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L’Ufolep se mobilise pour Terre de Jeux Paris 2024

Vous revendiquez une spécificité de l’Ufolep par rapport aux autres fédérations sportives, pouvez-vous nous expliquer en quoi ?
Nous sommes une vieille fédération, puisque nous aurons bientôt cent ans, mais très moderne malgré tout : nous prenons notre part dans les défis sociétaux actuels. Les créateurs de l’Ufolep avaient eu envie de se servir du sport comme d’un levier d’éducation, aujourd’hui on parle aussi d’émancipation. Il y a donc chez nous une véritable prise en compte de ces questions : le genre et l’égalité femmes-hommes, l’inclusion, le sport-santé, l’accessibilité à la pratique sportive.

Arnaud Jean, président de l’Ufolep, lors de l’événement organisé au Five de Paris, le 5 juin 2024 – Photo France Volontaires 

En quoi cet aspect sociétal est-il important, par rapport aux autres fédérations sportives ?
C’est ce qui nous distingue des fédérations dites « délégataires », comme la fédération française d’athlétisme ou de judo, par exemple. Schématiquement : elles délivrent des titres de champion dans leur discipline et représentent la France dans les compétitions sportives internationales. De notre côté, nous sommes plus libres dans la façon de nous organiser. À l’Ufolep le sport n’est qu’un prétexte. On a beaucoup de stages de formation, de championnats, etc. mais c’est surtout une occasion de travailler sur toutes les thématiques qui gravitent autour du sport.

Quel rôle peut jouer le volontariat international dans votre mode de fonctionnement ?
Pour nous, le recours au volontariat est une nouveauté. L’engagement, c’est quelque chose que nous maîtrisons, mais l’accueil de 41 jeunes étrangers, l’organisation de leur séjour et de leur formation, c’est un vrai challenge qu’il nous faut relever. Mais cela nous va bien ! Ce travail, « c’est nous » :  c’est la prolongation à l’international de ce qu’ont fait de manière naturelle depuis très longtemps. Et c’est conforme aux valeurs de fraternité que nous promouvons depuis toujours. On ne peut que se réjouir de ce tout nouveau partenariat avec France Volontaires.

“Le mot “riche”, c’est celui qu’on entend à chaque fois et, sans exagérer, c’est souvent avec les yeux qui brillent des deux côtés.”

 

Quel a été la réaction des structures d’accueil de volontaires sur le terrain ?
Comme tout cela est nouveau pour nous, la première étape a été de convaincre nos structures au niveau local, tant les clubs que nos comités départementaux. Un gros travail a été fait à cet échelon pour garantir la qualité des missions des volontaires sur le terrain, et s’assurer que l’expérience soit épanouissante pour les jeunes. Ils sont là pour donner et nous sommes là pour apprendre d’eux. Après trois semaines on voit déjà l’apport hyper précieux qui est le leur dans nos structures.

Si vous deviez résumer ce programme Terre de Jeux Paris 2024 en un mot, quel serait-il ?
Le mot qui revient le plus régulièrement c’est « riche ». Riche d’échanges, de collaborations, d’envie, de contact humain, de conversations, de perspectives, d’interconnaissances… C’est ce qu’on entend à chaque fois et, sans exagérer, c’est souvent avec les yeux qui brillent des deux côtés. Pour nous c’est aussi une occasion unique de rencontrer des jeunes du monde : on a peu l’occasion de le faire puisqu’on ne participe pas aux compétitions internationales, donc c’est ce qui fait toute la richesse de cette opération.

***

Le Programme Volontaires-Terre de Jeux Paris 2024, qu’est ce que c’est ?

En partenariat avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, France Volontaires a lancé ce programme pour permettre la mobilisation de plus de quatre-vingt volontaires internationaux venant de dix pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Proche-Orient. Il a pour ambition de soutenir l’engagement des jeunes de nos pays partenaires auprès d’organismes français intervenant sur la thématique « sport et développement », et de nourrir l’objectif d’héritage porté par Paris 2024, particulièrement dans la perspective des Jeux Olympiques de la jeunesse de Dakar 2026. Le programme contribue ainsi concrètement à faire vivre les valeurs d’humanisme et de solidarité portées par les Jeux ainsi qu’au rayonnement mondial de l’évènement.  Les volontaires réalisent des missions de service civique de dix mois en France et participent en tant que bénévoles à la bonne organisation des Jeux.

 

À Lille, Ancrages crée des passerelles entre la France et l’Afrique

 

« Destins uniques, racines multiples, perspectives communes » : cela ne pourrait être qu’un simple slogan – celui de l’événement – mais ils prennent tout leur sens dans la bouche de Moussa Camara. Originaire d’une cité de Cergy dans le Val d’Oise, ce fils d’immigrés a en effet fondé en 2015 une association afin d’aider les jeunes de quartiers prioritaires et des zones rurales à créer leur entreprise via des programmes d’accompagnement ou du mentorat : Les Déterminés. Lui-même créateur d’entreprise après son bac pro au début des années 2000, il a décidé de se servir de son expérience (et de ses échecs) pour booster les projets des plus jeunes. Près de dix ans plus tard, son association revendique fièrement un millier d’entreprises aidées. Et cette année 2024 marque un nouveau tournant pour Les Déterminés avec l’organisation de cette première édition d’Ancrages, un forum qui s’est tenu sur le site d’EuraTechnologies de Lille, le mercredi 12 juin dernier.


Moussa Camara lors de son discours d’ouverture au forum Ancrages à Lille, le 12 juin 2024 – Photo France Volontaires 

 

Parcours inspirants
Déterminé (forcément), Moussa a réussi à mobiliser en quelques semaines seulement de nombreux partenaires, dont France Volontaires, pour mettre sur pieds un événement qui met en lumière les énergies de ceux qui, comme lui, sont riches d’une double culture. Sous la haute voute en verre et en métal de cette ancienne usine textile de la capitale nordiste, de nombreuses structures (institutions publiques, ONG, entreprises…)  et personnalités s’étaient donné rendez-vous pour échanger. On a ainsi pu écouter des personnalités des arts ou du sport présenter leur parcours et leurs projets comme Mokobé, ex chanteur de 113, ou Daouda Sow, vice-champion olympique de boxe à Pékin en 2008. Mamadou Dembélé, fondateur du podcast The Impact Story autour des questions environnementales était également présent : bien connu de France Volontaires, le créateur de contenus avait participé à notre Journée internationale des volontaires pour sensibiliser les jeunes à ces sujets en pleine COP 28.

Le volontariat international au service de l’entrepreneuriat engagé
De son côté, France Volontaires était présente dans un premier temps pour animer un atelier autour du thème « Le volontariat international en appui à l’entrepreneuriat local et engagé ». Un beau casting de spécialistes était réuni avec plusieurs acteurs locaux de la solidarité internationale. En ouverture, Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, a rappelé l’engagement du GIP et de ses membres pour « promouvoir une forme d’engagement éthique et responsable », avant de laisser la parole à José Mariage, directeur du Partenariat. L’occasion pour ce dernier de présenter le travail de cette ONG du Nord de la France qui travaille en Afrique de l’Ouest à l’accompagnement de projets économiques durables. Ce sont ensuite deux volontaires (actuels et anciens) qui ont enchaîné pour évoquer leur expérience.


José Mariage, Cécile Gillot et Esaïe Sebego lors de l’atelier de France Volontaires. Photo France Volontaires.

Celle de Cécile Gillot tout d’abord, ancienne volontaire de solidarité internationale (VSI) à Oujda, au Maroc, qui agissait dans ce pays dans le cadre de la coopération centralisée entre la ville de Lille et son homologue du Maghreb. Celle-ci a en particulier insisté sur « l’importance pour les collectivités locales de bien connaître les territoires sur lesquels elles interviennent », afin d’assurer une collaboration efficace et équilibrée. Esaïe Sebego, jeune burkinabé de 24 ans, en volontariat de réciprocité à la Canopée de Bondues, a de son côté livré un émouvant témoignage sur l’apport de son expérience dans ses futurs choix de carrière. En mission dans une structure du Nord qui travaille à l’inclusion des personnes en situation de handicap, il a ainsi expliqué vouloir mettre en place une structure similaire à la Canopée lors de son retour au Burkina Faso. Démontrant ainsi les bienfaits des mobilisés croisées en matière de construction professionnelle.

Le forum Ancrages a par ailleurs été l’opportunité pour France Volontaires de tenir un stand d’informations sur les divers dispositifs de volontariats, en particulier pour des missions en Afrique dont de nombreux participants à l’événement étaient originaires (mais pas que !). En espérant susciter des envies d’engagement chez ces derniers… et illustrer de façon concrète les « perspectives communes » évoquées par le slogan du forum !

Le patrimoine culturel du Cameroun mis à l’honneur en France

Du Cameroun vers la France, Sorelle Stella a participé, en tant que volontaire en réciprocité,  à la troisième édition de Focus Cameroun, qui s’est déroulée du 29 mai au 3 juin à Paris et les 6 et 7 juin à Montpellier.

Jeune camerounaise déployée pour une durée de six mois en service civique de réciprocité auprès de l’Association Pays de la Loire Cameroun (APLC) à Nantes, en partenariat avec la Route des Chefferies, elle est chargée d’appui au développement culturel de sa structure d’accueil et de valorisation du patrimoine camerounais. C’est dans ce contexte qu’elle a pris part à cet évènement d’envergure qui a rassemblé à la fois des chefs traditionnels et des autorités locales et administratives camerounaises. Focus Cameroun, c’est une trentaine d’artistes camerounais mobilisés et issus de différents domaines artistiques tels que la danse, le théâtre, le chant,  la photographie…

Elle a eu l’occasion de défiler avec les costumes royaux camerounais et a été mobilisée en tant que bénévole pour l’Institut français du Cameroun et volontaire de la Route des Chefferies, afin de présenter les coutumes et traditions camerounaises. Durant ces quatre jours de représentation à Paris, elle a défilé au Théâtre de la ville de Paris, afin de représenter fièrement les couleurs du Cameroun à travers les créations des stylistes Fabienne O, Donald Chindjou, Afrokréma, Coco Jackson et Fredy Manyongo.

 

Visite du directeur général de France Volontaires en Côte d’Ivoire

  • Lundi 03 juin 2024

Pour ce début de mission en Côte d’ivoire, Yann DELAUNAY se rend à l’ambassade de France située dans le quartier du Plateau à Abidjan pour une réunion avec Jean-Christophe BELLIARD, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, ainsi que Thibault LESPAGNOL, délégué adjoint pour les collectivités territoriales et la société civile, et Hervé PELLETIER, conseiller adjoint de coopération et d’action culturelle à l’ambassade. L’objectif de cette rencontre est de placer le Volontariat international d’échange et de solidarité au centre de la coopération franco-ivoirienne, en mettant l’accent sur le développement du volontariat et le renforcement des partenariats de France Volontaires sur le territoire ivoirien.

La visite se prolonge au service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade avec un entretien programmé avec Hervé PELLETIER, afin d’explorer les pistes permettant d’accroître le nombre de volontaires et de cerner les différents domaines dans lesquels des missions pourraient être envisagées. Au cours de cette discussion, diverses opportunités seront examinées afin de promouvoir et d’élargir l’engagement des volontaires dans des initiatives de coopération.

La première matinée se conclut par une rencontre importante avec Niamké E. Benjamin MALAN, le directeur des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Au cours de cette réunion, messieurs MALAN et DELAUNAY ont discuté du renouvellement de l’accord-cadre entre les deux institutions. Cette étape revêt une importance stratégique dans le cadre des relations bilatérales entre la France et la Côte d’Ivoire, témoignant de l’engagement continu des deux pays à approfondir leur partenariat dans divers domaines d’intérêt mutuel.

L’après-midi se poursuit avec une réunion dans les bureaux de lAgence française de développement (AFD), en présence de son directeur, Adrien HAYE, et de Maxence DELATTRE, chargé de projets au pôle éducation, formation et emploi. Les discussions portent sur la promotion du volontariat et sur la possibilité d’envoyer des volontaires dans le cadre des programmes de développement soutenus par l’AFD, les volontaires pouvant jouer un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de développement durable.

La journée prend fin avec une excursion à Grand-Bassam, une ville chargée d’histoire puisqu’elle fut la première capitale de la Côte d’Ivoire, de 1893 à 1900. La délégation visite la Communauté Abel, une structure d’accueil qui abrite Salomé et Kenza, deux volontaires en service civique engagées dans le projet de relance de l’engagement citoyen envoyés par l’ONG AIME. Cette visite sur le terrain offre ainsi l’occasion de découvrir concrètement les activités menées par les volontaires et la structure partenaire. Une façon de mesurer l’impact tangible de leur engagement sur la communauté locale.

 

 

  • Mardi 04 juin 2024

En ce début de deuxième journée, destination lUnion des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI). C’est là que Quentin, volontaire de solidarité internationale (VSI) exerce sa mission, tandis que Simon, également VSI, collabore à la mairie d’Odienné. Cette visite permet d’avoir un échange privilégié avec les deux volontaires sur leur mission et les enjeux de la coopération décentralisée. 

Yann DELAUNAY participe à la Rencontre internationale de l’éducation populaire et solidaire aux côtés de Stephanie BENEY, responsable de projet à l’Agence française de développement (AFD) en France, de Céline GRATADOUR, cheffe de projet à l’AFD en Côte d’Ivoire, de Constant KOFFI, directeur de la vie associative et du renforcement des capacités des jeunes en Côte d’Ivoire, et de Thibault LESPAGNOL, délégué adjoint pour les collectivités territoriales et la société civile au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères en France. Ils participent à une table ronde sur les rôles et les actions des institutions impliquées dans l’éducation populaire et solidaire. Cette rencontre est organisée par le CRID, Sterna Africa et le Festival des Solidarités.

Échanges avec Mamadou TOURÉ, directeur général de l’Office du service civique national (OSCN), et Lydie DATTÉ, directrice du volontariat au sein de cette organisation. Les discussions portent principalement sur l’évaluation et la réussite du projet de mobilités croisées, ainsi que sur les perspectives futures. Cette réunion offre l’occasion d’examiner les résultats obtenus jusqu’à présent, d’identifier les points forts et les domaines à améliorer, tout en explorant les possibilités d’expansion et de développement du projet dans le futur.

Temps d’échanges à l’Espace Volontariats de Côte d’Ivoire entre le DG et des volontaires mobilisés à travers le pays. Chacun a l’opportunité de partager son parcours, sa mission actuelle, ainsi que ses perspectives pour l’après VIES.

Direction ensuite la télé locale ivoirienne, pour une interview sur le plateau de la NCI afin d’expliquer et de promouvoir le volontariat et notre plateforme France Volontaires.
Time code [7:44 à 22:50] La Télé d’Ici du mardi 04 Juin 2024 – YouTube

De retour à l’Espace Volontariats, un cocktail est organisé en présence des acteurs clés du volontariat : les structures d’accueil, les acteurs institutionnels, et bien sûr, les volontaires. Ce moment convivial permet de célébrer les réussites et les collaborations fructueuses, tout en renforçant les liens entre les différentes parties prenantes du volontariat. Les échanges informels permettent également de partager des expériences enrichissantes et de discuter des défis et des opportunités à venir dans le domaine du volontariat en Côte d’Ivoire.

 

  • Mercredi 05 juin 2024

Réunion avec l’équipe du BCP Emplois, au cours de laquelle les discussions portent sur la signature d’un accord entre nos deux institutions. L’objectif de cet accord serait de renforcer la valorisation du volontariat et la coopération dans les projets de développement.

L’objectif principal de cette visite est la signature d’un avenant à une convention de partenariat avec le ministère de la Promotion de la jeunesse de l’Insertion professionnelle et du Service civique, représenté par le ministre Mamadou TOURÉ. Les volontaires du programme de mobilités croisées (12 Ivoiriens et 3 Français) sont présents lors de la cérémonie pour témoigner de leur expérience.

 

Visite de la structure d’accueil Moi Jeu Tri, une association engagée dans la sensibilisation au recyclage et à l’éducation environnementale. C’est là que Manon et Iliona, missionnées par la Guilde, accomplissent leur service civique.

Deuxième visite dans les bureaux de l’UVICOCI pour échanger avec son Président M. Paulin claude DANHO, cette visite offre à France Volontaires l’opportunité de réaffirmer l’importance de la coopération décentralisée, un domaine d’action récurrent des missions de volontariat international.

La  mission de Yann DELAUNAY se termine par la visite des bureaux d’Expertise France en Côte d’Ivoire afin de renforcer l’intégration des volontaires au sein des projets menés par l’Équipe France.

France Volontaires et Friends-International lancent leur campagne contre le volontourisme

Pourquoi cette campagne ?

En marge des missions de volontariat éthiques, responsables et durables, le “volontourisme” se développe depuis quelques années en réponse au désir d’engagement toujours plus croissant. Suivant une logique commerciale et lucrative, les acteurs du volontourisme proposent des missions à l’encadrement douteux, aux coûts parfois exorbitants et sans réelle mesure des retombées des projets menés sur le terrain – souvent au détriment des populations locales et des volontaires mobilisés.

En utilisant les codes de l’humanitaire pour leur communication, les acteurs du volontourisme brouillent les frontières et rendent difficile le choix d’une mission ou structure au moment de concrétiser son projet d’engagement international.

France Volontaires et ses membres se doivent de porter haut et fort les valeurs du volontariat international que sont la solidarité, la réciprocité et la durabilité. Il importe de dénoncer ces pratiques en mettant en lumière la dynamique partenariale et les projets co-construits avec les acteurs locaux : sensibilisation, accompagnement, action !

 

Notre intention

L’idée est simple : sensibiliser plutôt que culpabiliser pour assurer une expérience internationale réussie – aussi bien pour les structures d’envoi et d’accueil que les volontaires et publics cibles. La campagne se décline en quatre visuels de volontaires pourtant déterminés mais dont l’équipement apparaît inadapté. Elle fait ainsi écho au manque de préparation, d’outillage et d’encadrement auquel les victimes du volontourisme sont trop souvent confrontées.

La campagne est pensée en deux temps : les visuels amènent à une page spécialement conçue pour présenter les bonnes pratiques ainsi que les pièges à éviter.

Plus d’informations sur stop-volontourisme.org

Plutôt que de dissuader, “S’engager c’est bien, sans se tromper c’est mieux” appelle à mieux considérer les options qui s’offrent à nous et opter pour celle qui sera la plus bénéfique pour toutes les parties prenantes.

Plongée en eaux profondes : une volontaire engagée dans la conservation des océans aux Philippines

À l’occasion de cette célébration mondiale, nous vous présentons Juliette Wan-Fat, une volontaire en service civique déployée au sein de People and the Sea sur l’île de Malapascua, à Cebu, aux Philippines, qui se porte volontaire pour la protection de la mer et le soutien aux communautés côtières.

Juliette est originaire de l’île de la Réunion. Elle suit un master en politique environnementale à Sciences Po Paris et a décidé de devenir volontaire en service civique à People and the Sea pour son année de césure. Juliette est arrivée aux Philippines en janvier 2024 et passe actuellement 6 mois sur l’île à soutenir l’équipe sur ses différents programmes tels que l’analyse de données, des sessions de sensibilisation, des réunions communautaires et même des leçons de snorkeling avec les enfants de la communauté.

Réputée pour son sable blanc, ses eaux claires et ses spots de plongée parfaits pour observer les requins renards et les épaves japonaises, Malapascua est confrontée à des menaces environnementales, notamment la pollution plastique et chimique, ainsi qu’aux effets du changement climatique, dont le blanchiment des coraux, qui risquent d’affecter la biodiversité marine de la région.

People and the Sea, une organisation non gouvernementale basée à Malapascua, est à la tête de la lutte pour mettre fin à ces problèmes. Elle œuvre à la protection et à la conservation de l’écosystème marin en s’appuyant sur une approche communautaire. L’ONG travaille sur cinq programmes transversaux : l’éducation environnementale, la gestion des déchets, la pêche durable, la résilience économique et les sciences marines.

La protection des océans va de pair avec la protection des communautés. La collaboration de People and the Sea avec les communautés locales fait partie intégrante du travail de l’ONG.  « C’est une approche qui prend du temps, qui nécessite de nombreuses réunions et discussions avant que les décisions ne soient prises. Mais elle est tellement plus gratifiante et, surtout, elle garantit la durabilité à long terme », explique Juliette. La communauté joue un rôle fondamental dans leurs recherches en leur fournissant des faits et des chiffres en temps réel, précieux pour leurs recherches et analyses approfondies. La collaboration entre l’ONG et la communauté permet à cette dernière de se sentir impliquée, de mieux comprendre les problèmes et de prendre des décisions en conséquence. “Les membres de la communauté acquièrent des compétences en matière de prise de décision et d’organisation, ainsi que la confiance nécessaire pour agir et se sentir en mesure de le faire. C’est aussi une histoire de liens, de connexions et de confiance. Et c’est ce qui est si précieux dans la mise en place de projets environnementaux”, ajoute-t-elle.

Interrogée sur les raisons pour lesquelles il est important de sauver nos océans, Juliette entend également souligner le rôle de l’océan en tant que poumon bleu de la planète, produisant la moitié de l’oxygène que nous respirons et capturant une part importante des émissions de dioxyde de carbone. Les communautés de Malapascua sont particulièrement dépendantes de la santé de l’océan. « De nombreuses familles de l’île vivent de la pêche artisanale, tandis que d’autres tirent leurs revenus du tourisme et de la plongée. Dans les deux cas, il est dans leur intérêt de protéger l’océan, car c’est là que ces familles trouvent leur source de revenus. Au-delà de cette considération purement économique, il existe aussi un lien culturel, traditionnel et affectif avec l’océan ».

Juliette espère qu’une approche individuelle et collective soit menée pour sauver nos océans : changer nos habitudes de consommation, voter pour le climat, participer à des mouvements et faire pression pour de meilleures politiques de protection des océans

À quelques mois de la fin de sa mission à Malapascua, Juliette revient sur les raisons qui l’ont poussée à devenir volontaire internationale dès son plus jeune âge : « Je cherchais une expérience à long terme au sein d’une ONG de conservation marine qui adopte une approche communautaire, et c’est exactement ce que j’ai trouvé avec People and the Sea. Cette expérience m’aide à comprendre ma place et la manière dont je souhaite protéger le Vivant ».

Situées à l’ouest de l’océan Pacifique, dans la zone marine appelée Triangle de Corail, les Philippines abritent une biodiversité parmi les plus riches au monde. Malheureusement, le pays reste confronté à des problèmes de conservation de sa riche biodiversité marine en raison de la pêche destructrice, de la pollution et même du changement climatique.

Rencontre dans le cadre de la Grande muraille verte à Dakar

Depuis le « One Planet Summit » de janvier 2021, la France confie à certains de ses opérateurs des missions s’inscrivant dans le cadre de l’accélérateur de la Grande Muraille Verte.

C’est dans ce cadre que le groupement d’intérêt public France Volontaires pilote un programme intitulé  « Volontaires pour la Grande muraille verte » (V-GMV). Le programme est financé par la délégation pour la société civile, l’engagement citoyen et la jeunesse du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et est mis en œuvre pour une durée de deux ans et demi (septembre 2022 – février 2025).

Le programme Volontaires pour la Grande muraille verte permettra le déploiement de près de 70 volontaires, répartis sur une trentaine de projets dans quatre pays de la bande sahélienne : Sénégal, Mauritanie, Djibouti et Tchad et la France pour l’accueil de volontaires internationaux sous statut de service civique.

Le programme V-GMV a pour objectif de renforcer les initiatives des partenaires locaux dans la lutte contre la désertification et les changements climatiques.

Au Sénégal, ce sont 28 volontaires, dont 5 nationaux, impliquant des entités publiques et des organisations nationales et internationales qui seront mobilisés. Ils contribueront, au travers de leurs actions, à l’atteinte d’au moins treize des dix-sept objectifs de développement durable (ODD).

Pour les acteurs impliqués dans ce programme, le volontariat national et international participe pleinement à redonner un visage humain et plus solidaire à la résolution des problématiques de la Grande muraille verte. II dessine les contours d’un engagement des jeunes ouverts sur la gestion du développement communautaire.

Afin de promouvoir l’engagement de ces volontaires et valoriser les actions déjà réalisées, France volontaires Sénégal, en partenariat avec l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV) organise un atelier portant sur le thème « Rôles et places des volontaires dans l’atteinte des objectifs de la Grande Muraille Verte ».

Cette rencontre réunira les volontaires déployés dans le cadre de ce programme, les structures partenaires mais aussi les institutions sénégalaises et françaises le 6 juin 2024 à Dakar au sein du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

Au programme de cette journée :

  • 08h00 : Arrivée des participants au ministère de l’Environnement
  • 09h30 : Ouverture de l’atelier avec une prestation artistique : Slam
  • 09h35 : Discours de bienvenu du responsable national de France Volontaires Sénégal, monsieur Moussa BAH
  • 09h40 : Présentation du projet panafricain de la Grande muraille verte et de l’ASRGMV par monsieur le Directeur Général de l’ASRGMV
  • 09h50 : Présentation du programme Volontaires pour la Grande muraille verte par madame Anna MAR, coordinatrice du programme V-GMV
  • 10h05 : Visionnage d’un film documentaire valorisant les actions des volontaires V-GMV « France Volontaires au service de la Grande muraille verte »
  • 10h15 : Discours de madame l’Ambassadrice de France, madame Christine FAGES
  • 10h20 : Discours du ministre en charge de l’Environnement et de la Transition écologique, monsieur Daouda NGOM
  • 10h30 : ACTE VOLONTAIRE, plantation d’arbres par les volontaires, le ministre et l’ambassadrice de France au sein du ministère de l’Environnement
  • 11h30 : Panel sur le volontariat et la GMV : rôles et places des volontaires nationaux et internationaux dans l’attente des objectifs de la GMV (France volontaires, organisations d’accueil et d’envoi, volontaires)
  • 12h50 : Mot de clôture du responsable régional Afrique de l’Ouest de France Volontaires, monsieur Karim DOUMBIA
  • 13h00 : Déjeuner de clôture

Toutes et tous engagés pour la Grande muraille verte !

Le Volontariat au cœur des recommandations portées par les jeunes à la 20e réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo

Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo est une initiative qui vise à promouvoir la conservation et la gestion durable des forêts et des ressources naturelles du bassin du Congo, à travers la coopération entre les gouvernements, la société civile, les communautés locales et le secteur privé.

@PFBC

Organisé par la facilitation franco-gabonaise du PFBC, le Forum de la jeunesse a réuni 150 jeunes d’Afrique centrale et d’Europe, tous engagés dans la protection des forêts et la préservation de l’environnement.

Il était co-présidé par Christophe Guilhou, Directeur des Affaires Globales du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et co-facilitateur du PFBC (France), l’Ambassadrice Flore Koumba Pambo et co-facilitatrice du PFBC (Gabon) et Prosper Dodiko, Président en Exercice de la COMIFAC.

Un soutien fort des officiels aux initiatives portés par les jeunes

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Forum de la Jeunesse, Eve Bazaïba Masudi, Ministre d’État, en charge de l’Environnement et du Développement Durable de République démocratique du Congo, a appelé les participants à s’impliquer et à nourrir la séquence officielle de la semaine suivante : “Nous attendons de vous un message fort” et des “idées novatrices” à l’attention des décideurs, a-t-elle déclaré.

 

@PFBC

Yves Bunkulu Zola, ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale, a appelé les jeunes à la prise en compte de la question d’autonomisation des jeunes par les décideurs, évoquant l’importance de prendre en compte les recommandations construites pendant le Forum de la jeunesse et de valoriser les mobilités et structures de volontariat, notamment le programme V-Forêts mené par France Volontaires et l’OFYI.

Le volontariat au cœur des recommandations des participants au Forum de la jeunesse

Les jeunes ont répondu à l’appel. Ils ont échangé activement en groupes restreints et en plénière sur la gestion durable des ressources forestières, la conservation des écosystèmes et l’innovation en matière environnementale.

@PFBC

Des ateliers ont été organisés en miroir des thématiques traitées lors de la réunion des parties :

  • Préservation des aires protégées,
  • Planification efficace et durable de l’utilisation des terres,
  • Consolidation des chaînes de valeur durable,
  • Lutte contre la criminalité environnementale,
  • Coopération scientifique et académique.

Les participants ont formulé des solutions concrètes pour la préservation des écosystèmes forestiers et pour favoriser la mobilisation des jeunes pour des actions locales et internationales.

Parmi les recommandations, le volontariat figure en bonne place :

  • Une recommandation propose d’« intégrer systématiquement dans les projets de préservation des forêts une composante de volontariat pour un engagement actif des jeunes et populations, placés au cœur des solutions » ;
  • Une seconde suggère de « mettre en place un programme de volontaires à l’échelle nationale, pour favoriser l’engagement des jeunes dans les zones éloignées ».

Ces recommandations ont été présentées devant les représentants des pays du Bassin du Congo et de la France par Fabrice Augan NTCHANGO, secrétaire permanent de l’OFYI, désigné porte-parole du Forum de la jeunesse, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion des parties, le lundi 3 juin.

Vingt participants du Forum de la jeunesse, dont l’ancienne volontaire Maud Lepaon, participent à la réunion des parties, pour y porter les recommandations formulées par les jeunes, qui attendent des décideurs des gestes forts pour s’en saisir.

Le volontariat et le programme V-Forêts valorisés dans un panel dédié lors du Forum de la jeunesse

Un panel dédié lors du 1er jour du Forum a permis de présenter les opportunités de volontariat en Afrique et à l’international, à travers le volontariat international d’échange et de solidarité (VIES) proposé par France Volontaires et ses membres. Ce dispositif profondément partenarial, coconstruit entre structures d’envoi et d’accueil, permet de mobiliser des jeunes en mobilités croisées sur des missions contribuant au développement durable.

Le VIES constitue un levier puissant dans la réponse aux enjeux environnementaux en particulier, et à la préservation des écosystèmes forestiers en particulier, comme l’illustre le programme Volontaires pour la préservation des forêts (V-Forêts), présenté par sa coordinatrice Rosy Esso.

Coconstruit avec les jeunes participant au Forum de la jeunesse en amont du One Forest Summit de 2023, et en particulier le One Forest Youth Initiative (OFYI), et présenté aux chefs d’État lors du Sommet, ce programme montre le continuum entre plusieurs grands rendez-vous internationaux sur les forêts. Il représente une action concrète rapidement mise en place à la suite des demandes formulées par les jeunes de tout le continent, notamment grâce au soutien financier du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

V-Forêts permet la mobilisation d’une cinquantaine de jeunes en appui à des projets menés dans 4 pays du Bassin du Congo (Cameroun, Congo Brazzaville, Congo RDC, Gabon) et en France, et destinés à valoriser, restaurer et protéger la forêt. Ces volontaires seront déployés prochainement à travers plusieurs dispositifs de volontariat comme le volontariat national, le Volontariat de solidarité internationale, le volontariat d’échange et de compétences et le service civique, dans le cadre de mobilités croisées Nord/Sud, Sud/Nord, Sud/Sud.

Pour incarner la diversité de l’expérience de volontariat, plusieurs jeunes ont partagé des témoignages inspirants :

@PFBC

Juliette VILO, française, Volontaire de solidarité internationale en mission au Cameroun et chargée du développement des filières pro biodiversité chez NOE, envoyée par La Guilde

Jhorcy Mélia OMBELI, ancienne service civique congolaise en réciprocité, déployée en France auprès de l’Association PIMAO sur des actions de mise en valeur du patrimoine naturel d’une commune rurale

Jarel Geordènne MABA-TSIBA, ambassadeur de l’écologie au Congo, membre de Human Empress actif dans la sensibilisation des jeunes sur la préservation des forêts, impliqués dans les deux éditions du Forestival

Maud LEPAON, française, ancienne volontaire mobilisée sur le projet européen EUAV FORESTS, sur la préservation des écosystèmes, piloté par France Volontaires, et qui a participé activement lors du One Forest Youth Forum à l’élaboration des recommandations des jeunes, portées devant les chefs d’État lors du One Forest Summit.

Ces jeunes constituaient la « délégation France Volontaires » auprès du Forum, menée par Lucie Morillon, directrice Communication, Valorisation et Développement des parcours d’engagement, aux côtés de Kev Francis ABIA KEVOUYI, secrétaire général du mouvement des jeunes écologistes congolais, engagé bénévolement sur les actions de l’organisation MJEC, et de plusieurs jeunes de République démocratique du Congo :

  • Elysée Salem Mutanda, volontaire nationale engagée dans l’écologie, coordonnatrice nationale du Réseau des Acteurs du Volontariat et de la Solidarité Internationale (RAVSI/RDC)
  • Gustave Belongoikoko, environnementaliste, et ancien volontaire des IXe Jeux de la francophonie de Kinshasa (2023)
  • Benjamin Nkosi Vumba, agronome, engagé dans l’entreprenariat agricole
  • Jenny Lwosso, activiste climatique engagée dans la justice climatique au sein de l’ONG Congo Basin Conservation Society (CBCS)

@PFBC

Nul doute que ces volontaires, aux côtés des participants au Forum de la jeunesse, suivront de près les travaux de la réunion des parties et ses suites, la prise en compte des solutions proposées par les jeunes et les engagements qui seront pris pour assurer la préservation des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.

France Volontaires et EDF s’associent dans le cadre du programme Volontaires – Terre de Jeux Paris 2024

En partenariat avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, France Volontaires a lancé le programme « Volontaires Terre de Jeux Paris 2024 » qui permettra la mobilisation l’été prochain de volontaires internationaux venant de dix pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Proche-Orient. Ce programme a pour ambition de soutenir l’engagement des jeunes de ces pays auprès d’organismes français intervenant sur la thématique « sport et développement ». Ils nourrissent par ailleurs l’objectif d’héritage porté par Paris 2024, particulièrement dans la perspective des Jeux Olympiques de la jeunesse de Dakar 2026.

Un accompagnement privilégie pour 10 jeunes
EDF s’associe à ce programme en permettant à dix salariés de l’entreprise de parrainer dix volontaires pendant leur mission. Ce partenariat avec EDF va bien plus loin qu’une simple contribution financière puisqu’il s’agit d’un accompagnement privilégié offert à ces jeunes qui bénéficieront d’un soutien personnalisé et de petites astuces de leurs parrains pour vivre au mieux leur mission en France. Au programme de ces échanges à venir : rencontres sportives, visite du pavillon olympique d’EDF qui ouvrira ses portes le 12 juillet prochain ou encore participation aux temps forts festifs organisés par le groupe tout au long de l’été. Une belle illustration de la richesse de l’interculturalité et du partage d’expériences !

Les volontaires réaliseront des missions de service civique de six à dix mois ou des missions de volontariat international de solidarité de douze mois en France. Parmi eux, citons par exemple Arsène Azizaho, jeune béninois de 24 ans, passionné de communication sportive et joueur de volley-ball, qui sera en mission à l’UCPA d’Étampes, ou encore Kerlyn Bermeo, équatorienne de 24 ans, joueuse de basket depuis l’enfance et qui effectuera sa mission à la ville de Nevers pour sensibiliser les jeunes aux valeurs du sport, de l’olympisme et de l’interculturalité. Tous deux seront bénévoles sur les jeux olympiques ou paralympiques de Paris 2024, tout comme quelque 66 autres volontaires du programme.

Ce partenariat permettra en outre de mettre en lumière des valeurs d’humanisme et de solidarité portées par les Jeux et partagées par France Volontaires et EDF.

Le directeur général de France Volontaires à Tunis pour renforcer la coopération entre les deux pays

L’objectif principal de cette mission était la signature d’une convention de partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports tunisien, représenté par son ministre, Kamel Deguiche. Cette signature marque le soutien de France Volontaires pour la structuration d’un volontariat national tunisien, pour laquelle la plateforme apporte son expertise. 

Lors de la cérémonie, Fabrice Rousseau, conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC) de l’Ambassade de France, et Yann Delaunay ont pris la parole pour souligner les objectifs de cette convention et l’apport du volontariat dans les initiatives locales. Le ministre Kamel Deguiche a souhaité donner la parole aux jeunes. Deux volontaires étaient présents : Pierre, volontaire français en mission de service civique à Sfax et Nour, volontaire tunisienne qui partira prochainement en mission de service civique à Strasbourg. Deux jeunes tunisiens du conseil consultatif des jeunes ont également pris la parole, représentant la voix de la jeunesse tunisienne auprès du ministre. 

La signature de cette convention représente également une opportunité de développer des programmes dans les domaines du sport et de la culture, en partenariat avec des structures étatiques. En Tunisie, il y a plus de 200 complexes et maisons de jeunes répartis sur le territoire, offrant ainsi de nombreuses structures potentielles pour accueillir des volontaires et mettre en place des programmes de volontariat.

Au bureau d’Expertise France 

La rencontre avec le bureau d’Expertise France en Tunisie a eu lieu à l’occasion de l’accueil récent d’une volontaire de solidarité internationale (VSI) envoyée par le Service de coopération au développement dans le cadre du projet Patrimoine 3000. Stéphan Orivel, directeur pays (Tunisie/Libye), Margaux Héricotte, cheffe de projet ProGreS Migration, et Clémence Pernin, coordinatrice des fonctions support ont accueilli l’équipe de France Volontaires. Lors de cette réunion, ils ont présenté leurs activités et projets en cours, tout en explorant la valeur ajoutée que le volontariat pourrait apporter à ces initiatives. Cette rencontre a permis de mettre en lumière les synergies potentielles entre Expertise France et France Volontaires, ouvrant la voie à des collaborations renforcées et à un soutien accru pour les projets de développement et de solidarité internationale en Tunisie.

Avec Expertise France (à gauche) et l’Archevêché de Tunis (à droite)

Avec les équipes de l’archevêché de Tunis

France Volontaires est allé à la rencontre de l’archevêché de Tunis, structure d’accueil de volontaires, l’occasion d’échanger sur les missions des volontaires, leurs motivations et leurs ambitions. La réunion s’est tenue avec le Père Jaward, secrétaire général des écoles catholiques en Tunisie, Stéphanie Doggaz du secrétariat du département de l’enseignement, et Olivia Olivo, chargée du soutien pédagogique aux écoles catholiques de Tunisie. Les activités de l’archevêché en lien avec les écoles catholiques ont été présentées à l’équipe de France Volontaires afin d’identifier d’éventuels besoins en matière de volontariat. L’archevêché gère actuellement neuf écoles catholiques réparties sur le territoire tunisien, accueillant un total de 6000 élèves. Parmi les quatre volontaires de solidarité internationale (VSI) de l’archevêché envoyés par Fidesco, deux étaient présentes à la réunion : Hortense, en appui à la comptabilité des écoles, et Blandine, en appui à la direction d’un jardin d’enfants. 

Déjeuner avec l’ambassadrice de France en Tunisie et l’Équipe France

Yann Delaunay a également rencontré Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, lors d’un déjeuner pour discuter des priorités du développement du volontariat et du renforcement des partenariats de France Volontaires en Tunisie. Étaient également présents à ce déjeuner le COCAC, Fabrice Rousseau, et Hélène Ferrer, attachée de coopération technique et société civile. 

Avec l’Ambassadrice et l’équipe France (à gauche) et le centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 (à droite)

Visite du centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 

Yann Delaunay et l’équipe locale de France Volontaires ont visité le centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6, qui accueille 20 000 bénéficiaires par an pour des activités sportives et culturelles. Ce public est majoritairement composé de jeunes et de seniors. Cette visite a été l’occasion de présenter la plateforme France Volontaires et les différents dispositifs de VIES, afin d’explorer les perspectives de volontariat au sein des diverses activités du centre. 

Au Comité national olympique tunisien (CNOT) : 

Le CNOT a accueilli l’équipe de France Volontaires dans ses bureaux pour un retour d’expérience sur la mobilisation de services civiques dans les diverses activités organisées au service du sport. Actuellement, une volontaire en service civique, Clarisse-Eloïse, y est mobilisée dans le cadre du label Génération 2024. Yann Delaunay a pu échanger avec elle sur sa mission et ses motivations, en présence de son tuteur, Slaheddine Boudhina, directeur de la communication et des relations internationales et chef des projets pour la promotion des valeurs olympiques. Mohamed Adel Zahra, membre du comité exécutif et trésorier adjoint du CNOT, a également remis une plaque à Yann Delaunay en remerciement de la collaboration fructueuse avec France Volontaires. 

Avec le CNOT (à gauche) et à la RTCI (à droite)

Enregistrement d’une émission radio à la RTCI 

Yann Delaunay et Cheick Diallo, représentant national de France Volontaires en Tunisie, ont été invités sur le plateau de Radio Tunis chaîne internationale (RTCI) où ils ont été interviewés par Hatem Bourial, chroniqueur de l’émission “120 minutes”. Lors de cet entretien, diverses thématiques ont été abordées, notamment la réciprocité, l’interculturalité, et la francophonie, afin de mettre en lumière le volontariat français en Tunisie. Retrouvez l’interview complète ici : https://fb.watch/sk5dTobKXI/ 

Avec l’IRD / Cirad :  

Yann Delaunay a rencontré les équipes de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) afin d’explorer les modalités de mobilisation de volontaires dans le cadre de leurs nombreux projets. L’équipe de France Volontaires a échangé avec Mohamed Ali Marouani, représentant de l’IRD et du Cirad en Tunisie, Wahiba Houiji, chargée de mission valorisation, innovation et médiation scientifique, ainsi qu’Aude Mathieu, chargée de communication à l’IRD en Méditerranée. Ces discussions ont mis en avant les synergies possibles et identifié les opportunités pour intégrer des volontaires dans des projets de recherche et de développement, renforçant ainsi l’impact de ces initiatives sur le terrain.

Avec l’IRD / Cirad (à gauche) et l’Observatoire National de la Jeunesse (à droite)

Visite de l’Observatoire national de la jeunesse tunisien (ONJ) 

Cet observatoire est un acteur clé des politiques jeunesse et du volontariat en Tunisie. Yann Delaunay et l’équipe locale de France Volontaires ont rencontré les équipes de l’observatoire pour mieux comprendre ses activités et sa stratégie en vue de l’implantation d’une agence nationale du volontariat en Tunisie. Foued Aouni, Directeur Général de l’ONJ, présent également à la signature de la convention avec le ministère, a remis une plaque à Yann Delaunay pour célébrer les relations fructueuses entre l’observatoire et France Volontaires car c’est l’ONJ qui sera chargé de la mise en œuvre de la convention.  

Rencontre avec les volontaires 

Afin de marquer la fin de cette mission, un temps convivial de rencontre et d’échanges a enfin été organisé avec 18 volontaires internationaux d’échanges et de solidarité, français et tunisiens, envoyés sous différents dispositifs. Il y avait des volontaires français en service civique, du corps européen de solidarité (CES), des VSI et également une volontaire internationale de Monaco. La grande majorité d’entre eux sont envoyés par des structures membres de la plateforme France Volontaires. On a pu également compter sur la présence d’un ancien volontaire de réciprocité ayant effectué une mission de service civique à Marseille et une volontaire partant prochainement en mission de service civique en réciprocité à Strasbourg dans le cadre du programme de l’Institut français de Tunisie. Les volontaires ont pu échanger avec Yann Delaunay sur leur expérience de mobilité internationale, sur leur engagement dans leur mission ainsi que poser des questions pour mieux comprendre les dispositifs de volontariat. 

 

Ces rencontres ont permis d’ouvrir et de renforcer le dialogue sur les besoins des organisations locales en matière de volontariat. Ces deux journées ont également mis en lumière le volontariat et la solidarité comme des leviers indispensables pour renforcer les liens de coopération entre la Tunisie et la France. Elles ont assuré la reconnaissance de l’action de France Volontaires en Tunisie et ont fixé une ambition partagée pour le développement du volontariat entre les deux pays. Ces échanges ont jeté les bases d’une collaboration renforcée, visant à promouvoir et à structurer le volontariat comme un vecteur de développement et de rapprochement entre les sociétés civiles tunisienne et française.