Une table ronde sur le volontariatauParlementpéruvien
Ce lundi, France Volontaires Pérou aux côtés d’acteurs et d’alliés du volontariat et de son ministère de référence, le Ministère de la Femme et des Populations Vulnérables, a été invité à participer à la table ronde sur “Le volontariat national et ses projections internationales : réflexions sur le volontariat au Pérou, les défis des nouveaux contextes mondiaux et son rôle dans la région” organisé au sein du Parlement péruvien.
En présence de la ministre de la Femme et des Populations Vulnérables du Pérou, plusieurs sujets cruciaux pour le renforcement du volontariat au Pérou ont été abordés tel que :
l’importance de l’articulation entre acteurs de la solidarité de tous les secteurs pour améliorer l’efficacité et renforcer l’impact des actions de volontariat
le rôle du volontariat dans la réponse à la crise alimentaire au Pérou
le potentiel du leadership régional que détient la Direction du Volontariat du Ministère de la Femme et des Populations Vulnérables
la possibilité pour le Pérou d’accueillir une rencontre mondiale sur le volontariat
Iselle Tazé-Bernard, représentante nationale de France Volontaires au Pérou
France Volontaires, en tant qu’opérateur pour le développement et la promotion du volontariat international francais et partenaire stratégique des acteurs nationaux, a souligné l’importance de renforcer le secteur du volontariat pour améliorer la capacité à répondre à une crise et à atteindre les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, ainsi que le rôle de la coopération et du volontariat international pour soutenir ces processus à une échelle locale.
Cette intervention marque un pas de plus dans l’intégration et la visibilité de France Volontaires comme opérateur de l’Etat francais, auprès des acteurs clés du secteur du volontariat au Pérou.
Ministre de la Femme et des Populations Vulnérables au Pérou et membres de l’Association Casa Ronald Perú, TECHO Perú, la Cruz Roja Perú et France Volontaires Perú
Le programme d’études piloté par France Volontaires entend questionner l’utilité sociale du volontariat international. En effet, comment comprendre, mesurer, décrire, ce que le volontariat apporte tant aux volontaires qu’aux bénéficiaires, aux sociétés et aux territoires, mais aussi à nos organisations, et à celles plus largement de la solidarité internationale ?
En effet, «les mobilités croisées» dans le volontariat existent dans le cadre des chantiers internationaux, depuis l’après–guerre. Quant au service civique, il accumule aujourd’hui plus de dix ans d’expérience dans des projets de ce type, et notamment d’accueil de volontaires sur le sol Français. Enfin,adoptéeenaoût2021, la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondialespermet désormais l’ouverture du dispositif de Volontariat international de solidarité (VSI) à la réciprocité.
L’étude vise à faire « progresser la connaissance sur un sujet novateur ou stratégique » pour le secteur du développement (tant au « Nord » que dans les « Suds ») et de la coopération internationale : le principe de « réciprocité » dans le volontariat international. Il s’agira en effet de mieux comprendre les différentes approches de la « réciprocité » dans le secteur du volontariat, puis de dresser des premières analyses sur les effets et impacts des projets de « réciprocité » dans le champ du volontariat international d’échange et de solidarité, tant sur les parcours des volontaires concernés (insertion citoyenne, sociale et professionnelle), sur les structures d’accueil et d’envoi, et les territoires d’engagement. L’étude portera uniquement sur la France et l’international hors Europe; c’est–à–dire la zone d’intervention de France Volontaires (pays de l’aide publique au développement).
L’action et les acteurs impliqués
En 2021, France Volontaires a répondu à l’appel à manifestations d’intention du F3e pour bénéficier d’une aide méthodologique et financière de la part de l’organisme. Puis, en 2022, l’Agence du Service Civique rejoint le groupe de travail et décide de contribuer également financièrement, permettant ainsi de développer l’enquête sur un nouveau terrain parmi les paysdu Sud partenaires.
Le sujet de la «réciprocité» intéresse un grand nombre d’acteurs du secteur du volontariat international, particulièrement hétérogènes: institutionnels (MEAE/CIV, ASC, région C–VDL, ANVT, etc.) et associatifs (DCC, SCD, Ifaid, Cotravaux, etc.), étant impliqués dans des dispositifs et/ou mobilités différentes (chantiers, SC, VSI, notamment), mais aussi dans des champs et cultures organisationnels relativement différentes (éducation populaire, jeunesse, coopération décentralisée, solidarité internationale et développement, etc.).
Les autres acteurs impliqués dans l’étude, et notamment dans le groupe de travail,sont:
– Agence du Service Civique / ATD Quart Monde / CLONG–Volontariat / Cotravaux / DCC / DEFAP / MEAEDGM–CIV / IFAID / La Ligue de l’Enseignement / DJEPVA / Région Centre–Val de Loire/ SCD / Solidarité Laïque.
Le document à télécharger ci-dessous présente cet appel à manifestation d’intérêt et les modalités de réponse :
Depuis mi-avril, 7 volontaires du programme EU Aid Volunteers de l’Union Européenne sont venus renforcer l’équipe de France Volontaires à Brazzaville. De nationalités française et italienne, ces volontaires vont appuyer et renforcer, pendant 8 mois, les compétences d’organisations de la société civile qui interviennent dans la préservation des écosystèmes forestiers et qui agissent pour la réduction de la vulnérabilité des populations locales.
Le projet EUAV FORESTS
EUAV FORESTS est un projet financé par l’Union européenne et piloté par France Volontaires en collaboration avec deux autres organisations : ESI LABS! et le SRD Vietnam. Il est déployé dans cinq pays d’Afrique et d’Asie : le Cameroun, le Congo, le Ghana, la Guinée-Conakry et le Vietnam. Son objectif est de contribuer à réduire la vulnérabilité des communautés vivant dans les zones forestières et à renforcer leurs capacités de résilience. Lancé en décembre 2019, le projet a été retardé en raison de la pandémie de Covid-19. Le déploiement des volontaires a débuté en avril 2022.
Le programme European Union Aid Volunteer (Volontaires de l’Aide de l’Union Européenne), financé par la Commission Européenne, mobilise des volontaires sur des projets de prévention de crise et en contexte post-crise pour renforcer les capacités de résilience des communautés en proie aux catastrophes.
Un déploiement de volontaires en appui à des initiatives locales
Durant 8 mois, les volontaires sont impliqués dans des initiatives locales, en appui à des organisations de la société civile œuvrant sur le terrain. C’est d’ailleurs cet ancrage territorial qui motive l’équipe des volontaires à mener cette mission, comme le résume l’un d’entre eux, Thibaut: « le projet sera court et les objectifs ambitieux, mais l’intérêt du projet pour les bénéficiaires motive toute l’équipe à relever le challenge ».
Découvrez l’équipe des volontaires EUAV FORESTS au Congo :
Sara, Chargée d’appui à la coordination et au diagnostic
Thibaut, Chargé de plaidoyer environnement et droits humains
Stéphanie, Chargée de renforcement des capacités des OSCs
Andrea, Chargé de communication et sensibilisation
Louis, Chargé de la capitalisation des pratiques innovantes
Corentin, Chargé d’appui à la résilience économique des populations autochtones
Amaury, Chargé du développement d’une application mobile d’alerte précoce
De l’expérience professionnelle à la découverte culturelle
Pour la plupart de ces volontaires, cet engagement est une première expérience à l’international et constitue une occasion d’apprendre sur eux-mêmes et de s’adapter à un nouvel environnement. Thibaut souhaite confirmer son « intérêt pour la solidarité internationale » alors que Louis attend « une présence forte sur le terrain » aux côtés des communautés et espère que ses actions se traduiront « par des résultats concrets pendant et après la mission ».
En plus d’être une expérience professionnelle enrichissante, le volontariat promet une véritable immersion culturelle. Andrea voit cette expérience comme « une occasion unique de mieux me connaitre ou évaluer toutes mes capacités par l’immersion dans la culture congolaise, en tant que personne et en tant que citoyen du monde. » tandis qu’Amaury entrevoit une opportunité de s’imprégner « de la culture congolaise afin de comprendre pleinement le pays (…) Le monde est complexe et riche d’histoires et de traditions, de cultures et de modes de vie d’une grande variété. Le volontariat est pour moi une véritable opportunité de découvrir cette richesse en profondeur, de la vivre, de la sentir et de l’apprécier à sa juste valeur.»
Tous semblent prendre plaisir à découvrir la culture congolaise, un mélange d’excitation et d’étonnement. Stéphanie a été marquée par « lecontraste entre l’énergie débordante qui se dégage de la ville : les chauffeurs de taxi qui conduisent avec frénésie, le tumulte des marchés immenses et leur multitude d’échoppes… et le calme dont font preuve les Congolais, leur relation au temps tellement plus apaisée que la nôtre en Occident ».
Sara, à son arrivée, a été frappée par la chaleur constante mais surtout la bonne humeur « on ressent comme une envie de bavarder avec tout le monde. Toujours disposés à répondre aux questions, les Congolais sont extrêmement accueillants ».
Corentin, lui, trouve son dépaysement dans la nourriture : « Bananes frites, poissons cuits à l’étouffé, manioc, saka saka, pâte d’arachide, fruits en tous genres… Une promenade dans le marché donne toujours faim ! ».
À la rencontre des partenaires institutionnels
Monsieur Lionel Vignacq, Conseiller de coopération et d’action culturelle et Madame Léa TARDIEU, Chargée de mission société civile et attachée humanitaire de l’Ambassade de France au Congo ont reçu l’équipe de France Volontaires et les volontaires FORESTS pour faire le tour d’horizon des actions de la coopération française au Congo en matière d’environnement et d’appui aux communautés locales, après une présentation des volontaires et de leurs missions.
La gouvernance forestière est l’un des secteurs prioritaires d’intervention de l’Union Européenne au Congo, à cette occasion les volontaires ont été reçu par l’Ambassadeur de l’Union européenne au Congo-Brazzaville, son excellence Monsieur Giacomo Durazzo et son équipe. Les deux parties ont notamment échangé sur les actions de l’UE dans le domaine forestier afin de déceler des synergies communes entre leurs projets.
Madame Séverine Demerre, chargée de projets Forêt, Agriculture, Environnement et ONG à l’Agence Française de Développement (AFD) a reçu l’équipe du projet EUAV FORESTS. L’AFD finance, en République du Congo, une dizaine de projets dans le domaine de l’environnement, qui ont été au cœur des échanges avec les volontaires.
Une rencontre avec le ministère de l’Économie forestière congolais est prévue dans les prochaines semaines.
Nous remercions chaleureusement les partenaires institutionnels et de la société civile pour leur accueil et leur soutien dans ce programme.
Alors que les deux dernières années ont connu une baisse significative de l’engagement des Volontariats Internationaux d’Echanges et de Solidarités (VIES), l’année 2022 annonce une belle reprise de la mobilité internationale, avec déjà plus de 350 volontaires recensé.es au Togo depuis janvier.
Dans ce contexte de reprise et avec la signature du nouveau contrat d’objectifs et de performance qui lie France Volontaires au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’Espace Volontariats a organisé vendredi 17 juin 2022, une conférence de presse dans ses locaux.
Cette conférence a réuni des journalistes et des partenaires importants tels l’Agence Nationale du Volontariat au Togo, l’Ambassade de France au Togo, le Cadre de Concertation des Organisations de Volontariat au Togo, les collectifs des organisations du Volontariat au Togo CAVO et COVOPO. L’objectif pour l’équipe de France Volontaires au Togo était de faire un bilan exhaustif des actions menées en 2021 et de partager sa vision du volontariat français au Togo pour les trois prochaines années.
Une présentation faite par Moussa BAH, représentant national de France Volontaires, et Esso-Wédeou GNAMKE, Chargé d’Appui au Développement des Volontariats, revenait sur le rôle de la plateforme de France Volontaires, sur la dynamique du volontariat au Togo, sur le bilan des activités de 2021 et sur les perspectives 2022-2024. Puis, les invités ont pu poser leurs questions à l’équipe dans un temps d’échange dédié et de manière informelle autour d’un cocktail.
L’équipe de France Volontaires au Togo, souhaite réitérer cet événement chaque année, dans le but à la fois de valoriser ses actions, mais aussi de proposer un temps d’échange sur les enjeux et les perspectives du volontariat au Togo avec les différents acteurs.
Une semaine placée sous le signe de l’environnement
Du lundi 30 mai au vendredi 3 juin, vous avez pu découvrir en direct sur le compte Instagram de France Volontaires, les témoignages de Maud et Léna, Stefanie, Marie, Maguelonne et Hippolyte, et enfin Sèwanou, tous et toutes engagés dans des missions de volontariat international autour de la protection de l’environnement. Leurs témoignages sont à retrouver ci-dessous, accompagnés de ceux de Clara et d’Adrien, également investis dans des missions de volontariat pour l’environnement.
Maud et Léna sensibilisent à la protection des forêts au Cameroun
« C’est aussi par le développement des sociétés et des communautés que l’on peut freiner, ou au moins améliorer le changement climatique » (Maud)
« Dans le domaine environnemental, c’est ce côté social et le rapport à l’humain qui m’intéressent beaucoup. Comme tous les jeunes de mon âge aujourd’hui je suis sensible aux grands enjeux climatiques, mais ce sont surtout les effets et les injustices qu’ils provoquent, que ce soient toujours les mêmes zones qui trinquent, à cause des autres mêmes zones » (Léna)
Maud et Léna se sont récemment engagées au Cameroun, par le biais des Volontaires de l’Aide de l’Union Européenne (en anglais EU Aid Volunteers, EUAV), et de France Volontaires. Elles participent au projet FORESTS, avec une mission de plaidoyer pour l’une et de communication pour l’autre, Le projet vise à préserver des écosystèmes forestiers et des communautés forestières, au Cameroun, mais aussi au Congo, en Guinée, au Ghana, en Mauritanie et au Vietnam.
Étant toutes les deux très sensibles aux grands enjeux climatiques mais surtout à leurs effets et aux injustices causées sur les populations, Maud et Léna ont choisi de s’engager notamment pour comprendre la perception du changement climatique par la population camerounaise. Riches en apprentissage, les rencontres interculturelles leur ont permis de comparer la gestion de l’environnement et des déchets au Cameroun et en France.
Revoir l’intégralité du témoignage de Maud et Léna
Maguelonne et Hippolyte œuvrent pour un accès à l’électricité et à l’eau propre au Congo
« Ça reste bien d’avoir les pieds sur Terre, ça permet de relativiser sur certaines choses, et notamment nos problématiques en France, qui n’en sont à mon sens pas forcément » (Hippolyte)
Maguelonne est la fondatrice de l’association Pot@maï, basée à Loubassa au Congo, dont l’objectif premier est de permettre l’autonomie en énergie et en nourriture des populations locales. Cela passe notamment par l’exploitation d’une hydrolienne mobile installée sur le fleuve Congo entre Loubassa et Brazzaville.
Avec un désir de prise d’action sur des questions de sécurité alimentaire, d’énergie ou encore d’autonomie des populations, Hippolyte s’est engagé comme volontaire de solidarité internationale (VSI), au sein de cette association. Il œuvre étroitement avec les populations locales, pour leur permettre de bénéficier au mieux de l’électricité fournie par l’association, et les aider à gérer durablement tous les types de ressources disponibles.
Revoir l’intégralité du témoignage d’Hippolyte
Clara anime un écomusée en Côté d’Ivoire pour sensibiliser les enfants
« Un conseil aux futurs volontaires ? : OSER ! »
Volontaire en service civique international, Clara est actuellement en mission en Côte d’Ivoire aux côtés de la Wild Chimpanzee Foundation. Après deux années universitaires en ligne à cause de la pandémie de Covid-19, elle a choisi de partir en volontariat pour changer d’air et retrouver un lien concret avec la réalité.
Sa mission consiste à participer à l’animation du Parc national de Taï et de son écomusée, notamment à destination des enfants issus de villages ou d’établissements scolaires voisins. L’objectif est de les sensibiliser à la protection des écosystèmes qui les entourent, notamment en leur apprenant le rôle et la composition de ceux-ci. Au-delà de la mission de sensibilisation au sens propre, Clara œuvre également pour l’alphabétisation des populations locales et pour le développement de l’éco-tourisme dans la région.
Sèwanou s’engage en France pour sensibiliser les enfants sur le climat
« Une action menée sur le terrain, tant qu’elle est menée et qu’elle est bien pensée, il y a forcément un impact, et généralement ce sont les petites initiatives qui, rassemblées, ont le plus d’impact »
Originaire du Bénin, Sèwanou est engagé en France avec le Service de Coopération au Développement (SCD), en collaboration avec l’association On the Green Road, dans le cadre du programme PrODDige. Sa mission consiste à sensibiliser les Lyonnais, et notamment les plus jeunes, au changement climatique.
Grâce à la collaboration d’autres volontaires internationaux, il a pu mettre en place un projet collectif permettant de rassembler leurs idées sur des causes écologiques et solidaires. Ainsi, leurs aptitudes individuelles mises en commun ont abouti à la proposition de méthodes de sensibilisation adaptées au mieux au public tels que des jeux, des illustrations ou encore la présentation des actions possibles à l’échelle des enfants.
Revoir l’intégralité du témoignage de Sèwanou
Adrien promeut l’écologie pour aider le développement en Guinée
« Je ne m’engage donc pas pour « aider » au sens humanitaire du terme mais bien pour participer à un mouvement social de développement des sociétés »
Profondément attaché à un idéal d’amélioration des conditions de vie de la population mondiale, Adrien est engagé avec le Gret dans le Projet One Health.
Envoyé en Guinée, il agit pour promouvoir de nouvelles pratiques, dans la perspective d’un ancrage de celles-ci sur le long terme, afin de protéger à la fois l’environnement, les populations animales, et la santé des populations humaines. Ainsi, la mission est centrée sur l’agroécologie, le conseil agricole, ou encore la gestion durable des ressources naturelles. Le rôle d’Adrien en tant qu’assistant technique est de sonder les avis et ressentis des membres du projet afin de faciliter au maximum son application.
Marie aide les producteurs de café à sortir de la monoculture au Pérou
« Ce sont des problématiques sur lesquelles on ne peut plus fermer les yeux, et s’engager c’est un beau moyen de contribuer à une responsabilité individuelle et collective »
Marie est animée par une réelle envie de multiculturalité et un besoin de prise en considération des enjeux actuels et notamment environnementaux. C’est pourquoi après un échange universitaire au Pérou, elle a décidé de s’engager aux côtés de l’association Envol Vert qui œuvre pour la préservation des forêts, la restauration des zones dégradées, et la fin de la monoculture, en Amérique latine et en France. Marie envisage fortement de rester engagée avec Envol Vert, avec l’idée de poursuivre le processus de formation des participants.
Revoir l’intégralité du témoignage de Marie
Stefanie s’engage pour une gestion de l’eau responsable en Tunisie
« Je pense qu’en tant qu’êtres humains nous sommes responsables de la Terre »
Avec une formation spécialisée dans le traitement de l’eau, Stefanie s’est tout naturellement engagée pour une mission liée à la bonne gestion de l’eau dans l’agriculture en Tunisie.
Mobilisée avec son mari aux côtés de l’Association tunisienne d’agriculture environnementale et de l’association Abel Granier, Stefanie a été envoyée par le DEFAP, et considère que le cœur de sa mission est réellement de bien comprendre le pays, le contexte dans lequel il se trouve, mais surtout les besoins des populations.
Revoir l’intégralité du témoignage de Stefanie
L’environnement, oui mais aussi…
Pour Maud et Léna, le volontariat est aussi un moyen de développer des compétences avant d’entrer réellement dans la vie active. Elles le perçoivent comme une mise à l’épreuve, mais aussi comme un facteur de découvertes. C’est pourquoi leur principal conseil est qu’il faut attendre le bon moment et avoir trouvé le bon endroit pour partir en volontariat international.
Sèwanou explique que sa mission de volontariat est à la fois individuelle et collective, et que l’engagement avec d’autres volontaires internationaux est particulièrement riche et bénéfique.
Marie, comme les autres volontaires, est tout particulièrement attirée par l’aspect social de sa mission, et notamment l’implication directe des populations . Tous ont témoigné de l’importance du lien humain avec les populations locales pour la bonne conduite de la mission, mais aussi du caractère central de l’implication de ces personnes dans les processus de développement et de protection dans l’environnement.
Stefanie apprécie particulièrement l’aspect interculturel et collectif qui ressort du volontariat international. Selon elle, les seules compétences relevant de la formation professionnelle ne suffisent pas à faire un bon volontaire, un certain nombre d’autres qualités sont tout aussi indispensables à ses yeux : l’ouverture d’esprit, la capacité d’adaptation ou encore la flexibilité.
En Guinée, le projet mobilise 3 volontaires européens dans les domaines de l’appui à la coordination avec Lautaro Alonso Sancho, à l’approche communautaire avec Louise Andriamampianina et dans la communication avec Anna Chiara Barilli.
L’équipe de coordination du projet est également composée de Telngar Rassembeye, le représentant national de France Volontaires.
Un événement de lancement à Conakry
Le lancement du projet Forests en Guinée a eu lieu le mercredi 8 juin à l’hôtel Onomo de Conakry en présence d’une cinquantaine de participants. L’objectif de ce lancement est d‘informer plus largement les acteurs nationaux et régionaux de la préservation des forêts sur les activités du projet, à présenter la méthodologie de l’action et à recueillir les questions des participants. Les échanges qui ont eu lieu avec les participants vont permettre d’alimenter les réflexions de l’équipe sur la stratégie du projet ainsi que sur sa mise en place. L’équipe de projet a eu l’occasion d’identifier des personnes ressources au sein de l’administration nationale et au sein de la société civile.
Le représentant de la délégation de l’Union Européenne, Raymond Lataste, lors de son discours d’introduction à l’événement.
Lors de l’événement, nous avons eu le plaisir d’accueillir les représentants des hautes autorités nationales issus du ministère de la Jeunesse et des Sports, du ministère de l’environnement et du développement durable, du ministère des mines et de la géologie, du ministère de l’agriculture et de l’élevage ainsi que les autorités de la délégation de l’Union Européenne pour officiellement lancer le projet sur l’ensemble du territoire guinéen.
3 médias locaux étaient présents et ont offert une couverture médiatique au lancement du projet FORESTS avec 2 articles sur des sites de presses guinéennes et un passage au journal de 20h sur Djoma TV dont le replay est disponible ci-dessous :
FORESTS est un projet financé par l’Union européenne et piloté par France Volontaires, en collaboration avec les organisations ESI LABS! et SRD Vietnam. Il s’inscrit dans le cadre de l’Initiative des Volontaires de l’Aide de l’Union Européenne (European Union Aid Volunteer), financé par la Commission européenne. Il est mis en œuvre dans 5 pays : Guinée-Conakry, Cameroun, Congo, Ghana et Vietnam. L’objectif global est de réduire la vulnérabilité des populations vivant en zone forestière et de renforcer leurs capacités de résilience.
Les forêts sont essentiellesà la vie sur notre planète. Cependant le changement climatique et l’anthropisation les confronte à des pressions sans précédent et inexorables. Plus que jamais, il est nécessaire de renforcer les plans d’interventionpour une meilleure gestion de cette ressource précieuse, impliquant plus largement les populations et notamment les jeunes. L’objectif étant de contribuer aux efforts citoyens pour la préservation des forêts.
Le projet Forests est basé sur une approche communautaire. Il s’intéresse particulièrement aux acteurs impliqués dans la gestion et la préservation des forêts, dans le but de créer des liens entre les différents acteurs et de proposer des améliorations utiles. 25 volontaires de l’Aide de l’Union Européenne sont déployé.e.s dans les 5 pays jusqu’en décembre 2022, sur des missions d’appui à la coordination du projet, de développement de partenariats, de communication, de sensibilisation, de plaidoyer et de renforcement des moyens d’existence des populations riveraines des forêts.
La préparation au départ des volontaires de solidarité internationale
La préparation au départ (PAD) est une étape fondamentale du volontariat et une obligation pour les structures d’envoi. C’est l’occasion pour les volontaires de confirmer leur envie d’engagement, d’appréhender toutes les dimensions de leur mission, de se projeter sur leur quotidien de volontaire. Elle permet aussi à la structure d’envoi de s’assurer que les volontaires sont prêts à partir, qu’ils ont saisi les attentes de la structure partenaire et disposent des clés de compréhension de leur nouvel environnement.
Le CLONG, en collaboration avec plusieurs membres et notamment France Volontaires, propose un guide des bonnes pratiques pour préparer les volontaires de solidarité internationale au départ en mission.
Ce guide aborde des questions fondamentales, telles que : combien de temps doit durer une préparation au départ ? Comment favoriser les formats qui permettent les échanges ? Comment construire une équipe d’intervenants ou encore comment construire un module de préparation au départ ? Grâce à ce guide, vous aurez toutes les clés en main pour préparer au mieux vos volontaires de solidarité internationale au départ en mission !
L’association Engagé·e·s et Déterminé·e·s, en collaboration avec France Volontaires et Solidarité Laïque, avec le soutien de la Mairie de Paris et de l’Agence française de développement, s’est engagé à soutenir, accompagner et valoriser 5 nouvelles initiatives d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale portées par des associations jeunes et/ou étudiantes.
Cette nouvelle édition se démarque encore une fois par la richesse et la diversité des thématiques abordées et des outils développés par les associations pour sensibiliser un public cible varié aux enjeux de la solidarité internationale et susciter l’envie d’agir au niveau local pour un monde juste, solidaire et durable.
1er prix : le festival « Nouveaux Regards » de l’association Life on Land
L’association Life on Land organisera au mois de septembre un festival pluridisciplinaire sur trois jours ayant pour objectif de questionner, réfléchir et déconstruire les préjugés sur le continent africain. Différentes thématiques seront abordées, allant de l’afro-descendance aux cultures africaines, en passant par la question afro-européenne. Au programme : des ateliers, des conférences, des concerts, des expositions, des projections…
2e prix : le film documentaire « Shebab Al Jama » de l’association Strong Wings
Les membres de l’association Strong Wings porteur·euse·s de ce projet souhaitent réaliser un long-métrage documentaire sur les mouvements étudiants au Soudan tout au long du XXe siècle en alliant des images d’archives et des interviews de personnes soudanaises réfugiées en France. Ce film servira ensuite d’outil d’ECSI lors de projections-débats dans le cadre d’évènements interculturels publics. L’objectif : débattre des enjeux sociaux et politiques autour de la situation au Soudan, mettre en avant l’importance des mouvements sociaux et réaliser un parallèle avec la situation en France, tout en profitant de repas partagés, d’expositions, de concerts, co-organisés par des jeunes français·e·s et soudanais·e·s.
3e prix : le podcast « Vivre à la campagne quand on est jeune » de l’association Lou Novio Jouen
Pour l’association Lou Novio Jouen, le projet consiste à réaliser une série de podcasts découlant de discussions entre les mineurs non-accompagnés logeant dans le centre Alpha de Saint-Clément-les-Places et des jeunes locaux originaires du même village ou des alentours. La thématique abordée sera la suivante : « Comment vivre à la campagne quand on est jeune ». L’objectif : discuter et promouvoir l’accueil des personnes exilées en ruralité.
4e prix : le film documentaire « Les Moudjahidates d’Algérie » de l’association Move in Generations
Les jeunes engagé·e·s au sein de l’association Move in Generations ont pour projet de réaliser et diffuser un documentaire portant sur la contribution des femmes à la lutte armée en faveur de l’indépendance de l’Algérie appelées les moudjahidates. Des projections-débats tout public mettant en lumière la question de l’invisibilisation des femmes dans l’histoire, des ateliers dans le milieu scolaire sur la question des mémoires de la guerre d’Algérie, activités portant sur l’amélioration de la qualité de l’information d’aujourd’hui et de demain, accompagneront la diffusion de ce film.
5e prix : le projet « Archigro » porté par l’association Les Agro’nautes
Le projet Archigro consiste en la création d’un recueil et d’une exposition itinérante, à partir de photos, interviews, analyses et fiches techniques, qui transmettront les résultats de l’étude réalisée par les membres porteuses du projet au Bénin. L’objectif : montrer comment, en s’inspirant de ce qui se fait dans d’autres pays, l’agriculture et l’architecture peuvent trouver des réponses aux enjeux et changements actuels en s’appuyant sur des techniques traditionnelles.
France Volontaires est heureuse de pouvoir, en collaboration avec les autres organisations, soutenir et accompagner les associations lauréates dans la mise en œuvre de leur engagement pour un monde plus juste et plus durable !
RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITE 2021 DE L’ESPACE VOLONTARIATS INDE
France Volontaires Inde est heureux de vous présenter son rapport d’activité pour l’année 2021. Ce fut une année pleine de challenges faisant appel davantage à de la créativité et à de l’engagement. En effet, durant cette période et un contexte sanitaire si particulier, France Volontaires Inde a été encouragé à proposer plus d’activités et de formes d’accompagnement innovantes. La priorité s’est portée sur l’accompagnement des volontaires et l’information des différentes structures indiennes et françaises.
ANNUAL ACTIVITY REPORT 2021 OF THE VOLUNTEERING CENTRE IN INDIA
It is with immense pleasure that we are sharing with you the Annual Report of France Volontaires – India for the year 2021.It was an eventful year full of challenges as we encountered extremely demanding situations, and which made us respond to each situation with utmost commitment and creativity. Indeed, the pandemic that struck the world tried and tested our limits, but we continued to bring innovative solutions to the problems faced in order to accompany and encourage one and all. Our topmost priorities were to ensure that volunteers are accompanied at every stage as well as to disseminate information amongst Indian and French institutions.
Célébration de la journée mondiale de l’environnement
Les volontaires, et plus largement les jeunesses indiennes et françaises, se sont réunis afin de célébrer la journée mondiale de l’environnement. Tous ont prêté main forte à la Fondation Sristi ayant pour projet de planter 70 cocotiers dans son domaine agricole. Une belle journée de travail qui a permis de préparer le terrain pour cette plantation de grande envergure. Après un délicieux repas composé de produits organiques issus de la ferme, les participants ont eu le privilège d’échanger avec l’équipe de Sristi qui les a accompagné dans un tour guidé du village.
Lumière sur la Fondation Sristi Village
La Fondation Sristi est une organisation non-gouvernementale située en zone rurale dans le Tamil Nadu (Sud de l’Inde). Elle oeuvre pour l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap mental et ayant des troubles du comportement. Les méthodes employées pour accompagner ce public allient éducation, ateliers d’acquisition de compétences de vie et agriculture. Les projets conduits à Sristi offre l’opportunité à ces jeunes personnes d’apprendre, d’évoluer et de devenir indépendant dans un cadre sécurisant et motivant.
Pour accéder au téléchargement de notre plaquette de présentation, partagez votre adresse email avec nous et recevez notre newsletter pleine de conseils, astuces et récits inspirants de volontaires engagés !
Accessibilité
Modes d'accessibilité
Mode sans échec pour l'épilepsie
Atténue la couleur et supprime les clignements
Ce mode permet aux personnes épileptiques d'utiliser le site Web en toute sécurité en éliminant le risque de convulsions résultant d'animations clignotantes ou clignotantes et de combinaisons de couleurs à risque.
Mode malvoyant
Améliore les visuels du site Web
Ce mode ajuste le site Web pour la commodité des utilisateurs souffrant de déficiences visuelles telles que la vue dégradante, la vision tunnel, la cataracte, le glaucome et autres.
Mode handicap cognitif
Aide à se concentrer sur un contenu spécifique
Ce mode offre différentes options d'assistance pour aider les utilisateurs souffrant de troubles cognitifs tels que la dyslexie, l'autisme, l'AVC et autres, à se concentrer plus facilement sur les éléments essentiels du site Web.
Mode adapté au TDAH
Réduit les distractions et améliore la concentration
Ce mode aide les utilisateurs atteints de TDAH et de troubles neurodéveloppementaux à lire, parcourir et se concentrer plus facilement sur les principaux éléments du site Web tout en réduisant considérablement les distractions.
Mode Cécité
Permet d'utiliser le site avec votre lecteur d'écran
Ce mode configure le site Web pour qu'il soit compatible avec les lecteurs d'écran tels que JAWS, NVDA, VoiceOver et TalkBack. Un lecteur d'écran est un logiciel destiné aux utilisateurs aveugles qui s'installe sur un ordinateur et un smartphone, et les sites Web doivent être compatibles avec celui-ci.