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Communiqué de presse
05 juin. 25

Participation active à la Conférence de l’ONU sur les Océans (UNOC) à Nice et nouvelle étude : France Volontaires, un acteur engagé pour l’environnement

Alors que les crises climatiques s’intensifient et que les équilibres écologiques mondiaux sont fragilisés, France Volontaires publie une étude inédite sur la contribution du Volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S) aux enjeux environnementaux. Cette actualité s’accompagne d’une mobilisation forte lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC), qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.

Réalisée avec le soutien du ministère de la Transition écologique, cette étude met en lumière la richesse et la diversité des actions menées par les volontaires à travers le monde : sensibilisation à l’environnement, agroécologie, éducation au développement durable, préservation de la biodiversité marine ou encore plaidoyer pour une participation citoyenne renforcée.

Parmi les 521 volontaires interrogés, près de 41 % déclarent avoir mené des actions de sensibilisation environnementale. Et ce chiffre grimpe encore lorsqu’on intègre les pratiques personnelles : 50 % poursuivent leur engagement en dehors de leur mission. En tout, 62 % des pratiques recensées contribuent directement à des Objectifs de développement durable (ODD) environnementaux, notamment les ODD 13 (climat), 14 (océan) et 15 (biodiversité terrestre).

Des expériences inspirantes, du Sénégal aux Philippines

L’étude revient sur plusieurs projets emblématiques. Dans le cadre du programme Volontaires pour la Grande Muraille Verte, 62 volontaires ont été mobilisés contre la désertification dans quatre pays d’Afrique, dont 11 au Sénégal. À Nice, Riel Oronico, originaire des Philippines, mène une mission en service civique au Centre de découverte mer et montagne (CDDM), contribuant à la valorisation du patrimoine subaquatique auprès de publics éloignés du littoral.

Autant d’exemples qui illustrent le rôle du V.I.E.S comme catalyseur d’initiatives locales et globales pour l’environnement, dans une approche interculturelle, horizontale et inclusive.

France Volontaires à l’UNOC : donner de la voix au volontariat pour l’Océan

À Nice, France Volontaires sera présente à la fois dans les espaces institutionnels (Zone bleue) et dans les lieux dédiés au grand public (Zone verte « La Baleine »), pour promouvoir le V.I.E.S comme solution innovante pour l’océan :

  • Le 10 juin, un volontaire de solidarité internationale s’exprimera dans le cadre du Dialogue Jeunesses avec Dubravka Šuica, commissaire européenne à la Méditerranée
  • Le 10 juin également, France Volontaires organise une conférence intitulée « Cap sur l’engagement : le volontariat pour un Océan durable » à La Baleine (Palais des expositions de Nice) sur le Pavillon l’Archipel de l’Agence française de développement, de 17h30 à 18h45. L’événement mettra en lumière la contribution du volontariat international à la protection de l’Océan et à la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 14 (ODD14) sur la vie aquatique.
  • Le 12 juin en fin de matinée, une jeune Française, de retour récemment de Service Civique, prendra la parole lors d’un événement organisé par l’Agence du Service Civique avec Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative dans l’Archipel.

Par ailleurs, France Volontaires organise un side event en ligne ce jeudi 5 juin à 15h sur le thème «  Volunteering for a Sustainable Ocean ».:

Cette participation s’inscrit dans la recommandation n°7 de l’étude : « Profiter de l’agenda international pour renforcer la voix des volontaires dans les espaces multilatéraux ».

L’enjeu est clair : face à la dégradation alarmante des écosystèmes marins, seuls 19 % des structures interrogées déclarent mener aujourd’hui des actions sur ce thème. Pourtant, 56 % expriment un fort intérêt pour mieux s’y investir. France Volontaires souhaite donc accélérer le développement de programmes de volontariat spécifiques aux enjeux océaniques, en partenariat avec les institutions et territoires concernés, et la société civile.

Une politique environnementale globale

France Volontaires déploie depuis plusieurs années une stratégie environnementale ambitieuse, articulée autour de la formation des volontaires, du développement de partenariats multi-acteurs, et d’un questionnement sur l’empreinte écologique du secteur.

Le volontariat ne peut pas être une simple réponse ponctuelle. Il est un moteur de transformation. À l’heure où l’éco-anxiété touche un tiers des jeunes adultes, c’est aussi un levier d’espoir, d’action et de coopération. En 2025, France Volontaires entend poursuivre cet engagement avec le soutien de ses membres, partenaires et volontaires à travers le monde.


VERBATIMS

Eliott Barichasse, volontaire de solidarité internationale (VSI) en appui au secteur marin et à l’écotourisme du parc de Mohéli aux Comores, qui travaille autour d’un projet de pêche raisonnée du poulpe de récif.

« Le repos biologique du poulpe, on en parle à Rodrigue, au Mozambique, à Madagascar… Cela consiste à mettre en place une zone de non-prélèvement (ZNP) : une zone où on ne va jamais pêcher, quelque espèce que ce soit. Au bout de quelques années, on compte sur « l’effet réserve » avec une reproduction des individus qui vont finir par déborder et sortir de la zone. Cela prend du temps mais ça permet d’assurer la pérennité alimentaire à terme. On parle du poulpe mais c’est tout l’écosystème qui est concerné »

Anthony Bracke,ancien  VSI qui s’est installé à Madagascar en 2015 où son association, Opti’Pousse Haie, mène des projets autour de la protection des milieux naturels et qui s’est s’engagé dans un projet de développement de l’agroforesterie :

« L’agroforesterie permet une collaboration entre les espèces d’arbres et les cultures. Par exemple on va utiliser les racines de certains arbres pour véhiculer de l’azote au niveau du sous-sol, ce qui constitue un engrais naturel pour les plantes alentours. Pour d’autres espèces, on va compter sur le fait que les feuilles tombent par terre pour faire de l’humus ou permettre un paillage naturel. Enfin la présence d’arbres permet aussi de casser le vent. C’est très utile dans une zone côtière comme la nôtre, cela protège les espèces fruitières qui produisent d’abord des fleurs. »

Éléa Delsaux, VSI au sein de l’association AB Conservation qui protège le binturong, un mammifère primordial pour l’équilibre de l’écosystème dans lequel il vit :

« Ma mission est en parfaite harmonie avec mes objectifs professionnels, ma vocation étant de travailler dans le domaine de la préservation de la faune sauvage, plus précisément dans le cadre de la recherche scientifique. Les données sur les populations sauvages sont peu nombreuses et les connaissances sur l’écologie ou le comportement de l’espèce sont très pauvres, il faut donc améliorer ces connaissances : mieux comprendre c’est mieux protéger ! Le but est donc avant tout de transmettre ces informations à la communauté scientifique en publiant nos résultats, en les présentant lors de conférences nationales ou internationales, etc. »

Anaïs Charpin, volontaire en service civique international, qui a rejoint les rangs de l’Organisation camerounaise pour le développement durable (OCDD) dans le cadre d’un projet de reforestation du « raphia vinifera », au Cameroun :

« J’apporte mon soutien à la pépinière lorsque je suis au village, dans le cadre du projet de reboisement et de sensibilisation autour du Raphia Vinifera. Cela consiste à reboiser le Raphia Vinifera (bambou africain). Nous sommes déjà à 20 000 graines plantées et 5000 autres plants de raphia sont prêts à être mis en terre dans leur emplacement définitif. Le but est de planter 50 000 arbres d’ici 2026. »


À propos de France Volontaires

France Volontaires est la plateforme du volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S). Elle œuvre à son développement et à sa promotion en s’appuyant sur une présence en France (métropole et Outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Océanie. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, c’est un groupement d’intérêt public (GIP) qui réunit l’État, des collectivités et des associations dans le cadre d’une mission d’intérêt général, reconnue par la loi du 4 août 2021 comme un levier transversal d’action de la politique de développement solidaire de la France. 

www.france-volontaires.org
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CONTACT PRESSE

France Volontaires
Rémi Belot – Chargé des relations presse: [email protected]