Lou, Ambassadrice de l’engagement citoyen en Equateur
Après le succès de la première vague des "Ambassadeurs de l’engagement citoyen à l’international" en 2016, l’aventure se renouvelle en 2017 ! Découvrez le portrait de Lou en Equateur.
Qui es-tu ?
Peux-tu te présenter en 4 mots ?
- Sociable
- Avenante
- Curieuse
- Avide de rencontres et de découvertes
Pour quelle raison ce projet d’engagement en Service Civique ?
Quitter mon confort, découvrir une autre culture en étant utile à une population.
Quels objets as-tu apportés avec toi dans tes valises et pourquoi ?
Un appareil photo pour tout capturer et un livre vierge pour écrire mes « mémoires ».
L’interculturalité
Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ?
Je n’ai pas du tout eu de mal à trouver ma place dans le pays. Les gens sont tellement avenants qu’on s’y sent vite chez nous. Les paysages étaient vraiment magnifiques et le fait de vivre en montagne nous a plus charmé que donné la nausée. La chose la plus compliquée dès l’arrivée a été le système des bus qui est maintenant « in the pocket ! ». Et la nourriture est tellement bonne que je m’y suis habituée sans problème.
Quelles sont les différences qui t’ont le plus marquée entre la France et ton pays d’accueil ?
Les paysages premièrement, ici tout est montagneux et Quito est vraiment une ville qui est dans un creux. La ponctualité est une notion très différente ici. Arrivée une heure en retard parait « normal ». Il faut donc prendre son mal en patience et ne pas se frustrer. Ensuite, sûrement les bus comme dit précédemment, c’est beaucoup moins cher (0.25 centimes) et les arrêts ne sont pas vraiment fixes. Les gens ici sont beaucoup plus avenants, plus aimables qu’en France, ils nous font nous sentir les bienvenus avec un seul sourire. Cependant concernant certains, on sent vraiment que l’on est les « gringos » car pour ma part, j’ai les cheveux très clairs, ce qui n’est pas forcément courant ici.
La mission
Quelles sont les actions que tu as réalisées pour le moment ?
Je travaille avec l’association « la Marcha de las Putas » et j’ai commencé à assister à des réunions, fais des articles pour eux et France Volontaires, et durant un cours de boxe je m’improvise photographe afin de capturer ces moments forts en émotions. Les trois premières semaines de volontariat ont été consacrées à un « camp » organisé par l’association VASE suivi de deux semaines de cours d’espagnol.
Au cours de ta mission de volontariat, quelles sont les trois compétences que tu as acquises jusqu’ici ?
C’est un peu tôt pour le dire.
Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?
Sur certaines réunions, la difficulté majeure reste la langue. Je comprends très bien lorsqu’on me parle et je me fais comprendre. Cependant, lors des réunions informelles où tout le monde parle en même temps sur des sujets techniques, c’est plus compliqué pour moi. Les sujets de la Marcha de las Putas sont politiques et éthiques : je n’ai pas donc forcément le vocabulaire nécessaire pour m’exprimer sur chaque sujet.
En tant qu’Ambassadrice de l’engagement citoyen à l’international, quelles sont selon toi les trois qualités essentielles pour devenir volontaire ?
La curiosité, l’autonomie et la motivation.
Si tu devais promouvoir l’engagement citoyen à l’international en une phrase…
Un moyen humain de découvrir les autres tout en se découvrant soi-même.
Et après ?
Quels sont tes projets post-volontariat ?
Pour le moment, mon projet principal est de reprendre un master pour me spécialiser en événementiel culturel. Si je ne suis pas prise, l’idée de repartir ne me laisse pas indifférente.
Un conseil aux futurs volontaires ?
PROFITEZ ! Profitez de tout, c’est sans doute l’une des plus belles expériences de votre vie. Le volontariat est pour les autres mais également pour soi. Il y a une réelle dimension humaine dans ce Service Civique.
Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats Equateur : par mail [[email protected]>mailto:[email protected]]