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28 fév. 24
Côte d’Ivoire

Mathilde sensibilise à la solidarité internationale et à l’éducation à la citoyenneté en Côte d’Ivoire

 Je suis fière d’avoir appris à négocier les taxis, à cuire de l’alloco et maitriser un petit peu de nouchi !

De mars à août 2023, Mathilde a effectué une mission de Service Civique à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Envoyée par Humacoop-Amel France auprès du Mouvement pour l’éducation, la santé et le développement (MESAD), elle a décidé de prendre une pause dans ses études afin de confirmer son choix de s’orienter dans les métiers de la coopération internationale et de prendre le temps de découvrir un nouveau pays.

  • Qu’est-ce que le MESAD et quelles activités y menais-tu ?

Mon service civique s’est déroulé au MESAD, le Mouvement pour l’éducation, la santé et le développement – une ONG ivoirienne qui a été créée en 2001 pour venir en aide aux personnes vulnérables, et notamment les plus jeunes. Mon rôle consistait notamment à organiser des séances de formation à destination du personnel humanitaire ivoirien pour les aider à mieux structurer leurs projets et répondre aux besoins des communautés locales. J’assistais également l’équipe pour rechercher des financements et répondre aux appels à projets. Enfin, chaque semaine nous recevions des enfants du quartier et nous leur proposions des animations socio-éducatives.

  • Qu’est-ce qui t’a marqué dans ta mission ?

Ce sont sûrement les moments passés avec les enfants les mercredis après-midis qui m’ont laissé les plus beaux souvenirs. Leur enthousiasme, leur curiosité et leur affection m’ont énormément touché – surtout que je n’avais aucune expérience dans l’animation. Et sinon les voyages que j’ai pu faire avec les différents volontaires rencontrés sur place à travers la Côte d’Ivoire qui ont été des moments incroyables, où j’ai pu découvrir des paysages somptueux et une variété de cultures et de traditions.

L’arrivée à Abidjan est assez intense : on est tout de suite marqué par la chaleur humide du pays, la conduite sportive des chauffeurs, la multitude de couleurs et d’odeurs et les paysages très différents de ce qu’on peut connaitre en France. Cela demande un peu de temps et d’ouverture pour s’adapter mais on finit généralement par s’habituer.

 Je suis fière d’avoir appris à négocier les taxis, à cuire de l’alloco et maitriser un petit peu de nouchi !

  • Au final, que retiens-tu de cette expérience de volontariat ? T’a-t-elle permis de confirmer ton choix de t’orienter vers les métiers de la coopération internationale ?

Ce service civique a vraiment été une expérience géniale ! Il m’a poussé à sortir de ma zone de confort encore un peu plus, à mieux me connaitre et cerner mes envies et m’a permis de confirmer mon désir de travailler dans la coopération internationale. En plus d’apporter des compétences professionnelles bien concrètes, c’est une opportunité pour grandir personnellement en allant à la découverte de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et d’autres façons de voir le monde. C’est une expérience intense, qui peut parfois être fatigante et exigeante car elle demande de s’adapter en permanence mais elle est aussi extrêmement enrichissante grâce à toutes les personnes rencontrées.

  • Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut faire du volontariat à l’international ?

Fonce ! Enfin c’est une décision à bien réfléchir, il faut être sûre d’être prête à quitter son quotidien, ses proches et ses repères pour vivre une nouvelle expérience à la fois bouleversante et exaltante. Ce n’est pas toujours facile d’être éloignée de ses proches et de s’habituer à une nouvelle façon de vivre, il faut être indulgente avec soi-même avec toi, c’est normal que ça prenne un peu de temps et qu’il y ait des hauts et des bas. Surtout ne t’isole pas, les autres volontaires sont vraiment un énorme soutien quand tu es loin de chez toi. En conclusion, prépare-toi bien en te renseignant sur le pays avant de partir, il faut toujours rester curieux et se faire plaisir !!