Fatima, volontaire marocaine en volontariat de solidarité internationale au Tchad
Fatima est la toute première marocaine à venir au Tchad en tant que volontaire de solidarité internationale pour une mission de chargée d'appui pour le projet Bab Al Amal. Arrivée à la fin du mois de juillet 2017, elle travaillera pendant deux ans pour le Fonds national d’appui à la formation professionnelle (Fonap).
Qui est-elle ?
Âgée de 29 ans et diplômée d’un master en biologie marine de l’Université de Casablanca, Fatima a effectué un stage en France au centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, avant de travailler comme enseignante à l’Université de Casablanca. Elle a ensuite été chargée de mission durant deux ans pour un projet de développement rural au Maroc.
Avant d’arriver au Tchad, elle a effectué un volontariat de solidarité internationale (VSI) pendant un an en Guinée, comme chargée de mission pour un projet de santé communautaire. De nature curieuse, la souriante casablancaise avait envie de découvrir l’Afrique sub-saharienne, d’être en contact avec les communautés, d’avoir une expérience sur le terrain, et de « ne pas me retrouver dans une monotonie ».
Désireuse de poursuivre son expérience de volontariat malgré l’arrêt de sa mission en Guinée, Fatima a opté pour un second VSI. Pour le Fonap, elle vient en appui au projet Bab Al Amal (porte de l’emploi), qui vise à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes vulnérables et est financé par l’Union européenne à travers l’Agence française de développement. Elle est en charge de la gestion de projet, du suivi-évaluation, de la planification et de la communication.
Pourquoi le choix du volontariat ?
Fatima a décidé de s’investir dans la solidarité internationale car elle avait le besoin de « se sentir utile ». Elle estime que l’« on se remet en question quand on est à l’étranger, cela nous permet de ne pas tomber dans le jugement et les préjugés en faisant de notre mieux pour cohabiter avec des gens différents et essayer de les comprendre ».
Si elle se réfère à Conakry, N’Djaména lui parait plus propre et paisible en termes d’environnement. Les tchadiens lui semblent moins expansifs et extravertis que les guinéens, mais elle espère tout de même pouvoir tisser des liens avec eux et s’immerger pleinement dans la culture tchadienne.
Cette fan de la mer regrette que le pays soit « enclavé, sans ouverture sur l’océan », et cela va être un défi personnel de s’en passer ! Avec les restrictions en matière de sécurité, Fatima craint un peu de s’ennuyer en ne pouvant découvrir le pays, même si les déplacements en région prévus dans le cadre de sa mission la ravissent par avance.
Après seulement quelques jours passés dans son nouveau pays d’accueil, Fatima s’est pliée au jeu du portrait chinois.
Si le Tchad était :
Un personnage célèbre : Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie
Un animal : un dromadaire
Une couleur : ocre
Une chanson : Ténéré tàqqàl, de tinariwen
Un livre : l’alchimiste, de Paulo Coelho
Un sport : le marathon.
Les chroniques tchadiennes
Après son aventure guinéenne, Fatima-Zahra, jeune marocaine, effectue aujourd’hui une seconde mission de volontariat au Tchad. Retrouvez, tous les deux mois, ses nouvelles aventures au travers ses “Chroniques Tchadiennes”.
(Re)découvrez les chroniques guinéennes
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Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
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