merveilleusement bien accueille, mes premiers jours on été intenses avec une découverte du marché aux poissons et à viande en guise de baptême. Les odeurs et le bruit des rickshaw et des voitures sont ce qui m’a le plus marqué à mon arrivée.

Quelles sont les actions que tu as réalisées pour le moment ?

  • J’ai travaillé avec le chargé de communication avec lequel nous avons prospecté auprès d’ONG.
  • J’ai eu la chance de partir en trekking éco-responsable pendant 15 jours dans le Kerala à la découverte de la culture Kéralaise.
  • Je travaille également avec un orphelinat et d’autre structure d’accueil d’enfants où je monte quelques projets d’animation.

Au cours de ta mission de volontariat, quelles sont les trois compétences que tu as acquises jusqu’ici ?

  • Je parle régulièrement anglais.
  • Passionnée de photo, j’ai pu apprendre de photographes locaux, étoffer mes connaissances, ce qui me permet aujourd’hui de mettre mes compétences à disposition pour des événements culturels ! 
  • J’ai découvert la culture indienne et ses rituels et coutumes.
  • J’ai appris à être très patiente… Tout prend énormément de temps en Inde. Le rythme de vie est vraiment différent du notre.
  • Je me sens personnellement beaucoup plus sereine concernant mes projets personnels à venir. Cette expérience m’a fait gagner en confiance en moi.

Quelles ont été les difficultés, et comment les as-tu surmontées ?

La chaleur et le bruit.

En arrivant en juin la température était insupportable, 40 degrés tous les jours avec une humidité importante. Pas évident. Je commence tout juste à me faire au climat, les températures commencent à baisser, les journées sont beaucoup plus agréables. Je n’ai pas trouvé de remède miracle à la chaleur, il faut juste du temps pour s’habituer.

Quant aux bruits, c’est comme la chaleur, il n’y a pas de solution miracle. Le temps fait qu’on s’habitue aux bruits entre les voitures, les rickshaws, les chiens, les vaches, les corbeaux et les nombreuses fêtes traditionnelles, je peux vous dire qu’il a une sacrée ambiance dans les rues de Pondichéry. Une petite excursion à la campagne d’Auroville, la petite ville mitoyenne, fait énormément de bien !

Quelle serait à ton sens la meilleure préparation pour partir en service civique à l’autre bout du monde ?

  • Je pense qu’il est primordial d’aimer la découverte et le voyage.
  • L’ouverture d’esprit me parait également essentielle pour pouvoir apprécier aux mieux une autre culture.
  • Pour se préparer aux mieux il faut préparer son voyage, s’imprégner en amont de l’endroit où se déroulera notre mission.

Et réaliser avant le départ que nous nous engageons pour une période longue, que dans chaque expérience il y aura des coups durs, mais se rappeler toujours, qu’au bout du compte, il y a toujours beaucoup plus de choses positives.

Il est important de ne pas oublier pourquoi nous avons la chance de partir, nous sommes là pour découvrir, apprendre de la différence, le partage est le maître mot d’un service civique.

Qu’as-tu préféré dans ton expérience ?

Une question difficile. S’il y en avait une seule à choisir je dirais mon trekking avec The Blue Yonder. Pouvoir partager avec des journalistes reporters un voyage de 15 jours dans les plus beaux endroits du Kerala fut pour moi extraordinaire. Le contact avec les populations a été magique.

Après trois mois, j’adore ce sentiment de me sentir chez moi, alors que j’en suis si loin.

Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats : par mail [[email protected]>mailto:mail@mail]