Passer au contenu principal
20 mar. 24
Cambodge
Nouvelle-Calédonie

S’engager au Cambodge : “un excellent choix” pour Jeclan et Udrupa de Nouvelle-Calédonie

Faire une mission au Cambodge, c'est vivre une aventure passionnante

En 2023, Udrupa et Jeclan faisaient partie d’une promotion de cinq volontaires proposés par la Province des Îles Loyauté (PIL) de Nouvelle-Calédonie pour partir s’engager au Cambodge et au Vanuatu, dans le cadre du programme Territoires Volontaires. Arrivés à Phnom Penh en décembre, ils racontent désormais leur expérience et livrent leurs ressentis sur ce qui représente leur premier engagement solidaire loin de Lifou.

Vous avez tous les deux des missions assez différentes, expliquez-nous ce que vous faîtes…

Udrupa : Je suis en service civique au lycée français René-Descartes à Phnom Penh où je participe à l’animation, au développement et à la promotion des activités culturelles de l’établissement.

Concrètement, j’accompagne les classes et les équipes dans les sorties scolaires, je participe à l’organisation d’activités scolaires et extra-scolaires des maternelles et primaires tout en contribuant souvent à l’aide aux devoirs et à l’organisation de la bibliothèque.

Dès le début de ma mission, j’ai eu la chance d’accompagner des classes en dehors de Phnom Penh avec deux voyages à Siem Reap autour des temples d’Angkor et un à Kampot !  Pendant les vacances de février, l’école avait organisé un club vacances et j’ai aidé les animateurs dans leurs différentes activités. Pour le dernier jour, j’ai organisé des jeux et un temps de lecture de contes et légendes de la Nouvelle-Calédonie.

Udrupa, en visite scolaire aux temples d’Angkor avec les enfants du lycée français René-Descartes

Jeclan : Je suis volontaire de solidarité internationale (VSI) en appui aux programmes de volontariats, au département de la jeunesse du ministère de l’Education, de la Jeunesse et des Sports et à France Volontaires. Ensemble, ils développent plusieurs programmes de promotion et de déploiement de volontaires que j’assiste sur la communication et la création d’outils.

Ma mission se déroule assez bien et en bonne collaboration avec mes collègues. Les débuts ont été un peu vertigineux car, dans mon précédent emploi, je travaillais avec de petites associations à l’échelle locale. Maintenant, je suis projeté dans un soutien au volontariat à l’échelle nationale voire internationale. C’est un défi pour moi, mais cela me permet de progresser. Je me suis bien intégré à mon équipe qui m’aide beaucoup dans mes missions et ma vie au Cambodge.

“Faire une mission au Cambodge, c’est vivre une aventure passionnante”

C’est la première fois que vous vivez à l’étranger, comment vous sentez-vous depuis votre arrivée ?

: J’adore ma vie au Cambodge. Ce pays offre des paysages magnifiques et une histoire très intéressante. Depuis mon arrivée, j’ai établi une routine quotidienne : en semaine, je me concentre sur ma mission tandis que je profite des week-ends pour visiter Phnom Penh, découvrir ses pagodes, le palais royal et savourer sa cuisine. Je me sens très bien entouré par des personnes très sympathiques, souriantes et extrêmement accueillantes.

U : Je suis d’accord avec Jeclan, nous sommes très bien accueillis. De plus, le coût de la vie est très bas par rapport à la Nouvelle-Calédonie. Ce qui est étonnant aussi, c’est le fait qu’on est dans une grande ville mais que les gens sont très détendus, sans stress. En outre, je ne me suis pas sentie dépaysée malgré la différence de culture et j’ai vite pris mes marques.

C’est donc une expérience globalement positive mais est-ce que tout est toujours facile ?

: Comme je disais, à mon arrivée je suis vite partie sur des séjours scolaires. C’est différent qu’en semaine normale au Lycée car là il fallait être attentive aux enfants 24h/24 et j’étais très fatiguée à la fin des trois jours de voyage ! Mais c’était de superbes expériences et une chance pour moi.

J : A mon arrivée, je ne savais pas exactement comment me positionner et contribuer à un projet qu’on m’avait confié au Département de la jeunesse. Heureusement, avec le soutien de mes collègues, nous avons pu trouver des directions et définir des tâches auxquelles je pouvais contribuer plus directement.

Jeclan (tout à gauche) à la réunion préparatoire de VolCam, le réseau des organisations de volontariat du Cambodge soutenu par France Volontaires dans le cadre du programme REVER Cambodge

Quel serait votre message à des candidats au volontariat au Cambodge, notamment venant de Nouvelle-Calédonie et de la PIL ?

U : Je leur dirais qu’il ne faut surtout pas hésiter à s’engager dans une mission ici. C’est l’occasion de vivre des expériences et faire des rencontres uniques que je n’aurais jamais imaginées.

: Si j’ai la chance d’accueillir ici de nouveaux volontaires venant de Nouvelle-Calédonie, je leurs dirais : vous avez fait un excellent choix. Faire une mission au Cambodge, c’est vivre une aventure passionnante, découvrir son histoire et sa culture fascinantes, mais surtout, c’est l’occasion de rencontrer des personnes très accueillantes et chaleureuses.

Jeclan et Udrupa autour de Soksamnang, chargée d’appui au développement des volontariats à France Volontaires Cambodge

Le programme Territoire Volontaires

Udrupa et Jeclan ont été envoyés au Cambodge par la Province des Îles Loyauté dans le cadre du programme Territoires Volontaires (TeVo) qui permet de rendre le VIES plus accessible aux collectivités territoriales, quelle que soit leur taille ou leur expérience à travers un dispositif d’accompagnement clé en main et un soutien financier renforcé.

Dans sa première phase, le programme a permis à plus de cinquante collectivités d’expérimenter ou de développer la mobilisation de volontaires internationaux. Mis en œuvre par la Délégation pour les collectivités territoriales et la société civile (DCTCIV) et France Volontaires, le programme entre dans sa deuxième phase et un troisième appel à manifestation d’intérêt est ouvert.