Rencontre avec Jérémy, Kiné VSI pour l’ONG Fitima
Mon rôle est d'apporter mon soutien aux enfants en situation de handicap et à leurs familles
Pour commencer, peux-tu nous parler un peu de toi et de ton parcours ?
Je m’appelle Jérémy et j’ai 31 ans. Mon parcours a débuté sur les terrains de football professionnel en Belgique, mais ma reconversion professionnelle m’a finalement amené à décrocher mon diplôme de kinésithérapeute en 2022.
Qu’est-ce qui t’a poussé à t’engager dans le volontariat en solidarité internationale avec l’ONG Fitima en Guinée ?
Après avoir obtenu mon diplôme, je cherchais une façon de mettre mes compétences au service d’une cause noble. Avec ma conjointe, Margot, nous voulions voyager et découvrir de nouveaux horizons, tout en gardant du sens dans nos actions. Rejoindre Fitima en Guinée était pour moi une opportunité de prendre en charge des enfants atteints de poly-handicaps, tout en découvrant une nouvelle culture.
Comment décrirais tu ton expérience jusqu’à présent avec Fitima ?
C’est une expérience incroyablement enrichissante à tous les niveaux. La prise en charge des enfants polyhandicapés se veut parfois difficile en terme de rééducation, réadaptation et émotionnellement, mais l’attachement auprès de chaque enfant et l’importance de leur prose en charge sont des victoires de chaque jour !
Quels sont les principaux défis auxquels tu as été confronté dans ton travail en Guinée ?
Le principal défi est peut-être le manque de connaissance sur le métier de kinésithérapeute dans ce contexte. Mais je suis déterminé à surmonter ces obstacles et à continuer d’apporter mon aide de la meilleure manière possible. Par exemple en apportant mon aide de la meilleure façon possible en rencontrant des professionnels de santé dans les hôpitaux, clinique et promouvoir le métier.
Comment vois-tu ton rôle au sein de Fitima et quelle est ta vision pour l’avenir ?
Mon rôle est d’apporter mon soutien aux enfants en situation de handicap et à leurs familles, tout en formant également des kinésithérapeutes guinéens pour assurer la pérennité de notre action. Pour l’avenir, j’espère continuer à contribuer à cette cause et à inspirer d’autres personnes à s’engager dans le volontariat.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui envisagent de faire du volontariat en solidarité internationale ?
Je leur dirais d’aller de l’avant avec confiance et enthousiasme. Le volontariat en solidarité internationale est une expérience transformative qui peut non seulement changer la vie des autres, mais aussi la nôtre. C’est une occasion unique de contribuer à un monde meilleur.
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En savoir plus sur FITIMA
La Fondation FITIMA, créée en septembre 2003 par Hawa DRAME, s’est engagée dans une mission noble dès ses débuts. Son premier centre de rééducation et de soins a vu le jour au Burkina Faso en 2003, suivi en 2010 par l’ouverture d’un second centre en Guinée. Le Centre FITIMA de Guinée-Conakry, inauguré en septembre 2010 dans le quartier de Nongo, commune de Ratoma, représente un véritable pilier pour la communauté. Doté d’une équipe multidisciplinaire d’une dizaine de membres, comprenant des permanents, des bénévoles, des volontaires et des stagiaires, ce centre se concentre sur les secteurs du Handicap et du développement communautaire.
Chaque année, plus d’une centaine de patients, principalement des enfants de moins de 18 ans, ainsi que près de 500 femmes bénéficient des services offerts par FITIMA Guinée. Cette organisation à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle, œuvre en faveur des enfants handicapés et des femmes dans divers domaines, notamment la santé, l’éducation spécialisée et inclusive, la promotion de la femme et la formation.
Guidée par une approche axée sur les droits de l’homme, la protection des enfants et des femmes, FITIMA poursuit ses missions principales, visant à améliorer la qualité de vie des enfants handicapés et à protéger et autonomiser les femmes.
Si vous voulez soutenir cette belle cause, parrainez un enfant dans le besoin :
https://fitima.org/parrainage/