Marion, volontaire réunionnaise à Maurice
Le volontariat comme tremplin pour ma vie.
Après des études supérieures en gestion, commerce et marketing à La Réunion, et une expérience d’expatriation réussie dans la zone, Marion a fait le choix du Volontariat de Solidarité Internationale, un dispositif à la hauteur de ses ambitions professionnelles.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Marion, j’ai 24 ans, et je suis originaire de Saint-Denis à La Réunion. Je suis titulaire d’un Bachelor en gestion, commerce et marketing et d’un Master en marketing, obtenus à La Réunion. J’ai débuté mon VSI[1] en 2022 en qualité de Chargée de communication au Secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI), basée à l’île Maurice.
Décris-nous ton parcours avant d’être chargée de communication à la COI ?
Durant mon Bachelor, j’ai effectué plusieurs stages m’ayant permis d’acquérir les bases du commerce et de la communication : une première expérience en tant qu’Assistante commerciale au sein de BAMYREX (Groupe Bernard Hayot) ; une seconde expérience que j’ai eu la chance d’effectuer en Australie, en tant que Relationship Assistant ; puis une dernière expérience au poste d’Assistante marketing et communication pour le Groupe L2D. Par la suite, j’ai effectué l’intégralité de mon Master marketing en alternance, en tant que Cheffe de produit pour Antenne Réunion.
Quel a été ton déclic pour t’engager en mission de volontariat avec France Volontaires ?
Ma première expérience en Australie m’a donné envie de vivre une seconde expérience à l’étranger. Lorsque j’ai vu l’offre de France Volontaires, j’ai tout de suite saisi l’opportunité, car c’était un moyen de vivre une expérience hors de La Réunion, tout en continuant à acquérir des compétences en communication et à construire progressivement mon parcours professionnel.
Parle nous de ta mission à Maurice.
Depuis presque un an maintenant, j’ai rejoint le pôle communication de la Commission de l’océan Indien. En quelques mots, la COI est une organisation inter-gouvernementale composée de 5 États membres : Les Comores, La France (au titre de La Réunion), Madagascar, Maurice et les Seychelles. Elle mène des projets de développement durable et traite aujourd’hui d’un large portefeuille de projets dans divers domaines (culture, santé, sécurité maritime, lutte contre les effets du changement climatique, pollution plastique, préservation des populations marines et côtières…). En tant que Chargée de communication, je travaille aux côtés de mon responsable à la valorisation des projets de la COI sur les scènes locales, régionales et internationales. Le périmètre de ma mission est assez large : gestion des réseaux sociaux et du site internet, veille institutionnelle, appui à l’organisation d’évènements, suivi des relations avec les médias, création, diffusion et suivi de supports de communication (communiqués de presse, articles, banners, flyers, newsletters…).
Quelles sont les rencontres qui t’ont marquée depuis le début de ta mission ?
Depuis bientôt un an, j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnes qui marqueront pour toujours cette expérience. Tout d’abord, nous sommes très proches entre volontaires à Maurice. Le lien qui nous unit est d’autant plus fort du fait de nos origines et de nos expériences communes. J’ai également eu l’occasion de rencontrer des collègues mauriciens (ou expatriés depuis plusieurs années), devenus maintenant amis, qui me soutiennent dans mon intégration et mon épanouissement sur leur île. Une de mes rencontres marquantes est également mon manager, avec qui je travaille au quotidien et qui m’accompagne et me soutient dans mon évolution au sein de la COI.
Qu’apprécies tu le plus dans ton quotidien sur l’île sœur ?
L’île Maurice et ses habitants sont authentiques. Ils ont leur culture et leurs habitudes qu’ils ont envie de partager. J’ai eu la chance de croiser la route de Mauriciens et Mauriciennes qui prennent le temps de me faire découvrir en détail leur île, leurs coutumes (religions, plats locaux, danses traditionnelles…) et leur quotidien. Le train de vie à Maurice est très paisible et permet de garder un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
En plus de cela, je garde toujours quelques avantages communs à La Réunion : le climat et le soleil tout au long de l’année, les plages et sorties en mer facilement accessibles, les paysages incroyables, la nature omniprésente… bref, la vie sur une île !
Selon toi, y a-t-il des avantages du fait de venir de La Réunion ?
Il y a certainement des avantages. D’une part, il y a ce sentiment d’appartenance régionale du fait d’être tous deux, Réunionnais et Mauriciens, originaires de l’océan Indien et créoles. Être Réunionnaise m’aide également dans mon apprentissage du créole mauricien, car il y a parfois des similitudes avec le créole réunionnais. Aussi, je n’ai pas le sentiment d’être totalement une étrangère. Les Mauriciens connaissent les Réunionnais, sont habitués à nous voir et nous abordent de manière très amicale. D’ailleurs, ayant grandi sur une île, j’ai pu facilement m’habituer à la vie mauricienne et avoir rapidement mes repères.
Qu’attends-tu de ce Volontariat de Solidarité Internationale pour ton parcours ?
J’espère que ce VSI sera un vrai tremplin dans ma vie, tant sur le plan professionnel que personnel : des compétences en communication plus approfondies, un réseau professionnel élargit, la participation à des évènements uniques (notamment les 40 ans de la Commission de l’océan Indien qui approchent à grands pas), un gain en adaptabilité, en autonomie et en confiance en soi, de nouvelles amitiés… !
[1] Dispositif de volontariat co-financé par l’État, le Département de La Réunion et le programme INTERREG V Océan Indien (UE).