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26 sep. 24

Matisse, un voyage qui a pris du sens

Je travaille spécifiquement sur le programme Revis. Il contient trois volets principaux : l’accès à l’eau, à l'hygiène et à l'assainissement, etc.

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 
Je m’appelle Matisse Grenier, j’ai 24 ans, j’ai grandi à Paris et suis désormais volontaire en service civique à Labé depuis avril 2024, pour une durée d’un an. J’ai une formation en sciences sociales puis en géopolitique et suis particulièrement intéressé par les enjeux subsahariens.

Peux-tu présenter ta structure d’accueil ?
Ma structure d’accueil est l’ONG française Le Partenariat, dont le siège est situé à Lille et les activités réparties entre la France, le Sénégal, le Maroc et la Guinée, où elle est présente depuis 2016 et basée à Labé. Dans son engagement pour améliorer les conditions de vie des populations, Le Partenariat agit principalement dans les domaines de l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, de la structuration de la société civile, de la mobilisation des ressources fiscales locales et de l’insertion professionnelle des jeunes et des publics vulnérables. Le programme Agis (appui à la gouvernance pour l’insertion socio-économique des personnes vulnérables) concerne uniquement Labé, tandis que le programme Revis (renforcement des villes intermédiaires pour des services publics de qualité) est déployé à Labé, Pita et Mamou.

Quelles sont les motivations qui t’ont poussé à t’engager dans la solidarité internationale, et plus particulièrement en Guinée ?
Cela fait plusieurs années que je souhaite me spécialiser sur les enjeux de développement et de gouvernance en Afrique subsaharienne. Après plusieurs voyages dans la région, je souhaitais désormais y vivre une expérience plus professionnalisante. C’est ainsi que, dans la foulée d’un périple de six mois reliant Paris à Bissau, j’ai trouvé cette offre de volontariat qui correspondait parfaitement à mes envies et assurait une continuité géographique et thématique à mon parcours. Je souhaite à présent acquérir un maximum de compétences et de connaissances de terrain, avant d’envisager un retour en France, toujours dans ce domaine.

Quels sont les principaux défis auxquels tu es confronté dans ton travail quotidien ?
Les principaux défis quotidiens sont la coordination des multiples activités du projet sur lequel je travaille, ainsi que l’adaptation à une culture professionnelle différente de celle de la France.

Quels sont les projets spécifiques sur lesquels tu travailles et quels sont leurs impacts sur les communautés ?
Je travaille spécifiquement sur le programme Revis. Il contient trois volets principaux : l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, la structuration de la société civile et la mobilisation des ressources fiscales locales.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut faire du volontariat à l’international ?
Ne pas hésiter à se rendre hors des sentiers battus. Par exemple, la Guinée attire bien moins les volontaires que le Sénégal voisin, dont le nom est souvent plus familier à l’international. Pourtant, l’expérience de volontariat n’en sera que plus enrichissante.

Quel est le meilleur moment que tu retiens dans ta mission ?
Je retiens les moments de partage avec les autres volontaires français et nos amis guinéens, dans une interculturalité revigorante.