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06 jan. 20

Matteo, volontaire en service civique pour la fondation Ecuasol à Quito

Envoyé par l'association International Impact, Matteo est parti en septembre 2018 pour réaliser sa mission de service civique d'un an à La Roldos, dans les quartiers Nord de Quito, au sein de la Fondation Ecuasol. De retour en France, il revient sur son expérience en Équateur.

Quelques mots sur toi et tes motivations à venir en Equateur pour faire un volontariat ?

Après mon bac, j’ai souhaité prendre une pause avant de commencer mes études. Je souhaitais absolument partir à l’étranger tout en m’engageant pour une cause qui m’était chère et avec laquelle j’étais à l’aise : les enfants. J’ai d’abord envoyé des candidatures au Pérou et en Angleterre, mais en vain.

Qu’est-ce qui t’a surpris le plus en arrivant en Equateur ?

Le mode de vie détendu m’a beaucoup et agréablement surpris quand je suis arrivé.

Quelles étaient tes missions et ton quotidien en tant que volontaire à la Fondation Ecuasol ?

J’occupais le poste de chargé de communication au sein de la Fondation Ecuasol. Mes journées se déroulaient pour la plupart à la Fondation, au contact des enfants. Je remplissais ma mission spéciale dédiée à la com pendant les temps plus ”ledge”, à la maison ou à la Fondation selon les tâches.

En quoi penses-tu que les activités réalisées permettent de contribuer aux objectifs de développement durable ?

Nous y avons contribué par le biais d’une sensibilisation permanente. J’entends par là, sensibilisation aux jets de déchets dans la nature et en menant des actions telles que des ramassages de poubelles aux alentours de la Fondation et dans le quartier.

Quel est ton regard sur ton pays d’accueil, sur la région dans laquelle tu vivais et sur ses habitants ?

Pour ma part, je vivais dans un quartier du nord de Quito, assez éloigné du centre, très pauvre et réputé dangereux. Seulement, je ne me suis jamais senti en danger dans le quartier. Au contraire les habitants du quartier, et du pays en général, sont très accueillants et amicaux. De mon point de vue, le peuple équatorien est un peuple très ouvert et curieux des autres cultures.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent vivre une expérience de volontariat ?

Je donnerais comme conseil d’en faire un, sans se soucier du fait qu’un an peut paraître long. Dans tous les cas, ce sera une expérience inoubliable et enrichissante sur tous les points.

Par la suite, qu’envisages-tu faire ?

J’ai postulé à l’Institut de l’engagement, et cela m’a permis de rentrer à Sciences po Grenoble en première année.