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L’équipe du Sénégal en visite au LABIS de Dakar

L’équipe de France Volontaires au Sénégal s’est rendue au Laboratoire d’innovations sociales – le LABIS – de Dakar, un espace interactif à visée éducative et sociale. A l’initiative de Solidarité laïque, le LABIS permet aux jeunes dans une situation de précarité de développer des compétences.

Une partie de l’équipe de l’Espace Volontariats du Sénégal a profité de « la journée des droits des Femmes du LABIS », pour (re)visiter les locaux du LABIS de Dakar.

L’événement

Le communiqué du LABIS

« Les femmes et les hommes sont égaux, et les actions du LABIS s’inscrivent dans la parité hommes-femmes ; de plus, Solidarité Laïque dans le cadre de son programme Compétences pour Demain #CpD compte toucher 52% de femmes sur le nombre total des bénéficiaires.

Programme de la journée de 9h à 17h :

  • Témoignage de jeunes femmes modèles du LABIS ;
  • Speed-dating autour des stands d’exposition ;
  • Animation ;
  • Conférence sur le « Droit de la femme ».

Cette action est possible grâce au programme CPD de Solidarité Laïque, soutenu par l’Agence française de Développement (AFD). »

Participants

  • France Volontaires : Stéphanie AMBIANA (Chargée d’appui développement de partenariats et communication) et Aminatou BERETE (Chargée de mission recensement – en stage)
  • Solidarité Laïque : L’équipe Sénégal, ainsi que les jeunes volontaires du Labis de Dakar.

Une équipe de l’AFD était également présente pour effectuer une revue des projets menés par les LABIS de la région Afrique de l’Ouest.

Présence France Volontaires

France Volontaires, dans son nouveau Contrat d’Objectifs et de Performance (COP), veut renforcer son rôle de plateforme. Afin d’être au plus près de ses membres, une participation à leurs activités fait partie des moyens à mettre en œuvre pour renforcer les liens. Il s’agit de connaitre les actions des membres, pour mieux en parler et amener des pistes de réflexion pour mieux les accompagner.

Le LABIS de Dakar ayant officiellement ouvert fin octobre 2021, cette visite permettait également de découvrir les activités menées.

Les activités du LABIS de Dakar

Formations à destination des jeunes

  • Formations courtes (photographie, cartographie, infographie…)
  • Formations et activités génératrices de revenues. Lors de la visite, deux formations étaient en cours :
    • sur le maraîchage : les jeunes sont libres de récupérer la récolte, la vendre ou l’utiliser dans la cuisine du LABIS.
    • sur l’aviculture : un poulailler a été ouvert. Il accueille actuellement la deuxième promotion d’une dizaine de jeunes se formant à l’aviculture. Ces derniers reçoivent des poussins qu’ils amènent à maturité pour pouvoir en tirer profit. Un GIE vient de se former pour continuer cette activité hors des locaux du LABIS, qui les accompagnera dans leurs démarches.
    • Création d’une cuisine tenue par les jeunes qui peuvent vendre les repas. Le tarif est de 700Fcfa pour le plat du jour, ce qui reste encore accessible pour les locaux. Aussi, le caractère opérationnel de la cuisine et la présence de jeunes sénégalaises pour sa tenue renforce l’idée de mener une activité découverte (cuisine sénégalaise) au sein du Labis de Dakar, avec les volontaires français ou sous dispositif français.

Engagement citoyen

    • Activités pour développer l’engagement citoyen des jeunes (ramassage d’ordures, distribution de kit de première nécessité lors des inondations dans la zone de travail…)
    • Libre expression des jeunes : les jeunes fréquentant le LABIS sont encouragés à proposer des activités autour de l’engagement citoyen. Ils bénéficient de l’appui de l’équipe (financier et/ou technique) si l’activité est validée par la majorité (jeunes et Labis).
    • Le LABIS possède ses propres volontaires. Il s’entoure d’une équipe de volontaires recrutés de manière continue. Elle est composée de jeunes issus de la banlieue de Dakar, qui signent un contrat d’engagement attestant de leur accord à participer/mener au moins une activité au LABIS dans le mois et être des ambassadeurs de ce tiers lieu. Les volontaires reçoivent une indemnité.

Une session d’information improvisée

Au vu du nombre de jeunes présents et avec l’appui de l’équipe de Solidarité Laïque, l’équipe de France Volontaires s’est rendue disponible pour échanger avec eux sur le volontariat. Une vingtaine de jeunes présents dans les locaux sont alors venus s’informer.

Un ensemble de dépliants a également été laissé à disposition sur les présentoirs du LABIS.

Rencontres informelles

2 structures accueillants des volontaires français (chantiers et bénévoles) ont été découvertes lors de conversations informelles. Il s’agit de : « Rêves » et « Alpha-Dev ». D’après le directeur de l’association Rêves, M. Moustapha COLY, d’autres structures de la zone Malika, Keur Massar et Yeumbeul (banlieue de Dakar) sont dans la même situation. Cette information permettra d’accentuer la qualité du recensement des Volontaires Internationaux d’Echanges et de Solidarité (VIES).

En savoir plus

Solidarité Laïque

Membre de France Volontaires, Solidarité Laïque est une association qui lutte contre les exclusions et améliore l’accès de toutes et tous à une éducation de qualité. Présente dans une vingtaine de pays, la structure place l’éducation comme clé d’émancipation individuelle, du développement social, culturel et économique.

LABIS Dakar

Le LABIS (Laboratoire d’innovations sociales) de Dakar est situé au Centre Départemental d’Education Populaire et Sportive (CDEPS) de Mbao. C’est un espace interactif à vision éducative et sociale. Par la formation pratique et l’inclusion numérique, il permet de stimuler et valoriser la créativité, les partages de pratiques et savoirs, ainsi que les initiatives portées par des jeunes.

Recrutement : chargé·e d’appui au développement des volontariats à l’Espace Volontariats Bénin

CONTEXTE

A propos de France Volontaires :

France Volontaires est la plateforme française des Volontariats Internationaux d’Échange et de Solidarité. Créée en 2009, France Volontaires est le fruit d’une construction partagée entre des acteurs publics et associatifs impliqués dans la solidarité internationale. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’État, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion des engagements volontaires et solidaires à l’international. Elle s’appuie sur une présence en France (hexagonale et outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Asie et Amérique latine.

Les Espaces Volontariats :

Le dispositif à l’international de France Volontaires repose sur un réseau d’ESPACES VOLONTARIATS, qui assurent la double fonction de représentation de France Volontaires dans le pays partenaire et de centre de ressources et d’appui aux acteurs du volontariat. Les Espaces Volontariats sont animés par une équipe communément composée de trois postes : un chargé de mission Représentant national, un chargé d’appui au développement des volontariats, un volontaire de solidarité internationale en appui.

France Volontaires est actuellement présente dans plus de 50 pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Moyen-Orient, notamment à travers ses 25 Espaces Volontariats.

L’Espace Volontariats est un espace physique et virtuel, un lieu convivial de rencontre, d’échange, de formation, d’information et de partage d’expériences destiné à tous les acteurs du volontariat national et international. Il organise des actions visant à :

  • Promouvoir les différentes formes de volontariat (organisation d’actions spécifiques de communication, information des acteurs, missions en région),
  • Renforcer les compétences des acteurs (formations, organisation d’ateliers thématiques),
  • Aider les volontaires à mieux comprendre leur environnement social, politique, culturel (organisation d’activités de découverte).

Il répond également aux demandes des acteurs portant sur la définition et la mise en œuvre de leurs projets de volontariat : construire une mission, identifier une structure d’accueil, une structure d’envoi ou un candidat, accompagner le volontaire tout au long de sa mission, etc.

France Volontaires au Bénin :

Présente depuis 1965 au Bénin, France Volontaires y a ouvert un Espace Volontariats à Cotonou le 1er avril 2011. France Volontaires accompagne et anime le réseau du volontariat dans le pays pour promouvoir et développer un volontariat de qualité, accessible à tous et réciproque.

L’Espace Volontariats au Bénin assure 4 missions principales : il valorise, informe, accompagne et met en réseau tous les acteurs du volontariat au Bénin (volontaires, structures d’envoi et structures d’accueil, partenaires institutionnels locaux et français…). Il dresse régulièrement un état des lieux du Volontariat dans le pays. Ainsi, il est estimé que le Bénin accueille au moins 1.500 volontaires tous les ans (hors période COVID 19), pour des missions pouvant durer de quelques jours à plusieurs années.

En 2017, l’Espace Volontariats au Bénin s’est engagé dans la réciprocité et a pu ainsi envoyer de 2017 à 2022, 31 volontaires Béninois en France pour des missions de Service Civique.

En cohérence avec ses missions, l’Espace Volontariats au Bénin développe une gamme de services et d’activités destinés aux acteurs du volontariat international : identification d’opportunités et développement de mission volontariat, promotion d’un volontariat responsable, renforcement de capacités des structures d’accueil et des volontaires, coordination du réseau des acteurs du volontariat, organisation d’événements, à l’image de la Journée du Volontariat français.

PRINCIPALES MISSIONS ET ACTIVITÉS

Sous la responsabilité hiérarchique de la Représentante nationale p.i et responsable de l’Espace volontariats de France Volontaires au Bénin, le/la Chargé/e d’Appui au Développement des Volontariats (CADV) a pour mission d’animer l’Espace Volontariats au Bénin en mettant en place des actions d’accompagnement et de promotion du volontariat français dans ses diverses déclinaisons et des volontariats en général.

Il revient au CADV d’animer et accompagner les acteurs du volontariat, de coordonner l’animation, de promouvoir les activités de l’Espace Volontariats, de faciliter l’intégration de tous les volontaires et de suivre les chantiers de solidarité internationale en lien avec le/la volontaire appui.

Animer et accompagner les acteurs du volontariat (candidats, volontaires et structures d’accueil et d’envoi)

  • Accueillir physiquement, par téléphone et internet les acteurs du volontariat et répondre à leurs demandes
  • Recenser les personnes nouvellement arrivées et les structures d’accueil
  • Mettre en relation les candidats au volontariat, les structures d’accueil et/ou les structures d’envoi
  • Organiser des modules de formation ou un appui méthodologique dans le cadre de projet de volontariat
  • Mettre en place et animer les journées d’échanges d’expériences utiles aux acteurs ;
  • Renseigner l’outil de suivi des demandes et sortir les états pour alimenter les rapports.
  • Réaliser des avis consultatifs pour les missions de Service Civique à l’International

Coordonner l’animation et promouvoir les activités de l’Espace Volontariats (EV) de France Volontaires auprès des acteurs du volontariat

  • Identifier et analyser les besoins des acteurs du volontariat
  • Construire le programme d’activités de l’EV en dialogue avec les parties prenantes
  • Proposer une gamme de services ou actions spécifiques de l’EV
  • Contribuer à l’organisation et à la mobilisation de ressources pour des évènements comme la Journée du Volontariat Français (JVF)
  • Rédiger des bilans périodiques ou des comptes-rendus d’activités.

Faciliter l’intégration de tous les volontaires et participer au suivi des chantiers de solidarité internationale

  • Accueillir et accompagner les volontaires conformément aux référentiels de France Volontaires
  • Faciliter l’organisation des chantiers de solidarité internationale et renforcer les capacités des acteurs mobilisés
  • Réaliser les visites des chantiers et réaliser un bilan et analyse de la dynamique.

INDICATEURS DE PERFORMANCE DU POSTE

  • Respect des délais
  • Nombre de demandes traitées
  • Quantité et qualité des actions réalisées
  • Fréquentation de l’EV
  • Nombre d’appuis aux organisations membres
  • Quantité et qualité des missions de volontariats international créées.

PROFIL REQUIS

Formation

Formation supérieure dans la coordination de projet international, et/ou formation supérieure en sciences sociales

Expérience

  • Au moins 3 années d’expérience requise, en animation de réseaux d’acteurs dans le milieu associatif local ou international,
  • Connaissance du milieu de la solidarité internationale et/ou d’un contexte multiculturel.
  • Connaissance de la culture française,
  • Connaissance du volontariat international

Aptitudes

  • Connaissance des méthodes et outils d’animation de réseau d’acteurs
  • Créativité
  • Capacités de prise de parole en public
  • Pratique des outils bureautiques et collaboratifs
  • Solides bases en français (orales et écrites)

CONDITIONS

  • Contrat à durée déterminée jusqu’à la fin de l’année 2022,
  • Période d’essai d’un mois en conformité avec la législation du travail au Bénin
  • 13ème mois
  • Prime d’ancienneté conformément à la législation du travail au Bénin
  • Couverture santé prévoyance prise en charge à 100% pour le/la salariée et ses ayants droits

Prise de poste souhaitée au 1er avril 2022

  • Processus de candidature
  • Transmission d’un CV et d’une lettre de motivation par mail à l’attention de Madame Sylvie DAGBA, Représentante nationale p.i de France Volontaires au Bénin, [email protected]
  • Veuillez mentionner le sujet ” RECRUTEMENT CADV BENIN ” dans l’objet de votre mail.
  • Les candidatures doivent être envoyées au plus tard le 25 mars 2022 à 12h00.
  • Les entretiens auront lieu au bureau de France Volontaires Bénin à Cotonou Fin pavé Fidjrossè, 1er étage de l’immeuble dessus Supermarché Nol Market.

Droits des femmes : aux Philippines, France Volontaires donne la parole aux femmes

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, France Volontaires Philippines a réalisé une vidéo mettant à l’honneur les femmes philippines participant aux programmes mis en œuvre par ses partenaires locaux. Autre temps fort organisé en partenariat avec l’Alliance française de Manille et l’ambassade de France aux Philippines, une projection de film documentaire a réuni volontaires, bénéficiaires, partenaires locaux et représentants institutionnels pour célébrer les droits des femmes.

Témoignages de femmes accompagnées par les partenaires de France Volontaires

Sous le thème #BREAKTHEBIAS (“casser les préjugés sexistes”), France Volontaires a réalisé une vidéo mettant en avant les bénéficiaires des programmes de nos partenaires consacrés aux femmes.

Une projection-débat

Par ailleurs, la journée internationale des droits des femmes est, d’une part, l’occasion de mettre en lumière le volontariat en tant que vecteur non négligeable de la sensibilisation au droits des femmes et à l’égalité des genres. D’autre part, la projection du film documentaire Petite fille de Sébastien Lifshitz a réuni bénéficiaires, volontaires, partenaires locaux et gouvernementaux  pendant un moment d’émotion devant le portrait sensible de Sasha et le combat incessant de sa famille pour faire comprendre sa différence. Le visionnage a ouvert le débat et a nourri les échanges durant le cocktail qui a clôturé l’évènement.

La présence de Marc Piton, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, souligne l’importance et l’impact des volontaires français.e.s engagé.e.s dans la solidarité internationale au sein de l’archipel. De plus, c’était l’occasion d’appuyer les initiatives entreprises pour l’égalité des genres et le rayonnement des femmes dans nos sociétés.

De la Martinique au Bénin, retour sur l’expérience de volontariat international de six jeunes martiniquais

Quatre mois d’engagement auprès de structures béninoises

Epitech Bénin

Charles Emerson et Mathilde Paller se sont engagés auprès de l’université numérique privée Epitech implantée à Cotonou. Présente depuis trois années sur le territoire béninois, l’école forme des experts dans le secteur de l’informatique, du digital et de l’innovation.

Charles Emerson était chargé de mission numérique polyvalent mobilisé sur différents projets : pédagogue durant un camp à destination d’enfants de 8 à 18 ans, créateur de design graphique et en charge de l’inventaire du matériel informatique. Charles Emerson est rentré satisfait de son expérience et souhaite désormais intégrer l’école en tant qu’élève afin de devenir développeur et web-designer.

De son côté, Mathilde Paller, comptable de formation, était chargée de l’aménagement des nouveaux locaux de l’école d’informatique. Souhaitant développer une activité professionnelle dans la décoration intérieure, Mathilde Paller a apprécié cette première expérience lui ayant permis de concevoir toute la décoration de l’établissement.

Découvrir les portraits d’Emerson et Mathilde

ASEP ONG

Coralie Mongis, Mathilde Trime et Nicolas Gusto étaient engagés auprès de l’ONG ASEP (Action Sociale pour l’Éradication de la Pauvreté), située à Porto-Novo. L’association béninoise intervient dans plusieurs domaines : la protection de l’environnement, l’éducation, la formation professionnelle et technique à l’intention de la jeunesse, la sensibilisation pour la lutte contre le paludisme et le VIH, la prise en charge d’orphelins et la scolarisation d’enfants, l’agriculture et l’élevage.

Les trois volontaires ont été mobilisés sur les projets d’accès à l’eau potable en participant aux travaux d’installation de forages hydrauliques et en sensibilisant les populations à la consommation d’eau. Ils ont également pu faire un diagnostic des besoins de la population et rédiger des propositions de projets permettant d’améliorer le quotidien des populations rencontrées.

Découvrir les portraits de Coralie, Mathilde et Nicolas

Les Jardins de l’Espoir

Stéphane Véronique s’est engagé auprès de l’association Les Jardins de l’Espoir qui promeut l’agro-écologie grâce à leurs 6 fermes de production, de formation et d’expérimentation. L’association propose plusieurs programmes de sensibilisation des publics afin d’accompagner le changement des comportements pour tendre vers un monde plus écologique.

Durant son engagement en service civique, Stéphane Véronique a essentiellement été missionné au sein de la ferme expérimentale basée à Cotonou. Il était en charge de l’entretien des parcelles de l’exploitation : désherbage, ménage, arrosage et récolte. Il a également eu à nourrir les animaux : les lapins et les volailles.

C’est riche de cette expérience que Stéphane Véronique envisage maintenant de reprendre l’exploitation familiale et de la développer en s’inspirant des techniques découvertes et comprises durant sa mission au Bénin.

Découvrir le portrait de Stéphane

Vidéo témoignages des six volontaires

Un mois d’accompagnement au retour en Martinique

La direction de la coopération de l’Espace Sud, en lien avec la Mission Locale de l’Espace Sud, propose un accompagnement complet des six jeunes volontaires mobilisés. Depuis leur recrutement, jusqu’à ce jour, bien que leur mission de service civique soit officiellement terminée, les six jeunes font l’objet d’un suivi individualisé leur permettant de poursuivre leur parcours d’engagement, professionnel et personnel.

Le retour en Martinique

Les six volontaires ont retrouvé la Martinique en novembre 2021. Leur service civique durant six mois, les volontaires ont bénéficié d’un mois d’accompagnement au retour durant lequel ils ont participé à des bilans collectifs, des bilans individuels et des temps d’évaluation de leurs missions. Des ateliers de communication orale et de valorisation de leurs compétences dans leur CV ont été proposés.

Les jeunes ont également été invités à présenter leur expérience auprès de conseillers en insertion et de jeunes martiniquais. Ils ont également eu l’opportunité de témoigner auprès de médias locaux : une chaîne télévisée en ligne « Victory Attitude », un article dans le quotidien « France Antilles » et une émission de radio.

Et maintenant ?

Stéphane Véronique se prépare à reprendre l’exploitation familiale. Pour ce faire, il a été mis en relation avec les gestionnaires du programme de développement rural européen « LEADER » pouvant lui attribuer une aide financière pour son projet de création d’un lieu de commercialisation de produits agro-écologiques.

Cinq des six jeunes sont actuellement pris en charge dans le cadre de la Garantie Jeunes proposée par la Mission Locale de l’Espace Sud.

Trois d’entre eux envisagent de poursuivre leurs études en master à la rentrée scolaire 2022. L’Espace Sud de la Martinique a déjà rédigé des lettres de recommandations afin de les aider dans ces démarches.

Il a été proposé aux six jeunes de devenir des ambassadeurs de la mobilité afin de témoigner de leur parcours d’engagement auprès d’autres jeunes martiniquais afin d’expliquer la plus-value que représente une telle expérience de volontariat international.

En savoir plus :

Actualité présentant le programme de volontariat novateur autour de l’engagement et de l’insertion professionnelle

Une délégation de l’enseignement agricole français reçue par France Volontaires Bénin

Une visite renforçant le partenariat entre les établissements agricoles français et France Volontaires  Bénin

Une délégation de l’enseignement agricole français est venue au Bénin du 10 au 17 octobre 2021. Elle était constituée de dix représentants d’établissements scolaires accompagnés par les deux animateurs du réseau Afrique de l’Ouest, Jean-Roland ARBUS et Vanessa FORSANS et de Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique subsaharienne au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation français. Leur déplacement avait plusieurs objectifs : rencontrer des professionnels du secteur de l’agriculture, échanger avec l’ambassade de France au Bénin, nouer des partenariats avec des établissements agricoles béninois, consolider des partenariats déjà existants, participer à un colloque sur l’enseignement de l’agro-écologie en France et au Bénin et développer l’accueil des volontaires béninois en France.

La délégation a également profité de son séjour au Bénin pour rencontrer l’équipe de France Volontaires. Certains des établissements agricoles représentés par la délégation ayant déjà accueilli des volontaires béninois et d’autres établissements projetant de le faire. Ce fut l’occasion pour l’équipe de France Volontaires au Bénin de présenter ses missions et de préciser son rôle dans la mobilisation de volontaires béninois pour des missions de service civique de réciprocité en France.

Pour en savoir plus sur le programme de réciprocité

Témoignages des anciens volontaires béninois en service civique de réciprocité

A l’occasion de cette rencontre, trois anciens volontaires béninois en service civique de réciprocité ont été conviés afin de témoigner de leur expérience au sein d’établissements scolaires agricoles présents au sein de la délégation :

  • Flavien TCHOGBON et Kévin SIANHODE étaient engagés au sein du lycée agricole Le Chesnoy afin de sensibiliser les élèves à la solidarité internationale et d’intervenir sur les machines agricoles. Aujourd’hui, Flavien est le gérant d’un atelier de fabrication de chaussures. Kévin a repris l’entreprise familiale construisant du matériel agro-alimentaire tout en fabricant, en parallèle, des tricycles ;
  • Jemima HOUNNOUVI était mobilisée au sein du lycée agricole de Château-Gontier pour soigner des animaux sauvages et s’occuper d’une pisciculture. A son retour au Bénin, Jemima a montré sa propre entreprise dans la pisciculture grâce au financement de l’OFII. Elle souhaite développer son activité en ouvrant une usine de fabricant de produits transformés (farine de poisson, etc).

Rachid BENLAFQUIH, au nom de la délégation, s’est satisfait de l’impact évident de l’expérience de volontariat international dans les parcours professionnels et personnels de ces trois anciens volontaires.

Découvrir le portrait de Jemima HOUNNOUVI

Préparation du départ des futurs volontaires béninois en service civique de réciprocité

Le lycée agricole de Riscle, représentée par Sandrine GUICHET, et le lycée agricole de Castelnau-le-Lez représenté par Serge MISERICORDIA, vont prochainement accueillir des volontaires béninois en service civique de réciprocité. La venue de la délégation fut l’opportunité pour les quatre béninois d’échanger avec les représentants des établissements agricoles les mobilisant. Ils ont ainsi pu poser des questions relatives à leur future mission et cadre de vie et obtenir d’utiles informations pour la préparation de leur voyage.

C’est motivés et impatients qu’ils appréhendent leur départ pour la France :

  • Séfania ASSAH et Sadok GODEME participeront aux activités de transformation des fruits et à la production du vin pour le lycée agricole de Riscle ;
  • Nansirine ISMAINOU sera en appui à l’horticulture et à l’éducation à la citoyenneté mondiale et Isaac BOGNON effectuera des missions de génie alimentaire et à l’éducation à la citoyenneté mondiale pour le lycée agricole de Castelnau-le-Lez.

Une délégation de volontaires reçue par l’ambassadeur de France au Bénin

Rencontre avec les 7 volontaires français en provenance de la Martinique

Le mercredi 13 octobre, l’ambassadeur de France au Bénin, Marc VIZY, en présence du représentant national de France Volontaires au Bénin, Eugène SOME, et de la chargée de mission société civile à l’ambassade de France au Bénin, Audrey RAMAIN, a rencontré autour d’un petit-déjeuner, 7 volontaires français de la Martinique engagés dans une mission de volontariat au Bénin dans le cadre du partenariat entre la Communauté des Agglomérations de l’Espace Sud de la Martinique, l’Association des Communes de l’Atlantique et du Littoral du Bénin et France Volontaires.

Ce fut l’occasion pour ces jeunes volontaires de présenter et faire le bilan de leurs missions qui se terminent à la fin du mois d’octobre 2021 :

  • Charles EMERSON est chargé de mission numérique et Mathilde PALLER est chargée d’appui à l’aménagement d’un espace de co-working en service civique pour l’école d’informatique EPITECH Bénin ;
  • Nicolas GUSTO, Coralie MONGIS et Mathilde TRIME sont chargés d’appui aux comités de gestion des équipements hydrauliques en service civique pour l’ONG ASEP qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables à Porto-Novo ;
  • Axel MOUFLET et Stéphane VERONIQUE sont chargés d’appui aux projets de l’association Les Jardins de l’Espoir qui promeut l’agro-écologie en tant que volontaire de solidarité internationale et service civique.

C’est avec enthousiasme et gratitude que les 7 volontaires ont remercié l’ambassadeur de France pour son généreux accueil et ses nombreux conseils concernant leurs projets d’avenir.

Actualité rédigée sur le site de l’ambassade de France

Rencontre avec les 5 volontaires béninois en partance pour une mission de service civique de réciprocité en France 

Le mercredi 13 octobre 2021, l’ambassadeur de France au Bénin, Marc VIZY, a également rencontré 5 volontaires béninois en instance de départ pour une mission de service civique de réciprocité en France, aux côtés du représentant national de France Volontaires au Bénin, Eugène SOME, du directeur de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) du Bénin, Urbain AMEGBEDJI, et de l’attachée de coopération de l’ambassade de France au Bénin, Marie VEILLON.

Les 5 jeunes béninois ont eu l’opportunité de présenter leur future mission :

  • Esther DAGBA animera des ateliers de sensibilisation à l’interculturalité au sein de l’association Parcours le Monde Grand-Ouest à Nantes ;
  • Séfania ASSAH et Sadok GODEME participeront aux activités de transformation des fruits et la production du vin au lycée agricole de Riscle ;
  • Herbert Sèwanou EBO assurera la promotion des Objectifs de Développement Durable pour le Service de Coopération au Développement (SCD) à Lyon ;
  • Helmer MEHINTO soutiendra des actions d’éco-volontariat auprès de l’AFEV Grand Lyon.

Urbain AMEGBEDJI a profité de cet échange pour informer l’ambassadeur de France que l’ANPE va gérer le volontariat au Bénin et récupérer les missions de l’Office Béninois des Services de Volontariat des Jeunes (OBSVJ) dissout le 15 septembre 2021 lors du conseil des ministres.

Depuis 2017, 28 béninois ont bénéficié du programme de réciprocité, dont 14 appuyés par l’ambassade de France. Marc VIZY a symboliquement remis un billet d’avion aux deux premiers partants :

La séance fut clôturée par les conseils de Marc VIZY au sujet de leur prochaine intégration en France. Il les a invités à pleinement tirer des profits de ce séjour unique et a exprimé le souhait de les rencontrer à leur retour de mission afin de connaître leurs impressions et d’écouter le récit de leurs expériences.

Pour en savoir plus sur le programme de réciprocité

Actualité rédigée sur le site de l’ambassade de France

Une famille solidaire au collège de Huaycan au Pérou

Agnès et Cédric sont Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) dans un petit collège d’un quartier défavorisé de Lima. Envoyés par l’association FIDESCO, le couple est venu au Pérou avec ses trois enfants pour prêter main forte, durant deux ans, à l’équipe éducative de l’institution.

Ayant suivi une formation de préparation à la mission durant plus d’un an sans pour autant connaitre leur lieu de mission, si ce n’est deux mois avant le départ, ils se sont rapidement acclimatés sur les hauteurs de Lima avant de voir leur mission chamboulée.

Des missions d’enseignement nécessaires aux étudiants

Arrivés au début du mois de septembre 2019, les deux volontaires avaient des missions bien définies.

Pour le directeur du collège sino-péruvien “San Francisco de Asis” de Huaycan, Hugo Alarcón Altamirano, qui a déjà reçu une famille de volontaires avec le soutien de FIDESCO entre 2017 et 2019 : « il était important d’avoir des volontaires qui soutiennent les enseignants du collège et de l’institut sur l’enseignement des langues et la formation technique ». Cédric, en tant que professeur d’anglais, était chargé de perfectionner le niveau de langue d’élèves de 10 et 11 ans, et Agnès, en plus de soutenir l’apprentissage du français de quelques étudiants, de délivrer ses connaissances en gestion aux étudiants de secondaire du collège.

L’arrivée de la pandémie bouleverse leurs missions

Dès mars 2020, l’ensemble des centres éducatifs du Pérou ont fermé leurs portes. Des crèches aux universités, élèves de primaire, collège et étudiants ont, dès lors, commencé un apprentissage virtuel. Apprentissage qui perdure aujourd’hui. « L’impact sanitaire et surtout économique de la Covid-19 a poussé nombre de parents a retiré leurs enfants du collège », nous explique Agnès alors que nous nous baladons dans la cours déserte du collège. « Malgré son coût réduit, ce collège privé a perdu de nombreux étudiants qui peuvent désormais apprendre seuls à la maison grâce au programme d’enseignement gouvernemental Aprendo En Casa (ndlr. J’apprends à la maison) même s’il ne fonctionne pas très bien et qu’il est difficile d’accès pour une population qui a peu accès à Internet ou à un ordinateur. », ajoute-elle.

Cours de récréation de l'espace maternel du Collège San Francisco de Asís de Huaycan - Lieu de mission de la famille Sebahizi

Agnès et Cédric sont passés, comme les étudiants et les professeurs locaux, à la modalité virtuelle. Cependant, de nombreux cours ont été suspendus, dont ceux de gestion, et Agnès s’est retrouvé avec seules quelques heures de cours par semaine.

Vivant dans l’enceinte du collège, ils ont vu leur lieu de vie et de travail, le collège, perdre subitement son effervescence mais malgré ce changement radical d’environnement et de missions, ils ont décidé de rester au Pérou.

Rester et se réinventer

Pour Agnès et Cédric, suspendre leurs missions était un non-sens dans leurs parcours d’engagement. Pour Cédric, « Ça a été une pandémie mondiale, c’était pareil ailleurs. Nous avons senti que notre place était ici (ndlr. au Pérou/à Huaycan). Pour nous notre mission était la même. Même si tout le monde a dû rester chez soi, nous, on est venu pour transmettre des connaissances mais surtout pour vivre avec ceux qui sont ici et on ne s’en va pas parce qu’il y a un problème, on n’a pas considéré qu’il y avait un danger majeur pour nous et pour nos enfants ». Pour Agnès, ils étaient engagés à finaliser leurs missions et « à moins que FIDESCO nous demande de rentrer, nous n’allions pas le faire ».

Avec le directeur du collège, Hugo Alarcón Altamirano

Rester au Pérou et continuer leurs missions supposait s’adapter à la virtualité mais surtout s’adapter à la vie quotidienne. Agnès nous explique résiliente : « Nous avons eu la chance d’arriver quelques mois avant le début de la pandémie et nous avons pu connaitre les élèves, les professeurs, la vie du collège avant la virtualité ». Pour eux, comme pour leurs enfants, étudiant de l’école, l’adaptation à l’enseignement virtuel et « le fait de se retrouver subitement seul dans le collège » n’a pas été facile mais les deux volontaires ont développé une autre mission en parallèle des cours virtuels.

Un projet écologique pour le collège

Le quartier de Huaycan est situé dans une zone particulièrement aride de la région-capitale et les espaces verts sont rares. Cédric a décidé de redonner un coup de jeune à la plantation d’arbres de la parcelle du collège qui égaye la montagne. En suivant l’exemple de la plantation du projet Manchay Verde, également géré par des volontaires FIDESCO, il a souhaité développer le système de goutte à goutte qui avait précédemment été pensé pour irriguer la parcelle.

Faute de financement, le projet s’est transformé en un projet plus ample de ferme écologique avec une visée éducative. En accord avec la direction et le soutien de plusieurs professeurs du collège, ils ont construit un poulailler et souhaitent mettre en place un processus d’autofinancement, comme nous l’explique Cédric : « les poules pondent des œufs que nous vendons pour financer le système de goutte à goutte ou l’achat d’eau nécessaire à l’arborisation du collège ».

« Ce projet d’arborisation qui existe depuis mon arrivée dans le collège a eu des hauts et des bas mais j’ai vu avec enthousiasme que les volontaires français l’ont pris à bras le corps en trouvant des sources d’autofinancement », explique le directeur. Il ajoute qu’il souhaite que ce projet ait une portée éducative sur l’écologie, l’enseignement de la photosynthèse ou la vie des végétaux et qu’il soit pour le quartier, les parents et les professeurs un vecteur de cohésion sociale et de rencontre.

Pour Agnès, ce projet est une manière de réinventer sa mission mais également de « sensibiliser les élèves à l’écologie en permettant aux professeurs d’avoir des exemples concrets pour l’enseignement ».

Une mission, somme toute, sous le signe du partage

Malgré les changements engendrés par la pandémie et les difficiles restrictions imposées par le gouvernement péruvien pour enrayer la contagion, Agnès, Cédric et leurs enfants ont néanmoins pu partager avec la population locale. Avant mars 2020, ils nous expliquent qu’ils se sont sentis bien accueillis par la direction, le personnel enseignant et les élèves.

Alors que nous parlions de l’interculturalité dans le bureau du directeur, Agnès nous raconte le sourire aux lèvres : “En décembre 2019, on a fait une grande fête avec tout le collège pour présenter les créations et le travail des étudiants de l’institut, c’était súper bonito (ndlr. Super sympa) ». Et le directeur ajoute « j’ai été surpris quand Agnès et Cédric ont préparé une danse locale pour la fête de l’école » et enchéri, en riant « Ils l’ont bien faite ».

« Je me rappelle que ma femme m’a dit d’inviter la famille Sebahizi pour Noël et nous avons passé un bon moment, chacun a préparé un plat de chez lui » nous explique le directeur en insistant, comblé, sur le fait qu’il sait que maintenant, Agnès et Cédric préparent des plats péruviens.

 

Si la pandémie a été compliquée à vivre pour ce couple venu de région parisienne, il semble que l’expérience interculturelle durant leurs missions ait été formatrice et profitable. « Certes, le rapport avec l’équipe éducative a été limité de manière présentielle mais en dehors du collège, dans le quartier, nous nous sommes faits de nombreux amis et nous avons pu comprendre ce que c’était de vivre à Huaycan », conclut Agnès.

 

Le nouveau guide d’accueil du volontaire en Equateur est disponible !

Le guide d’accueil du volontaire a pour but de transmettre des informations aux volontaires arrivant en Equateur afin qu’ils puissent préparer au mieux leur mission et avoir une première approche du pays. Il est destiné aux volontaires, à leurs structures d’envoi et à toutes les personnes intéressées par le volontariat en Equateur.

C’est un outil utile et pratique qui vous permettra de bien préparer votre arrivée en Equateur et d’appréhender votre mission de volontariat.

L’équipe de France Volontaires Equateur est fière de vous présenter ce guide et espère que les informations que vous y trouverez vous seront utiles avant et pendant votre séjour en Equateur et qu’elles vous permettront de vivre votre mission en toute sécurité.

Bonne mission !

Téléchager le guide d’accueil du volontaire en Equateur 

 

En savoir plus … 

N’hésitez pas à contacter l’équipe de France Volontaires Equateur, toujours disponible pour répondre à vos demandes.

[email protected]

En Inde, des volontaires engagé-e-s pour la francophonie !

Pauline, VSI Alliance Française de Chandigarh

Je m’appelle Pauline, j’habite à Chandigarh en Inde et j’y enseigne le français dans une Alliance Française.

La francophonie est donc une partie intégrante de mon métier et de mon rôle à l’Alliance car je suis une des représentantes de la Francophonie. C’est vrai que les étudiants sont plus intéressés par la France que la francophonie car ils voient une certaine authenticité et imagine que c’est ça le « vrai français ». En effet la France est souvent considérée comme supérieure par les apprenants c’est pour ça que mon rôle est très important pour leur montrer que le français n’est pas seulement la France mais également d’autres pays du monde et que la langue en est très riche de par sa diversité.

A Chandigarh, la plupart des étudiants sont plutôt intéressés pour aller au Canada qui fait partie de la francophonie mais c’est vrai qu’ils l’oublient souvent.

En tant que professeure c’est donc mon rôle de leur faire découvrir la francophonie, évidemment je ne suis pas une experte non plus car j’ai toujours vécu en France et que je ne connais pas toutes les traditions des autres pays francophones mais c’est pour moi très important de leur montrer toutes les cultures. Je compare souvent le monde anglophone avec le monde francophone pour qu’ils comprennent vraiment car c’est vrai que l’Inde est un pays anglophone souvent délaissé dans les cours d’anglais en France par exemple.

Selon moi, parler de la culture francophone est très important pour l’ouverture d’esprit des étudiants et aussi éviter le racisme et enlever l’idée de supériorité de la culture française. J’aime beaucoup partager avec mes étudiants sur les différentes cultures de l’Inde et donc leur parler de la francophonie me permet également de montrer cette diversité.

Je trouve que c’est de plus en plus facile de parler de la francophonie car maintenant dans les ressources que nous utilisons il y a de plus en plus de documents provenant de pays francophones tels que le Sénégal, le Vietnam ou le Québec. Si je dois comparer à avant, la place était beaucoup plus donner à la France et maintenant ça se diversifie beaucoup plus.

Pour cette semaine de la francophonie, j’ai créé beaucoup d’activités avec mes étudiants pour qu’ils découvrent la culture musicale, littéraire ou artistique des pays francophones. Ils ont dû rechercher sur internet des informations mais ils ont eu beaucoup de difficultés car ils se sont plutôt concentrés sur la Belgique ou la Suisse. Mon rôle a donc été de leur montrer les autres pays francophones. Ils étaient très contents car cela leur a permis d’en apprendre plus et de découvrir des films ou des musiques qui leur correspondent également.

Je pense qu’enseigner la francophonie à Chandigarh est assez difficile car la plupart des étudiants sont intéressés seulement par le français pour immigrer au Canada, c’est donc un grand challenge pour moi, mais je suis prête à le relever, car c’est très important pour l’ouverture d’esprit.

Jacques Bartz, VSI de France Volontaires auprès d’Alliance Française du Bengale

En Inde, et en particulier au Bengale, la France et le français jouissent d’une réputation inégalable. Partout, on entend parler de Sartre et Beauvoir, de Truffaut et Godard, ou encore de Monet et Renoir. Par ailleurs, les Bengalis, comme les Français, aiment parler, et manger, et parler en mangeant. Ils aiment aussi manifester. Il n’en faut pas plus pour créer des ponts entre les deux cultures. Alors, à l’Alliance française, nous nous efforçons de faire les connexions, véritables câbles porteurs de ce pont qui relie cette partie du monde à la France à travers des activités culturelles : festivals de films francophones, expositions d’artistes francophones en résidence en Inde ayant travaillé avec des artistes locaux, ateliers interactifs avec des artistes eux aussi francophones. Sans oublier le grand jour de l’année, le 20 mars, célébrant la francophonie dans le monde entier.

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, il n’existe non pas une, mais bien deux francophonies, qu’il convient de distinguer. La première, la francophonie avec un « f » minuscule embrasse la totalité du monde francophone, principalement d’un point de vue linguistique. La Francophonie avec un « f » majuscule celle-ci, est une organisation internationale, et la seule du type qui regroupe des pays membres ou observateurs (88 au total) autour d’une langue. C’est un fait unique au monde : aucune autre communauté de ce type n’existe. Regroupés autour de la langue française dans tous ses sens, les membres et observateurs partagent des valeurs universelles de solidarité, d’appui à l’éducation, de diversité culturelle ou encore de développement durable. Elle organise notamment ses propres jeux, à l’instar des Jeux Olympiques.

Depuis juillet 2019, je suis intervenu à l’Alliance française du Bengale à Kolkata en tant que référent pédagogique et depuis juillet 2020 en tant que directeur adjoint et pédagogique. L’Alliance française du Bengale en particulier et le réseau des 800 Alliances du monde en général, sont l’exemple parfait de la promotion de la langue et cultures françaises et francophones. Quotidiennement et pendant des heures durant, les professeur.e.s diffusent tout au long de leurs cours, à des centaines, des milliers, des millions d’apprenant.e.s leur passion pour la langue française.

J’ai, moi-même appris le français, non pas à la maison, mais à l’école. Issu d’une famille immigrée, c’est à l’école de la République que j’ai appris à parler français, à tel point que j’en ai presque oublié ma langue maternelle. Et aujourd’hui, c’est à mon tour d’enseigner le Français Langue Étrangère (FLE) avec toute ma passion, mes clowneries et mes encouragements. C’est pour moi, une sorte de juste retour de ce que m’a apporté la France à travers son système scolaire.

Plus encore que les apprenant.e.s, ce sont les enseignant.e.s non-natifs/ves francophones que j’admire pour leur capacité à enseigner une langue qui n’est pas la leur originellement, mais qu’ils ont su apprivoiser pour en faire leur compagnon de vie. Et moi de pouvoir les accompagner dans le développement et le partage de leurs compétences.

Et puis, le temps où le français appartenait à la France est bel et bien révolu. Comme l’anglais n’appartient plus à l’Angleterre, l’espagnol à l’Espagne ou encore le portugais au Portugal, la langue française varie, évolue, se transforme là où elle est parlée. Ainsi, on clavarde (clavier + bavarder) avec nonante (quatre-vingt-dix) amis avant d’ambiancer (mettre de la bonne humeur) les quatre coins de la Francophonie, ou on reste tout simplement en pice (à la maison).

Quand on apprend le français, on n’apprend plus « la France ». On apprend plus que ça. On fait partie de cette communauté d’apprenant.e.s de plus de 132 millions d’individus (la deuxième langue étrangère la plus étudiée dans le monde après l’anglais) qui découvrent à travers la langue une ouverture sur le monde, une autre façon de penser notre environnement, auxquels s’ajoutent les 300 millions de locuteurs et locutrices répartis sur les cinq continents.

Les détracteurs diront qu’il s’agit là d’un vestige de l’empire colonial français. Certes la Francophonie n’existerait pas aujourd’hui sans les colonies. Et malgré tout le mal dont ont souffert les peuples subordonnés pendant cette période de l’Histoire de France, c’est bien ce qui en a résulté aujourd’hui qui importe. Mais faîtes l’expérience vous-mêmes : demandez à un Québécois, une Acadienne, un Guyanais, une Camerounaise, ou un Calédonien ce que représente la langue française pour eux… Ils vous parleront des différences avec le français de France, de leur incroyable facilité à communiquer dans leur langue avec des locuteurs à l’autre bout du monde ou encore de la transversalité culturelle de leur communauté mondiale.

Je continuerai donc d’exercer mon métier de soldat du FLE afin d’apaiser les ardeurs de l’intolérance et de promouvoir la chaleur de la communauté.

En Tunisie, le campus des volontaires des oasis est lancé

Pendant trois semaines, à l’initiative de l’Association de sauvegarde de l’oasis de Chenini-Gabes (ASOC) et dans le cadre du projet européen TERO – Territoires engagés pour la résilience des oasis, le campus des volontaires des oasis réunit des volontaires venus du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie, des volontaires européens engagés dans les oasis, des agriculteurs, des chercheurs, des représentants d’organisations de la société civile et des autorités locales. Plus de 60 participants sont au rendez-vous !

L’objectif ? La mise en place d’un plan de gestion des risques dans l’oasis de Chenini. L’eau, les sols, le milieu environnant, la biodiversité et le phytosanitaire sont les cinq principaux axes de travail.

Au programme de ces trois semaines de travail collaboratif : ateliers, enquêtes de terrain, dynamiques de réflexion et de co-construction…

Une action de mobilisation inédite à suivre sur la page Facebook de l’ASOC !

En savoir plus :

Page Facebook de l’ASOC

Site du projet TERO