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19 mai. 21
Vietnam

Juliette et Cyprien, volontaires en service civique pour Enfance Partenariat Vietnam

Fraichement sortis de quatorzaine, Juliette et Cyprien sont en mission de service civique en agronomie pour une durée de 6 mois auprès d'Enfance Partenariat Vietnam. Les volontaires seront basés entre Pleiku et Kon Tum.

Au Vietnam, les frontières sont fermées aux voyageurs étrangers. Seules certaines catégories de personnes – diplomates et personnels d’ambassade, experts, dirigeants d’entreprise, travailleurs qualifiés, leurs familles ainsi que les étudiants internationaux – peuvent être exceptionnellement autorisées à entrer par les autorités vietnamiennes. Juliette et Cyprien, sont parvenus à entrer dans le territoire avec le statut d’expert. En arrivant, conformément aux mesures de sécurité sanitaire mises en place par le Vietnam, le binôme a été placé en quarantaine pendant 14 jours avant d’être libérés (depuis le 05 mai, suite aux décisions gouvernementales, la quarantaine est de 21 jours). Iels racontent.

Pouvez-vous vous présenter et nous en dire plus sur votre service civique ?

Cyprien : Je m’appelle Cyprien, j’ai 25 ans, j’ai fait une école d’ingénieur en agronomie pendant deux ans, et là je fais une année de césure. Il me reste un an avant d’être diplômé.

Juliette : Moi c’est Juliette, j’ai 25 ans, je suis diplômé en agronomie depuis août 2020. On est service civique jusqu’en octobre avec Enfance Partenariat Vietnam et on est actuellement basé à Pleiku dans un centre accueillant des enfants défavorisés géré par une sœur.

C&J : À Pleiku, nous menons une mission agricole. Un spécialiste est même venu nous donner des conseils. Nous donnons aussi des cours de nutrition à Pleiku et à Kon Tum aux enfants et des familles défavorisées issues des minorités ethniques. En période de covid-19, nous ne sommes pas encore autorisés à nous déplacer.

Pouvez-vous nous raconter votre quatorzaine ?

J : C’était un peu particulier. Après de multiples reports, on a su qu’on partait une semaine avant notre départ. On a fait notre quatorzaine (21 jours maintenant) à l’hôtel Ibis, à Hô-Chi-Minh Ville et globalement, nous l’avons plutôt bien vécu.

: En plus, on avait contacté deux volontaires qui sont passés par la quatorzaine aussi, elles nous ont donné des conseils notamment de prendre en plus un peu de nourriture au cas où on aurait faim.

J : On a été testé deux fois, une fois à l’arrivée et une dernière fois la veille de notre départ. Tous les jours, on nous prenait notre température. On voulait profiter de cette quatorzaine pour se reposer, c’était un peu compliqué avec le décalage horaire car les repas nous étaient délivrés tôt. Les repas étaient servis à 7h, 11h et 17h30 à notre porte. Donc, on attendait d’avoir faim avant de manger mais du coup nos repas refroidissaient.

: Mais c’était vraiment bon et on n’a pas du tout manqué à manger. De mon côté, en plus de continuer à travailler sur les projets sur lesquels on a été mobilisé, j’ai fait du sport, j’ai beaucoup regardé par la fenêtre pour y avoir ce qui se passait. J’ai eu le temps d’écrire des chansons aussi.

J : Moi aussi, j’ai fait des exercices et puis avec Cyprien, on s’appelait. Comme on avait une connexion internet, on pouvait aussi appeler nos proches en France, regarder des films et séries.

: Et voilà, ça a fait 15 quinze jours et on n’a pas eu le temps de s’ennuyer.

Quelles premières impressions avez-vous jusqu’à présent du Vietnam et de votre mission ?

: Pour moi c’était la première fois en Asie, mais ce n’était pas la première que je voyageais dans un pays différent culturellement à la France donc je ne suis pas trop dépaysée. On n’a pas encore vécu de choc culturel pour l’instant. On est hyper contents et impatients de découvrir le Vietnam quand ce sera de nouveau possible.

: J’ai eu l’occasion de visiter le Nord du Vietnam il y a quelques années mais c’était très sportif car j’ai voulu faire un maximum de choses en une semaine. J’ai fait Hanoi, la Baie d’Halong, Dien Bien Phu… Sinon, les gens sont adorables et comme ils n’ont plus l’habitude de voir des étrangers, ils sont très curieux et très accueillants.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs volontaires ?

C&J : Nous étions vraiment impatients d’arriver, car la situation était vraiment incertaine, on était prêt pour partir mais on était aussi préparé mentalement si la mission devait être annulée ou tronquée comme c’était le cas pour Alban, notre prédécesseur.

Selon nos expériences, le conseil qu’on donnerait aux futurs volontaires c’est de vraiment bien se préparer. Notre mission est un peu particulière car elle demande des compétences spécifiques, mais c’est un projet que nous avons préparé depuis plusieurs mois et plus intensément depuis quelques semaines.

Cette longue phase de préparation nous a permis d’anticiper certaines activités et imprévus sur place. De plus, ça nous a permis de nous adapter plus efficacement dans notre mission et lieu de vie.

Cette adaptabilité, le fait de prévoir en avance, nous a permis d’être efficace dès le début et de ne pas être à côté de la plaque surtout sur un tel projet.

Dans cette situation inédite, je pense qu’il faut vraiment garder sa motivation et avoir la niak.

Aussi, sur place, comme on reste que six mois, nous conseillons aussi de voyager léger, c’est plus pratique pour les voyages domestiques par exemple.

À lire :

Retrouver le témoignage d’Alban, leur prédécesseur, sur le site de notre partenaire membre La Guilde

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