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France Volontaires et EDF s’associent dans le cadre du programme Volontaires – Terre de Jeux Paris 2024

En partenariat avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, France Volontaires a lancé le programme « Volontaires Terre de Jeux Paris 2024 » qui permettra la mobilisation l’été prochain de volontaires internationaux venant de dix pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Proche-Orient. Ce programme a pour ambition de soutenir l’engagement des jeunes de ces pays auprès d’organismes français intervenant sur la thématique « sport et développement ». Ils nourrissent par ailleurs l’objectif d’héritage porté par Paris 2024, particulièrement dans la perspective des Jeux Olympiques de la jeunesse de Dakar 2026.

Un accompagnement privilégie pour 10 jeunes
EDF s’associe à ce programme en permettant à dix salariés de l’entreprise de parrainer dix volontaires pendant leur mission. Ce partenariat avec EDF va bien plus loin qu’une simple contribution financière puisqu’il s’agit d’un accompagnement privilégié offert à ces jeunes qui bénéficieront d’un soutien personnalisé et de petites astuces de leurs parrains pour vivre au mieux leur mission en France. Au programme de ces échanges à venir : rencontres sportives, visite du pavillon olympique d’EDF qui ouvrira ses portes le 12 juillet prochain ou encore participation aux temps forts festifs organisés par le groupe tout au long de l’été. Une belle illustration de la richesse de l’interculturalité et du partage d’expériences !

Les volontaires réaliseront des missions de service civique de six à dix mois ou des missions de volontariat international de solidarité de douze mois en France. Parmi eux, citons par exemple Arsène Azizaho, jeune béninois de 24 ans, passionné de communication sportive et joueur de volley-ball, qui sera en mission à l’UCPA d’Étampes, ou encore Kerlyn Bermeo, équatorienne de 24 ans, joueuse de basket depuis l’enfance et qui effectuera sa mission à la ville de Nevers pour sensibiliser les jeunes aux valeurs du sport, de l’olympisme et de l’interculturalité. Tous deux seront bénévoles sur les jeux olympiques ou paralympiques de Paris 2024, tout comme quelque 66 autres volontaires du programme.

Ce partenariat permettra en outre de mettre en lumière des valeurs d’humanisme et de solidarité portées par les Jeux et partagées par France Volontaires et EDF.

Le directeur général de France Volontaires à Tunis pour renforcer la coopération entre les deux pays

L’objectif principal de cette mission était la signature d’une convention de partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports tunisien, représenté par son ministre, Kamel Deguiche. Cette signature marque le soutien de France Volontaires pour la structuration d’un volontariat national tunisien, pour laquelle la plateforme apporte son expertise. 

Lors de la cérémonie, Fabrice Rousseau, conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC) de l’Ambassade de France, et Yann Delaunay ont pris la parole pour souligner les objectifs de cette convention et l’apport du volontariat dans les initiatives locales. Le ministre Kamel Deguiche a souhaité donner la parole aux jeunes. Deux volontaires étaient présents : Pierre, volontaire français en mission de service civique à Sfax et Nour, volontaire tunisienne qui partira prochainement en mission de service civique à Strasbourg. Deux jeunes tunisiens du conseil consultatif des jeunes ont également pris la parole, représentant la voix de la jeunesse tunisienne auprès du ministre. 

La signature de cette convention représente également une opportunité de développer des programmes dans les domaines du sport et de la culture, en partenariat avec des structures étatiques. En Tunisie, il y a plus de 200 complexes et maisons de jeunes répartis sur le territoire, offrant ainsi de nombreuses structures potentielles pour accueillir des volontaires et mettre en place des programmes de volontariat.

Au bureau d’Expertise France 

La rencontre avec le bureau d’Expertise France en Tunisie a eu lieu à l’occasion de l’accueil récent d’une volontaire de solidarité internationale (VSI) envoyée par le Service de coopération au développement dans le cadre du projet Patrimoine 3000. Stéphan Orivel, directeur pays (Tunisie/Libye), Margaux Héricotte, cheffe de projet ProGreS Migration, et Clémence Pernin, coordinatrice des fonctions support ont accueilli l’équipe de France Volontaires. Lors de cette réunion, ils ont présenté leurs activités et projets en cours, tout en explorant la valeur ajoutée que le volontariat pourrait apporter à ces initiatives. Cette rencontre a permis de mettre en lumière les synergies potentielles entre Expertise France et France Volontaires, ouvrant la voie à des collaborations renforcées et à un soutien accru pour les projets de développement et de solidarité internationale en Tunisie.

Avec Expertise France (à gauche) et l’Archevêché de Tunis (à droite)

Avec les équipes de l’archevêché de Tunis

France Volontaires est allé à la rencontre de l’archevêché de Tunis, structure d’accueil de volontaires, l’occasion d’échanger sur les missions des volontaires, leurs motivations et leurs ambitions. La réunion s’est tenue avec le Père Jaward, secrétaire général des écoles catholiques en Tunisie, Stéphanie Doggaz du secrétariat du département de l’enseignement, et Olivia Olivo, chargée du soutien pédagogique aux écoles catholiques de Tunisie. Les activités de l’archevêché en lien avec les écoles catholiques ont été présentées à l’équipe de France Volontaires afin d’identifier d’éventuels besoins en matière de volontariat. L’archevêché gère actuellement neuf écoles catholiques réparties sur le territoire tunisien, accueillant un total de 6000 élèves. Parmi les quatre volontaires de solidarité internationale (VSI) de l’archevêché envoyés par Fidesco, deux étaient présentes à la réunion : Hortense, en appui à la comptabilité des écoles, et Blandine, en appui à la direction d’un jardin d’enfants. 

Déjeuner avec l’ambassadrice de France en Tunisie et l’Équipe France

Yann Delaunay a également rencontré Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, lors d’un déjeuner pour discuter des priorités du développement du volontariat et du renforcement des partenariats de France Volontaires en Tunisie. Étaient également présents à ce déjeuner le COCAC, Fabrice Rousseau, et Hélène Ferrer, attachée de coopération technique et société civile. 

Avec l’Ambassadrice et l’équipe France (à gauche) et le centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 (à droite)

Visite du centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 

Yann Delaunay et l’équipe locale de France Volontaires ont visité le centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6, qui accueille 20 000 bénéficiaires par an pour des activités sportives et culturelles. Ce public est majoritairement composé de jeunes et de seniors. Cette visite a été l’occasion de présenter la plateforme France Volontaires et les différents dispositifs de VIES, afin d’explorer les perspectives de volontariat au sein des diverses activités du centre. 

Au Comité national olympique tunisien (CNOT) : 

Le CNOT a accueilli l’équipe de France Volontaires dans ses bureaux pour un retour d’expérience sur la mobilisation de services civiques dans les diverses activités organisées au service du sport. Actuellement, une volontaire en service civique, Clarisse-Eloïse, y est mobilisée dans le cadre du label Génération 2024. Yann Delaunay a pu échanger avec elle sur sa mission et ses motivations, en présence de son tuteur, Slaheddine Boudhina, directeur de la communication et des relations internationales et chef des projets pour la promotion des valeurs olympiques. Mohamed Adel Zahra, membre du comité exécutif et trésorier adjoint du CNOT, a également remis une plaque à Yann Delaunay en remerciement de la collaboration fructueuse avec France Volontaires. 

Avec le CNOT (à gauche) et à la RTCI (à droite)

Enregistrement d’une émission radio à la RTCI 

Yann Delaunay et Cheick Diallo, représentant national de France Volontaires en Tunisie, ont été invités sur le plateau de Radio Tunis chaîne internationale (RTCI) où ils ont été interviewés par Hatem Bourial, chroniqueur de l’émission “120 minutes”. Lors de cet entretien, diverses thématiques ont été abordées, notamment la réciprocité, l’interculturalité, et la francophonie, afin de mettre en lumière le volontariat français en Tunisie. Retrouvez l’interview complète ici : https://fb.watch/sk5dTobKXI/ 

Avec l’IRD / Cirad :  

Yann Delaunay a rencontré les équipes de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) afin d’explorer les modalités de mobilisation de volontaires dans le cadre de leurs nombreux projets. L’équipe de France Volontaires a échangé avec Mohamed Ali Marouani, représentant de l’IRD et du Cirad en Tunisie, Wahiba Houiji, chargée de mission valorisation, innovation et médiation scientifique, ainsi qu’Aude Mathieu, chargée de communication à l’IRD en Méditerranée. Ces discussions ont mis en avant les synergies possibles et identifié les opportunités pour intégrer des volontaires dans des projets de recherche et de développement, renforçant ainsi l’impact de ces initiatives sur le terrain.

Avec l’IRD / Cirad (à gauche) et l’Observatoire National de la Jeunesse (à droite)

Visite de l’Observatoire national de la jeunesse tunisien (ONJ) 

Cet observatoire est un acteur clé des politiques jeunesse et du volontariat en Tunisie. Yann Delaunay et l’équipe locale de France Volontaires ont rencontré les équipes de l’observatoire pour mieux comprendre ses activités et sa stratégie en vue de l’implantation d’une agence nationale du volontariat en Tunisie. Foued Aouni, Directeur Général de l’ONJ, présent également à la signature de la convention avec le ministère, a remis une plaque à Yann Delaunay pour célébrer les relations fructueuses entre l’observatoire et France Volontaires car c’est l’ONJ qui sera chargé de la mise en œuvre de la convention.  

Rencontre avec les volontaires 

Afin de marquer la fin de cette mission, un temps convivial de rencontre et d’échanges a enfin été organisé avec 18 volontaires internationaux d’échanges et de solidarité, français et tunisiens, envoyés sous différents dispositifs. Il y avait des volontaires français en service civique, du corps européen de solidarité (CES), des VSI et également une volontaire internationale de Monaco. La grande majorité d’entre eux sont envoyés par des structures membres de la plateforme France Volontaires. On a pu également compter sur la présence d’un ancien volontaire de réciprocité ayant effectué une mission de service civique à Marseille et une volontaire partant prochainement en mission de service civique en réciprocité à Strasbourg dans le cadre du programme de l’Institut français de Tunisie. Les volontaires ont pu échanger avec Yann Delaunay sur leur expérience de mobilité internationale, sur leur engagement dans leur mission ainsi que poser des questions pour mieux comprendre les dispositifs de volontariat. 

 

Ces rencontres ont permis d’ouvrir et de renforcer le dialogue sur les besoins des organisations locales en matière de volontariat. Ces deux journées ont également mis en lumière le volontariat et la solidarité comme des leviers indispensables pour renforcer les liens de coopération entre la Tunisie et la France. Elles ont assuré la reconnaissance de l’action de France Volontaires en Tunisie et ont fixé une ambition partagée pour le développement du volontariat entre les deux pays. Ces échanges ont jeté les bases d’une collaboration renforcée, visant à promouvoir et à structurer le volontariat comme un vecteur de développement et de rapprochement entre les sociétés civiles tunisienne et française.
 

La réciprocité, notre fil conducteur pour 2024 !

Le volontariat est synonyme d’échanges, de partages, de découvertes, mais aussi de mobilités !

La mobilité internationale dans le volontariat est un axe essentiel qui permet de mieux appréhender les différences culturelles et comprendre en profondeur la notion d’interculturalité, indispensable à la construction d’un monde solidaire.

Il est donc essentiel que les mobilités s’expriment dans une dynamique de réciprocité entre les pays. C’est pourquoi France Volontaires œuvre au quotidien à la promotion du volontariat de réciprocité entre les pays du Sud et du Nord.

Fin 2023, France Volontaires Cameroun s’est donné pour mission de recruter trois volontaires camerounais, dans le cadre d’un partenariat avec trois structures associatives françaises, désirant accueillir des volontaires en Service Civique en France pour une durée de 6 mois.

C’est ainsi qu’en février 2024, nous avons initié une session de préparation au départ pour nos trois volontaires : Lauretta, Sorelle Stella et Ariane.

L’objectif de cette session ? Leur fournir un cadre sécurisant et le bagage nécessaire afin de leur garantir une adaptation en douceur à un contexte culturel différent. Elles se sont envolées pour leur lieu de mission entre février et mars 2024.

Nos trois volontaires ont été déployées dans trois structures distinctes. Nous vous invitons à découvrir l’étendue de leurs missions dans les paragraphes suivants.

  • Lauretta

Mobilisée pour une durée de 6 mois auprès de l’association La Fabrique DEFI à Calais, Lauretta a pour mission d’encourager la mobilité internationale ainsi que les échanges interculturels auprès de la jeunesse.

Au quotidien, elle anime des réunions d’informations collectives (RIC), et propose des rendez-vous individuels avec les jeunes désireux d’en apprendre plus sur les différents dispositifs de mobilité internationale existants. Elle travaille en binôme avec Hugo, un collègue volontaire ambassadeur de la mobilité Européenne.

Lors des différents échanges qu’elle anime avec les jeunes, Lauretta partage son expérience personnelle et les informe sur des dispositifs tels que le Service Civique à l’international, le dispositif VIE/VIA (volontariat en entreprise ou en administration), ou encore le Volontariat des Nations Unies.

Le 4 mai dernier, elle a notamment participé à la préparation de la célébration du « Joli mois de l’Europe », atelier qui s’est déroulé au sein de la FABRIQUE DEFI de Calais sur toute une journée. Ce fut l’occasion d’échanger sur les programmes de volontariat européens et d’animer des ateliers et jeux permettant de mieux appréhender les différents langages. Un bel évènement en prévision des futures élections européennes qui se tiendront en juin 2024 !

 

  • Sorelle Stella

Sorelle Stella est déployée auprès de l’Association Pays de la Loire – Cameroun à Nantes en tant que chargée de développement culturel. Dans le cadre de sa mission, elle travaille en étroite collaboration avec le programme de la Route des Chefferies de l’Ouest Cameroun sur les thématiques des patrimoines matériels et immatériels.

Elle participe à la conception et la mise en œuvre d’évènements culturels, afin de promouvoir et valoriser les actions menées par la Route des Chefferies. À cet effet, elle a travaillé sans relâche avec sa structure d’accueil à l’inauguration de la 2ème édition du salon « Afrique à cœur » qui s’est tenu du 26 au 29 avril dernier à Nantes.

Durant cet évènement, elle a été chargée de promouvoir et valoriser les œuvres, les livres, les produits et objets artisanaux proposés par La Route des Chefferies. Ce fut l’occasion pour elle de rencontrer des entrepreneurs et créateurs de la diaspora africaine aux machines de l’île de Nantes, et d’établir des liens avec d’autres associations culturels actives en pays de Loire.

 

  • Ariane

Engagée auprès de l’association Centraider à Orléans, Ariane oeuvre à la sensibilisation des publics aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et aux enjeux de solidarité internationale.

À cet effet, elle planifie, organise et anime des temps d’échanges sur des sujets en rapport avec les ODD, la solidarité internationale, la mobilité internationale et l’interculturalité. Depuis le début de son déploiement, elle a organisé et animé 6 ateliers dans des tiers lieu, des lycées et une foire.

Par ailleurs, elle a récemment été sélectionnée pour être membre de la seconde promotion de l’incubateur de politiques publiques Je M’engage pour l’Afrique. Aux côtés de 32 jeunes acteurs engagés pour l’Afrique et la Méditerranée issus de divers horizons, elle sera formée aux enjeux de transformation des villes secondaires, participera à des temps de réflexion pour la résolution des problématiques des villes intermédiaires, et pourra porter sa voix auprès des décideurs publiques et privées lors d’une restitution à Marseille du 13 au 16 juin prochain.

Plus motivées que jamais, ces trois volontaires nous ont témoigné leur volonté de se dépasser avec résilience et confiance et ont partagé leur ambition commune de mener à bien leur mission de Service Civique International. Nul doute que d’importantes réalisations les attendent dans les mois à venir !

 

L’Agence du Service Civique présente sa nouvelle campagne de communication

L’objectif est simple : inviter la jeunesse dans toute sa diversité à vivre l’expérience positive, accessible et bénéfique pour soi et pour les autres qu’est le Service Civique. Pour ce faire, l’Agence du Service Civique dévoile une campagne polyvalente, à la fois digitale et physique – sur les réseaux sociaux, en affichage public, dans les gares et stations de métros, à la radio et à la télévision.

Les volontaires en Service Civique se mobilisent le 12 juin

Le 12 juin 2024 marquera la première Journée du Service Civique. Ce jour-là, les volontaires en Service Civique valoriseront leurs missions sur les réseaux sociaux, en faisant vivre leur expérience à travers des contenus réalisés par eux-mêmes sur le terrain. La Journée s’inscrit naturellement dans le prolongement de la campagne de communication, puisque les volontaires participants auront 24h pour partager leur quotidien “en mode Service Civique”.

Venue de la DCC au Togo : renforcer les liens de solidarité

Rencontre avec les partenaires institutionnels

Une série de rencontres avec des représentants institutionnels ont été organisées, notamment avec le Collectif des associations de volontariat au Togo (Cavo), l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et l’ambassade de France au Togo.

Les discussions ont porté sur des sujets variés tels que la dynamique générale du volontariat au Togo, l’investissement des structures d’accueil afin que l’intervention des volontaires s’inscrivent dans les priorités de la coopération bilatérale entre la France et le Togo,  les liens de coopération et de partenariat entre France Volontaires et l’ANVT, la stratégie de développement et les perspectives à venir pour le volontariat au Togo, notamment dans le cadre de la réciprocité, le besoin de renforcement des organisations membres de la plateforme Cavo. Cette année, la DCC a contribué à l’envoi de plusieurs VSI togolais en France.

 

Délégation de la DCC, du Cavo et de France Volontaires Togo à l’Ambassade de France au Togo en présence d’Augustin Favereau, ambassadeur, et Myriam Habil, responsable du Scac

Photo 1 : à l’Agence Nationale du Volontariat au Togo, en présence du directeur, Omar AGBANGBA / Photo 2 : A l’Espace Volontariat avec l’équipe et le responsable du CAVO

Repas partagé entre la DCC, France Volontaires Togo et le CAVO

 

Sur le terrain avec les volontaires et les partenaires associatifs

Rencontre avec les volontaires de Sokodé

Les équipes de France Volontaires ont dans un premier temps rencontré:

  • Père Bertrand, fondateur de la communauté des Puits de Jacob, accompagné des Sœurs et de SolèneLELIEVRE, volontaire infirmière ;
  • Apolline MOREL, volontaire infirmière au centre de santé Alehéri ;
  • Vincent CLEMENT et Raphaël PYRAT, volontaires enseignants en informatique à l’IFNTI, accompagnés des professeurs et des élèves.

Ce déplacement a été l’occasion de visiter les lieux, échanger sur l’apport des missions des volontaires, ainsi que l’évolution des besoins des partenaires.

 

A l’Institut de Formation aux Normes et Technologies de l’Informatique

 

Au Centre de santé Aleheri

 

A la communauté des Puits de Jacob avec Père Bertrand

 

Repas avec les volontaires

Un moment de convivialité s’est déroulé lors d’un repas partagé avec France Volontaires, la DCC et ses volontaires de Sokodé, actuels et anciens. Une belle occasion pour échanger des expériences, des conseils et des anecdotes, nourrissant ainsi les liens interpersonnels au sein de la communauté des volontaires.

 

Weekend à Togoville

Le point culminant de l’expérience a été le week-end à Togoville. Après une traversée du lac en pirogue, l’ensemble de la délégation s’est rendue au centre artisanal, donnant un aperçu sur la fabrication des textiles, avant de visiter la cathédrale Notre-Dame de Togoville. Par la suite, un temps de partage a eu lieu, où les volontaires le désirant ont pu lire au groupe leurs “Lettres pour le Togo”. Enfin, un temps d’échange et de réflexion proposé par les chargés de mission a permis de discuter concernant les expériences et les requêtes des volontaires, favorisant ainsi un dialogue constructif et une meilleure compréhension des enjeux et besoin concernant le volontariat au Togo.

© Raphaël PYRAT

 

Traversée du Lac Togo

 

Village artisanal

 

Cathédrale de Notre-Dame

 

     

Echanges sur les requêtes des volontaires

 

 

Dialogue avec la communauté togolaise du volontariat via Facebook Live

Une autre facette de la mission s’est déroulée sous les projecteurs des réseaux sociaux, avec un direct sur Facebook adressé à la communauté togolaise du volontariat. Cet événement, en direct de l’Espace Volontariats, a réuni les équipes de la DCC en compagnie du représentant national de France Volontaires au Togo.

Au cours de cette session interactive, plusieurs questions clés ont été abordées, offrant un éclairage sur le travail de la DCC et sur les possibilités de volontariat à l’international.

Parmi les questions abordées figuraient :

  • Que peut apporter un volontaire de solidarité internationale à votre structure ?
  • Comment le recrutement est-il organisé ?
  • Quelles compétences ont les volontaires ?
  • Combien ça coûte ?

Ces échanges ont permis de démystifier le processus de recrutement et de mettre en lumière les compétences et les contributions des volontaires au sein des structures partenaires au Togo.

 

La structure

La DCC, ou Délégation catholique pour la coopération, est une association française de solidarité internationale fondée en 1967 par la Conférence des évêques de France. Son objectif principal est de promouvoir le développement humain intégral dans les pays en développement, en s’appuyant sur les valeurs de solidarité, de fraternité et de respect de la dignité humaine.

La DCC agit principalement dans les domaines de l’éducation, de la santé, du développement rural, de la formation professionnelle et de l’appui aux micro-entreprises. Elle envoie des volontaires en mission dans différents pays du Sud pour soutenir des projets de développement, en partenariat avec des structures locales et des acteurs de la société civile.

Les volontaires de la DCC, appelés “coopérants”, sont des hommes et des femmes de tous âges et de tous horizons, qui mettent leurs compétences au service des populations les plus vulnérables. Ils interviennent dans des domaines variés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’environnement, etc.

En plus de l’envoi de volontaires, la DCC mène également des actions de sensibilisation et d’éducation au développement en France, afin de mobiliser l’opinion publique sur les enjeux de la solidarité internationale et de favoriser l’engagement citoyen en faveur du développement.

En résumé, la DCC est une association engagée dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, en promouvant un développement juste et durable fondé sur la coopération et la solidarité internationale.

 

Si vous êtes une association togolaise souhaitant accueillir des volontaires, ou bien une personne française souhaitant s’investir dans un volontariat en France, n’hésitez pas à contacter les chargés de Mission de la DCC aux adresses suivantes :

  • Charles Pardessus, chargé de mission Togo pour la DCC, responsable des régions Centrale, Kara et Savanes : [email protected]
  • Xavier Cordonnier, chargé de mission Togo pour la DCC, responsable des régions Maritime et Plateaux : [email protected]

Offre d’emploi : Responsable administratif et financier – Antenne des Antilles

Contexte

Groupement d’intérêt public (GIP), créée en 2009, France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Dans la continuité de sa stratégie globale de contribution à l’action extérieure des collectivités locales et en particulier de son objectif de soutien amplifié aux collectivités d’Outre-Mer, France Volontaires a décidé de créer une antenne chargée de couvrir les Antilles, basée en Guadeloupe, en étroite collaboration avec le Conseil régional.

Cette nouvelle Antenne de France Volontaires, à l’instar des deux autre Antennes basées à la Réunion et en Nouvelle Calédonie, aura pour mission de développer le VIES dans les Antilles en partenariat avec les acteurs des territoires et les partenaires de coopération internationale. Sa zone d’intervention comprendra la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélémy. L’antenne sera également mobilisée pour développer les partenariats dans les Caraïbes et assurer un suivi ponctuel des activités en Guyane.

Descriptif de la mission

Sous l’autorité hiérarchique du/de la responsable d’antenne Antilles, la/le responsable administratif et financier a pour mission de gérer les aspects administratifs, financiers et budgétaire des projets financés dans le cadre des programmes développés par l’Antenne mais également de tenir une veille sur les sources de financements pertinents pour l’organisation. Elle/il devra veiller que les ressources soient utilisées de manière efficace et que les projets soient exécutés conformément aux normes et aux règlementations en vigueur.

A ce titre, les principales activités sont :

Gestion budgétaire, administrative et financière du/des bailleurs de fonds selon les normes

  • Établir le budget prévisionnel et le plan trésorerie des conventions de projets
  • Analyser les résultats budgétaires et formuler des mesures correctrices
  • Gérer les contrats et les relations avec les bailleurs de fonds
  • Produire et/ou contrôler les mémoires financiers selon les exigences des bailleurs de fonds
  • Tenir les différents reporting selon la planification
  • Actualiser le système d’information interne afin de suivre les financements

Optimisation du processus et supervision de l’activité comptabilité

  • Améliorer les tableaux de gestion et les reporting budgétaires
  • Proposer une optimisation de la gestion administrative, comptable et financier
  • Mettre en place des procédures efficaces pour garantir la gestion transparente et responsable
  • Identifier des opportunités d’amélioration des processus financiers
  • Assurer une supervision de l’activité comptabilité en collaboration avec l’équipe

En appui au/à la responsable d’Antenne, la/le responsable administratif et financier assure la veille dans le but de développer un réseau de partenaires financiers.

Profil requis

Formation et expérience

  • Formation supérieure en finance, comptabilité ou domaine connexe pertinent
  • Expérience significative dans la gestion financière des projets de développement, en gestion de projet Interreg souhaité.

Compétences clés

  • Connaissance de la comptabilité publique
  • Connaissance des bailleurs de fonds publics ou privés
  • Maitrise en gestion budgétaire, en comptabilité et analyse financière
  • Savoir élaborer des budgets, suivre les dépenses et préparer des rapports financiers
  • Maitrise des fonctions avancées d’Excel (type TCD)
  • Bonne pratique des outils bureautiques et collaboratifs
  • Savoir travailler en équipe et dans un contexte multiculturel
  • Sens de la communication et de la négociation
  • Force de proposition et d’amélioration de la gestion
  • Capacité démontrée à effectuer une veille stratégique de source de financement
  • Capacité à travailler en autonomie avec un minimum de supervision

Conditions d’exercice

  • Fonctionnaire ou Agent contractuel
  • CDD de 36 mois, renouvelable (pour un agent contractuel)
  • Télétravail possible selon accord d’entreprise, après période d’essai
  • Un parcours d’intégration de manière à vous familiariser avec notre écosystème
  • Mutuelle et prévoyance
  • Ticket restaurant
  • Prise de poste dès que possible
  • Localisation : Guadeloupe

Processus de recrutement

CV et LM par mail en mettant en objet « candidature_RAF_antilles » à :

 

Engagé en faveur de la diversité et de l’égalité des chances, France Volontaires
étudie avec la plus grande attention toutes les candidatures correspondant
aux compétences requises pour le poste à pourvoir.

Restitution du Rapport du Groupe de Travail « Jeunesses et Développement » du Conseil National du Développement et de la Solidarité Internationale 

Dans le cadre de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales du 4 août 2021, ce rapport s’inscrit dans une dynamique de renouvellement, affirmant l’approche par les droits humains et la nécessité d’associer les jeunes aux décisions qui les concernent. La jeunesse, représentant une forte population à l’échelle globale, se trouve confrontée à des défis majeurs et à des incertitudes croissantes, rendant leur participation citoyenne cruciale pour l’atteinte des objectifs de développement durable. Le groupe de travail du CNDSI dédié à l’engagement des jeunes dans la conception et l’exécution de la stratégie française de développement et de solidarité internationale a impliqué trois secteurs du CNDSI (une plateforme collaborative, des syndicats, des entités associatives) et a fait participer plus de trente acteurs provenant d’organisations de la société civile, tant françaises qu’internationales (groupes de réflexion, syndicats, associations, entreprises, etc.), lors de réunions de dialogue tenues de septembre 2022 à mars 2023. 

 

L’événement « jeunesses et développement » : 

Réunissant plusieurs acteurs, dont France Volontaires représentée par son Directeur Général Yann Delaunay et Lucie Morillon, Directrice du Pôle Études – Communication – Plaidoyer, cet événement marque également la présence de Plan International, des jeunes ambassadrices de ONE, Engagé.e.s & Détermin.é.es, le RRMA (Les réseaux régionaux multi-acteurs), etc. La présence de la Secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou, chargée du développement et des partenariats internationaux, illustre également l’importance accordée par le gouvernement à l’engagement des jeunes. 

 

En tant qu’acteur majeur du volontariat en France et opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, France volontaires joue un rôle crucial dans la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité, considéré comme un vecteur privilégié de l’engagement citoyen des jeunes et reconnu comme une forme avancée de participation des jeunes. D’ailleurs, le rapport souligne l’impact positif des actions bénévoles des jeunes. À cette occasion, Demba Mané, jeune sénégalais issu du Consortium Jeunesse Sénégal et actuellement VSI réciprocité en mission d’appui au Service Reconnaissance et Valorisation de France volontaires, est intervenu pendant la table ronde pour témoigner de son parcours d’engagement en tant que volontaire qui est par extension, celui de chacun des jeunes présents dans la salle. La Secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou s’est félicitée dans un tweet du « dialogue entre les générations. ». 

La table ronde a été un moment clé de l’événement, permettant un échange constructif entre les jeunes et la Secrétaire d’État. Animée par M. Frédéric Cholé, Délégué DCTCIV et Secrétaire Général du CNDSI, les intervenants étaient : 

  • Mme Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’Etat chargée du développement et des partenariats internationaux    
  • Mme Clara Olivet, Coordinatrice du projet « Place aux jeunes ! », Engagé.e.s & Détermin.é.es 
  • M. Régis Batchassi, Président du Conseil national de la jeunesse du Togo (visioconférence)   
  • Mmes Anaïs Magliocco et Lilia Touil, Jeunes ambassadrices de ONE  
  • Mme Kadiatou Konate, Co-fondatrice du Club des jeunes filles leaders de Guinée (visioconférence) 
  • M. Demba Mané, Volontaire en réciprocité au sein de France Volontaires.  
  • M. Henri Arevalo, Président du RRMA Occitanie, coprésident du GT Jeunesses du CNDSI 

 

Après avoir valorisé les dispositifs mis en œuvre par le MEAE et ses opérateurs en faveur des jeunesses, la Secrétaire d’État a annoncé la rédaction prochaine d’une feuille de route sur les jeunesses dans l’action extérieure de la France, dont l’élaboration sera coordonnée par une personne référente chargée des questions de jeunesses au sein de la délégation pour les collectivités territoriales et la société civile. Elle a également annoncé l’accompagnement et l’inclusion de 10 jeunes par an dans les délégations internationales de la France. 

 

La restitution de ce rapport est une étape décisive vers une politique de développement plus inclusive et participative. Elle reflète une volonté de placer les jeunes au centre des préoccupations et des actions, reconnaissant ainsi leur potentiel en tant qu’acteurs de changement dans la société. L’accent mis sur le volontariat souligne l’impact positif de l’engagement des jeunes et leur capacité à contribuer significativement à un monde plus solidaire et équitable.  

 

Les recommandations du groupe de travail s’articulent ainsi : 

Pour le renforcement d’un environnement favorable pour les jeunes dans toute leur diversité, en France comme dans les pays partenaires. 

  1. Rendre l’environnement politico-légal plus favorable à la participation des jeunes : 
  • Améliorer l’information des jeunes sur les opportunités de participation et dégager des moyens pour l’accompagnement des jeunes éloignés des possibilités d’engagements collectifs ; 
  • Renforcer les capacités des organisations de jeunes et soutenir leurs initiatives notamment financièrement de l’échelle locale à nationale ; 
  • Renforcer les capacités des OSC et acteurs publics travaillant avec et pour les jeunes afin qu’ils opérationnalisent une approche des jeunesses fondée sur les droits humains, dans le cadre de leurs projets comme des politiques publiques. 
  1. Faire évoluer les normes sociales et représentations stéréotypées sur les jeunes et notamment les jeunes femmes en menant un travail de sensibilisation de toutes les parties prenantes. 

Pour le renforcement de l’éducation à la citoyenneté locale et mondiale, en France comme dans les pays partenaires. 

  1. Valoriser l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) comme une priorité éducative nationale : 
  • Poursuivre et renforcer l’application des recommandations du rapport d’évaluation de soutien du MEAE et de l’AFD à l’ECSI ; 
  • Renforcer le dialogue interministériel et poursuivre et amplifier le travail multi acteurs réalisé sur l’ECSI par le groupe de concertation piloté par l’AFD. 
  1. Affirmer la volonté d’un changement d’échelle de l’ECSI avec l’ensemble des acteurs avec la mise en place d’un observatoire de l’ECSI et de l’engagement. 
  1. Permettre à tous les jeunes d’accéder à une expérience de volontariat, quelle que soit leur situation sociale ou leur formation initiale et professionnelle. 
  1. Renforcer la reconnaissance, par la loi de 2021 relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales lors de sa potentielle révision, du rôle incontournable des organisations de jeunes, associations de solidarité internationale et d’éducation populaire et la nécessaire implication des collectivités territoriales. 
  1. Acter la volonté de l’État français de soutenir financièrement les organisations de solidarité internationale et d’éducation populaire travaillant avec et pour les jeunes afin qu’elles s’approprient l’approche fondée sur les droits et l’intègrent à leurs projets. 

Pour une participation inclusive, effective et authentique des jeunesses aux espaces formels et informels de décision et de concertation de la politique de solidarité internationale de la France. 

  1. Dans une future stratégie jeunesse de la France, définir la notion de participation authentique des jeunes et veiller à son opérationnalisation dans les espaces de décision nationaux et internationaux ; 
  1. Concevoir la participation dans le cadre d’échanges réguliers entre jeunes et décideurs et décideuses de tous les niveaux ; 
  1. Adopter des approches intersectionnelles et inclusives dans la formulation des politiques publiques, notamment en soutenant la participation des filles, jeunes femmes, et minorités de genre ; 
  1. Reconnaître la diversification des espaces informels de participation et prendre davantage en compte les propositions qui en émanent pour élaborer et articuler les politiques publiques. 

Pour intégrer de manière transversale une approche par les droits humains appliquée aux jeunesses dans la politique de solidarité internationale de la France : 

  1. Veiller, avec les autres États membres de l’Union européenne (UE), à l’opérationnalisation, au financement, et à la redevabilité du Plan d’Action sur la jeunesse (PAJ) dans l’action extérieure de l’UE ; 
  1. Faire du respect et de la promotion des droits des jeunesses une priorité transversale de la politique de coopération et de solidarité internationale de la France (en France et dans ses pays partenaires) ; 
  1. Pour une appropriation et une opérationnalisation multi-acteurs de la future stratégie jeunesses du MEAE :  
  • Structurer le dialogue et le suivi de la stratégie avec l’ensemble des parties-prenantes, y compris les organisations de jeunesses et les organisations de jeunes, en France comme dans les pays partenaires, en garantissant des espaces et mécanismes de redevabilité sur les engagements pris. 

 

Les acteurs de la réciprocité dans le volontariat ont échangé dans un webinaire

Le 28 mars 2024, plus de 70 personnes ont assisté au webinar basé sur les travaux conduits, avec l’appui du F3E, par le SCD, Cool’eurs du Monde et France Volontaires. Cette restitution croisée a permis aux organisations d’échanger autour de leurs pratiques d’accueil et des effets du volontariat sur les territoires et volontaires. Cette présentation a été enrichie d’une dizaine de témoignages de partenaires et d’anciens volontaires, comme Kossi Mensan Edem Agode, Directeur des opérations de l’Agence nationale du volontariat au Togo.

Après avoir défini le principe de réciprocité au regard de leurs pratiques organisationnelles, les structures sont revenues sur les besoins spécifiques en matière d’accueil de volontaires internationaux. Les intervenants ont ensuite examiné les effets de ces missions sur l’ensemble des acteurs du secteur, avant de présenter les axes de développement envisagés pour encourager la réciprocité dans le VIES.

Présentation des trois études

Ce temps d’échange a reposé sur les résultats des trois études et évaluations suivantes :

  • En partenariat avec l’Agence du service civique, France Volontaires a publié une étude autour de la réciprocité. Elle a permis de dresser le panorama de l’application de ce principe en France, en précisant son impact sur les acteurs du volontariat et ses effets sur les politiques de solidarité internationale

  • L’association Cool’eurs du Monde a mené une évaluation sur la première phase du projet WECEE. Il permet aux jeunes volontaires de mieux se former et de concrétiser la réciprocité dans leur engagement à travers des micro-projets d’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (Ecsi) construits en interculturalité entre binômes, territoires, l’un à l’international et l’autre en Nouvelle-Aquitaine.
  • Le SCD a mené une évaluation au sujet de la première phase du programme PrODDige. Il permet à des jeunes de différents pays (France, Argentine, Bénin, Burkina Faso, Gabon, Haïti, Maroc, Pérou, Rwanda, Sénégal, Togo et Tunisie) de s’engager individuellement et collectivement dans une mission de volontariat pour contribuer à la réalisation des ODD en Auvergne-Rhône-Alpes, en portant les enjeux et défis de la transition écologique et solidaire auprès du grand public, dans une logique d’insertion intégrale.

 

La définition du principe de réciprocité

S’il n’existe pas de définition unique et unanime du principe de réciprocité, un relatif consensus apparaît dans les entretiens menés dans le cadre de l’étude de France Volontaires. La réciprocité est vue comme étant à la fois éthique, formative/éducative et transformative, dépassant ainsi la simple notion de flux de mobilité entrants et sortants.

Sandrine Delacour, qui dirige l’Association Solidarité Afrique, structure d’accueil dans le cadre du projet ProDDige, confirme que la présence de volontaires internationaux leur permet d’entrevoir de nouvelles perspectives, de dépasser une vision unilatérale des enjeux relatifs à la solidarité internationale.

Crée en 2014, l’Agence nationale du Volontariat au Togo (ANVT) promeut un volontariat innovant et inclusif basé sur l’engagement citoyen au service du développement et du rayonnement du pays. Pour ce faire, elle développe des partenariats institutionnels et techniques en vue de la promotion d’un volontariat national tant sur le plan national qu’international. Forte de son expérience et des études sur le processus d’accueil/envoi, l’ANVT vise désormais à déployer un nombre plus important de volontaires en France et sur un plus large panel de dispositifs.

L’accompagnement spécifique du volontaire international

Selon l’étude de France Volontaires, 78 % des anciens volontaires internationaux ont jugé leur expérience excellente, un sentiment partagé au-delà des différences d’âge, de genre ou de catégorie sociale. Toutefois, plusieurs différences existent en fonction de la structure d’accueil. Ainsi, il est observé que plus une organisation accueille mieux elle sait accueillir. Le cadre est en effet davantage rôdé lorsque les tuteurs utilisent des contacts préétablis pour faciliter certains processus. France Volontaires, à travers notamment ses Espaces volontariats implantés dans 24 pays, est reconnue par l’ensemble des acteurs du secteur comme un rouage essentiel de l’accueil de volontaires internationaux à chaque étape d’une mission.

Pour assurer le développement de projets de qualité, Cool’eurs du Monde et le SCD partagent le soin de préparer bien en amont l’arrivée des volontaires avec les structures d’accueil.

Ainsi, Cool’eurs du monde débute, six mois avant le démarrage du projet, un processus de structuration qui vise à « accompagner à accompagner », en travaillant en collaboration avec ses différents partenaires. Leurs formations collectives durent quinze jours. Cette anticipation permet de renforcer les capacités des acteurs et d’impliquer les structures françaises comme internationales au sein de la communauté de pratiques, impulsée par l’association néo-aquitaine.

Grâce à la capitalisation assurée durant la phase 1 du projet, le SCD a pu formaliser des outils d’accompagnement pour les volontaires et les structures et transférer les compétences dans la Drôme et la Loire, les nouveaux territoires d’implantation.

Les effets de la mission

Résultats extraits de l’étude de France volontaires intitulée La réciprocité dans le volontariat international d’échange et de solidarité

 

L’étude de France Volontaires démontre chez les volontaires à la fois une amélioration significative des capacités personnelles (confiance en soi, autonomie, ouverture au monde, communication…) ainsi qu’une consolidation de leur engagement citoyen. L’impact est par ailleurs manifeste sur l’insertion professionnelle des jeunes. L’étude met également en exergue l’impact positif de ces expériences sur les structures d’accueil, notamment à travers le retour des tuteurs des volontaires, en stimulant et contribuant à la remobilisation des équipes, au sens donné à leurs missions, ainsi qu’à l’ouverture sur le monde. Par ailleurs, les effets du principe de réciprocité dans le volontariat se font également sentir sur les territoires ici et là-bas, par le renouvellement et la redynamisation de partenariats de coopération.

Socheat Khuoy, ancien volontaire cambodgien du programme PrODDige, a particulièrement apprécié l’expérience des groupes projets où il a pu imaginer et réaliser son propre projet de sensibilisation aux ODD. « J’ai appris beaucoup de choses sur des manières différentes de travailler, j’ai découvert d’autres personnes et d’autres cultures. Cela a vraiment eu beaucoup d’impact sur ma vie professionnelle. »

Les axes de développement

Suite à cette évaluation, Cool’eurs du Monde continue de favoriser les échanges de pratiques entre acteurs et structurer le travail d’accompagnement afin de « rendre visible l’invisible » : renforcer les capacités des tuteurs, valoriser la pluralité des approches, argumenter l’impact de ces expériences sur les jeunes. En prévision de la phase 3, Cool’eurs du Monde initie également une réflexion sur l’impact de l’action des groupes projets à l’échelle territoriale et la mise en œuvre de nouvelles synergies avec d’autres acteurs sur le territoire.  Pour les dix ans du projet WECCEE qui auront lieu le 5 Juillet 2024, Cool’eurs du Monde invitera largement les acteurs du secteur.

Le SCD vient d’accueillir ses premiers volontaires internationaux en VSI, qui contribueront au renforcement des partenariats existants. En vue de la troisième phase du projet, la structure réfléchit autour de l’impact territorial des groupes projets et de la mise en œuvre de synergies avec d’autres acteurs sur le territoire qui travaillent également sur les questions d’engagement, de jeunesse, d’ECSI ou en lien avec les objectifs de développement durable.

L’étude coordonnée par France Volontaires a permis d’identifier plusieurs pistes de recommandations adressées aux différents acteurs de la réciprocité, en lien notamment avec l’amélioration des conditions d’accueil des volontaires, le renforcement des capacités des acteurs ou encore le renforcement de l’accompagnement au retour.

A présent, France Volontaires entreprend l’opérationnalisation de ces recommandations en mettant par exemple en place les actions suivantes :

  • L’accompagnement au développement de l’accueil de volontaires internationaux en service civique et en volontariat de solidarité internationale (contributions au cadre réglementaire, lancement de groupes de travail …)
  • Le développement d’accords de partenariat entre Etats qui facilite le développement du VIES
  • Le soutien des écosystèmes nationaux de volontariat comme avec le projet DENVA
  • Accueil d’un premier volontaire international de solidarité en réciprocité au siège de France Volontaires. Demba Mané, en mission d’appui au Service Reconnaissance et Valorisation est le point focal des volontaires FSPI-R Sénégalais. Il travaille à la création et à l’animation du réseau de volontaires Sénégalais en France, valorise leur mission et expérience de volontaires en France, et recueille les succès et défis du quotidien pour mieux les prendre en compte dans le cadre des actions à mener pour améliorer l’accueil des volontaires internationaux en France.

 

France Volontaires et les volontaires au Tchad mobilisés pour la Grande Muraille Verte

Peux-tu te présenter en quelques mots et nous raconter ton parcours ?

Je m’appelle Laura MAHY, je suis originaire de Bretagne et j’ai 26ans. Je suis passionnée par les

métiers du digital, le secteur de la solidarité internationale et les sujets associées au développement durable et la préservation de l’environnement. Après avoir obtenu un Bachelor en Marketing Digital et Communication et un Master en Management digital, j’ai commencé à travailler au sein d’une entreprise spécialisée dans l’impression et le textile où j’ai été Responsable Marketing durant 4 ans.

Cependant, mon désir d’explorer de nouvelles opportunités et d’approfondir mes compétences m’a conduit vers une expérience significative de volontariat. En 2023, j’ai effectué une mission de 6 mois en Service Civique International. J’ai été envoyé par Planète Urgence auprès de CREDI-ONG, située dans la Vallée du Sitatunga, au Bénin. J’ai eu le privilège de prendre part à une mission de communication visant à promouvoir le développement économique et le bien-être social des communautés rurales. Ma responsabilité principale était de soutenir l’ONG dans sa stratégie de communication. Nous avons entrepris une modernisation de l’image de l’organisation en commençant par la refonte du logo et de l’identité graphique. Par la suite, j’ai piloté le développement d’un nouveau site web, offrant ainsi à l’ONG une présence en ligne plus dynamique et professionnelle. Cette expérience m’a permis de mettre en pratique mes compétences en communication au service d’une cause qui me tient particulièrement à cœur : la préservation de notre environnement et le soutien aux communautés locales. Aujourd’hui, c’est vraiment le champ dans lequel je continue de m’investir. Par le prisme de la communication et l’événementiel, je participe à la visibilité et la valorisation de projets à teneur environnementales.

 

 

Pourquoi avoir choisi de t’engager comme volontaire à l’international ?

Je souhaitais sortir de ma zone de confort et confronter mes connaissances à d’autres façons de faire.

C’est bien ce qui se passe lorsqu’on arrive dans un nouveau contexte professionnel. Il y a un temps d’adaptation afin de comprendre le fonctionnement, les activités, l’identité et les difficultés de la structure d’accueil. Ce temps d’observation et d’état des lieux est incontournable avant d’être en mesure d’esquisser un plan d’action et adresser des préconisations.

La mission que j’effectue à présent me plait réellement car elle me permet d’allier mes compétences techniques (en communication) à la cause environnementale.  Actuellement (et depuis février 2024)  je suis à N’Djamena au Tchad pour une Volontariat de Solidarité d’un an, renouvelable. Il faut comprendre que pour exercer mon désir d’engagement plusieurs destination me faisaient de l’œil, que ce soit en Amérique Latine ou en Afrique de l’Ouest. Cependant, j’ai priorisé le contenu de la mission à la destination.

 

 

Quelles sont tes missions au quotidien ?

Je fais partie des nombreux volontaires engagés dans le Programme des Volontaires pour la Grande Muraille Verte. J’interviens sur des missions qui attraient à la communication au seinde l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte du Tchad (ANGMV), qui lutte contre l’avancée du désert et la désertification sur une étendue de plus de 2 300km. L’Agence, qui dépend du Ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable tchadien, s’engage pour la restauration et la protection des terres du Sahel. Elle vise à revitaliser les paysages arides à travers la plantation d’arbres, la promotion de pratiques agricoles durables, l’amélioration de la sécurité alimentaire, le soutien au développement économique, la préservation de la biodiversité et le renforcement des capacités locales.

Malheureusement, on peut le dire, les actions entreprises par l’AGMV et ses partenaires souffraient jusqu’alors d’un déficit de communication : ce qui avait pour effet de minimiser l’impact réel du projet, qui est un projet d’ampleur mais peu mis en valeur. Je viens en appui à l’Agence pour proposer et mettre œuvre une stratégie de communication, j’assure une veille informative, l’animation éditoriale, la production de contenu, la réalisation d’outils et de supports de communication internes et externes. Pour cela, j’effectue pas mal de mission de terrain : je me rends, en mode reporter, sur les sites concernés par des aménagements (ex : fermes agroécologiques) afin de documenter les réalisations et les futurs projets. Les techniciens s’efforcent de m’expliquer les projets qu’ils conduisent et moi je m’efforce à montrer que derrière les réalisations, qui ne se limitent pas simplement à la plantation d’arbres, il y a des hommes et des femmes impliqués.

 

 

Je porte également des missions relatives à l’animation du réseau des volontaires engagés dans le Programme des Volontaires pour la Grande Muraille Verte au Tchad : à ce titre, je facilite la mise en lien entre les différents volontaires qu’ils soient Volontaires de Solidarité Internationale (VSI), Volontaires d’Echanges de Compétences (VEC), Volontaires Nationaux (VN) ou encore Volontaires en Service Civique de Réciprocité (VSC-R). Le programme prévoit la mobilisation de ces différents types de volontariats. Actuellement il y a 9 volontaires déployés dans différentes localités tchadiennes et en France dans des associations engagées sur le plan environnemental. A termes, le programme prévoie le déploiement de 17 volontaires. Depuis le début de ma mission, très occupée par les activités avec l’ANGV, j’ai malheureusement peu eu de temps pour aborder ce pan de ma mission, mais je compte l’investir très prochainement à travers l’organisation d’un forum réussissant les volontaires, leurs organismes d’accueil et les principaux acteurs du Programme des V-GMV.

 

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus ? Quelles sont pour le moment tes meilleursouvenirs ?

En termes d’outils de communication beaucoup de choses sont à concevoir, à imaginer. Depuis mon arrivée, j’ai pu travailler à la refonte de la chartre graphique de l’ANGMV. Avec ma collègue chargée de communication, nous avons organisé les premières journées portes ouvertes de l’ANGMV : l’objectif était de faire découvrir au grand public les activités de l’Agence et ses partenaires. J’ai également conçu un film de présentation du projet et dégoté plusieurs interviews pour notre Directeur Général sur la chaîne nationale tchadienne.

 

 

C’est vraiment une satisfaction pour moi de pouvoir mettre en valeur le travail des techniciens. Petit à petit, à force de travailler sur des sujets transversaux, je sens un bel esprit d’équipe qui se forge avec mes collègues. Les moments d’échanges sont de plus en plus fréquents, par exemple à l’heure du déjeuner lorsque nous sommes en mission de terrain. Il arrive souvent que nous soyons invités par les populations locales : l’occasion de moments très conviviaux !

 

 

A l’Espace Volontariats du Tchad, il y a des cours d’arabe tchadien que je suis depuis quelques semaines. Ça me permet de me familiariser avec les rudiments de la langue : c’est vraiment un petit geste mais je vois que mes collègues (à l’image des commerçants chez lesquels je commence à avoir mes habitudes – je me sens plutôt bien intégrée dans la vie du quartier) sont vraiment enchantés lorsque je tente de rejoindre leur conversation en arabe.  Ils continuent aussi à rire de moi lorsque, lors des trajets, je sors mon objectif pour photographier la faune l’air ébahie et toute ravie : « Laura, si tu veux je ralentis la voiture pour que tu vois bien l’hippopotame ou le dromadaire ? ».

Si l’en est, avais-tu des craintes avant ton arrivée au Tchad ?

Grâce à ma première expérience au Bénin, je savais d’ores et déjà que l’Afrique était une zone géographique pour laquelle j’avais un réel attrait. Aujourd’hui, je suis ravie de découvrir la culture sahélienne et je m’acclimate relativement bien à ses différents aspects et aux conditions de vie locale.  

Ce qui reste le plus problématique cependant -et qui était effectivement une crainte avant le départ- c’est vraiment la chaleur qui peut vite être très excessive ici. J’avais peur de ne pas supporter. Nous traversons des mois entiers sous 44/47degrés, régulièrement sans électricité et donc avec peu d’outil pour contrecarrer la chaleur. Ce serait mentir que de dire que c’est un petit problème. En vérité, nous avons tous, français comme tchadiens, extrêmement chauds. Il n’y a pas d’autres alternatives que de tenter de supporter et profiter autant que faire se peut des zones fraîches lorsqu’on en trouve.

Quels sont tes projets à l’issue de ce volontariat ?

Je souhaite réellement continuer à me spécialiser dans la communication au service du développement durable. C’est devenu ma trajectoire : celle que j’imagine poursuivre, à l’issus de ce VSI, peut-être via d’autres dispositifs d’engagement, dans d’autres organismes et/ou d’autres pays concernés par la Grande Muraille Verte (voir même au niveau panafricain).

Des conseils pour les futurs volontaires ?

Ne pas trop cogiter au risque d’en arriver à sous-estimer ses capacités de réussite. Il est possible d’avoir peur de ne pas s’adapter mais il ne faut pas un faire un frein tel qu’il nous empêchera de sauter le pas. Dès lors que l’envie de s’engager dans la solidarité internationale germe : va vivre ton expérience !

Avant de partir en mission, on n’imagine pas tout ce que cela va nous apporter. Sur le plan personnel, c’est un enrichissement considérable. Sur le plan professionnel, ce sont beaucoup de portes qui s’ouvrent et une occasion unique de parfaire ses compétences. Surtout, on a l’opportunité d’œuvrer sur des thématiques qui nous tiennent à cœur et çà c’est très précieux.

 

Rapport d’activité 2023 de France Volontaires Togo

Le présent rapport fait un tour d’horizon des activités menées par la représentation nationale de France Volontaires au Togo durant l’année 2023.

Ce rapport reprend la mission dévolue à France Volontaires (sur le plan international avant de déboucher sur les activités spécifiques menées au Togo. Il met à l’honneur le Volontariat International d’échange et de solidarité (VIES), les structures d’envoi et d’accueil intervenant au Togo. Il met également en exergue le rôle joué par les volontaires dans la mise en œuvre des projets de développement.

L’année 2023 a été particulièrement marquée par de nombreux changements et de nouvelles dynamiques impulsées par le Contrat d’Objectif et de Performance (COP) 2022 – 2024 signé entre le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et France Volontaires, ainsi que par la transformation réelle de France Volontaires en groupement d’intérêt public en janvier 2023, avec le renouvellement de son identité visuelle en octobre 2022.

Au Togo, la dynamique de coopération pour le développement des missions de volontariats a particulièrement été marquée par la signature d’un nouvel accord de coopération entre l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et France Volontaires pour développer les volontariats français et togolais au Togo et en France.

2023, c’est aussi l’organisation en présentiel de la Journée du volontariat français (JVF) à l’Institut français avec plus de 690 participants et intervenants en présence du Directeur du Réseau et programmes et du Responsable Régional Afrique de l’Ouest.

2023, c’est également l’année où l’Espace Volontariats a enregistré le plus grand nombre de volontaires intervenant au Togo avec au total 2 113 VIES (dont 1 988 missions courtes, 72 services civiques et 53 VSI).

Ce rapport est l’occasion de réaffirmer l’attachement de France Volontaires Togo à la mise en œuvre des projets des VIES comme vecteur de l’intégration culturelle et sociale entre différentes nations et pour permettre aux jeunes et aux séniors de faire valoir leur savoir-faire et leur savoir- être dans un monde qui se veut universel.

Pour terminer, c’est le lieu de renouveler nos remerciements aux hautes autorités de la République du Togo pour leur soutien institutionnel et administratif dans l’accomplissement de nos missions.

Nos remerciements vont également à l’endroit de l’Ambassade de France pour la bonne collaboration et le soutien constant dans la mise en œuvre de nos actions au Togo.

A toutes les structures qui accueillent des VIES et les partenaires techniques et financiers qui participent au financement des volontariats, nous leur disons merci pour la confiance et leur engagement pour le développement des volontariats et de la solidarité internationale au Togo.

Telngar Rassembeye
Représentant national de France Volontaires Togo/Ghana

Rapport d’ activité 2023 – France Volontaires Togo