Texte 7 – La porte de l’avion se referma
La porte de l’avion se referma, machinalement, à la demande du steward tous les passagers bouclèrent leurs ceintures de sécurité et l’avion décolla du tarmac de l’aéroport Léoplod S Senghor. A travers le hublot, je regardais Dakar s’éloigner petit à petit et se transformer en un point minuscule. Au fur et à mesure que l’avion se déployait dans l’espace, mon esprit plongeait dans un long périple. J’entendais la voix de Fatou comme un tambour résonner dans ma tête ; « vous êtes des ambassadeurs du Sénégal dans nos missions respectives ». J’étais animé par un sentiment peur, d’angoisse mêlé à la tristesse de partir, à l’impatience de commencer ma mission et de découvrir la France.
La France tant rêvé, cette mission très attendue, cette envie de découvrir me faisait tout d’un coup peur ; quelle ironie ! Moi l’admirateur de Balzac, Verlaine, du peintre Amaury Duval, Victor Hugo, le féru de la langue Française, j’avais peur ! Je savais cependant que j’avais un avantage culturel de taille : la langue.… lire la suite