Yanaïs, volontaire au sein d’un dispositif d’insertion des jeunes vulnérables en Côte d’Ivoire

Ma mission s'articule autour de plusieurs programmes, afin d’aider les personnes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat, ou aider à l'insertion des jeunes déscolarisés,

À seulement 19 ans, Yanaïs a choisi de s’engager dans une mission de Service Civique à l’international, porté par une volonté forte de contribuer à un projet social d’envergure. Originaire de Lille, elle a rejoint la Côte d’Ivoire, et plus précisément la ville de Bouaké, dans le cadre d’une mission d’ambassadrice internationale.

Envoyée par la Mission Locale de Lille Avenirs, Yanaïs intervient au sein de la Plateforme de service de Bouaké (PFS), une structure engagée dans l’accompagnement des jeunes vers une meilleure insertion professionnelle.

Sa mission en Côte d’Ivoire vient de s’achever, elle partage avec nous son retour d’expérience !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Pour ce qui est de mon parcours personnel et professionnel, j’ai fait un bac pro Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) que je n’ai pas obtenu donc je suis allée à la Mission locale de Douai où j’ai pu trouver du travail dans l’aide à la personne. À côté, je m’occupais de ma grand-mère matin et soir ce qui me faisait de grosses journées. C’est alors je me suis renseignée pour réaliser une mission de solidarité internationale. J’avais différente option, et j’ai opté pour ce service civique d’ambassadrice, qui me permettait entre autres de m’engager sur une durée qui me convenait bien.

 

   

 

Pour quelle raison as-tu voulu faire un service civique ?

L’expérience internationale est un atout précieux dans le monde du travail d’aujourd’hui. En évoluant dans un environnement différent, je peux acquérir de nouvelles compétences et perspectives qui enrichissent mon parcours. Réaliser une mission à l’étranger me permet également de développer ma capacité d’adaptation.

Ensuite, partir en Côte d’Ivoire me donne l’opportunité de découvrir de nouvelles cultures et de nouer des relations professionnelles internationales. Cela élargit mon réseau et pourrait m’ouvrir plusieurs portes.

Enfin, cette expérience m’offre la chance de sortir de ma zone de confort, de relever des défis et de grandir tant sur le plan personnel que professionnel.

En somme, choisir de partir à l’étranger est une décision qui s’inscrit dans une volonté de développement et d’enrichissement de mon parcours.

 

 

Quelle est ta mission en tant que volontaire ? Peux-tu présenter un peu ton association partenaire ?

Mes missions en tant que volontaire à la Plateforme de service sont principalement :

• Des ateliers de sensibilisation sur divers thèmes (sécurité routière, civisme, éducation sexuelle, discrimination) que je prépare moi-même en amont
• Des visites de sites accompagnés de mon tuteur

La Plateforme de service de Bouake sert à insérer les jeunes à l’emploi afin de diminuer le chômage en Côte d’Ivoire. Les personnes ciblées sont les hommes et les femmes âgées entre 18 ans et 40 ans. Il y a plusieurs programmes afin d’aider différents public, comme le programme MPE qui permet d’aider les personnes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat, le programme THIMO qui regroupe des jeunes déscolarisés, n’ayant jamais été à l’école ou analphabète pour leur permettre de réaliser des activités d’intérêt général : nettoyage de rues, curage de caniveaux, aménagement et entretien des espaces verts ou ramassage des ordures dans la ville.

 

 

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée ?

Mes premières impressions ont été très positives, c’est un très beau pays dans l’ensemble, j’ai été très bien intégrée, que ce soit par l’équipe et les jeunes avec lesquels je travaille et également à l’extérieur en général. Je trouve que je me suis plutôt bien intégrée, j’aime énormément découvrir de nouvelles cultures et manger les plats locaux.

 

   

 

Quels sont tes projets pour les mois à venir ?

J’aimerais beaucoup pouvoir continuer de voyager mais dans un cadre professionnel cette fois, toujours dans le domaine de la solidarité car j’ai toujours été attirée par cela. Ce service civique m’a donné envie de découvrir d’autres pays. Toutefois, si dans les mois à venir je n’ai pas d’opportunités qui s’offrent à moi, je continuerai de travailler dans le domaine du social, car j’aime apporter mon aide et me sentir utile.