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20 juin. 17

Jérémy, VSI au Cameroun au sein de l’association Elans Tockem

"Pour la réunion annuelle France Volontaires de novembre dernier, je suis venu à vélo...". Découvrez le portrait de Jérémy en Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) depuis février 2016 au Cameroun pour l'association Tockem.

Qui es-tu ? Quel est ton parcours ?

Je suis né dans le val d’Oise, en région parisienne où j’ai vécu dans un petit village jusqu’à l’âge de 26 ans. J’ai suivi un parcours scolaire général et j’ai arrêté mes études à l’âge de 18 ans en 2006 lorsque j’étais en classe de première scientifique.J’ai d’abord travaillé en tant qu’ouvrier dans une entreprise familiale de forage pour l’eau où j’ai rapidement pris des responsabilités. En 2014, avec 7 années d’expérience professionnelle, j’ai pris la décision d’utiliser mes compétences acquises pour me réorienter professionnellement dans l’aide au développement à l’international.
Après une première mission en 2015 de bénévolat à Bandjoun dans l’ouest Cameroun en tant qu’expert dans le domaine de l’eau, je suis arrivé en février 2016 à Dschang dans l’ouest Cameroun pour réaliser une nouvelle mission en tant que coordinateur d’un projet d’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable pour 10 000 personnes pour l’association locale TOCKEM.
Engagé dans le monde associatif depuis l’adolescence, j’ai été membre de plusieurs associations (sport, musique, événementiel) et je suis secouriste et formateur de premiers secours à la Croix Rouge Française depuis 2014.
Passionné par le voyage et le sport, j’ai voyagé en Europe (Angleterre, Allemagne, Espagne, République Tchèque) et en Afrique (Kenya, Cameroun) depuis l’âge de 20 ans. Concernant le sport, je pratique depuis l’âge de 24 ans la course à pied (trail, semi-marathon), la natation et le cyclisme.

Pour quelles raisons as-tu voulu t’engager en tant que volontaire de solidarité internationale ?

D’abord pour être en accord avec mes valeurs et mes actions et réalisations et parce que le volontariat représente pour moi un engagement et une bonne façon de vivre l’interculturalité et l’intégration. De plus le statut de VSI permet une bonne stabilité sur le plan personnel avec de la sécurité et aussi un bon accompagnement.

Quelles sont selon toi les qualités essentielles pour devenir volontaire ?

  • Diplomatie
  • Engagement
  • Ecoute

“Pour la réunion annuelle France Volontaires de novembre dernier, je suis venu à vélo…”

Car le voyage à vélo est pour moi une passion, un exutoire et l’opportunité de se retrouver et de relativiser avec un minimum de confort. Cela représente aussi pour moi un challenge et une autre façon de découvrir le pays où je vis depuis pratiquement deux ans. C’est aussi un exemple que je veux montrer, promouvoir le sport, le dépassement de soi et la simplicité aux personnes que je rencontre, qu’ils soient camerounais, français ou autre, jeunes ou vieux, riches ou pauvres…

Un peu de détails sur ce voyage ?

Je suis parti avec un vélo de cyclotourisme entre Dschang et Kribi pour une distance parcourue de 400 Km avec la participation à la journée annuelle du vélo à Douala (50 km de parcours dans la ville avec environs 200 participants). Je suis arrivé à Kribi pour participer à la réunion annuelle des VIES du Cameroun organisée par France Volontaires.
J’étais en solitaire de Dschang à Douala et avec deux frères, professionnels du cyclisme Camerounais de Douala à Kribi (le petit frère est un coureur de l’équipe nationale du Cameroun et le grand frère est un ancien coureur de l’équipe nationale du Cameroun, entraineur officiel de la fédération de cyclisme Camerounais et mécanicien vélo à Edéa).
J’ai donc acheté et monté mon vélo de cyclotourisme à Douala chez un mécanicien spécialisé et reconnu dans son domaine. Le but était d’avoir un vélo le plus allégé possible et donc d’avoir le strict nécessaire : matériel de réparation pour le vélo, une tenue de cyclisme avec équipements de protections, une tenue de change pour les nuits et le nécessaire pour l’hygiène. Les nuits ont été passées dans des hôtels et la nourriture était achetée chaque matin pour les besoins journaliers et au restaurant pour le repas du soir. La navigation se faisait à l’aide d’une carte réalisée et planifiée par étape avant le départ. La sécurité était assurée par la présence de contact dans les villes étapes, en voyageant uniquement en journée et surtout le matin et avec un téléphone portable avec numéros utiles en cas de difficulté.
En conclusion, une très forte expérience avec de belles rencontres, de magnifiques paysages et un but que j’ai pu atteindre. Le fait de réaliser une partie de ce voyage avec des cyclistes camerounais m’a permis aussi de partager avec eux des valeurs communes et de montrer que devant l’effort nous sommes tous égaux.

Quels seraient tes projets post-volontariat ?

Après cette mission, je souhaite continuer ma professionnalisation dans mon domaine technique et chercher un poste de coordinateur de programme. J’ai aussi l’idée de créer un cabinet d‘expertise pour réaliser des études d’avant-projet et des évaluations de projet et proposer de l’appui conseil aux structures de mise en œuvre de projet pour le montage de projet, recherche et financement et création de partenariat.

Un conseil aux futurs volontaires ?

Rester humble, prendre le temps d’écouter les gens sans trop les juger et échanger beaucoup dans le cadre professionnel et personnel pour faciliter une bonne intégration.

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Pour plus de renseignements, contactez L’espace Volontariats Cameroun : [email protected]