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25 juil. 16

Julie, en Equateur : “Apprendre, grandir et s’épanouir”

Qui es-tu ?

Peux-tu te présenter en 4 mots ? 

  • curieuse
  • ouverte
  • impatiente
  • impliquée

Pour quelle raison ce projet d’engagement en Service Civique ?

De nombreuses raisons m’ont poussé à participer à ce projet, la première étant mon envie de voyager, j’avais déjà prévu de partir en Amérique du sud avant que l’on me parle de ce projet. Ensuite cela fait longtemps que je souhaitais m’engager dans une association ou partir faire un projet humanitaire, j’avais juste encore un peu de mal à me lancer et pour finir un autre de mes projets est de progresser en langues étrangères avec l’espagnol comme priorité.

Cette mission de Service Civique présentait donc pour moi une superbe opportunité que je ne pouvais pas me permettre de louper, je n’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps avant de choisir d’y participer !

Quant à mes attentes, simplement une envie de changement, de dépaysement et de découverte et peut être au retour une idée plus précise de ce que je souhaite pour ma vie future, que ce soit sur le plan social comme sur le plan professionnel.

Quels objets as-tu apportés avec toi dans tes valises et pourquoi ?

Du vin rouge à offrir et à partager car on en manque ici ! Et un carnet de voyage qui me permettra de garder un beau souvenir de cette expérience, bien que je trouve difficilement le temps d’y écrire.

L’interculturalité

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ?

Au début j’ai eu l’impression que tout était extrêmement diffèrent de l’Europe pourtant après coup on se rend vite compte que pas tellement et que les problématiques sociales restent les mêmes à peu près partout dans le monde. Aussi que le séisme du 16 avril a beaucoup marqué la population et qu’il est encore très présents dans les esprits mais aussi dans la vie économique et sociale du pays et enfin que l’Equateur est un pays incroyable de par sa diversité de climats, de paysages, de cultures etc.

Quelles sont les différences qui t’ont le plus marquée entre la France et ton pays d’accueil ?

La circulation et le réseau de transports en commun, complètement « fou » comparé à la France, l’éducation et la prise en charge des enfants qui sont ici livres à eux-mêmes beaucoup trop tôt quand chez nous on a tendance à être un peu trop protecteurs… Les chiens errants qui sont extrêmement nombreux ici et enfin la nourriture, en Equateur on n’a pas la culture de la « bonne bouffe » que l’on a en France et c’est fort dommage quand on voit la diversité de leurs fruits, légumes et céréales !

La mission

Quelles sont les actions que tu as réalisées pour le moment ?

D’une part je participe de manière global au travail réalisé par France Volontaires, au niveau de la communication par exemple et j’ai également fait des visites pour France Volontaires dans différentes associations/ communautés qui souhaitent recevoir l’appui de volontaires pour leur projets respectifs. Nous leurs rendons visites afin de voir en quoi consiste leurs projets, pour quoi pourraient-ils avoir besoin de volontaires, quelles seraient les conditions d’accueil si un volontaire venait à les rejoindre et bien sûr expliquer en quoi consiste France Volontaires.

D’autre part j’ai la chance de pouvoir participer à différents projets de volontariat selon mes souhaits, j’ai par exemple été bénévole pour l’organisation de la fête de la musique.

J’ai aussi participé à un projet de reconstruction sur une des régions de la cote très touchée par le séisme et je pars bientôt d’abords passer quelques jours dans une colonie accueillant des enfants de quartiers défavorisés puis une semaine en Amazonie dans une association abordant le thème de la violence au sein des foyers et l’accueil de femmes victimes de violences conjugales.

Au cours de ta mission de volontariat, quelles sont les trois compétences que tu as acquises jusqu’ici ?

Cela ne fait pas très longtemps que nous sommes arrivés mais j’ai l’impression d’avoir amélioré ma capacité d’adaptation selon les situations et l’environnement, la rédaction d’articles bien qu’elle reste encore à travailler et la compréhension en espagnol, dans le cadre du travail comme dans la vie sociale !

Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

Le plus difficile c’est l’adaptation, et quand on arrive dans un pays comme l’Equateur beaucoup de facteurs rentrent en compte comme le décalage horaire, l’altitude, la météo, l’alimentation… et tout ça nous affaiblit physiquement ce qui rend l’arrivée un peu dure puisque on se retrouve déjà loin de tout ce qu’on a l’habitude de connaitre. Cela dit, ça fait partie de l’expérience et je pense qu’on en ressort finalement plus fort.

Sinon humainement pas de grosses difficultés j’ai eu la chance de rencontrer énormément de personnes en très peu de temps et ce ne fut que de très belles découvertes.

En tant qu’ambassadeur de l’engagement citoyen à l’international, quelles sont selon toi les trois qualités essentielles pour devenir volontaire ?

Les qualités qui me paraissent primordiales sont la curiosité, la capacité à avoir de l’empathie et enfin la capacité à être positif peu importe la situation.

Si tu devais promouvoir l’engagement citoyen à l’international en une phrase…

S’engager à l’international c’est apprendre, grandir et s’épanouir tout en dégageant de belles valeurs autour de soi.

Et après ?

Quels sont tes projets post-volontariat ?

Pas tout fait je suis juste confortée dans l’idée de vouloir continuer à exercer dans le milieu social, et de continuer à voyager partout dans le monde !

Un conseil aux futurs volontaires ?

Il ne faut pas croire que le volontariat c’est partir sauver le monde, sinon on repart forcement déçu ; par contre il faut se convaincre que chaque petite goutte d’eau amenée peut aider à faire la différence.

Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats d’Equateur : par mail [[email protected]>mailto:mail@mail]