Le Niger est un des pays où le volontariat français a beaucoup apporté comme acteur de développement et de solidarité internationale.
Durant la dernière décennie, ces risques ont réduit l’espace de déploiement des volontaires sur le territoire. Ceux-ci ont pourtant continué à se rendre au Niger et à apporter leur contribution au développement du pays à travers leurs missions de solidarité internationale.
Les volontaires français ont été, depuis 1964, parmi les acteurs importants du développement et de la solidarité internationale dans le pays à travers leurs actions de proximité. C’est un volontariat connu dans le paysage des acteurs du développement du pays et par les autorités locales et nationales.
L’insécurité grandissante au Sahel et les risques d’enlèvement ont impacté négativement la dynamique du volontariat français dans le pays avec notamment une suspension temporaire de tout envoi de VIES vers le Niger entre 2011 et 2015. D’une centaine de VIES par an avant 2011, on a en dénombré seulement une vingtaine de volontaires en 2021. Ceux-ci se répartissent entre les statuts de service civique et le VSI.
Les volontaires français interviennent dans plusieurs domaines selon les besoins exprimés par les partenaires d’accueil. On peut citer pour les missions les plus récentes : l’eau et l’assainissement, le développement économique, la bonne gouvernance et la démocratie, l’égalité de genre, l’environnement, la justice et l’éducation.
La trajectoire de France Volontaire au Niger débute avec son installation dans le pays en 1964. Depuis, France Volontaires a œuvré inlassablement dans l’appui au développement du pays à travers la mobilisation et le déploiement des volontaires, ainsi qu’à leur accompagnement. L’équipe se tient à la disposition des acteurs du volontariat et des volontaires pour les accompagner dans la définition et la réalisation de leur mission, les aider dans leurs démarches administratives ou encore les informer sur le pays.
L’écosystème du volontariat français en particulier est très touché par la crise sécuritaire ayant pris pieds depuis les années 2010 au Sahel. Cela a pour conséquence de réduire la zone d’intervention des volontaires. Les demandes de partenaires sont acceptées à conditions que le champ géographique des missions proposées aux volontaires, soit dans les zones circonscrites par le MEAE. Voici une liste non exhaustive de quelques organisations d’accueil de ces dernières années :
Pour les Français le visa est obligatoire pour rentrer au Niger. Il est à demander à l’Ambassade du Niger à Paris.
Le visa d’entrée n’est pas requis pour les ressortissants des États de la CEDEAO et de certains pays avec lesquels le Niger a des accords bilatéraux de suppression de visa (Tunisie, Maroc, Turquie, Tchad, Indonésie, Mauritanie et Cuba).
Une carte de séjour est nécessaire pour résider au Niger plus de 3 mois.
En pratique, toutes les personnes concernées par l’obtention d’un visa pour entrer au Niger peuvent régler le problème au niveau de l’Ambassade/consulat du Niger dans leur pays.
À noter : le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour venir au Niger.
Vous pouvez le réaliser dans les Instituts Pasteur ou dans les centres hospitaliers qui possèdent un service Maladies Infectieuses et Tropicales.
Selon l’Ambassade de France au Niger : « La menace d’attentat et d’enlèvement visant des Occidentaux demeure élevée dans la zone sahélienne mais aussi dans les pays limitrophes. Aucune zone ne peut plus désormais être considérée comme totalement sûre. Les ressortissants français qui se trouveraient dans ces zones doivent savoir que leur sécurité et leur vie sont explicitement et directement menacées. En particulier pour les touristes, aucune personne, aucun groupe, aucune organisation ne peut prétendre garantir leur sécurité. »
Tout séjour en dehors de Niamey est prohibé pour les volontaires (directives de l’Ambassade de France).
Les maladies les plus répandues que les expatriés contractent facilement ici et qui peuvent surprendre au début, s’avèrent les intoxications alimentaires et le paludisme.
L’avantage est qu’ici les Nigériens savent traiter le paludisme : eux-mêmes sont régulièrement touchés.
Au Niger, compte tenu du risque sécuritaire élevé, les volontaires sont interdits de sortir du territoire de la ville de Niamey. Tout le pays est en zone rouge (strictement interdite aux volontaires) sauf le territoire de la ville de Niamey qui figure en zone orange.
Du fait des mesures prises pour la sécurité des volontaires, les déplacements hors de la ville de Niamey sont prohibés. La vie quotidienne se limite donc à la ville de Niamey. C’est un élément important à prendre en compte par tous les acteurs du volontariat avant tout engagement en particulier pour les VIES.
La monnaie c’est le FCFA a une parité fixe avec l’euro : euro = 655.957 FCFA
Les opérateurs téléphoniques principaux : Airtel, Orange, Moov et Sahelcom. Une carte SIM vous coûtera entre 200 et 500 fcfa
Le réseau Internet ici est en 4G. Il existe aussi le Wifi, dans les hôtels, certaines places publiques et restaurants.
Les principales banques sont : BIA, BOA, ECOBANK, SONIBANK, BAGRI. La majorité des distributeurs n’acceptent que les cartes VISA, mais ECOBANK prend aussi les MasterCard. Vous pouvez trouver des distributeurs un peu partout en ville. On ne paye quasiment qu’en liquide. Le mieux est d’avoir de la petite monnaie pour faciliter les petits commerçants ou taxis.
ls sont rouges et blanc, et multiples dans la ville. Vous les trouverez sur les axes principaux mais aussi dans les petites rues de chaque quartier. Ce sont des taxis que les passagers partagent, : vous vous placez au bord de la route, et il suffit de les héler. Indiquez l’endroit où vous souhaitez vous rendre (ou une approximation), et s’il peut vous prendre il vous donnera son tarif. À vous de négocier si besoin. S’il ne donne pas de tarif, cela signifie que c’est le tarif de base, et s’il ne peut pas vous amener, il continuera son chemin.
Le tarif d’une course en ville est normalement de 200 fcfa. Cela peut varier selon les distances, l’heure de pointe, ou selon qu’il fasse jour ou nuit. Normalement, le tarif pour un trajet de jour ne devrait pas dépasser 400 fcfa si vous restez en ville.
Représentant national Niger
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