Passer au contenu principal
17 fév. 20

“L’échange avec les étudiants doit être l’aspect que je préfère dans ma mission” Tea, volontaire en service civique à Hanoï

Tea est volontaire en Service Civique International dans le cadre de la promotion de la Francophonie, elle enseigne le français et anime l'Espace France au sein l'Université de Langues d'Hanoï, au Vietnam, elle nous raconte son expérience tout en sobriété. 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Tea, je suis volontaire à l’Université de langues d’Hanoï (ULIS) depuis fin août.

Quel est ton parcours ?

J’ai fait une licence d’anglais, russe et hongrois, puis je suis partie vivre un an à Budapest avec une bourse de l’État hongrois. J’ai continué mes études, cette fois-ci en études médiévales et jeux vidéo. Après mon master, j’ai décidé de voyager en Asie pendant 6 mois. En rentrant en France, l’appel de l’Asie était encore trop fort…

Pour quelle(s) raison(s) ce projet d’engagement ?

Je voulais continuer mes études en doctorat, mais je ne savais pas si je voulais devenir professeur en université ou uniquement chercheuse. Cette mission en Service Civique était l’occasion idéale pour tester mes capacités d’enseignement, ainsi que pour savoir si le travail dans le milieu universitaire me convenait.

Quels sont les aspects préférés de ta mission ?

L’aspect que je préfère dans ma mission est sans aucun doute les échanges avec les étudiants. J’adore quand ils viennent me voir à mon bureau pour discuter, ou quand je vois à quel point ils se sont améliorés depuis mon arrivée, en septembre dernier… Et puis, j’aime également avoir la possibilité de partager ma culture avec d’autres personnes.

Quelles sont les compétences, savoir-faire et savoir-être que tu développes au cours de ta mission ?

La patience, la simplification d’explications ainsi que l’empathie.

Pourquoi le Vietnam ? Et comment s’est passée ton intégration à Hanoï ?

J’avais eu l’occasion de visiter ce pays lors de mon voyage en Asie, et j’en étais partie en sachant qu’il allait me manquer. Quand j’ai vu cette offre de Service Civique à Hanoï, j’ai sauté sur l’occasion ! Quant à mon intégration, elle s’est faite assez rapidement. Comme dans n’importe quelle ville, il faut en apprendre les codes et essayer de faire de même.

Est-ce que le Vietnam correspond à l’image que tu t’y faisais avant d’y être ?

Oui et non. Oui car j’avais déjà vu plusieurs villes lors de mon premier voyage, et non car j’en découvre un tout autre aspect en habitant ici. Les concerts de K-Pop jusqu’à minuit, les dames en vélo qui vendent de la nourriture… On ressent ces choses différemment en tant qu’habitante.

As-tu des projets pour la suite ? À la fin de ta mission de volontariat que comptes-tu faire et où ?

J’espère pouvoir poursuivre mes études en doctorat, sinon je verrai où le vent me mènera !

Une petite anecdote pour la route ?

Entendre « Bonjour ! » dans la rue et voir mes étudiants. C’est toujours surprenant dans une ville aussi grande qu’Hanoï ! Le monde est petit et Hanoï est minuscule ! 

Un message pour les candidats français au volontariat au Vietnam ? 😊

Il ne faut pas hésiter à contacter les autres volontaires français, se trouver une routine qui fait plaisir et apprendre quelques phrases en vietnamien.

Pour suivre l’actualité de l’Espace France d’ULIS, rdv sur leur page Facebook.