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06 avr. 21
Tchad

Marion, volontaire de solidarité internationale auprès de France Volontaires au Tchad

Après des études en communication et une première expérience de service civique au Tchad, Marion a rejoint en tant que volontaire de solidarité internationale France Volontaires au Tchad afin de contribuer aux activités de communication et de partenariat. Elle nous raconte.

Ta présentation

Peux-tu te présenter en quelques mots ? Quel est ton parcours ?

Je m’appelle Marion, j’ai 28 ans et je viens de Picardie.

J’ai fait des études en communication et management événementiel à Lille, à Paris ainsi qu’en Angleterre dans le cadre du programme Erasmus.  Après mes études et quelques expériences professionnelles d’agences de communication ; d’ événementiel et de services communication d’entreprise, j’ai effectué une mission de service civique auprès de l’Association des Scouts du Tchad pendant un an et suis désormais volontaire de solidarité internationale.

Quelles ont été tes motivations pour partir en tant que volontaire de solidarité internationale ?

J’avais envie de trouver un environnement de travail moins aseptisé que ce que j’avais connu en France. J’avais besoin de m’épanouir en m’engageant au profit d’une cause non lucrative et d’aller sur le terrain, d’être au contact des gens tout en ayant un vrai but professionnel.

Ta mission

Peux-tu nous présenter ta mission ?

Je suis chargée de communication et des partenariats de la représentation nationale de France Volontaires au Tchad.

Cela consiste à créer du contenu pour mettre en valeur nos activités, les missions de volontariats, les volontaires, les structures d’accueil et les partenaires. J’ai aussi en charge l’organisation d’événements telle que la Journée du Volontariat Français. J’assure les bonnes relations avec nos partenaires et peut proposer la mise en place de partenariats comme pour des projets ou avec des organisations et associations. Je viens aussi en appui sur des formations ; par exemple, depuis quelques mois maintenant, je forme l’équipe communication de l’Agence Nationale de Volontariat au Tchad.

Ta mission a-t-elle été impactée par la crise sanitaire ? Comment as-tu adapté tes activités ?

Les premiers cas de Covid ont été découverts au Tchad au mois d’avril. Dès lors, nous avons fermé la représentation au public et travaillé en télétravail. Toutes les activités prévues ont été suspendues. Les premiers mois étaient des mois de flottement puisqu’on ne savait pas comment la situation sanitaire allait évoluer.

Puis avec l’équipe, nous avons mis en place une caravane de sensibilisation et d’information sur le Covid, les gestes barrières, les bonnes pratiques dans cinq quartiers de N’Djaména. Nous avons également apporté des kits d’hygiène à plusieurs orphelinats et appuyé, en partenariat avec le programme de volontariat des Nations Unies, le principal Lycée de la capitale le jour du baccalauréat.

Les activités ont repris et le bureau a réouvert mais nous prêtons une attention particulière à mettre en place les gestes barrière.

Ton expérience

Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?

Je suis beaucoup plus épanouie et sûre de moi que ce soit d’un point de vue professionnel et personnel. J’ai la chance de travailler avec une équipe attentive qui m’a permis de m’approprier ma mission et de la développer selon mes propositions et envies.

Quelle est ta vie au quotidien ?                                                                                   

Je vais au bureau du lundi au vendredi midi puisque cette journée est une “journée courte”; ce qui laisse le temps de profiter des week-end. Je vais faire un tour sur le marché, je passe chez le couturier, comme les températures atteignent parfois plus de 40 degrés, je trouve une piscine pour me rafraîchir.  Et évidemment les week-ends sont l’occasion de se réunir autour d’une bière locale et quelques pas de danse.

Que retiens-tu du Tchad ?

L’immensité du territoire qui donne des paysages éblouissants et de magnifiques couchers de soleil, des rencontres touchantes avec des réfugiés peuls, des arabes nomades, des volontaires et aussi la résilience des populations face aux difficultés qu’elle rencontre.

Le mot de la fin

Qu’est-ce que le volontariat pour toi ?

C’est partager ses compétences, découvrir et s’ouvrir aux autres.

Un conseil aux futurs volontaires ?

Laissez-vous porter, recevez et donnez sans a priori que ce soit dans le milieu professionnel et personnel.