Depuis de nombreuses années, Cœur en Partage est partenaire des associations étudiantes SolSu(étudiants en médecine de l’Université de la Sorbonne) et FaSol (pharmaciens solidaires de l’Université Paris-Saclay). Chaque été, des groupes d’étudiants se mobilisent pour des missions solidaires d’une à quatre semaines auprès d’associations du Bénin.
Cet été, trois équipes d’étudiants se sont succédé sur le terrain : 9 étudiants en pharmacie de l’association SolSu ont été accueillis auprès d’Alodo Bénin, six étudiants en médecine de l’association FaSol auprès de Bén’incroyable et enfin six autres étudiants en médecine de l’association FaSol auprès d’Edu’Cœur.
Leurs séjours étaient organisés de manière décalée, ce qui a permis aux groupes de se croiser et d’échanger leurs expériences.
Une préparation de longue haleine
Tout au long de l’année universitaire 2024-2025, les étudiants ont préparé leur mission : élaboration des projets, levée de fonds à travers diverses activités (ventes de gâteaux, tombolas, emballage de cadeaux en supermarché…), et échanges réguliers avec la structure locale afin de définir les objectifs. Après plusieurs mois de préparation, le départ a marqué le début d’une expérience humaine et solidaire intense.
Durant leurs séjours, les étudiants ont mené plusieurs types de missions , comme le soutien au centre de santé de Saclo (participation aux activités quotidiennes – vaccinations, sensibilisations sanitaires, etc.) et de l’appui scolaire dans le collège de Passagon et l’école primaire d’Atchomné.
Soutien scolaire à l’école primaire d’Atchomné avec les volontaires d’Edu’cœur.
D’autres ont également contributé au chantier de construction de nouvelles infrastructures scolaires.
CSI Alodo Bénin, contruction au collège de Passagon
Les après-midis étaient consacrés à des activités ludiques avec les enfants. Les week-ends, des visites culturelles (Abomey, Ouidah, Ganvié, Cotonou…) ont permis aux volontaires de découvrir la richesse patrimoniale et historique du Bénin.
Des moments d’échanges et de rencontres
Au cours de leur mission, les étudiants ont été accueillis à l’Espace Volontariats de France Volontaires afin de découvrir nos actions et partager leurs expériences.
CSI Alodo Bénin de FaSol
CSI Bén’incroyable et Edu’cœur de SolSu
L’équipe de France Volontaires s’est également rendue sur le terrain pour échanger directement avec eux et constater l’avancée des chantiers.
CSI Alodo Bénin avec Sylvie Dagba, RN de France Volontaires Bénin, sur le chantier du collège de Passagon
CSI Edu’coeur avec le directeur Cœur en Partage et Loriane Moranton, VSI appui de France Volontaires Bénin
Ces chantiers ont abouti à des réalisations concrètes, comme la construction d’un bloc administratif (salles des professeurs et bureaux) et de nouvelles salles de classe au collège de Passagon, la construction de trois salles de classe à l’école primaire d’Atchomné et le suivi pédagogique de près de 200 élèves grâce aux séances de soutien scolaire. « La volonté d’apprendre des enfants est tellement forte que cela nous a motivés chaque jour. Peu importe la météo ou la distance, ils étaient toujours présents. » a ainsi souligné un volontaire de Bén’incroyable, illustrant l’enthousiasme et la motivation des élèves rencontrés par les étudiants.
Pour les trois groupes de jeunes volontaires comme pour Cœur en Partage, ces chantiers ont été un véritable succès. Ils démontrent la force de la solidarité internationale et l’impact positif de l’engagement étudiant. France Volontaires félicite chaleureusement tous les jeunes participants ainsi que la structure Cœur en Partage pour la réussite de ces actions.
Cet événement, soutenu par l’Ambassade de France au Togo, a réuni plus d’une centaine de participants : une quarantaine de volontaires français, une cinquantaine de bénévoles togolais issus des structures membres du CAVO et du COVOPO (CEC, Ada Togo, Djidjole Afrique, UJPOD, Leaving Poverty, Cœur d’Afrique, JARDES, AJH), ainsi qu’une dizaine de volontaires internationaux de réciprocité (VIR) de retour de mission en France.
Mot d’accueil d’Esso Wedeou GNAMKE, Chargé d’Appui au Développement des Volontariats au Togo pour France Volontaires, au côté du Représentant du COVOPO
La rencontre a été animée par Eli AYISSA, togolais d’origine, coordonnateur CEFA (Centre d’éducation et de formation en alternance) et co-fondateur de Solidary Educ’Ation Asbl en Belgique. Deux grandes thématiques ont structuré les échanges :
Volontariat : représentations, enjeux et dérives
Diversité culturelle : dépasser les obstacles liés aux préjugés et aux inégalités
Le formateur Eli AYISSA donne les instructions concernant les ateliers à venir
Les discussions en groupes mixtes ont permis d’approfondir des questions essentielles, telles que la distinction entre volontariat et volontourisme, le “syndrome du sauveur”, le portrait du “bon” et du “mauvais” volontaire, ainsi que les expériences vécues d’interculturalité. Les participants ont partagé leurs témoignages sur les chocs culturels rencontrés, leurs réactions et les clés identifiées pour surmonter les différences.
Ateliers d’échanges en groupe mixtes et restitution au collectif
Cette journée s’inscrit dans une volonté commune de renforcer la qualité et le sens de l’engagement volontaire, en favorisant l’échange d’expériences et la réflexion collective. Elle marque également une étape importante dans la coopération entre acteurs du volontariat au Togo et les partenaires internationaux.
Le prochain rendez-vous des volontaires est fixé au 10 octobre 2025 à l’Institut Français du Togo, avec la Journée du Volontariat Français. Cette édition sera consacrée à la thématique : «La contribution du Volontariat International d’Échange et de Solidarité aux enjeux environnementaux».
C’est dans ce contexte à la fois culturel, festif et hautement symbolique que France Volontaires Togo a pris part pour la première fois à l’édition 2025 des Evala, du 21 au 26 juillet, en déployant son Espace Volontariats Mobile en synergie avec l’Espace Partenarial de Kara.
Ce déploiement s’inscrit dans la volonté de l’Ambassade de France au Togo de renforcer la décentralisation de ses actions, en allant à la rencontre des jeunes et des communautés locales hors de la capitale. À travers cette présence sur le terrain, France Volontaires a pu sensibiliser à l’engagement volontaire, en lien avec les traditions d’entraide et de solidarité véhiculées par les Evala.
« Cette année, la lutte a été marquée par une nouveauté majeure : la présence de France Volontaires et de Campus France sur le terrain. Leur participation a été chaleureusement saluée par les jeunes, les parents et les autorités locales. Beaucoup ont exprimé le souhait d’en savoir plus sur les opportunités de volontariat et d’études en France, et même proposé la mise en place de rencontres régulières pour continuer les échanges au-delà des Evala. »
Pre Badameli, animateur de l’Espace Partenarial Togo France de Kara
Un festival emblématique, une opportunité stratégique
Les Evala, rite initiatique majeur pour les jeunes Kabyè, rassemblent chaque année des milliers de personnes issues des 15 cantons de la préfecture de la Kozah. Ce moment de forte mobilisation populaire, placé sous le signe de la tradition et de la fierté identitaire, se déroule en présence de Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil du Togo, et attire les autorités locales, les leaders communautaires et de nombreux visiteurs venus du Togo et de la diaspora. Ce moment de forte mobilisation populaire offre un levier unique pour diffuser les valeurs d’engagement, d’entraide et de solidarité, tout en présentant les dispositifs de volontariat international et national.
Finale de Bohou – 23 juillet 2025
Fin de la demi – finale de Lassa – 24 juillet 2025
Salutation du Président du Conseil, M. Faure Essozimna Gnassingbé, à la tribune
Salutation entre l’Ambassadeur de France au Togo et le représentant national de France Volontaires au Togo et au Ghana
« C’est un événement qui permet d’aller à la rencontre de la culture kabyè, mais aussi – et surtout – de faire de la représentation institutionnelle de manière informelle, au plus haut niveau, avec les autorités togolaises. » – Telngar Rassembeye, représentant national de France Volontaires au Togo et au Ghana
Une équipe mobile, engagée sur le terrain
Le stand mobile de France Volontaires s’est déployé tout au long du festival dans les cantons de Tchitchao, Yadé, Bohou, Lassa et Landa, ainsi qu’à la foire du nouveau marché de Kara. Il a permis d’informer et d’orienter de nombreux jeunes désireux de s’engager, tout en renforçant les liens avec les acteurs associatifs et institutionnels locaux.
L’équipe était composée de :
Telngar RASSEMBEYE, représentant national de France Volontaires au Togo et au Ghana
Esso Wedeou GNAMKE, chargé d’appui au développement du volontariat
Maëva BOGARD, volontaire française chargée de communication
Pré BADAMELI, ancien volontaire et désormais animateur de l’Espace Partenarial de Kara
Les échanges ont permis de valoriser le volontariat comme outil d’engagement citoyen, tout en associant ces valeurs aux traditions de solidarité portées par les Evala. En parallèle, l’Espace Partenarial de Kara a également profité de cette visibilité pour promouvoir les opportunités d’études en France, en lien avec Campus France.
Grâce à ce déploiement mobile, plus de 1 500 jeunes ont été informés sur les possibilités de volontariat, les opportunités d’engagement citoyen et les programmes de mobilité. L’équipe de l’EV Mobile reviendra à Kara en novembre pour poursuivre la dynamique engagée, dans le cadre d’une nouvelle tournée de sensibilisation au volontariat et à la mobilité internationale.
Chaque année, France Volontaires Cambodge (FVC) organise une tournée en provinces pour aller à la rencontre des volontaires et associations, leur offrir un accompagnement personnalisé et recueillir leurs retours d’expérience : l’Espace Volontariats Mobile. En 2025, dans une volonté de renforcer les synergies entre les différents acteurs du volontariat français présents dans le pays, FVC a proposé une édition élargie, baptisée « Équipe France Mobile ».
Conçue et mise en œuvre en partenariat avec ses membres (La Guilde, Planète Urgence, AIME ONG) et l’Ambassade de France au Cambodge, cette initiative a permis d’articuler des temps d’échange avec les volontaires et les structures d’accueil dans plusieurs provinces du Nord-Ouest du royaume.
La tournée s’est tenue du 20 au 23 juillet 2025 et a permis à l’équipe de se rendre dans deux provinces : Siem Reap et Battambang. Dans chacune de ces étapes, la démarche a alterné temps collectifs de présentation et d’échange, rencontres individuelles, sensibilisations et partages d’expériences.
À Siem Reap, la journée du 21 juillet s’est articulée en deux temps :
Le matin, une session de rencontre avec 9 ONG locales a permis de présenter l’offre de volontariat international d’échange et de solidarité (VIES) proposée par France Volontaires et ses membres, les dispositifs de soutien de l’Ambassade ainsi que d’aborder les dynamiques actuelles du volontariat et les différentes perspectives de coopération.
L’après-midi, un atelier réunissant les volontaires français en mission dans la province a permis de discuter de leur expérience, d’aborder les enjeux de sécurité, les risques liés au volontourisme et de présenter les services proposés par l’Espace Volontariats.
À Battambang, les 23 et 24 juillet, le même format a été reconduit :
Le 23 juillet après-midi, l’équipe a accueilli les volontaires des provinces de Battambang et Banteay Mean Chey à l’Institut français du Cambodge, dans une atmosphère conviviale et propice à l’échange direct.
Le 24 juillet matin, neuf ONG françaises, khmères et internationales, ont pris part à une réunion collective autour des dispositifs de volontariat, de l’accompagnement des missions, des attentes communes, et des futures dynamiques de réseau.
Au fil de la tournée, 18 structures ont été rencontrées dans deux provinces, offrant une meilleure compréhension des besoins locaux et l’opportunité de partager des ressources concrètes. Les volontaires, venus de l’ensemble des régions visitées, se sont pleinement investis dans les échanges, enrichissant les discussions par leurs regards de terrain. Cette tournée a également permis de renforcer la visibilité de France Volontaires et de ses membres au delà de Phnom Penh, en consolidant leur présence auprès des partenaires existants comme des acteurs émergents. Enfin, la mission a contribué à resserrer les liens entre les membres, affirmant le rôle collectif et structurant de la plateforme dans le paysage du volontariat au Cambodge.
Cette première édition de l’Équipe France Mobile a ainsi permis d’expérimenter un mode de coopération inédit, rassemblant France Volontaires, ses membres et l’Ambassade de France dans une dynamique commune. Elle a contribué à renforcer les liens entre les différents acteurs du volontariat français, tout en facilitant la circulation d’informations auprès des volontaires et des organisations locales. En rapprochant les acteurs, en valorisant les expériences de chacun et en créant de nouveaux liens, elle a posé les bases d’une collaboration plus régulière, mieux ancrée dans les réalités locales. D’autres éditions pourront prolonger cette dynamique dans d’autres régions du pays, au service d’un volontariat plus proche des territoires.
Un grand merci aux volontaires pour leur disponibilité, leur engagement et la qualité de leurs retours ; aux organisations rencontrées pour leurs échanges ouverts et constructifs ; ainsi qu’à l’Institut français de Battambang et à l’École d’Hôtellerie et de Tourisme Paul Dubrule pour leur accueil chaleureux et leur soutien logistique.
Élus locaux, entreprises, associations ou jeunes calvadosiens ont répondu présents à l’invitation du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères lundi 12 mai à La Fonderie, à Hérouville-Saint-Clair. L’accueil chaleureux du maire de la commune, Rodolphe Thomas, a donné le ton d’une séquence décontractée et sans filtre autour de la mission diplomatique de la France et de l’impact des relations internationales dans le quotidien des citoyens. Car « les affaires étrangères sont l’affaire de tous », comme l’a rappelé le ministre en ouverture des échanges.
Yann Delaunay entouré des 8 volontaires présents à Hérouville-Saint-Clair, ainsi que les représentants du Conseil Départemental de Seine Maritime, de la mission locale de Caen et de la mission locale du Havre. @DR
Au programme des discussions, emploi, santé, environnement, flux migratoires, paix et sécurité nationale. Autant de thématiques sur lesquelles le ministre est longuement revenu, précisant à grand renfort d’exemples que la France n’a aucun intérêt à avancer seule sur ces sujets. L’occasion de rappeler que l’action internationale de la France a des conséquences sur le quotidien des Français, notamment pour les questions de santé pour lesquelles « il serait vain de penser que nous pouvons tout régler à l’échelle nationale » avant d’ajouter que « ce n’est qu’en nous coordonnant avec les autres pays du monde que nous parviendrons à éviter que d’autres pandémies viennent bousculer notre vie économique et sociale, (…) et que nous parviendrons à avoir une réponse plus structurée et efficace lorsque ces crises surviennent ».
“Les affaires étrangères sont l’affaire de tous”
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Des solutions internationales face au dérèglement climatique
Face au dérèglement climatique marqué par la multiplication des inondations, cyclones ou incendies qui ravagent toutes les régions du monde, le ministre a longuement rappelé qu’il faut trouver « des relais internationaux pour qu’à leur tour, ils fassent leur part des efforts pour atteindre la neutralité carbone ».
De tous les objectifs du développement durable de l’ONU, le constat est sans appel : « c’est la protection de l’océan qui a fait l’objet de moins d’avancées, alors même que la moitié de l’oxygène que nous respirons provient de l’océan, que le quart des espèces au monde habite l’océan ». L’occasion pour le ministre de rappeler que la France organisera en juin prochain la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan qui réunira l’ensemble des États membres des Nations unies, les agences spécialisées, la société civile, le secteur privé et les donateurs internationaux pour enfin mettre en œuvre les priorités de l’Objectif de développement durable 14 (ODD 14) dédié aux milieux marins.
À noter que le volontariat est reconnu par les Nations-Unies comme un levier puissant et transversal dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Dans cette dynamique, le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S) apparaît clairement comme un dispositif de coopération partenariale, et constitue un moyen concret d’atteindre les ODD et d’agir pour la planète.
La solidarité internationale au coeur des échanges
En conclusion de son intervention, Jean-Noël Barrot rappelait qu’« en démocratie, ce sont les citoyens qui ont les cartes en main ». Les différentes interventions du public ont parfaitement illustré cette vérité à laquelle les acteurs de la solidarité internationale ne peuvent qu’adhérer ! En premier lieu, notons la riche intervention de Jacqueline Baudry, présidente du réseau régional multi-acteur Horizons Solidaires de Normandie qui est longuement revenue sur l’importance pour les politiques de s’appuyer sur la société civile qui œuvre quotidiennement à tisser des liens de solidarité entre les peuples.
Et pour illustrer concrètement ces liens qui existent entre les peuples, Louise Ardel a pu témoigner de son expérience marquante de volontaire en mission de service civique au Maroc. Envoyée par la mission locale d’Hérouville au sein de la Morocco’s Friends Foundation (MFF) elle avait pour mission l’animation d’ateliers pour les jeunes et l’appui à l’enseignement du français pour les femmes. Louise a ainsi participé à la construction de liens interculturels durables très utiles à la coopération internationale entre la commune et la MMF, partenaires de longue date. Elle poursuit aujourd’hui son engagement au sein d’une association où elle réinvestit son expérience au Maroc et précise que son « volontariat international est aussi utile parce que (elle) travaille beaucoup avec les jeunes nouvellement arrivés en France et les mineurs non accompagnés.
Bertrand Bouda, jeune coach sportif burkinabè accueilli en mission de Service Civique au Conseil départemental de Seine maritime, a pu quant à lui illustrer la richesse de la réciprocité en présentant sa mission axée sur le sport. En prenant part à toutes les activités du conseil départemental, il partage sa culture, ses connaissances et s’inspire des pratiques françaises pour enrichir son parcours « notamment sur les séances de sport adaptées aux seniors et les séances de sport adaptées aux personnes en situation de handicap qui ne sont pas valorisées dans (son) pays ». Si le jeune Burkinabé a pu souligner le contexte diplomatique tendu avec le Burkina Faso, nul doute que c’est par le dialogue entre les jeunesses engagées que l’on pourra avancer vers des relations durables et apaisées. Il a d’ailleurs profité de son intervention pour « remercier le conseil départemental de Seine Maritime, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et toute la république française pour l’occasion qui (lui) est offerte en tant qu’étranger de faire une immersion dans la société française. De découvrir sa culture, sa gastronomie et ses paysages magnifiques. De pouvoir aussi partager notre culture, nos idées et notre vision du monde ».
Comme le rappelait le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, « l’action internationale de la France a des conséquences très concrètes sur nos vies quotidiennes ». Les mobilités croisées qu’offre le V.I.E.S en envoyant des volontaires français dans nos pays partenaires tout en accueillant des volontaires internationaux en France en est une illustration tangible et pleine d’espoir.
Le Ghana constitue un pays stratégique pour le déploiement du volontariat international. En 2024, plus d’une centaine de volontaires français ont mené des missions dans le pays – soit trois fois plus qu’en 2023 – tandis qu’une douzaine de volontaires ghanéens ont effectué des missions de réciprocité en Service Civique et en VSI en France. La stabilité politique du Ghana, conjuguée à son engagement croissant en faveur de la Francophonie – illustré par son adhésion comme membre de plein droit à l’OIF en octobre 2024 – crée un contexte propice à l’essor des initiatives de volontariat et au renforcement de la coopération bilatérale.
Le volontariat est un pilier de la relation franco-ghanéenne depuis la signature d’un accord de coopération en 2019. Le Ghana est d’ailleurs le seul pays anglophone d’Afrique à accueillir une représentation de France Volontaires. Avec l’appui du poste diplomatique et du ministère, plusieurs programmes y sont mis en œuvre. Trois VSI œuvrent activement pour le rayonnement de la Francophonie, tandis que huit volontaires ghanéens ont participé au programme de volontariat Terre de Jeux Paris 2024. Leur engagement a été mis à l’honneur lors de la visite officielle du président Nana Akufo-Addo en France, en novembre dernier.
Un agenda institutionnel dense
La mission de M. Doumbia a été ponctuée de rencontres de haut niveau. Lors d’une audience avec S.E. M. Jules-Armand Aniambossou, Ambassadeur de France au Ghana, plusieurs sujets stratégiques ont été abordés : finalisation d’un nouvel accord-cadre d’établissement pour France Volontaires, état d’avancement du programme DENVA (Développement des Écosystèmes Nationaux de Volontariat en Afrique) et renforcement du programme V-Francophonie, déployé au Ghana avec la présence de trois VSI.
Grâce à l’appui de l’Ambassade, le projet d’accord-cadre a également été transmis officiellement au Ministère ghanéen des Affaires étrangères, par l’intermédiaire du chef du protocole.
Consolidation des partenariats nationaux
Avec la National Youth Authority (NYA), les discussions ont porté sur l’actualisation du plan d’action bilatéral signé en février 2024 à Lomé, le développement du volontariat de réciprocité et la valorisation de l’apprentissage du français. Il a également été convenu de renforcer les capacités des volontaires nationaux par une session d’information organisée à l’Espace Volontariats d’Accra.
Du côté de la National Service Authority (NSA), l’accent a été mis sur l’intégration du volontariat dans les parcours de jeunes diplômés, notamment à travers le Service National. L’idée d’un projet pilote de mobilité régionale impliquant le Ghana, le Togo et la France a été bien accueillie, et un plan d’action conjoint est en préparation.
Volontariat et développement : synergies en construction
Au-delà des institutions nationales, France Volontaires a échangé avec plusieurs partenaires internationaux. Avec le CIRAD, les discussions ont porté sur l’implication de VSI dans les projets de recherche en développement agricole. À la Délégation de l’Union Européenne, les échanges ont exploré l’insertion des volontaires dans les programmes jeunesse, gouvernance et migration, ainsi que la promotion de la mobilité Sud-Nord et intra-européenne. France Volontaires a d’ailleurs exprimé son souhait de participer à la Journée de l’Europe, le 9 mai prochain. Une rencontre avec l’AFD Ghana a permis d’identifier des pistes concrètes de collaboration, notamment pour le déploiement de VSI dans les projets d’éducation et de développement durable, dans le cadre du partenariat entre l’AFD, Expertise France et France Volontaires.
Enfin, l’équipe a été chaleureusement accueillie par le Ministère du Développement et de l’Autonomisation de la Jeunesse, dont le nouveau ministre, Hon. George Opare-Addo, a réaffirmé son intérêt pour le volontariat comme levier d’insertion et de coopération.
La mission de Karim Doumbia s’est conclue par une réception conviviale organisée par M. Julien Lecas, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France. Un moment d’échange et de partage en présence de nos partenaires, volontaires et membres de la communauté française et ghanéenne.
Conclusion et perspectives
La visite de M. Karim Doumbia au Ghana marque une étape importante dans le renforcement des liens entre les acteurs du volontariat français et ghanéen. Elle a permis de consolider les relations institutionnelles, de valoriser les initiatives existantes et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération.
Avec la finalisation à venir de l’accord intergouvernemental et le développement de nouvelles missions dans des secteurs stratégiques, cette dynamique promet de renforcer l’engagement des jeunes, tant au niveau national qu’international.
Portée par une volonté partagée et le contexte renforcé de la Francophonie, cette coopération témoigne du rôle central du volontariat dans la construction d’un avenir commun, solidaire et durable entre la France et le Ghana.
Rencontres avec les étudiants et sensibilisation au volontariat
L’une des priorités de cet EV mobile a été de rencontrer les jeunes et les étudiants pour les sensibiliser aux opportunités du volontariat. Nous avons eu l’honneur de visiter l’école Notre Dame Senior High School, où nous avons échangé avec les élèves de dernière année. L’occasion de présenter le volontariat de réciprocité proposé par France Volontaires et de souligner les bénéfices professionnels et personnels d’une expérience de volontariat à l’international.
La journée suivante, nous avons poursuivi notre mission auprès de centaines d’élèves à Sunyani Senior High School, où nous avons approfondi les enjeux du volontariat et les opportunités offertes par France Volontaires. Ces moments ont été riches en échanges et ont permis d’inspirer de nombreux jeunes à s’impliquer dans des projets de volontariat.
Rencontres avec des acteurs locaux engagés pour le développement communautaire
L’Espace Volontariat mobile à Sunyani a également été l’occasion de rencontrer des organisations locales qui œuvrent activement pour le développement durable et communautaire :
Sunyani Youth Development Association (SYDA), qui accompagne les jeunes dans des formations professionnelles (artisanat, soudure, couture, etc.), un véritable levier pour leur insertion sociale et économique.
Global Media Foundation, une ONG qui utilise les médias comme outil de sensibilisation aux droits humains et de lutte contre la corruption.
Wan-Hive Ghana, soutenant l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes.
InspiNest, qui aide les jeunes mères à acquérir des compétences numériques et entrepreneuriales pour favoriser leur autonomisation.
Solar Home, une entreprise sociale dédiée à l’accès à l’énergie solaire pour les foyers ghanéens.
Ces rencontres ont permis d’enrichir nos perspectives sur le volontariat et d’ouvrir la voie à de futures collaborations.
Des moments d’échanges collectifs : les conférences à Wenchi et Sunyani
Deux conférences ont marqué cette semaine. La première s’est tenue à Wenchi, où nous avons animé une session au Business Resource Center en présence de 12 structures locales. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’importance du volontariat et de ses opportunités pour les jeunes et les organisations locales dans des domaines variés tels que l’éducation, la santé et l’autonomisation économique.
La seconde conférence, organisée à Sunyani, a réuni plus de 40 participants issus de 24 associations locales. Ce fut un moment privilégié pour présenter France Volontaires, échanger sur les opportunités du volontariat, et poser les bases de futures collaborations.
Une dynamique à poursuivre
Cet Espace Volontariats mobile à Sunyani a été l’occasion de créer et renforcer les liens avec et entre les acteurs locaux, de valoriser les initiatives de volontariat et d’identifier de belles perspectives de collaboration dans la région de Bono.
France Volontaires remercie chaleureusement la National Youth Authority (NYA) pour son appui tout au long de cette initiative. Ensemble, nous continuerons à faire vivre une dynamique de volontariat inclusive, utile aux communautés et porteuse de sens.
Organisé par l’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT), l’atelier a regroupé des techniciens et responsables de 11 pays : Agence Nationale pour l’Emploi du Bénin (ANPE), Programme National de Volontariat du Cameroun, Corps des Jeunes Volontaires du Congo, Office du Service Civique National de Côte d’Ivoire, National Youth Autority du Ghana, Agence Nationale de Volontariat Jeunesse de Guinée, Institut de la Jeunesse de Guinée Bissau, Direction du Service Civique Programme National de Volontariat Watanouna en Mauritanie, Ministère de la Jeunesse Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale en République Démocratique du Congo, Ministère de la Jeunesse du Sénégal, ANVT.
Bien que les écosystèmes nationaux de volontariat soient à des niveaux différents de maturité, les participants partagent leurs expériences développées sur des programmes en cours ou à venir (1870 volontaires déployés en 2024 par l’ANVT, 500 par l’OSCN, 280 par le PNV Cameroun, 50 par l’Institut de la Jeunesse, en perspective sur 2025 pour le Bénin sur le thème de la promotion des droits de la femme et la lutte contre les violences basées sur le genre).
Lors de son mot d’ouverture, Monsieur Omar AGBANGBA, Directeur général de l’ANVT, a insisté sur l’importance de l’échange et du principe de pouvoir se nourrir de l’expérience de l’autre. Il a rappelé qu’il revenait aux agences nationales de volontariat de monter des missions à valeur ajoutée tant pour le développement des pays que pour les volontaires pour lesquels se jouent l’insertion sociale et l’employabilité. Le Directeur général, conscient que le volontariat ne bénéficie pas du même niveau de priorité en fonction des pays, insiste : “Investir dans le volontariat, c’est investir dans la jeunesse, c’est investir dans l’avenir, dans l’inclusion”.
Pour Madame Cécile BLOMME, Chargée de mission coopération technique auprès de l’Ambassade de France au Togo, DENVA démontre l’engagement mutuel de l’État français et de pays africains pour structurer des politiques de jeunesse ambitieuses et inclusives. Elle a mis l’accent sur la nécessité de proposer à des jeunes de s’engager sur des missions de qualité, en rappelant l’engagement attendu de tous les participants afin que le volontariat soit un pilier des politiques publiques de jeunesse, d’emploi et de cohésion sociale : “Que le volontariat ne soit pas seulement un engagement ponctuel mais une stratégie durable, reconnue et intégrée”.
Un temps d’échange pour renforcer les compétences de chacun
Rappelons que cet atelier s’inscrit dans l’axe 2 du programme qui a pour objectif de professionnaliser les métiers de l’engagement. À noter que le montage de missions de volontariat est un ensemble d’actions co-construites dans le but d’engendrer un développement social et économique local, grâce à une bonne mobilisation des ressources financières, matérielles et humaines. À l’échelle des 11 pays, plusieurs modèles de déploiement apparaissent : par délégation (Côte d’Ivoire), par co-construction (Togo, Cameroun), selon une approche projet (Guinée Bissau, Bénin), déconcentré (Sénégal).
Le Togo privilégie une approche globale autour de 11 secteurs définis dans un référentiel mission depuis 2024. Le Cameroun procède par une approche géographique en établissant une cartographie des besoins en mission de volontariat à l’échelle des communes pour ensuite définir les missions prioritaires en fonction du nombre de volontaires à déployer.
Les participants se sont retrouvés autour de 4 grandes étapes :
Identification des problématiques et analyse des besoins liés aux secteurs prioritaires et stratégiques sur lesquels les volontaires seront déployés ;
Identification des structures d’accueil ;
Dimensionnement de la mission ;
Contractualisation.
En partant de ces étapes et sur la base des pratiques développées, les participants ont défini les différentes phases et activités à mener en passant par la compréhension des différents outils utilisés.
Présente également lors de cet atelier : l’Université de Kara engagée dans un partenariat avec l’ANVT sur la mise en place d’un Certificat en Management du Volontariat débuté en janvier 2025 avec 87 participants originaires de 10 pays. Le certificat devrait être prochainement sur la plateforme de l’Agence Universitaire de la Francophonie.
Un manuel sera édité à l’issue de l’atelier, qui permettra à toute agence ou programme national de volontariat, qu’elles disposent ou non d’une expérience,de trouver les ressources nécessaires au montage des missions de volontariat et à l’amélioration des pratiques. En fin d’année 2025, seront identifiés les changements de pratique que l’atelier a permis de générer. Au second semestre 2025, se tiendra un deuxième atelier sur la place du volontariat dans les politiques nationales sectorielles et sur le modèle économique du volontariat.
“Une véritable rencontre du donner et du recevoir”
Professeur Yentougle MOUTORE de l’Université de Kara (Togo), évoque une “expérience enrichissante de mutualisation des pratiques”, des propos partagés par le Cameroun représenté par Madame Isabelle DJINBE, pour qui cette semaine est une “très belle opportunité d’apprentissage et de partage” en vue d’un futur “modèle harmonisé de méthodologie” pour le montage des missions. Du côté de l’ANPE Bénin, c’est le caractère “pratique et concret” de cette rencontre qui est salué par Madame Colombe Judith Houèvo DOYIGBE : “nous constatons que nous parlons un langage commun, qui permet de valider des documents de travail communs”.
Pour Monsieur Flavien NZAMBA, Coordonnateur National du Corps des Jeunes Volontaires du Congo, l’atelier est “extrêmement instructif” et il “influencera sans aucun doute l’organisation et la gestion des activités au quotidien du Corps des Jeunes Volontaires du Congo” grâce aux retours d’expériences des agences et programmes de volontariat présents à Lomé. Une semaine qualifiée de “véritable rencontre du donner et du recevoir” par Monsieur Alkaly SOUMAH,Chef de département Statistiques et Suivi Evaluation à l’ANVJ Guinée, marquée par “le sérieux qui caractérise la conduite des échanges”.
Enfin, pour Monsieur Katolognan OUATTARA de l’OSCN Côte d’Ivoire, “l’organisation de cet atelier est une initiative salutaire” au vu de la grande diversité des méthodes utilisées selon les pays. Ce temps d’échange va donner lieu à une synthèse, pratique et mutuelle, qui se verra enrichie par les particularismes nationaux et les réalités du terrain — cela permettra “une meilleure construction de notre écosystème de volontariat”.
Focus sur le programme DENVA
Copiloté dans une démarche multi acteurs par France Volontaires et l’ANVT, le programme DENVA comporte 4 composantes dont la mise en œuvre est assurée par une agence ou un programme national de volontariat :
Soutenir le déploiement de volontaires au sein des écosystèmes nationaux (5 projets innovants) / Pilotage OSCN Côte d’Ivoire ;
Professionnaliser les métiers de l’engagement (déploiement de 5 VSI en appui à des agences nationales de volontariat, 3 ateliers d’échanges de pratiques, 13 échanges professionnels interpays) / Pilotage ANVT ;
Renforcer les coopérations entre dispositifs nationaux de volontariat pour développer une mobilité internationale africaine (soutien au déploiement de 20 volontaires dans le cadre d’une mobilité croisée entre pays africains, soutien au déploiement de 16 volontaires africains en France dans le cadre du Service Civique, réalisation d’une étude sur les conditions de mobilités intra-africaines des volontaires) / Pilotage ANPE Bénin ;
Mener un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte du volontariat dans les politiques publiques nationales, sous régionales et continentales (Étude sur les impacts volontariat sur l’insertion sociale et professionnelle de jeunes à partir de 4 ou 5 cas pays) / Pilotage PNV Cameroun.
Sont partenaires au programme : l’Union Africaine, la CONFEJES et la CEDEAO. La première phase de 24 mois du programme (juillet 2024 / juin 2026) est soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères. La coordination de DENVA est basée à Lomé.
Parmi les sept étudiants en pré-master à l’EDHEC qui ont souhaité s’engager au Cameroun sur des missions solidaires du Global Impact Project initialement lancé par leur école en 2024, Louise et Basile ont bénéficié de ce partenariat entre l’EDHEC Business School et l’Association Jeunesse verte du Cameroun. Les Global Impact Projects, soutenus par la chaire UNESCO, leur offrent ainsi la possibilité de s’engager sur le terrain au sein d’une ONG ou d’une association à but non lucratif pendant un semestre. Cette expérience contribue à transformer leur vision du monde et à renforcer leur intelligence émotionnelle, leur sens de la coopération et leur capacité de résilience.
Née en 1906, l’EDHEC Business School est une école de commerce qui dispose de cinq campus académiques respectivement à Paris, Lille, Nice, Londres et Singapour. Un des objectifs de l’établissement est de valoriser l’ouverture au monde et à l’autre, dans une dynamique d’apprentissage et d’échanges.
Après avoir pris attache avec le siège de France Volontaires, la directrice du programme, Sonia Gastaud, s’est rendue au Cameroun en décembre 2023. Ce déplacement lui a permis de rencontrer l’équipe de l’Espace Volontariats, dans le but de discuter des modalités de mobilisation des étudiants pour des missions solidaires au sein de plusieurs organisations partenaires au Cameroun.
À la suite de cette rencontre, une présentation de l’école, de ses missions de ses missions ainsi que du Global Impact Project et de ses partenaires a eu lieu à l’Institut Français du Cameroun de Yaoundé, en présence de plusieurs acteurs de la société civile.
Au centre Sonia Gastaud, directrice du programme Global Impact Project de l’EDHEC, lors de la présentation de l’école à l’Institut Français de Yaoundé.
Dès lors, une collaboration fructueuse a été établie entre l’association Jeunesse verte du Cameroun, l’association AGAPE et l’EDHEC Business School a permis le le déploiement de cinq étudiants volontaires à AGAPÉ à Douala, et de deux étudiants volontaires à l’association Jeunesse verte du Cameroun durant les mois de juin, juillet et août 2024. Ces étudiants sont accompagnés par Campus France et France Volontaires durant leur temps de déploiement.
L’association Jeunesse verte du Cameroun et AGAPE, qui sont-ils ?
L’association Jeunesse verte du Cameroun (AJVC), basée à Yaoundé, est engagée dans la promotion d’un environnement sain en impliquant jeunes et femmes dans des projets durables.
Elle œuvre activement pour la préservation des forêts et de l’environnement et contribue au développement des communautés locales et autochtones. L’association, qui est également membre du Réseau des jeunes des forêts d’Afrique Centrale (REJEFAC), agit pour une meilleure implication et responsabilisation des jeunes dans les questions de gestion durable des ressources naturelles.
L’AJVC a participé à la COP27 et COP28 et collabore quotidiennement avec des associations partenaires sur les questions de plaidoirie en faveur des projets de préservation du Bassin du Congo. Dans cette dynamique, elle accueillera dans les prochains mois un VSI, mobilisé dans le cadre du programme V-Fôrets, coordonné par France Volontaires.
L’association AGAPE est une organisation à but non lucratif dédiée à la protection des enfants vulnérables et sans abri. Leur objectif est de faciliter l’accès à une éducation de qualité, visant à à favoriser l’intégration socio-professionnelle des enfants qu’ils suivent.
En 2021, un centre d’accueil a été construit à Japoma (Douala), afin d’accueillir et héberger des jeunes enfants de 5 à 17 ans ‘de et dans’ la rue. Début juin 2024, deux volontaires étudiants, Bérénice et Johan, ont préparé leurs valises pour s’envoler pour deux mois pour le Cameroun, afin de venir en appui aux activités du centre d’accueil d’AGAPE.
Louise et Basile, deux étudiants de l’EDHEC en mission solidaire au cœur de Yaoundé
Motivés et désireux de s’engager, Louise et Basile, deux étudiants de l’EDHEC Business School ont été déployés auprès de l’association Jeunesse verte Cameroun à Yaoundé, du 2 juin au 9 août. Nous avons eu la chance de les accueillir lors d’une réception qui a pris place au sein de l’Institut Français du Cameroun à Yaoundé, dans un cadre intimiste avec Campus France et France Volontaires.
Un guide d’accueil et de bonnes pratiques co-rédigé par nos deux organisations leur a été remis afin de faciliter leur adaptation au Cameroun.
Au quotidien, Louise et Basile viennent en appui aux projets d’AJVC. Ils ont notamment favorisé le développement des outils de communication de l’association, afin de renforcer la visibilité autour des projets menés par l’association. Ils ont aussi pu mesurer l’impact de projets d’implémentations passés via la collecte de témoignages d’utilisateurs et bénéficiaires. Par ailleurs, ils ont travaillé avec Brice et Rodrigue, leurs tuteurs, pour développer des techniques de mobilisation des ressources, visant ainsi à sécuriser les finances de l’association.
Accompagnés au quotidien par Brice et Rodrigue, ces derniers sont ravis de ce rapprochement entre les jeunesses françaises et camerounaises, assurant ainsi la pérennisation des projets de développement durable menés par AJVC. Cependant, au-delà d’une simple rencontre professionnelle, il s’agit surtout d’une rencontre humaine ! Entre discussions, débats et rires, c’est une aventure humaine s’est tissée au fil des jours, à l’intersection des deux pays et de leurs cultures respectives.
« Je suis galvanisé de voir les nouveaux étudiants qui sont prêts et enthousiastes à aller sur le terrain pour toucher du doigt ce qui est fait » Brice Papiny Kuefouet
« Au sein de l’association on a pu bénéficier de leur énergie. Ils sont très jeunes et ils ont eu cette volonté de vouloir impacter les projets d’AJVC » Rodrigue Kuisseu
Fin juillet 2024, Sonia Gastaud est revenue au Cameroun pour une mission de suivi des étudiants déployés entre Yaoundé et Douala. Ce fut une belle l’occasion pour nos équipes de partager un moment convivial au cours duquel nous avons passé en revue les missions en cours et leurs réalisations. La perspective d’une collaboration élargie sur plusieurs pays entre France Volontaires et l’EDHEC Business School a été discutée, avec pour objectif de faciliter le déploiement d’étudiants sur des missions solidaires. La mobilisation d’étudiants sur ces missions constitue une véritable opportunité pour la jeunesse, à la croisée des chemins entre les études, le volontariat et l’immersion professionnelle.
A gauche : Sonia Gastaud, entourée des collaborateurs et membres d’AJVC / A droite : Sonia Gastaud avec les enfants AGAPE, la directrice du centre Yvette et Ruth sa coordinatrice
La signature de la convention avec l’EDHEC illustre la volonté de France Volontaires de développer des partenariats avec les grandes écoles et les universités. Elle constitue le premier accord signé avec ce type d’établissements et témoigne de la reconnaissance des compétences acquises à l’EDHEC, très recherchées par les acteurs de la solidarité internationale. Pour Emmanuel Métais, directeur général de l’EDHEC, « ce partenariat représente à la fois une reconnaissance institutionnelle et un levier stratégique pour renforcer les Global Impact Projects développés à l’EDHEC. Notre école a placé l’engagement en faveur du bien commun au cœur de sa mission éducative et ce dispositif est une illustration concrète de notre volonté de former des étudiants capables d’impulser et d’accompagner les grandes transitions mondiales. »
Témoignages des volontaires
Pour en découvrir davantage sur leurs missions au quotidien, nous vous invitons à visionner le témoignage vidéo de Louise et Basile : Cliquez ici
Chaque année, Max et Jean Denis se rendent au Cameroun pendant une dizaine de jours afin de rencontrer leurs partenaires locaux et dialoguer avec l’Espace Volontariats de France Volontaires au Cameroun. L’objectif de leur visite est d’analyser la dynamique pays et de mieux structurer l’accompagnement des volontaires DCC tout au long de leur mission.
Cet échange annuel entre nos deux institutions permet de faire le point des projets en cours et à venir, ainsi que sur les perspectives communes. Lors de leur visite, nous avons abordé les conditions d’accueil des volontaires, en rappelant le contexte social, sécuritaire et sanitaire du Cameroun.
Ces échanges visent à structurer et pérenniser le déploiement et l’intégration des volontaires, tout en renforçant le partenariat entre nos deux structures.
Max et Jean Denis, entourés de l’équipe France Volontaires au Cameroun
Un week-end de rencontres et de partage
Du 22 au 23 février derniers, un séminaire a été organisé à l’Institut des frères Saint Jean de Simbock, à Yaoundé. Ce rassemblement a réuni douze volontaires venus de Yaoundé, Douala, Edéa et Foumban.
Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, les volontaires ont été amenés à échanger sur différentes thématiques :
Partages d’expériences collectives et individuelles
La mission de volontariat : les joies, défis et surprises
Rappel des consignes sécuritaires et bonnes pratiques
Réflexions et échanges sur les relations interpersonnelles en milieu interculturel (amour, amitié…)
L’Espace Volontariats est allé à la rencontre des volontaires, le temps d’un après-midi. Cela a permis d’échanger avec les volontaires sur les conseils et bonnes pratiques, tout en comprenant mieux leurs attentes.
Ces trois jours ont favorisé la mise en relation entre des volontaires expérimentés et les nouveaux arrivants, créant un climat de confiance propice aux confidences.
France Volontaires Cameroun remercie la DCC pour cette initiative, essentielle au renforcement d’un volontariat de qualité et dynamique.
Qu’est-ce que la Délégation Catholique pour la Coopération ?
La DCC est une organisation non gouvernementale confessionnelle fondée en 1967, et présente dans 50 pays, dont le Cameroun. Reconnue d’utilité publique et membre de la plateforme France Volontaires, elle déploie chaque année plus de 500 volontaires pour venir en appui à des projets solidaires dans les pays partenaires. En moyenne, ce sont 20 volontaires envoyés par la DCC qui foulent le sol camerounais chaque année.
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