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02 juil. 25
Madagascar

Léa, en mission éducation à l’environnement à Madagascar

Rendre cohérente les différentes actions environnementales menées dans les écoles

Peux-tu te présenter ? 

J’ai 24 ans, je suis originaire de Saint-Philippe, je suis volontaire de solidarité internationale (VSI) dans le cadre de la coopération décentralisée entre le Territoire de l’Ouest de la Réunion et la commune de Sainte-Marie à Madagascar. Je suis accueillie par la circonscription scolaire de Sainte-Marie (CISCO) et je collabore également avec l’Alliance française et le GRET.

Décris-nous ton parcours…

Avant cette mission, j’étais étudiante, tout au long des mes études j’ai expérimenté des jobs étudiants, mon master m’a ouvert aux stages professionnalisants et au programme d’échange proposé par Erasmus.

Mon parcours professionnel reflète mes convictions personnelles, c’est pourquoi j’ai étudié les sciences humaines puis les sciences de l’homme et de l’environnement. Parce qu’en tant qu’humains, on cohabite avec des millions d’autres espèces. Nous sommes les seuls à l’influencer profondément, alors il faut essayer de le faire intelligemment et collectivement.

Quel a été ton déclic pour t’engager en mission de volontariat international ?

J’étais tout simplement curieuse et ouverte au monde, c’était le parfait compromis pour une diplômée à la recherche de davantage d’expériences professionnelles et personnelles.

Parle-nous de ta mission 

Je suis chargée de la coordination des projets d’éducation à l’environnement. L’objectif est de rendre cohérente les différentes actions environnementales menées dans les écoles tout au long de l’année pour que ce soit le plus efficace et pertinent que possible. Le principal public visé sont les enfants, mais les actions cibles également les parents et les professeurs.

Quel a été ton plus grand défi sur cette mission ?

L’un des défis majeurs auxquels je fais face est la limitation des ressources disponibles, tant financières que matérielles et humaines, ce qui demande une grande capacité d’adaptation et de créativité.

Quelle a été ta plus grande fierté sur cette mission ?

Ma résilience dans les moments difficiles et la gratitude spontanée des enfants sont les plus grandes récompenses de mon parcours. Elles nourrissent ma motivation et ma foi en l’utilité de mes actions.

Qu’est-ce que tu as appris sur toi durant cette expérience à l’étranger ?

L’éducation reste pour moi le plus beau levier d’avenir. Elle a confirmé combien j’y crois profondément. Et même face au manque de moyens, j’ai découvert qu’avec un peu de créativité, on peut concevoir des choses simples, utiles et porteuses de sens.

Cette mission de VSI est co-financée par le TCO et les fonds européens grâce au programme INTERREG VI Océan Indien dont la Région Réunion est l’autorité de gestion.