Une visite renforçant le partenariat entre les établissements agricoles français et France Volontaires Bénin
Une délégation de l’enseignement agricole français est venue au Bénin du 10 au 17 octobre 2021. Elle était constituée de dix représentants d’établissements scolaires accompagnés par les deux animateurs du réseau Afrique de l’Ouest, Jean-Roland ARBUS et Vanessa FORSANS et de Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique subsaharienne au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation français. Leur déplacement avait plusieurs objectifs : rencontrer des professionnels du secteur de l’agriculture, échanger avec l’ambassade de France au Bénin, nouer des partenariats avec des établissements agricoles béninois, consolider des partenariats déjà existants, participer à un colloque sur l’enseignement de l’agro-écologie en France et au Bénin et développer l’accueil des volontaires béninois en France.
La délégation a également profité de son séjour au Bénin pour rencontrer l’équipe de France Volontaires. Certains des établissements agricoles représentés par la délégation ayant déjà accueilli des volontaires béninois et d’autres établissements projetant de le faire. Ce fut l’occasion pour l’équipe de France Volontaires au Bénin de présenter ses missions et de préciser son rôle dans la mobilisation de volontaires béninois pour des missions de service civique de réciprocité en France.
Témoignages des anciens volontaires béninois en service civique de réciprocité
A l’occasion de cette rencontre, trois anciens volontaires béninois en service civique de réciprocité ont été conviés afin de témoigner de leur expérience au sein d’établissements scolaires agricoles présents au sein de la délégation :
Flavien TCHOGBON et Kévin SIANHODE étaient engagés au sein du lycée agricole Le Chesnoy afin de sensibiliser les élèves à la solidarité internationale et d’intervenir sur les machines agricoles. Aujourd’hui, Flavien est le gérant d’un atelier de fabrication de chaussures. Kévin a repris l’entreprise familiale construisant du matériel agro-alimentaire tout en fabricant, en parallèle, des tricycles ;
Jemima HOUNNOUVI était mobilisée au sein du lycée agricole de Château-Gontier pour soigner des animaux sauvages et s’occuper d’une pisciculture. A son retour au Bénin, Jemima a montré sa propre entreprise dans la pisciculture grâce au financement de l’OFII. Elle souhaite développer son activité en ouvrant une usine de fabricant de produits transformés (farine de poisson, etc).
Rachid BENLAFQUIH, au nom de la délégation, s’est satisfait de l’impact évident de l’expérience de volontariat international dans les parcours professionnels et personnels de ces trois anciens volontaires.
Préparation du départ des futurs volontaires béninois en service civique de réciprocité
Le lycée agricole de Riscle, représentée par Sandrine GUICHET, et le lycée agricole de Castelnau-le-Lez représenté par Serge MISERICORDIA, vont prochainement accueillir des volontaires béninois en service civique de réciprocité. La venue de la délégation fut l’opportunité pour les quatre béninois d’échanger avec les représentants des établissements agricoles les mobilisant. Ils ont ainsi pu poser des questions relatives à leur future mission et cadre de vie et obtenir d’utiles informations pour la préparation de leur voyage.
C’est motivés et impatients qu’ils appréhendent leur départ pour la France :
Séfania ASSAH et Sadok GODEME participeront aux activités de transformation des fruits et à la production du vin pour le lycée agricole de Riscle ;
Nansirine ISMAINOU sera en appui à l’horticulture et à l’éducation à la citoyenneté mondiale et Isaac BOGNON effectuera des missions de génie alimentaire et à l’éducation à la citoyenneté mondiale pour le lycée agricole de Castelnau-le-Lez.
Rencontre avec les 7 volontaires français en provenance de la Martinique
Le mercredi 13 octobre, l’ambassadeur de France au Bénin, Marc VIZY, en présence du représentant national de France Volontaires au Bénin, Eugène SOME, et de la chargée de mission société civile à l’ambassade de France au Bénin, Audrey RAMAIN, a rencontré autour d’un petit-déjeuner, 7 volontaires français de la Martinique engagés dans une mission de volontariat au Bénin dans le cadre du partenariat entre la Communauté des Agglomérations de l’Espace Sud de la Martinique, l’Association des Communes de l’Atlantique et du Littoral du Bénin et France Volontaires.
Ce fut l’occasion pour ces jeunes volontaires de présenter et faire le bilan de leurs missions qui se terminent à la fin du mois d’octobre 2021 :
Charles EMERSON est chargé de mission numérique et Mathilde PALLER est chargée d’appui à l’aménagement d’un espace de co-working en service civique pour l’école d’informatique EPITECH Bénin ;
Nicolas GUSTO, Coralie MONGIS et Mathilde TRIME sont chargés d’appui aux comités de gestion des équipements hydrauliques en service civique pour l’ONG ASEP qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables à Porto-Novo ;
Axel MOUFLET et Stéphane VERONIQUE sont chargés d’appui aux projets de l’association Les Jardins de l’Espoir qui promeut l’agro-écologie en tant que volontaire de solidarité internationale et service civique.
C’est avec enthousiasme et gratitude que les 7 volontaires ont remercié l’ambassadeur de France pour son généreux accueil et ses nombreux conseils concernant leurs projets d’avenir.
Rencontre avec les 5 volontaires béninois en partance pour une mission de service civique de réciprocité en France
Le mercredi 13 octobre 2021, l’ambassadeur de France au Bénin, Marc VIZY, a également rencontré 5 volontaires béninois en instance de départ pour une mission de service civique de réciprocité en France, aux côtés du représentant national de France Volontaires au Bénin, Eugène SOME, du directeur de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) du Bénin, Urbain AMEGBEDJI, et de l’attachée de coopération de l’ambassade de France au Bénin, Marie VEILLON.
Les 5 jeunes béninois ont eu l’opportunité de présenter leur future mission :
Esther DAGBA animera des ateliers de sensibilisation à l’interculturalité au sein de l’association Parcours le Monde Grand-Ouest à Nantes ;
Séfania ASSAH et Sadok GODEME participeront aux activités de transformation des fruits et la production du vin au lycée agricole de Riscle ;
Helmer MEHINTO soutiendra des actions d’éco-volontariat auprès de l’AFEV Grand Lyon.
Urbain AMEGBEDJI a profité de cet échange pour informer l’ambassadeur de France que l’ANPE va gérer le volontariat au Bénin et récupérer les missions de l’Office Béninois des Services de Volontariat des Jeunes (OBSVJ) dissout le 15 septembre 2021 lors du conseil des ministres.
Depuis 2017, 28 béninois ont bénéficié du programme de réciprocité, dont 14 appuyés par l’ambassade de France. Marc VIZY a symboliquement remis un billet d’avion aux deux premiers partants :
La séance fut clôturée par les conseils de Marc VIZY au sujet de leur prochaine intégration en France. Il les a invités à pleinement tirer des profits de ce séjour unique et a exprimé le souhait de les rencontrer à leur retour de mission afin de connaître leurs impressions et d’écouter le récit de leurs expériences.
Agnès et Cédric sont Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) dans un petit collège d’un quartier défavorisé de Lima. Envoyés par l’association FIDESCO, le couple est venu au Pérou avec ses trois enfants pour prêter main forte, durant deux ans, à l’équipe éducative de l’institution.
Ayant suivi une formation de préparation à la mission durant plus d’un an sans pour autant connaitre leur lieu de mission, si ce n’est deux mois avant le départ, ils se sont rapidement acclimatés sur les hauteurs de Lima avant de voir leur mission chamboulée.
Des missions d’enseignement nécessaires aux étudiants
Arrivés au début du mois de septembre 2019, les deux volontaires avaient des missions bien définies.
Pour le directeur du collège sino-péruvien “San Francisco de Asis” de Huaycan, Hugo Alarcón Altamirano, qui a déjà reçu une famille de volontaires avec le soutien de FIDESCO entre 2017 et 2019 : « il était important d’avoir des volontaires qui soutiennent les enseignants du collège et de l’institut sur l’enseignement des langues et la formation technique ». Cédric, en tant que professeur d’anglais, était chargé de perfectionner le niveau de langue d’élèves de 10 et 11 ans, et Agnès, en plus de soutenir l’apprentissage du français de quelques étudiants, de délivrer ses connaissances en gestion aux étudiants de secondaire du collège.
L’arrivée de la pandémie bouleverse leurs missions
Dès mars 2020, l’ensemble des centres éducatifs du Pérou ont fermé leurs portes. Des crèches aux universités, élèves de primaire, collège et étudiants ont, dès lors, commencé un apprentissage virtuel. Apprentissage qui perdure aujourd’hui. « L’impact sanitaire et surtout économique de la Covid-19 a poussé nombre de parents a retiré leurs enfants du collège », nous explique Agnès alors que nous nous baladons dans la cours déserte du collège. « Malgré son coût réduit, ce collège privé a perdu de nombreux étudiants qui peuvent désormais apprendre seuls à la maison grâce au programme d’enseignement gouvernemental Aprendo En Casa(ndlr. J’apprends à la maison) même s’il ne fonctionne pas très bien et qu’il est difficile d’accès pour une population qui a peu accès à Internet ou à un ordinateur. », ajoute-elle.
Agnès et Cédric sont passés, comme les étudiants et les professeurs locaux, à la modalité virtuelle. Cependant, de nombreux cours ont été suspendus, dont ceux de gestion, et Agnès s’est retrouvé avec seules quelques heures de cours par semaine.
Vivant dans l’enceinte du collège, ils ont vu leur lieu de vie et de travail, le collège, perdre subitement son effervescence mais malgré ce changement radical d’environnement et de missions, ils ont décidé de rester au Pérou.
Rester et se réinventer
Pour Agnès et Cédric, suspendre leurs missions était un non-sens dans leurs parcours d’engagement. Pour Cédric, « Ça a été une pandémie mondiale, c’était pareil ailleurs. Nous avons senti que notre place était ici (ndlr. au Pérou/à Huaycan). Pour nous notre mission était la même. Même si tout le monde a dû rester chez soi, nous, on est venu pour transmettre des connaissances mais surtout pour vivre avec ceux qui sont ici et on ne s’en va pas parce qu’il y a un problème, on n’a pas considéré qu’il y avait un danger majeur pour nous et pour nos enfants ». Pour Agnès, ils étaient engagés à finaliser leurs missions et « à moins que FIDESCO nous demande de rentrer, nous n’allions pas le faire ».
Rester au Pérou et continuer leurs missions supposait s’adapter à la virtualité mais surtout s’adapter à la vie quotidienne. Agnès nous explique résiliente : « Nous avons eu la chance d’arriver quelques mois avant le début de la pandémie et nous avons pu connaitre les élèves, les professeurs, la vie du collège avant la virtualité ». Pour eux, comme pour leurs enfants, étudiant de l’école, l’adaptation à l’enseignement virtuel et « le fait de se retrouver subitement seul dans le collège » n’a pas été facile mais les deux volontaires ont développé une autre mission en parallèle des cours virtuels.
Un projet écologique pour le collège
Le quartier de Huaycan est situé dans une zone particulièrement aride de la région-capitale et les espaces verts sont rares. Cédric a décidé de redonner un coup de jeune à la plantation d’arbres de la parcelle du collège qui égaye la montagne. En suivant l’exemple de la plantation du projet Manchay Verde, également géré par des volontaires FIDESCO, il a souhaité développer le système de goutte à goutte qui avait précédemment été pensé pour irriguer la parcelle.
Faute de financement, le projet s’est transformé en un projet plus ample de ferme écologique avec une visée éducative. En accord avec la direction et le soutien de plusieurs professeurs du collège, ils ont construit un poulailler et souhaitent mettre en place un processus d’autofinancement, comme nous l’explique Cédric : « les poules pondent des œufs que nous vendons pour financer le système de goutte à goutte ou l’achat d’eau nécessaire à l’arborisation du collège ».
« Ce projet d’arborisation qui existe depuis mon arrivée dans le collège a eu des hauts et des bas mais j’ai vu avec enthousiasme que les volontaires français l’ont pris à bras le corps en trouvant des sources d’autofinancement », explique le directeur. Il ajoute qu’il souhaite que ce projet ait une portée éducative sur l’écologie, l’enseignement de la photosynthèse ou la vie des végétaux et qu’il soit pour le quartier, les parents et les professeurs un vecteur de cohésion sociale et de rencontre.
Pour Agnès, ce projet est une manière de réinventer sa mission mais également de « sensibiliser les élèves à l’écologie en permettant aux professeurs d’avoir des exemples concrets pour l’enseignement ».
Une mission, somme toute, sous le signe du partage
Malgré les changements engendrés par la pandémie et les difficiles restrictions imposées par le gouvernement péruvien pour enrayer la contagion, Agnès, Cédric et leurs enfants ont néanmoins pu partager avec la population locale. Avant mars 2020, ils nous expliquent qu’ils se sont sentis bien accueillis par la direction, le personnel enseignant et les élèves.
Alors que nous parlions de l’interculturalité dans le bureau du directeur, Agnès nous raconte le sourire aux lèvres : “En décembre 2019, on a fait une grande fête avec tout le collège pour présenter les créations et le travail des étudiants de l’institut, c’était súper bonito (ndlr. Super sympa)». Et le directeur ajoute « j’ai été surpris quand Agnès et Cédric ont préparé une danse locale pour la fête de l’école » et enchéri, en riant « Ils l’ont bien faite ».
« Je me rappelle que ma femme m’a dit d’inviter la famille Sebahizi pour Noël et nous avons passé un bon moment, chacun a préparé un plat de chez lui » nous explique le directeur en insistant, comblé, sur le fait qu’il sait que maintenant, Agnès et Cédric préparent des plats péruviens.
Si la pandémie a été compliquée à vivre pour ce couple venu de région parisienne, il semble que l’expérience interculturelle durant leurs missions ait été formatrice et profitable. « Certes, le rapport avec l’équipe éducative a été limité de manière présentielle mais en dehors du collège, dans le quartier, nous nous sommes faits de nombreux amis et nous avons pu comprendre ce que c’était de vivre à Huaycan », conclut Agnès.
Le guide d’accueil du volontaire a pour but de transmettre des informations aux volontaires arrivant en Equateur afin qu’ils puissent préparer au mieux leur mission et avoir une première approche du pays. Il est destiné aux volontaires, à leurs structures d’envoi et à toutes les personnes intéressées par le volontariat en Equateur.
C’est un outil utile et pratique qui vous permettra de bien préparer votre arrivée en Equateur et d’appréhender votre mission de volontariat.
L’équipe de France Volontaires Equateur est fière de vous présenter ce guide et espère que les informations que vous y trouverez vous seront utiles avant et pendant votre séjour en Equateur et qu’elles vous permettront de vivre votre mission en toute sécurité.
Je m’appelle Pauline, j’habite à Chandigarh en Inde et j’y enseigne le français dans une Alliance Française.
La francophonie est donc une partie intégrante de mon métier et de mon rôle à l’Alliance car je suis une des représentantes de la Francophonie. C’est vrai que les étudiants sont plus intéressés par la France que la francophonie car ils voient une certaine authenticité et imagine que c’est ça le « vrai français ». En effet la France est souvent considérée comme supérieure par les apprenants c’est pour ça que mon rôle est très important pour leur montrer que le français n’est pas seulement la France mais également d’autres pays du monde et que la langue en est très riche de par sa diversité.
A Chandigarh, la plupart des étudiants sont plutôt intéressés pour aller au Canada qui fait partie de la francophonie mais c’est vrai qu’ils l’oublient souvent.
En tant que professeure c’est donc mon rôle de leur faire découvrir la francophonie, évidemment je ne suis pas une experte non plus car j’ai toujours vécu en France et que je ne connais pas toutes les traditions des autres pays francophones mais c’est pour moi très important de leur montrer toutes les cultures. Je compare souvent le monde anglophone avec le monde francophone pour qu’ils comprennent vraiment car c’est vrai que l’Inde est un pays anglophone souvent délaissé dans les cours d’anglais en France par exemple.
Selon moi, parler de la culture francophone est très important pour l’ouverture d’esprit des étudiants et aussi éviter le racisme et enlever l’idée de supériorité de la culture française. J’aime beaucoup partager avec mes étudiants sur les différentes cultures de l’Inde et donc leur parler de la francophonie me permet également de montrer cette diversité.
Je trouve que c’est de plus en plus facile de parler de la francophonie car maintenant dans les ressources que nous utilisons il y a de plus en plus de documents provenant de pays francophones tels que le Sénégal, le Vietnam ou le Québec. Si je dois comparer à avant, la place était beaucoup plus donner à la France et maintenant ça se diversifie beaucoup plus.
Pour cette semaine de la francophonie, j’ai créé beaucoup d’activités avec mes étudiants pour qu’ils découvrent la culture musicale, littéraire ou artistique des pays francophones. Ils ont dû rechercher sur internet des informations mais ils ont eu beaucoup de difficultés car ils se sont plutôt concentrés sur la Belgique ou la Suisse. Mon rôle a donc été de leur montrer les autres pays francophones. Ils étaient très contents car cela leur a permis d’en apprendre plus et de découvrir des films ou des musiques qui leur correspondent également.
Je pense qu’enseigner la francophonie à Chandigarh est assez difficile car la plupart des étudiants sont intéressés seulement par le français pour immigrer au Canada, c’est donc un grand challenge pour moi, mais je suis prête à le relever, car c’est très important pour l’ouverture d’esprit.
Jacques Bartz, VSI de France Volontaires auprès d’Alliance Française du Bengale
En Inde, et en particulier au Bengale, la France et le français jouissent d’une réputation inégalable. Partout, on entend parler de Sartre et Beauvoir, de Truffaut et Godard, ou encore de Monet et Renoir. Par ailleurs, les Bengalis, comme les Français, aiment parler, et manger, et parler en mangeant. Ils aiment aussi manifester. Il n’en faut pas plus pour créer des ponts entre les deux cultures. Alors, à l’Alliance française, nous nous efforçons de faire les connexions, véritables câbles porteurs de ce pont qui relie cette partie du monde à la France à travers des activités culturelles : festivals de films francophones, expositions d’artistes francophones en résidence en Inde ayant travaillé avec des artistes locaux, ateliers interactifs avec des artistes eux aussi francophones. Sans oublier le grand jour de l’année, le 20 mars, célébrant la francophonie dans le monde entier.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, il n’existe non pas une, mais bien deux francophonies, qu’il convient de distinguer. La première, la francophonie avec un « f » minuscule embrasse la totalité du monde francophone, principalement d’un point de vue linguistique. La Francophonie avec un « f » majuscule celle-ci, est une organisation internationale, et la seule du type qui regroupe des pays membres ou observateurs (88 au total) autour d’une langue. C’est un fait unique au monde : aucune autre communauté de ce type n’existe. Regroupés autour de la langue française dans tous ses sens, les membres et observateurs partagent des valeurs universelles de solidarité, d’appui à l’éducation, de diversité culturelle ou encore de développement durable. Elle organise notamment ses propres jeux, à l’instar des Jeux Olympiques.
Depuis juillet 2019, je suis intervenu à l’Alliance française du Bengale à Kolkata en tant que référent pédagogique et depuis juillet 2020 en tant que directeur adjoint et pédagogique. L’Alliance française du Bengale en particulier et le réseau des 800 Alliances du monde en général, sont l’exemple parfait de la promotion de la langue et cultures françaises et francophones. Quotidiennement et pendant des heures durant, les professeur.e.s diffusent tout au long de leurs cours, à des centaines, des milliers, des millions d’apprenant.e.s leur passion pour la langue française.
J’ai, moi-même appris le français, non pas à la maison, mais à l’école. Issu d’une famille immigrée, c’est à l’école de la République que j’ai appris à parler français, à tel point que j’en ai presque oublié ma langue maternelle. Et aujourd’hui, c’est à mon tour d’enseigner le Français Langue Étrangère (FLE) avec toute ma passion, mes clowneries et mes encouragements. C’est pour moi, une sorte de juste retour de ce que m’a apporté la France à travers son système scolaire.
Plus encore que les apprenant.e.s, ce sont les enseignant.e.s non-natifs/ves francophones que j’admire pour leur capacité à enseigner une langue qui n’est pas la leur originellement, mais qu’ils ont su apprivoiser pour en faire leur compagnon de vie. Et moi de pouvoir les accompagner dans le développement et le partage de leurs compétences.
Et puis, le temps où le français appartenait à la France est bel et bien révolu. Comme l’anglais n’appartient plus à l’Angleterre, l’espagnol à l’Espagne ou encore le portugais au Portugal, la langue française varie, évolue, se transforme là où elle est parlée. Ainsi, on clavarde (clavier + bavarder) avec nonante (quatre-vingt-dix) amis avant d’ambiancer (mettre de la bonne humeur) les quatre coins de la Francophonie, ou on reste tout simplement en pice (à la maison).
Quand on apprend le français, on n’apprend plus « la France ». On apprend plus que ça. On fait partie de cette communauté d’apprenant.e.s de plus de 132 millions d’individus (la deuxième langue étrangère la plus étudiée dans le monde après l’anglais) qui découvrent à travers la langue une ouverture sur le monde, une autre façon de penser notre environnement, auxquels s’ajoutent les 300 millions de locuteurs et locutrices répartis sur les cinq continents.
Les détracteurs diront qu’il s’agit là d’un vestige de l’empire colonial français. Certes la Francophonie n’existerait pas aujourd’hui sans les colonies. Et malgré tout le mal dont ont souffert les peuples subordonnés pendant cette période de l’Histoire de France, c’est bien ce qui en a résulté aujourd’hui qui importe. Mais faîtes l’expérience vous-mêmes : demandez à un Québécois, une Acadienne, un Guyanais, une Camerounaise, ou un Calédonien ce que représente la langue française pour eux… Ils vous parleront des différences avec le français de France, de leur incroyable facilité à communiquer dans leur langue avec des locuteurs à l’autre bout du monde ou encore de la transversalité culturelle de leur communauté mondiale.
Je continuerai donc d’exercer mon métier de soldat du FLE afin d’apaiser les ardeurs de l’intolérance et de promouvoir la chaleur de la communauté.
Pendant trois semaines, à l’initiative de l’Association de sauvegarde de l’oasis de Chenini-Gabes (ASOC) et dans le cadre du projet européen TERO – Territoires engagés pour la résilience des oasis, le campus des volontaires des oasis réunit des volontaires venus du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie, des volontaires européens engagés dans les oasis, des agriculteurs, des chercheurs, des représentants d’organisations de la société civile et des autorités locales. Plus de 60 participants sont au rendez-vous !
L’objectif ? La mise en place d’un plan de gestion des risques dans l’oasis de Chenini. L’eau, les sols, le milieu environnant, la biodiversité et le phytosanitaire sont les cinq principaux axes de travail.
Au programme de ces trois semaines de travail collaboratif : ateliers, enquêtes de terrain, dynamiques de réflexion et de co-construction…
Initié en 2011 par l’Institut français de Tunisie – le service de coopération de l’ambassade de France avec la société civile tunisienne – et ses partenaires associatifs, le Forum Jeunesse est, depuis 2017, mis en œuvre par l’association Shanti et conçu en lien avec de nombreux partenaires régionaux.
Ces différents partenariats ont permis de faire de cet événement un véritable outil de renforcement de capacités des jeunes acteurs associatifs tunisiens. À chaque édition, le Forum Jeunesse se renouvelle et s’implante dans une nouvelle région de Tunisie autour d’une thématique choisie. Cette année, le thème était “Environnement et développement durable : la jeunesse comme acteur incontournable d’une transition écologique au service du développement durable en Tunisie“.
Le rôle de France Volontaires au Forum Jeunesse est spécifique : c’est parmi les participants que nous identifions les futurs jeunes volontaires de demain ! En effet, grâce à un partenariat mis en place depuis 2014 avec l’Institut Français de Tunisie, nous pouvons chaque année permettre à plusieurs jeunes tunisiens de partir en mission de service civique en France.
Ce dispositif de réciprocité permet de créer des liens de coopération et de solidarité entre les deux pays et plus spécifiquement aux niveaux territoriaux, mais permet aussi aux jeunes de vivre une nouvelle expérience à l’international et de partager leur savoir faire et compétences avec des structures françaises.
Pour réussir à identifier les futurs volontaires, l’équipe de France Volontaires avait un stand au sein du Forum Jeunesse où il était possible de s’inscrire, poser des questions, prendre des renseignements… Des ancien(ne)s jeunes volontaires qui ont profité de ce dispositif de réciprocité étaient aussi sur le stand : Farah Hamdi, Melki Soumaya et Ben Oussama ont ainsi partagé leurs expériences et renseigné les jeunes à nos côtés.
Le Forum Jeunesse a aussi permis à l’Espace Volontariats Tunisie d’animer un atelier de présentation du dispositif de réciprocité et des autres types de volontariats.
Manon, ancienne VSI à la GIZ Mauritanie en tant que chargée d’appui technique au Programme co-management des ressources marines, côtières et terrestres, a fait le déplacement pour participer au Forum et partager son témoignage.
C’est en grande partie grâce à toutes ces interventions et témoignages concrets que notre action au Forum Jeunesse 2019 a pu être une réussite. Nous renouvelons nos remerciements auprès de l’Institut Français de Tunisie pour son soutien et sa confiance et à l’association Shanti pour la mise en valeur des actions de France Volontaires au sein du Forum !
L’équipe de France Volontaires Tunisie était très heureuse de participer à ce Forum rempli de belles rencontres et de beaux projets ! A l’année prochaine 😊
Envoyée par le CEFODE pour une mission de deux ans, Emma est coordinatrice de projets, plus spécifiquement sur la composante agricole.
L’agriculture n’est pas le seul domaine d’intervention de l’ONG puisque Guinée 44 a également lancé des programmes sur les cuiseurs à bois économes, des activités dans les écoles pour renforcer les règles d’hygiène (projets d’infrastructures comme des latrines et des robinets), des programmes de réinsertion socioprofessionnelle des jeunes en collaboration avec les maisons familiales rurales (les “MFR”) et des projets de gestion des déchets dans la ville de Kindia.
A travers sa mission, Emma supervise les animateurs de Guinée 44 et les partenaires locaux engagés sur les deux projets de développement agricole. Elle s’occupe également de la planification et du suivi des activités tout en réfléchissant à la méthodologie adéquate : comment conduire les activités par rapport aux documents projets, par rapport aux budgets et aux exigences des bailleurs ?
Lors de la visite de l’équipe de France Volontaires sur le terrain, Emma a présenté les deux principaux projets dont elle s’occupe :
DEFMA – Développement de la Filière Maraîchère en Basse et Haute Guinée
Mené en collaboration avec deux ONG internationales (TRIAS et United Purpose), le projet est supervisé par Guinée 44 grâce au financement de l’Union Européenne.
Organisé en consortium, chaque organisme travaille avec des partenaires nationaux (une dizaine au total) pour mettre en place les projets. Pour Guinée 44 par exemple, l’ONG APEK-Agriculture, entre autres, fait office de relais local et travaille avec les communautés sur le terrain.
Ce projet de développement de la filière maraîchère intervient, à travers diverses activités, de l’amélioration à l’accès aux intrants jusqu’à la commercialisation, en passant par la production, la transformation et la concertation des acteurs.
Une composante agro-écologique est également sous-jacente et s’intègre à la mission d’appui à la production, notamment grâce à des formations sur le compostage ou encore d’autres pratiques ayant un impact moindre sur la pollution des sols, de l’eau et des plantes.
Lors de cette rencontre, Emma a fait visiter un bas-fond où une clôture a été aménagée pour empêcher le bétail d’abîmer les cultures. Construite avec des espèces à régénérescence rapide, ces haies vives remplacent le grillage et permettent de protéger les 12 hectares avec une barrière naturelle, plus respectueuse par rapport à des grillages classiques. Les cultures (tomates, aubergines, gombos, choux et oignons) sont ainsi protégées et les espèces plantées auront un rôle bénéfique pour la fertilisation du sol et pour lutter contre l’érosion.
En plus des installations de ce type, le projet compte également aider les populations et les producteurs à pallier le problème d’accès à l’eau. Sur l’une des exploitations, des puits et de petites digues entre les parcelles ont été creusés pour aménager un système d’irrigation (avec un système de motopompe pour faire venir l’eau).
Quant à l’appui à la commercialisation, il se concrétise grâce à des formations sur la commercialisation groupée, pour générer une concertation entre les acteurs de la filière afin que les producteurs obtiennent un meilleur prix de vente (comment négocier directement avec les grossistes et éviter qu’il y ait trop d’intermédiaires).
D’autres formations comme l’aide à la structuration des unions et groupements maraîchers sont organisées (comment gérer les cotisations, comment créer des comités de gestion etc.). L’optimisation et l’amélioration des espaces de commercialisation est aussi une question soulevée et abordée avec les unions soutenues par Guinée 44.
DAKMA (Développement Agricole Kindia et Mamou)
Pour ce projet, Enabel est le maître d’œuvre tout comme le bailleur.
Trois grandes activités (dont deux sont mises en œuvre par l’APEK) y sont développées :
1. La mobilisation et la sensibilisation des communautés autour des aménagements hydro-agricoles et la bonne gestion de l’eau
Le but de la manœuvre est de rassembler les communautés et de les organiser pour qu’elles puissent participer aux travaux d’aménagement orchestrés par Enabel afin de pouvoir détenir les compétences pour un meilleur entretien une fois les travaux terminés. Les groupes cibles ont notamment été formés sur les techniques de gestion de l’eau.
Une fois capables d’entretenir ces installations hydrauliques, les communautés peuvent s’affranchir des associations et l’objectif de durabilité prôné par Guinée 44 est atteint.
2. Le désenclavement des zones de productions dans la région de Mamou
Cela passe principalement par la réhabilitation des pistes. Même système que pour les équipements hydrauliques, le but ici est d’impliquer les communautés dans ces travaux pour qu’elles puissent se débrouiller et entretenir / réparer si la situation s’impose.
3. La mise en place de services économiques collectifs aux membres et unions
Concrètement, ce sont des modèles économiques de gestion à mettre en place pour rendre des équipements, des infrastructures ou un système d’approvisionnement durable et ainsi rendre les unions autonomes.
La première étape ici a été de faire une analyse poussée des quatre unions suivies par Guinée 44 afin d’identifier les besoins et problématiques de chacune. Pour l’une des unions que nous avons pu rencontrer, la problématique liée au transport était la préoccupation première : comment permettre aux agriculteurs d’acheminer plus facilement les légumes sur les marchés locaux ?
Guinée 44 a donc doté l’union d’une moto-tricycle pour aider les agriculteurs à transporter leurs récoltes jusqu’à Kindia. L’enjeu était surtout de créer un modèle économique durable incluant un remboursement de l’équipement au fur et à mesure de son fonctionnement, et ainsi permettre de générer un fond de roulement. Investir dans d’autres activités et/ou permettre l’entretien durable du matériel étant l’objectif de ce dernier.
L’analyse de toutes les charges qu’implique la moto-tricycle (frais d’essence, de réparation, d’huile, de panne), l’hypothèse sur la fréquence des allers-retours, sur le prix du transport d’un sac (coût du service par les agriculteurs) et sur le volume des produits transportés a permis de dégager un budget annuel avec les dépenses versus les recettes.
Le projet est en train de se mettre en place, rendez-vous dans quelques mois pour un premier bilan sur sa viabilité et son fonctionnement…
Entre 2012 et 2016, OPALS a développé un programme de soutien à la Direction Préfectorale de la Santé (DPS) de Kindia, visant à renforcer les services de santé maternelle et infantile dans les 14 centres de santé de la Préfecture. Le projet étant maintenant terminé, un second projet de renforcement des services de santé maternelle et infantile a été lancé dans la Préfecture de Télimélé, située au nord-ouest de Kindia, une zone vétuste et enclavée et dans laquelle les soins sont très limités.
C’est donc à Télimélé que nous nous sommes déplacés pour rencontrer Fabien et une partie de l’équipe OPALS sur le terrain. Toujours dans le but de comprendre concrètement les missions des volontaires et de les valoriser, nous avons suivi Hawdiatou, Kadiatou et Fabien pour une journée découverte.
Après 45 minutes de route, nous sommes arrivés dans le village de Gougoudje où avait lieu un théâtre de rue dans le cadre des activités de sensibilisation d’OPALS.
Le thème du jour était la santé de l’enfant avec comme toile de fond l’histoire de deux familles… Une suivant les conseils de prévention rapportés par le Président du Comité d’Hygiène et Santé de son village et une autre qui décide de faire à sa façon.
Pendant le spectacle, les comédiens parlent et mettent en scène des actions de prévention simples comme l’utilisation de la moustiquaire, l’attention portée aux repas pour bien respecter les besoins nutritifs de l’enfant et ne pas lui donner des aliments en dehors du lait maternelle, essentiel à son développement. Ils mettent en avant l’importance de la vaccination et celle d’aller dans les centres de santé dès les premiers signes de maladie. Ne pas attendre pour que les séquelles ne soient pas irréversibles, c’est le message de ces scénettes jouées au milieu du village, dans un endroit assez fréquenté pour faire venir le plus de monde possible.
Vous l’aurez deviné, la famille ayant tourné le dos à sa communauté en mettant de côté certaines recommandations voit son enfant tomber malade. Rassurez-vous, la fin n’est pas tragique puisque le cas sérieux de l’enfant finira par inquiéter les parents qui iront demander pardon à la communauté et aux familles qui voulaient l’aider. Ils finiront par suivre les conseils et soigner leur enfant.
N’oublions pas que les croyances et traditions locales sont fortes dans certaines régions et peuvent expliquer que certaines familles ne fréquentent pas les structures de soin. Certains préfèreront se tourner vers des guérisseurs et suivre la méthode traditionnelle plutôt que de faire confiance aux médecins dans les hôpitaux ou centres de santé. Ce n’est donc pas un reflexe pour tout le monde et il convient de redonner confiance et d’expliquer que les centres de santé peuvent apporter une aide vitale sans nécessiter une prise en charge financière élevée.
Après cette représentation, nous sommes allés visiter le centre de santé de Gougoudje, équipé et réhabilité par OPALS (pour la maternité, la salle de consultation et le laboratoire). La mise à disposition d’un plateau technique amélioré via la réhabilitation et l’équipement des structures de santé étant un des volets de l’action de l’ONG.
Notre troisième et dernière visite s’est poursuivie à l’hôpital de Télimélé pendant la formation pratique d’une dizaine de laborantins. Le renforcement des compétences du personnel soignant fait aussi partie des objectifs d’OPALS via la formation médicale et la supervision dans chacun des 14 centres de santé de la Préfecture.
Pendant une semaine, ces apprentis-laborantins sont donc formés à la théorie et à la pratique, notamment pour savoir utiliser le matériel mis à disposition par l’ONG. Lors de notre passage, le test de dépistage VIH était au programme ; en plus de l’observation et de l’explication des équipes locales d’OPALS, nous avons pu jouer au patient pour permettre aux élèves de s’exercer dans des conditions réelles. Après dix minutes d’attente… Résultat négatif ! Ouf !
Ce programme de renforcement de capacités est mis en œuvre avec les autorités sanitaires du pays (Ministère de la Santé, Directions Régionale et Préfectorale de la Santé) et il bénéficie du soutien de l’AFD, de la Mairie de Paris et du Groupe SucDen.
Comme nous l’a expliqué Fabien au terme de cette journée terrain, les efforts continuent à être mener sur la Préfecture de Télimélé via un accompagnement des relais communautaires dans leur sensibilisation auprès de la communauté et un suivi rapproché des agents de santé dans leur pratique de soins au quotidien. L’enjeu majeur de ces prochains mois va être la migration de l’équipe entière d’OPALS Kindia à Télimélé puisque les activités de l’ONG sont majoritairement concentrées dans la région. Pour Fabien, c’est un changement logique et essentiel pour être au plus près des bénéficiaires et comprendre la réalité du terrain.
L’équipe OPALS est également en train de réfléchir à une solution durable pour rassembler et traiter les déchets médicaux de l’hôpital de Télimélé… Affaire à suivre !
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