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13 juin. 23
La Réunion

Siméon, ancien service civique international à Madagascar

" Faire une pause dans les études, découvrir un autre pays, d’autre horizons, de nouveau domaines professionnels, c’est ce qu’il me fallait à ce moment-là. "

Peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours ? (Nom, âge, ville d’origine, milieu, cursus, emploi actuel, entreprise ou organisme) 

Je m’appelle Siméon GRONDIN, j’ai 25 ans et je suis actuellement étudiant et surveillant dans un lycée. J’étudie les langues plus particulièrement l’allemand et l’espagnole. 

Je préside également l’association Eau de Coco Réunion qui développe les échanges entre La Réunion et Madagascar et appuie plusieurs projets sur place. 

Je suis née et j’ai grandi à la Réunion entre Sainte-Marie et Saint-Denis. J’y ai suivi un double cursus franco-allemand pendant le lycée qui m’a permis d’obtenir un double BAC. 

 

Pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi de t’engager en tant que Service civique International ? 

Suite à l’obtention du baccalauréat j’ai fait deux ans de droits qui ne m’ont pas du tout plut, mais je ne savais pas quoi faire. J’ai donc sauté sur l’opportunité d’un service civique international.  

Faire une pause dans les études, découvrir un autre pays, d’autre horizons, de nouveau domaines professionnels, c’est ce qu’il me fallait à ce moment-là.  

 

Présente nous ta structure d’accueil. Quelle était ta mission en tant que volontaire ?  

J’ai été accueilli par l’Association Eau de Coco Réunion pour développer le lien existant avec les projets à Madagascar, valoriser les projets déjà établis et éventuellement en mettre en place de nouveaux. Le slogan de nos actions sur place “l’éducation comme moteur de développement”.  

Nous visons donc un accompagnement de la jeunesse par de la formation formel (école) et informel (musique et sport) pour un développement du pays sur le long terme.   

 

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ? 

J’ai été bien sûr choqué par tant de pauvreté, par la sècheresse du Sud de Madagascar et par la multitude de choses qu’ils y avaient à faire pour réussir à offrir aux enfants de là-bas une éducation de qualité. Je me demandais comment moi à mon petit niveau je pouvais faire une différence face à l’immensité des choses à développer à Madagascar.  

 

Qu’as-tu appris et/ou découvert ?  

J’y ai découvert qu’avec de l’ambition et de la persistance petit à petit, tout est possible et qu’il vaut mieux essayer, commencer quelque part, quitte à ne pas être parfait, plutôt que d’attendre la perfection que l’on n’atteindra jamais.  

 

Quelles ont été les plus grandes difficultés rencontrées ? 

La barrière de la langue a été au début difficile dans le travail et dans la vie quotidienne j’ai dû apprendre rapidement le vocabulaire de base.  

Le service civique a aussi été ma première expérience réellement professionnelle et j’ai dû découvrir et m’adapter à ce nouveau milieu très différent des études.  

 

Une anecdote à nous raconter ? 

Je me suis fait tout au long de mon parcours de service civique des super amis mais aussi de bons contacts professionnels qui m’aident encore aujourd’hui.  

 

Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ? 

J’ai continué après le service civique à travailler dans les projets à Madagascar en tant que coordinateur logistique. Grace au service civique j’ai donc vécu 3 ans à Madagascar et y ai obtenu une expérience professionnelle mais aussi personnelle conséquente.  

 

Quels ont été tes projets post-volontariat ? Que fais-tu désormais ?  

Je vais me former en logistique et gestion de projet humanitaire, ce sont des formations accessibles à Bac+3, j’ai donc repris des études de langues car j’aime ça et ça me sera utiles dans le domaine de la coopération international et de l’humanitaire.  

 

Un conseil aux futurs service civique international ? 

Trouvez une mission qui vous plaît et donnez-vous à fonds, le temps et l’énergie investis vous reviendront sous diverses formes !