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11 août. 23
Ghana

Lola, bénévole stagiaire au sein de l’ONG Plastic Punch pour la protection de l’environnement et la conservation marine au Ghana

Lola, a effectué un bénévolat de deux mois auprès de l’ONG ghanéenne Plastic Punch pour la protection de l’environnement, la conservation marine et une gestion plus durable des déchets et en particulier la pollution plastique. Retour sur son expérience.

 

“Je voulais me sentir utile et faire quelque chose qui a du sens,

 et pour moi le volontariat en était le meilleur moyen”


Peux-tu te présenter en quelques mots et nous raconter ton parcours ?

Je m’appelle Lola Lepage, j’ai 21 ans et je suis à l’école Audencia Business School à Nantes en parcours RSE. Je voulais faire un stage qui ait du sens et un impact pour l’environnement. J’ai entendu parler de l’ONG Plastic Punch, et après quelques recherches j’ai senti qu’en y faisant un bénévolat je pourrais avoir un impact et je les ai donc rejoint pendant les 2 mois d’été.

 

Quelle a été ta première impression en arrivant au Ghana ?

En descendant de l’avion, j’ai trouvé le climat très humide ! J’avais regardé des documentaires sur le pays avant de venir, mais j’ai été surprise par le côté religieux, les routes, le piment mais c’est pas parce que c’est différent que chez nous que ce n’est pas bien, j’apprends à découvrir.

Parle nous de ta structure d’accueil ?

Plastic Punch est une ONG ghanéenne qui œuvre pour la protection de l’environnement, la conservation marine et qui sensibilise à une gestion plus durable des déchets et en particulier la pollution plastique. Elle a été fondée par 7 activistes internationaux et est aujourd’hui co-dirigée par un ghanéen et une française (et cherche à ouvrir une branche en France).

Quelle est ta mission en tant que volontaire ?

Je suis assistante de projet. Au cours de ma mission, j’ai pu :

  • Participer à l’organisation de beach clean up, opération de ramassage de plastique sur les plages
  • Participer à des nurdle hunts, c’est-à-dire à la récolte de granules de plastique (mangées par les tortues) retrouvées sur les plages afin de récolter des données et faire avancer la recherche sur la pollution plastique, spécialement en Afrique
  • Mener des recherches sur la Responsabilité Sociale des Entreprises, sur les emballages alternatifs au Ghana et à l’international et la dépendance au plastique
  • Sous-titrer la série Plastic Punch  destinée à Youtube et diffusée à la télévision au Ghana , pour une diffusion dans les pays francophones
  • Développer des partenariats avec des écoles/université travaillant sur notre domaine d’activité ainsi qu’avec des entreprises souhaitant améliorer leur impact sur l’environnement
  • Préparer l’expansion de l’ONG en France

 

Que t’a apporté ta mission sur le plan personnel et professionnel ?

Sur le plan personnel, j’ai pu découvrir le Ghana (mon premier pays en Afrique) et m’ouvrir l’esprit par la découverte d’une nouvelle culture et de nouvelles personnes. Je me suis également rendue compte de l’importance énorme de la pollution plastique.

Sur le plan professionnel, je voulais découvrir le fonctionnement d’une ONG puisque c’est dans ce milieu que je souhaite exercer plus tard, comprendre comment marche la gestion de projet, comment une ONG se finance.

Quel est ton meilleur souvenir au cours de ta mission ?

Il y a deux souvenirs qui m’ont particulièrement marquée.

L’opération de beach clean up avec la communauté Kpoi ete de Prampram était un moment très émouvant. J’ai pu voir leur l’implication et j’ai été vraiment impressionnée par la motivation de toute cette communauté de pêcheur, première impactée et première victime de la pollution plastique qui a fait disparaître tous les poissons de leur zone.

Aussi, je me suis sentie particulièrement chanceuse lorsque lors de ma mission j’ai eu l’occasion de participer à une réunion importante entre les différentes parties prenantes (Ministère de l’environnement, grandes entreprises etc) pour discuter des enjeux du plastique au Ghana.

Quels sont tes projets post-volontariat ?

Je retourne à Nantes et commence en septembre un Master en management de la transition écologique et social mais je m’engage à nouveau à partir de janvier ! Je pars pour un nouveau stage au Mexique dans le domaine de la solidarité internationale en rejoignant pour 6 mois une ONG de microfinance qui intervient en renforcement de capacité auprès de communautés de femmes. A terme, j’aimerais travailler dans une ONG environnementale ou sociale.

Un conseil pour les futurs volontaires ?

Voyagez ailleurs qu’en Europe, c’est important d’aller découvrir autre chose, et allez chez Plastic Punch !

Le mot de la fin

Less Plastics Better Lives