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02 mai. 17
Guinée

Guillaume, en Guinée : “Le monde a grand besoin de changement, et ce changement ne se fera pas sans vous !”

Qui es-tu ?

Peux-tu te présenter en 4 mots ?

  • Curieux
  • Motivé
  • Dévoué
  • Soucieux

Pour quelle raison ce projet d’engagement en Service Civique ?

Je ressentais depuis très longtemps le désir de découvrir et de m’immerger dans d’autres modes de vie plus sobres pour élargir mon regard sur le monde.

Quels objets as-tu apportés avec toi et pourquoi ?

Je n’ai pas apporté grand chose de particulier, je suis seulement venu avec quelques provisions de médicaments… que j’ai bien fait d’emporter parce que j’en suis déjà à mon deuxième palu et une fièvre typhoïde !

L’interculturalité

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ?

Cette expérience a été ma première sortie hors de l’Europe dans un pays du Sud. En arrivant à Conakry j’ai ressenti énormément de choses sur ce nouveau monde que j’étais en train de découvrir. J’ai été tout d’abord choqué par les décalages radicaux entre le mode de vie que l’on mène en Europe et celui des guinéens. Au début je cherchais à trouver des ressemblances entre la vie que j’avais toujours connue et la vie ici mais j’ai vite compris qu’il fallait tout simplement repartir de zéro sur tout ce que l’on croit connaître quand l’on arrive pour la première fois dans un pays comme celui-ci.

Quelles sont les différences qui t’ont le plus marqué entre la France et la Guinée ?

Ce qui m’a le plus marqué ici par rapport à la France c’est la manière de vivre des gens au jour le jour plutôt que de toujours penser au lendemain comme on le fait en France. Je trouve que c’est une bonne chose même si cela provient sûrement du manque structurel d’opportunités de pouvoir réaliser leurs rêves. Une chose qui m’a marqué aussi c’est l’absence de traitement des déchets, les villes sont sales et j’espère vraiment que durant les années à venir les mentalités changeront sur l’importance de ne pas jeter les déchets dans la nature.

La mission

Quelles sont les actions que tu as réalisées pour le moment ?

Pour le moment j’ai réalisé des missions dans une école ayant pour but la réinsertion des personnes en situation de handicap dans l’intérieur du pays. Je suis chargé de la mise en place de jeux paralympiques et aussi dans l’aide à la gestion du centre quand je le peux.

Au cours de ta mission de volontariat, quelles sont les trois compétences que tu as acquises jusqu’ici ?

J’ai tout d’abord acquis le fait de savoir être patient parce qu’ici c’est une chose essentielle. Ensuite j’ai appris les étages de la création d’un projet événementiel. Enfin, j’ai aussi beaucoup acquis en estime et en confiance en moi en travaillant avec des personnes vulnérables.

Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières au sein de ma mission professionnelle parce que je suis très bien accompagné par ceux avec qui je travaille. (Guinée Solidarité, NDLR)

En tant qu’Ambassadeur de l’engagement citoyen à l’international, quelles sont selon toi les trois qualités essentielles pour devenir volontaire ?

Pour moi, il faut vraiment être prêt à changer radicalement sa façon de vivre et sa façon de voir les choses qui nous entourent parce que je pense que le choc culturel pourrait donner à certains l’envie d’abandonner. Il faut avoir le désir de trouver une utilité à ce que l’on fait et avoir le désir d’aider en pensant aux autres avant de penser à soi-même. Et aussi, il faut par-dessus tout ne pas avoir peur de pouvoir remettre en question tout ce que l’on croit connaître et savoir car une expérience comme celle-ci, en tout cas en ce qui me concerne, a réellement tout remis en question sur l’apprentissage de la vie que j’ai toujours reçu depuis mon enfance.

Si tu devais promouvoir l’engagement citoyen à l’international en une phrase…

Le monde a grand besoin de changement, et ce changement ne se fera pas sans vous !

Et après ?

Quels sont tes projets post-volontariat ?

J’aimerais enchaîner sur un volontariat de solidarité international, sur des chantiers ou aussi partir en SVE (Service Volontaire Européen). L’idée est de saisir les opportunités qui se présentent à moi, à mon âge et puis par la suite reprendre des études dans ce domaine pour pouvoir en faire mon métier.

Un conseil aux futurs volontaires ?

N’ayez pas peur d’essayer !

Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats Guinée : [[email protected]>mailto:[email protected]]