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18 août. 23
Ghana

Gaspard et Natis, bénévoles stagiaires pour l’éducation chez Fafali Organisation au Ghana

Gaspard et Natis, bénévoles stagiaires pour l’éducation chez Fafali Organisation au Ghana pendant les 2 mois d’été nous livrent leur témoignage.

“Un volontariat international, c’est une expérience de partage réciproque entre 2 communautés différentes”

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous raconter votre parcours ?

Nous sommes Gaspard et Natis, deux étudiants en troisième année à Audencia Business School, et pour l’été nous avons décidé de partir 2 mois en bénévolat au Ghana.

Qu’est ce qui vous a motivé à vous engager ?

Natis : J’ai toujours su que je voulais faire ça dans ma vie mais je savais pas à quel moment, et là avec les études j’ai eu l’occasion car ça fait partie de mon cursus de faire des stages.

Gaspard : On a fait beaucoup de stages et expériences professionnelles dans des entreprises avec profit et je voulais avoir un différent point de vue.

Pouvez-vous nous parler de Fafali, votre structure d’accueil ?

Fafali c’est une ONG à but non lucratif qui travaille surtout dans le domaine de l’éducation dans une communauté défavorisée à Accra, capitale du Ghana. Le but de Fafali c’est de mettre de la lumière mais aussi d’amener de meilleures ressources pour l’éducation au Ghana. Ils ont des partenariats avec 9 écoles de leur communauté. Pour veiller à l’autonomisation des enfants et au développement communautaire, l’organisation soutient aussi les enfants via la mise en place de différents projets : activités extrascolaire (pratiques sportives, artistiques et culturelles), genre, IT et environnement.

Quelle est votre mission ?

On intervient essentiellement pour l’enseignement du français, chacun dans une des écoles partenaires de Fafali, entre 2 et 3h par jour. C’est important, parce que la plupart des enfants de la communauté sont issus de la migration togolaise mais ne parlent pas la langue. On reprend les bases du français avec eux. On participe aussi au projet extrascolaire. La structure est très ouverte à ce que tu peux proposer et apporter et se base sur tes envies pour que tu participes aux projets qui t’intéressent.

Natis : Grâce aux parents de Gaspard, on a pu faire don d’une table de ping pong pour l’organisation.  Ca me plaisait, alors j’ai lancé un tout nouveau projet de tennis de table. Trois fois par semaine, j’entraîne les enfants du projet. Jusqu’aujourd’hui j’en ai formé 50 à la pratique du ping pong, et formé un groupe de 10 joueurs avec un bon niveau.

Gaspard : Moi, en dehors de la classe je vais aussi participer au projet Golf. J’aime ce sport, et le projet a déjà des instructeurs mais je suis essentiellement et pratique avec deux jeunes adolescents bénéficiaire du programme qui ont déjà atteint un niveau national grâce au soutien continu de l’organisation.

 

 

 

 

 

 

Qu’est ce que vous a apporté cette mission ?

C’était une expérience de partage avec un côté humain. Les enfants de l’école sont très intéressés, par exemple ils connaissent les prénoms de mes parents, d’où je viens. Ca nous a donné une autre vision de la vie, à notre retour en France on ne va pas aborder la vie de la même façon, dans notre vie personnelle et professionnelle aussi.

Gaspard : Ca m’a ouvert concernant le gaspillage, je vais consommer d’une autre manière, beaucoup moins dans l’excès.

Natis : Et être moins capricieux. Aussi, je trouve que relationnellement parlant cette expérience était une bonne prise de maturité.

Comment voyez vous le Ghana et comment s’est passée l’adaptation culturelle ?

Au Ghana, ils sont très tactiles et très avenants. En France on se ferait pas arrêter tous les 10 mètres pour nous demander comment ça va, alors qu’ici c’est normal, tout le monde se salue et communique.

Quels conseils pour de futurs volontaires à l’international ?

Il faut être capable de s’adapter facilement, être indépendant, et être ouvert à découvrir une autre culture. Si on est volontaire c’est pas pour venir faire des vacances, il faut essayer de s’intégrer à la communauté. Une fois qu’on décide de se lancer, il faut se donner à fond et de toute façon, sauf gros problème, y’a pas de raison de regretter plus tard !