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L’Université Catholique de Lille et France Volontaires s’allient pour promouvoir le volontariat international

C’est une collaboration qui s’inscrit dans le temps long et les valeurs partagées. France Volontaires et l’Université Catholique de Lille (UCL) ont scellé ce vendredi un partenariat visant à favoriser l’accès des étudiants à des missions de volontariat à l’international et à renforcer l’accueil de volontaires étrangers dans les structures de l’université.

La convention a été signée dans la matinée par Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, et Patrick Scauflaire, président-recteur de l’Université Catholique de Lille, en présence de Ioannis Panoussis, vice-recteur en charge des relations internationales et d’Audrey Vanpeperstraete, directrice opérationnelle des relations internationales de l’UCL.

L’enjeu est double : inscrire l’engagement solidaire dans les parcours étudiants, et soutenir les coopérations internationales portées par l’université. L’accord prévoit notamment la promotion active des dispositifs de V.I.E.S (Volontariat de solidarité internationale, Service civique international, chantiers de jeunes, etc.) auprès des étudiants et des équipes pédagogiques, l’organisation d’événements dédiés au volontariat, et la diffusion d’offres de mission adaptées aux profils des jeunes.

Un dialogue avec les facultés

À la suite de la signature, un temps d’échange s’est tenu avec plusieurs composantes de l’université, témoignant de l’intérêt transversal pour le volontariat international. Étaient représentés : l’Institut d’économie scientifique et de gestion (IESEG School of Management), la European School of Political and Social Sciences (ESPOL), l’Institut de formation pédagogique (formation des maîtres), la faculté de gestion, économie et sciences, la faculté de droit – avec la présence de sa doyenne Sarah Durelle-Marc – ainsi que la faculté des lettres et sciences humaines.

Ce partenariat vient également formaliser des coopérations déjà en cours. France Volontaires est ainsi active auprès de certains établissements du Nord, comme la faculté de médecine et l’EDHEC. avec le soutien de la Délégation catholique pour la coopération (DCC). La convention ouvre désormais la voie à une stratégie plus globale, avec un accent mis sur la réciprocité : il s’agit autant d’accompagner les jeunes des Hauts-de-France vers des expériences à l’international que d’accueillir des volontaires étrangers sur les campus lillois.

L’Université Catholique de Lille, qui revendique plus de 500 partenaires dans le monde, voit dans ce partenariat une manière de renforcer sa mission de formation intégrale, conjuguant savoirs académiques, expérience humaine et engagement citoyen. Ce partenariat s’inscrit également dans la stratégie de transition écologique portée par l’établissement, qui promeut des formes de mobilité internationale plus durables.

France Volontaires s’engage de son côté à mettre à disposition ses outils, son réseau international d’Espaces Volontariats et son expertise, pour appuyer les équipes de l’université dans la création de parcours de volontariat intégrés aux cursus. L’élaboration d’un programme de volontariat spécifique à l’UCL est d’ailleurs envisagée à moyen terme, notamment pour les périodes de césure.

Un ancrage territorial affirmé

L’après-midi a été consacré à une série de rencontres avec les acteurs institutionnels de la coopération internationale dans la métropole lilloise. Yann Delaunay s’est ainsi entretenu avec Gérard Bouderballa, chef du service engagement citoyen, coopération Nord-Sud et droits de l’Homme de la Ville de Villeneuve-d’Ascq, ainsi qu’avec David Diarra, conseiller municipal en charge de la coopération Nord-Sud.

La collectivité, déjà engagée dans des coopérations décentralisées avec l’île de Sainte-Marie à Madagascar et avec Tanguiéta au Bénin, souhaite développer de nouvelles formes de volontariat, notamment à l’accueil. Une première initiative en ce sens a vu le jour autour d’un projet sportif intitulé “Panier gagnant au féminin”, lauréat d’un appel à projets sport, qui pourrait ouvrir la voie à des missions de volontariat international.

Enfin, une rencontre avec Nizar Yaiche, directeur de Lianes Coopération – le Réseau régional multi-acteurs (RRMA) des Hauts-de-France – a permis de faire le point sur les projets en cours et les perspectives de collaboration entre les deux structures.

Prévue pour une durée de trois ans, la convention prévoit une réunion annuelle de pilotage pour faire le point sur les actions menées et en imaginer de nouvelles. Elle marque une étape importante dans la volonté de France Volontaires de structurer des partenariats stratégiques avec les établissements d’enseignement supérieur. À Lille, cet engagement prend déjà racine sur le terrain, entre ambition académique, engagement citoyen et coopération internationale.

 

 

Aux Caraïbes, 52 missions de solidarité internationale financées avec l’aide de l’Union européenne

Lutter contre la prolifération d’algues invasives, valoriser les espaces naturels de Martinique ou mettre en place une labellisation “Bienvenue en France” pour les étudiants étrangers de l’université des Antilles : voici quelques-unes des premières missions qui ont été lancées depuis le mois de mars dernier dans le cadre du projet V.I.E.S Caraïbes.

Une coopération entre l’ensemble des acteurs de la Caraïbe

Cette coopération à l’échelle de la grande Caraïbe, cofinancée par l’Union européenne (UE) via le programme Interreg Caraïbes 2021-2027, réunit autour de l’antenne de France Volontaires aux Antilles un certain nombre de collectivités françaises d’Amérique ainsi que des partenaires extra-communautaires du bassin*. Objectif : une Caraïbe plus sociale et inclusive.

 

Du 5 au 9 mai 2025, une seconde session de formation avant départ en missions a eu lieu  dans les locaux de l’antenne de France Volontaires Antilles aux Abymes, en Guadeloupe, au profit de volontaires de l’île sélectionnés pour partir  à Sainte-Lucie (au sein de l’OECO) et en République Dominicaine (à l’Alliance française). © France Volontaires

Au total, plus de cinquante missions de volontariat international vont donc être déployées jusqu’à la fin de l’année 2027 avec le soutien de la Région Guadeloupe, de la collectivité territoriale de Martinique, de la collectivité territoriale de Saint-Martin et d’un consortium de communes de Guyane. Celles-ci permettront aux jeunes de ces territoires de contribuer au développement de projets de coopération caribéenne et d’acquérir ainsi des compétences qui favorisent leur insertion professionnelle et sociale. Les collectivités, avec l’appui des acteurs des politiques en faveur de la jeunesse de leurs territoires, accueilleront à leur tour des volontaires internationaux issus des partenaires caribéens, pour développer localement les projets de coopération ayant un impact direct sur les territoires, dans une perspective interculturelle. « Mon volontariat de solidarité internationale (VSI) est une étape complémentaire de mon parcours professionnel, et j’espère également qu’il m’aidera à m’accomplir personnellement », explique Diana Lopez-Vasquez, jeune mexicaine de 27 ans qui vient de commencer sa mission au sein de l’université des Antilles après avoir obtenu un master 2 en droits humains et action humanitaire à Sciences Po Paris. « Cette expérience doit aussi me permettre de trouver le sens que je veux donner à ma vie ».

L’impact pour les territoires, pour les volontaires

Le projet européen Interreg s’inscrit pleinement dans la volonté de l’Union européenne de promouvoir l’inclusion sociale, l’éducation et la formation tout au long de la vie. Il permet à ces jeunes caribéens d’acquérir dès 18 ans une première expérience internationale dans leur propre espace régional. Ces missions les impliquent concrètement dans la résolution de problématiques prioritaires pour leurs territoires, telles que le développement durable ou l’inclusion sociale. En développant des compétences directement liées à ces enjeux, les volontaires voient ainsi leur employabilité renforcée, tout en gagnant en autonomie et en savoir-faire interculturel.

Par ailleurs, leur engagement favorise une participation active aux projets de coopération régionale menés par les collectivités et leurs partenaires caribéens. Ces jeunes deviennent de véritables acteurs de la dynamique régionale, contribuant à faire vivre une coopération concrète, ancrée dans les réalités locales. Le programme soutient également la création de nouvelles synergies entre les collectivités françaises d’Amérique et le développement de partenariats régionaux inédits.

Le projet V.I.E.S Antilles s’inscrit dans la suite des premières missions de volontariat qui ont été déployées sur ces territoires au cours des derniers mois, comme celle menée par Pacöme Alomakpe, rentré au Bénin à la mi-décembre après dix mois passés en Martinique en tant que chargé du développement de plusieurs activités liées à la valorisation du patrimoine, à l’éducation, au tourisme et à la pêche : « J’ai ressenti le besoin de mettre à l’épreuve mes connaissances et de m’ouvrir à d’autres horizons. C’était l’occasion d’acquérir de nouvelles connaissances ainsi que de nouvelles compétences ».

Pour ces territoires, le volontariat participe à la construction « d’une Caraïbe plus solidaire et plus connectée », l’un des objectifs spécifiques du programme européen de coopération.

 

*L’Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO), l’association des États de la Caraïbe (AEC), l’Alliance française de Sainte-Lucie, la chambre de commerce dominico-française et le réseau multi-acteurs Karib Korizon, dans une dynamique de coopération allant dans le sens de la promotion

 

Mai, le Joli mois de l’Europe

Pendant tout le mois de mai, la France met à l’honneur par divers événements l’Union européenne (UE) et les milliers de projets qu’elle porte. En matière de volontariat, c’est le programme Interreg de l’UE qui permet le financement d’un certain nombre de missions. Interreg, ce sont des initiatives de coopération territoriale européenne au sein desquelles les acteurs publics comme privés sont encouragés à développer des projets communs. Ces espaces de coopération, qu’ils soient transfrontaliers ou couvrant des zones plus étendues, visent à répondre collectivement à des enjeux partagés. Parmi ces priorités figurent la protection de la biodiversité, l’amélioration de la mobilité, la lutte contre le changement climatique et le renforcement de l’emploi.

Grâce à sa situation géographique, avec de nombreux voisins en Europe continentale et dans ses territoires d’outre-mer, la France est le pays de l’Union européenne le plus engagé dans ces programmes. Au total, 22 dispositifs mobilisent 3,2 milliards d’euros issus du Fonds européen de développement régional (FEDER), représentant autant de leviers financiers pour soutenir des projets innovants.

 

En déplacement dans le Calvados, Jean-Noël Barrot rencontre des volontaires internationaux à Hérouville-Saint-Clair

Élus locaux, entreprises, associations ou jeunes calvadosiens ont répondu présents à l’invitation du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères lundi 12 mai à La Fonderie, à Hérouville-Saint-Clair. L’accueil chaleureux du maire de la commune, Rodolphe Thomas, a donné le ton d’une séquence décontractée et sans filtre autour de la mission diplomatique de la France et de l’impact des relations internationales dans le quotidien des citoyens. Car « les affaires étrangères sont l’affaire de tous », comme l’a rappelé le ministre en ouverture des échanges.

Yann Delaunay entouré des 8 volontaires présents à Hérouville-Saint-Clair, ainsi que les représentants du Conseil Départemental de Seine Maritime, de la mission locale de Caen et de la mission locale du Havre. @DR

Au programme des discussions, emploi, santé, environnement, flux migratoires, paix et sécurité nationale. Autant de thématiques sur lesquelles le ministre est longuement revenu, précisant à grand renfort d’exemples que la France n’a aucun intérêt à avancer seule sur ces sujets. L’occasion de rappeler que l’action internationale de la France a des conséquences sur le quotidien des Français, notamment pour les questions de santé pour lesquelles « il serait vain de penser que nous pouvons tout régler à l’échelle nationale »  avant d’ajouter que « ce n’est qu’en nous coordonnant avec les autres pays du monde que nous parviendrons à éviter que d’autres pandémies viennent bousculer notre vie économique et sociale, (…) et que nous parviendrons à avoir une réponse plus structurée et efficace lorsque ces crises surviennent ».

“Les affaires étrangères sont l’affaire de tous”

Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères

Des solutions internationales face au dérèglement climatique

Face au dérèglement climatique marqué par la multiplication des inondations, cyclones ou incendies qui ravagent toutes les régions du monde, le ministre a longuement rappelé qu’il faut trouver « des relais internationaux pour qu’à leur tour, ils fassent leur part des efforts pour atteindre la neutralité carbone ».

De tous les objectifs du développement durable de l’ONU, le constat est sans appel : « c’est la protection de l’océan qui a fait l’objet de moins d’avancées, alors même que la moitié de l’oxygène que nous respirons provient de l’océan, que le quart des espèces au monde habite l’océan ». L’occasion pour le ministre de rappeler que la France organisera en juin prochain la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan qui réunira l’ensemble des États membres des Nations unies, les agences spécialisées, la société civile, le secteur privé et les donateurs internationaux pour enfin mettre en œuvre les priorités de l’Objectif de développement durable 14 (ODD 14) dédié aux milieux marins.

À noter que le volontariat est reconnu par les Nations-Unies comme un levier puissant et transversal dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Dans cette dynamique, le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S) apparaît clairement comme un dispositif de coopération partenariale, et constitue un moyen concret d’atteindre les ODD et d’agir pour la planète.

La solidarité internationale au coeur des échanges

En conclusion de son intervention, Jean-Noël Barrot rappelait qu’« en démocratie, ce sont les citoyens qui ont les cartes en main ». Les différentes interventions du public ont parfaitement illustré cette vérité à laquelle les acteurs de la solidarité internationale ne peuvent qu’adhérer ! En premier lieu, notons la riche intervention de Jacqueline Baudry, présidente du réseau régional multi-acteur Horizons Solidaires de Normandie qui est longuement revenue sur l’importance pour les politiques de s’appuyer sur la société civile qui œuvre quotidiennement à tisser des liens de solidarité entre les peuples.

Et pour illustrer concrètement ces liens qui existent entre les peuples, Louise Ardel a pu témoigner de son expérience marquante de volontaire en mission de service civique au Maroc. Envoyée par la mission locale d’Hérouville au sein de la Morocco’s Friends Foundation (MFF) elle avait pour mission l’animation d’ateliers pour les jeunes et l’appui à l’enseignement du français pour les femmes. Louise a ainsi participé à la construction de liens interculturels durables très utiles à la coopération internationale entre la commune et la MMF, partenaires de longue date. Elle poursuit aujourd’hui son engagement au sein d’une association où elle réinvestit son expérience au Maroc et précise que son « volontariat international est aussi utile parce que (elle) travaille beaucoup avec les jeunes nouvellement arrivés en France et les mineurs non accompagnés.

Bertrand Bouda, jeune coach sportif burkinabè accueilli en mission de Service Civique au Conseil départemental de Seine maritime, a pu quant à lui illustrer la richesse de la réciprocité en présentant sa mission axée sur le sport. En prenant part à toutes les activités du conseil départemental, il partage sa culture, ses connaissances et s’inspire des pratiques françaises pour enrichir son parcours « notamment sur les séances de sport adaptées aux seniors et les séances de sport adaptées aux personnes en situation de handicap qui ne sont pas valorisées dans (son) pays ». Si le jeune Burkinabé a pu souligner le contexte diplomatique tendu avec le Burkina Faso, nul doute que c’est par le dialogue entre les jeunesses engagées que l’on pourra avancer vers des relations durables et apaisées. Il a d’ailleurs profité de son intervention pour « remercier le conseil départemental de Seine Maritime, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et toute la république française pour l’occasion qui (lui) est offerte en tant qu’étranger de faire une immersion dans la société française. De découvrir sa culture, sa gastronomie et ses paysages magnifiques. De pouvoir aussi partager notre culture, nos idées et notre vision du monde ».

Comme le rappelait le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, « l’action internationale de la France a des conséquences très concrètes sur nos vies quotidiennes ». Les mobilités croisées qu’offre le V.I.E.S en envoyant des volontaires français dans nos pays partenaires tout en accueillant des volontaires internationaux en France en est une illustration tangible et pleine d’espoir.

Offre d’emploi : Adjoint·e de l’Agent comptable

Contexte du poste

Groupement d’intérêt public (GIP), créée en 2009, France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine. L’Agence comptable (incluant un service facturier) recrute l’adjoint(e) de l’agent comptable.

Descriptif de la mission

Au sein de l’Agence comptable et sous l’autorité hiérarchique de l’Agent comptable, l’adjoint(e) de l’agent comptable seconde l’Agent comptable sur l’ensemble de ses missions et le supplée durant ses absences. Il/elle supervise l’activité des agents du service. A ce titre, les principales activités sont :

Assurer les principales tâches courantes de l’agence comptable ;

  • Suivi de la trésorerie et rapprochement bancaire ;
  • Tenue de la comptabilité ;
  • Paiements et recouvrements ;
  • Contrôle des flux des opérations de paie ;
  • Supervision du contrôle des régies ;
  • Suivi des contrats et marchés ;

Réaliser des travaux spécifiques

  • Contrôle des comptes et apurement des comptes d’attente ;
  • Tenue de l’état de l’actif ;
  • Opérations de fin d’exercice ;
  • Préparation du compte financier ;
  • Mise en place du contrôle interne budgétaire et comptable (CIBC) ;
  • Élaboration de tableaux de bord d’aide à la décision ;
  • Accompagnement à la comptabilisation des opérations financières des programmes ;
  • Soutien à la production des comptes rendus financiers des programmes et audits.

Profil requis

Formation et expérience

  • Niveau de formation Bac+2/3 ;
  • Connaissance de la réglementation budgétaire et comptable des établissements publics (décret GBCP) et de la commande publique ;
  • Expérience exigée de visa des dépenses en régie ou, à défaut, de visa des dépenses d’un établissement public

Compétences clés

  • Rigueur et discrétion ;
  • Bonne organisation et pragmatisme ;
  • Maitrise des outils bureautiques et collaboratifs ;
  • La maitrise de l’anglais ou de l’espagnol serait un plus ;
  • Capacité à travailler en équipe et dans un environnement multiculturel.

Conditions d’exercice

  • Fonctionnaire (cat A ou B) ou agent contractuel ;
  • CDD de 3 ans (renouvelable) ;
  • Rémunération selon expérience ;
  • Possibilité de télétravail ;
  • Mutuelle et prévoyance ;
  • Accès au RIE sur site ;
  • Prise de poste : à partir de septembre 2025 ;
  • Localisation : Ivry sur Seine (94) avec déplacements occasionnels en France et à l’étranger.

Processus de recrutement

CV et LM par mail en mettant en objet « candidature adj AC » à :

Engagé en faveur de la diversité et de l’égalité des chances, France Volontaires étudie avec la plus grande attention toutes les candidatures correspondant aux compétences requises pour le poste à pourvoir.

France–Pérou : le volontariat célébré à Paris après un accord historique

Signé le 21 mars dernier, l’accord de coopération entre la France et le Pérou en matière de volontariat international a marqué une étape majeure dans les relations bilatérales entre les deux pays. Pour célébrer en France cette avancée et en poser les premiers jalons opérationnels, une cinquantaine de personnes étaient réunies ce mercredi 7 mai dans les salons de l’ambassade du Pérou à Paris.


Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires (au centre) entouré de volontaires ou anciennes volontaires françaises et péruviennes ainsi que de Charlotte Chiron (à gauche), responsable de la communication. © France Volontaires

Volontaires, anciens volontaires, représentants d’ONG, d’institutions publiques et élus ont répondu à l’invitation de la représentation diplomatique péruvienne. Tous sont venus saluer un texte qui ambitionne de renforcer les mobilités croisées entre les deux pays dans des domaines aussi essentiels que l’environnement, l’éducation, la solidarité ou encore la culture et le sport.

Une coopération active et réciproque

C’est Éléonore Caroit, députée des Français établis hors de France en Amérique latine, qui a ouvert la cérémonie. Elle a ainsi salué un accord « historique », soulignant qu’il s’agissait là d’un « pari pour faire face aux défis communs de notre époque » autour de grandes causes partagées. À ses yeux, ce partenariat repose aussi sur une dynamique de réciprocité, essentielle pour tisser des liens solides entre citoyens.

La députée a profité de l’occasion pour mettre à l’honneur l’équipe de France Volontaires au Pérou, dirigée par Virginie Holler, saluant un Espace Volontariats devenu « un véritable carrefour de compétences, de coopération, de conviction et d’accueil ».


Éléonore Caroit, députée des Français établis hors de France en Amérique latine. © France Volontaires

Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, a repris le qualificatif « historique », avant de saluer le « dénouement d’un long parcours amorcé en novembre 2022, avec le soutien constant de l’ambassade du Pérou à Paris ». Avant de rappeler le rôle majeur du Pérou dans le développement du volontariat : avec près de 400 volontaires français accueillis et 81 structures partenaires, il est le premier pays d’Amérique latine en termes de déploiement. Il s’agit également de l’un des premiers pays au monde en matière de volontariat de réciprocité, avec 23 volontaires péruviens actuellement en mission en France, dans des lycées agricoles, des missions locales ou auprès de collectivités territoriales.

Yann Delaunay a également tenu à souligner les bons résultats du programme EnLAzando, qui rassemble six pays d’Amérique latine autour du développement du volontariat : « Le succès de la deuxième phase est incontestable, les dynamiques nées des communautés d’acteurs, les formations qui sont accordées aux volontaires et aux structures qui accueillent des volontaires, la rencontre entre toutes ces structures ont contribué à de réelles avancées sur les enjeux de volontariat. »

Deux parcours de volontariat, deux regards croisés

Les discours ont laissé place aux témoignages de deux jeunes volontaires, incarnant la richesse de cette coopération.

Chloé Bergault, 23 ans, a raconté son année de mission en Amazonie péruvienne, au sein de l’association L’Envol Vert. Elle y a accompagné les agriculteurs locaux dans l’adoption de pratiques agricoles durables, tout en les aidant à développer des alternatives économiques. Ce volontariat, qui s’inscrivait dans le cadre de son master à l’Institut catholique de Paris, a été l’occasion d’un mémoire de recherche donnant la parole aux agriculteurs. « Ce qui était vraiment important pour moi », confie-t-elle, c’était de comprendre « le lien très étroit entre luttes sociales et environnementales ».


Chloé Bergault (à gauche) et Jhamille Salas ont chacune témoigné de leur expérience de volontariat, en Amazonie péruvienne pour la première, et en Bretagne pour la seconde. © France Volontaires

Jhamille Salas, volontaire péruvienne de 18 ans actuellement en France dans le cadre du principe de réciprocité, a partagé pour sa part une expérience interculturelle marquante : « Au Pérou, l’approche est souvent plus directe et pratique », a-t-elle expliqué. « Mais loin d’être des obstacles, ces différences ont été pour moi une source d’apprentissage constante. J’ai appris à m’adapter, à écouter et à construire à partir de cette notion de diversité. Malgré des contextes différents, le désir de contribuer au bien commun est quelque chose d’universel. »

Un volontariat comme passerelle entre les sociétés

En conclusion de la cérémonie, l’ambassadeur du Pérou en France, Rolando Ruiz-Rosas Cateriano, a exprimé sa reconnaissance envers France Volontaires, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et toutes les institutions engagées dans le processus ayant conduit à la signature de l’accord.

“La richesse culturelle du Pérou, celle la civilisation andine, la diversité de nos territoires et les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés, offrent aux volontaires français une expérience humaine et professionnelle qui contribue tant à leur enrichissement personnel que professionnel »
Rolando Ruiz-Rosas Cateriano, ambassadeur du Pérou en France

Il a défendu une vision du volontariat comme vecteur de rapprochement entre citoyens de tous âges, et comme levier de coopération bilatérale. Promouvoir des mobilités dans les deux sens, de la France vers le Pérou et inversement, permet selon lui de construire un « espace d’échanges entre nos citoyens et nos sociétés. La richesse culturelle du Pérou, celle la civilisation andine, la diversité de nos territoires et les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés, offrent aux volontaires français une expérience humaine et professionnelle qui contribue tant à leur enrichissement personnel que professionnel ».


Rolando Ruiz-Rosas Cateriano, ambassadeur du Pérou en France. © France Volontaires

La cérémonie s’est achevée dans une ambiance chaleureuse et conviviale, ponctuée d’échanges entre participants autour d’un cocktail et de quelques spécialités gastronomiques péruviennes. Au-delà des discours, c’est surtout la conviction partagée que le volontariat constitue un pont entre les peuples qui aura marqué les esprits. Car comme l’avait rappelé Éléonore Caroit en préambule, « le volontariat international permet de transformer l’engagement en expérience, et cette expérience en une expertise pour ensuite tisser des liens ».

À Madagascar, le président Macron scelle un nouvel accord pour dynamiser le volontariat dans l’Océan Indien

Sous le soleil d’Antananarivo, c’est un geste hautement symbolique qui a ponctué la visite d’État du président Emmanuel Macron à Madagascar : la signature d’un accord intergouvernemental consacré au Volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S). Dans l’écrin solennel du Palais d’Iavoloha, résidence officielle du président malgache Andry Rajoelina, la France et Madagascar ont confirmé leur volonté d’inscrire la jeunesse, la société civile et les territoires au cœur de leur partenariat.

Des échanges multiples avec la métropole ou la Réunion

Paraphé par Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué chargé de la francophonie et des Partenariats internationaux, et Volamiranty Donna Mara, ministre malgache de la Communication et de la Culture, cet accord structure désormais un pan majeur de la coopération franco-malgache. Il vise à promouvoir le volontariat comme outil d’échange et de développement, à faciliter les mobilités croisées dans un cadre juridique clair et à renforcer l’accompagnement des volontaires via l’Espace Volontariats d’Antananarivo.


© DR

Comme l’a souligné en conférence de presse le Président Rajoelina, ce partenariat doit avoir des “impacts concrets et durables pour les deux populations”. C’est tout le sens de l’action portée par France Volontaires, notamment en faveur des jeunesses, qui “répond aux défis de notre temps” comme l’a mis en avant le président Macron.  « Cette rencontre, la première d’un Chef d’Etat français depuis vingt ans, a été l’occasion de resserrer nos liens bilatéraux », a pour sa part souligné le ministre délégué, qui s’est également dit honoré d’avoir pu signer plusieurs accords pour mettre en place des partenariats stratégiques aux côtés d’autres acteurs de l’Équipe France, comme l’Agence française de développement (AFD).

Les chiffres témoignent de cette dynamique : en 2023, Madagascar a accueilli 169 volontaires de solidarité internationale (VSI) et 56 jeunes en service civique international, comme Eva, jeune réunionnaise qui a réalisé sa mission au sein au Centre national de la recherche appliquée au développement rural. Le pays se place ainsi en tête des partenaires de France Volontaires, tant pour l’accueil que pour la réciprocité, avec plus de 120 volontaires malgaches envoyés chaque année en mission en France, tel Ziona, qui a achevé une mission auprès de l’association Ekopratik à Saint-Paul il y a quelques semaines. La Réunion, qui accueille l’antenne régionale de France Volontaires, joue ici un rôle moteur dans l’animation des mobilités dans l’Océan Indien.

Au-delà des signatures officielles, la délégation présidentielle française a pris le temps d’échanger avec les acteurs locaux, qu’ils soient institutionnels, issus du monde économique ou de la société civile. Une manière de renforcer l’interconnaissance et de faire émerger de nouveaux projets communs, au plus près des réalités du terrain. Avec cet accord, la France et Madagascar affirment leur ambition partagée d’ouvrir de nouveaux horizons à leur jeunesse.

 

Ancrages : à Marseille, les volontaires internationaux incarnent des trajectoires inspirantes

Lancée par Moussa Camarra, entrepreneur et fondateur de l’association Les Déterminés, et Michèle Rubirola, première adjointe au Maire de Marseille, la seconde édition d’Ancrages s’est tenue à Marseille, épicentre des acteurs des diasporas africaines, au Palais du Pharo, le 16 avril. Portée par Les Déterminés, elle a bénéficié de l’appui du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français et de ses opérateurs France Volontaires, l’Agence Française de Développement, Business France, Expertise France, l’Institut français, Bpifrance, MansA Maison des Mondes Africains.

Lors d’une intervention par vidéo, le président de la République Emmanuel Macron a souhaité que le Forum soit l’occasion de « susciter des collaborations, encourager le partage de savoir-faire et le transfert de compétences, favoriser les mobilités croisées » dans le cadre des partenariats renouvelés avec le continent africain. « Je salue à cet égard l’action de France Volontaires sur les deux continents » a-t-il ajouté.

Le Ministre Jean-Noël Barrot a rencontré sur le stand de France Volontaires la quinzaine de volontaires mobilisés par France Volontaires, originaires de France, du Bénin, du Burkina Faso, du Kenya, du Maroc, du Sénégal et de Tunisie, engagés dans plusieurs dispositifs : service civique international, VSI, CES ou JSI.

Découvrez la vidéo récap’ de Jean-Noël Barrot ici.

Une participation en trois volets

  • Une table ronde “S’engager à travers le volontariat international, Pour des projets porteurs de sens, entre l’Afrique et la France” a débuté par une intervention du directeur général de France Volontaires, Yann Delaunay, qui a lancé un appel aux volontaires en devenir à sauter le pas, et aux structures à ne pas hésiter à créer des opportunités de mission en mobilisant des volontaires internationaux d’échange et de solidarité (VIES).

Deux volontaires ont partagé leur expérience : d’abord Oumaima Marir, service civique marocaine envoyée en France par Migrations & Développement auprès du Centre Social Kleber géré par la Ligue de l’enseignement- Fédération des Bouches-du-Rhône dans le cadre du projet Jeunes des 2 Rives porté par Solidarité laïque. « Le service civique à l’international est un opportunité précieuse qui nous aide à développer nos compétences et à affiner notre regard sur le monde » a-t-elle souligné ; Puis un ancien Volontaires de solidarité internationale (VSI) français, Hugo Albouy, tout juste de retour de Mauritanie, a partagé son expérience. Il était mobilisé dans le cadre de la coopération décentralisée de la Région Sud avec ses partenaires mauritaniens, les Régions de Nouakchott et du Brakna. Il en tire la conclusion suivante : « Le volontaire construit des ponts par des liens de confiance entre les partenaires et permet de favoriser des dynamiques de projets durables ».

Les structures ont aussi eu la parole. Catherine Sabry Pachot, co-fondatrice et directrice de l’association Bokra Sawa, basée à Marseille, qui développe des projets de coopération culturelle entre les deux rives de la région méditerranéenne. Mobilise plusieurs volontaires à travers divers dispositifs de volontariat. Elle a pu évoquer ce que les mobilités croisées apportent aux jeunes concernés et aux organisations de la société civile, en termes d’acquisition de compétences « qu’on apprend principalement sur le terrain ». Elle a incité les structures qui hésitent à mobiliser des volontaires afin d’enrichir leurs actions.

Marine Fort pour le Département des Bouches du Rhône a pu démontrer comment le volontariat international dynamise la coopération internationale, grâce au programme Territoires Volontaires, piloté par France Volontaires avec le soutien du MEAE. Des volontaires kenyans en réciprocité sont ainsi en mission en France sur la thématique sports, santé et inclusion, auprès de l’Office municipal des Sports de Miramas. Un projet qui fait écho aux Jeux olympiques et Paralympiques de Paris puisque la délégation kenyane s’y est entrainée, créant des liens forts entre les deux territoires.

Elle a décrit le VIES comme « à la fois une finalité et un outil de la coopération décentralisée ». Selon elle, « en tant qu’outil, le volontariat international est une facilité pour disposer de ressources humaines et de passerelles pour développer nos coopérations. Les volontaires peuvent travailler sur des projets de coopération et avoir une plus-value spécifique à travers la maîtrise de la langue et la connaissance du pays étranger ».

Elle a ajouté : « le volontariat est également une fin en soi de la coopération décentralisée car il répond aux objectifs et aux valeurs portés par les acteurs de la coopération : « une collectivité territoriale qui fait de la coopération décentralisée cherche à créer des liens d’amitié, des liens historiques, des échanges culturels, professionnels, économiques avec les collectivités territoriales partenaires à l’étranger. Le volontariat international génère et entretient ces liens à travers le parcours des personnes et des communautés impliquées ».

  • Un atelier organisé par France Volontaires avec le FORIM – réseau des diasporas solidaires a permis d’explorer « L’engagement des diasporas : entre appartenance, héritage et solidarité » sous la forme d’un débat mouvant qui a permis d’aborder des questions en lien avec l’identité et le sentiment d’appartenance à un pays, une culture. Les participants ont également échangé sur l’engagement des jeunes générations des diasporas qui semble différent de celui de leurs aînés, et qui peut être un moyen de se rapprocher de leur pays d’origine. Ces diverses réflexions viendront enrichir l’étude en cours de réalisation par le FORIM et France Volontaires, avec l’accompagnement du F3E, sur le lien entre volontariat et diasporas comme enjeux et apports pour la solidarité internationale.

  • Enfin, le stand de France Volontaires, situé dans la partie Mobilités internationales et engagement du Village agora, a représenté un lieu d’information et d’échange sur le VIES avec le grand public, personnes en désir d’engagement, partenaires actuels ou futurs. Nos volontaires ont témoigné de leurs parcours pour inspirer les visiteurs du Forum et échangé activement avec plus de 200 personnes.

Dans le cadre d’Ancrages Marseille, les volontaires ont partagé un récit positif et inspirant pour les jeunes issus des diasporas, en incarnant des trajectoires exemplaires et des opportunités concrètes. Rendez-vous pour la troisième édition, fin 2025.

Retour sur la mission au Ghana de Karim Doumbia, Représentant de France Volontaires pour l’Afrique de l’Ouest

Un pays clé pour le volontariat international

Le Ghana constitue un pays stratégique pour le déploiement du volontariat international. En 2024, plus d’une centaine de volontaires français ont mené des missions dans le pays – soit trois fois plus qu’en 2023 – tandis qu’une douzaine de volontaires ghanéens ont effectué des missions de réciprocité en Service Civique et en VSI en France. La stabilité politique du Ghana, conjuguée à son engagement croissant en faveur de la Francophonie – illustré par son adhésion comme membre de plein droit à l’OIF en octobre 2024 – crée un contexte propice à l’essor des initiatives de volontariat et au renforcement de la coopération bilatérale.

Le volontariat est un pilier de la relation franco-ghanéenne depuis la signature d’un accord de coopération en 2019. Le Ghana est d’ailleurs le seul pays anglophone d’Afrique à accueillir une représentation de France Volontaires. Avec l’appui du poste diplomatique et du ministère, plusieurs programmes y sont mis en œuvre. Trois VSI œuvrent activement pour le rayonnement de la Francophonie, tandis que huit volontaires ghanéens ont participé au programme de volontariat Terre de Jeux Paris 2024. Leur engagement a été mis à l’honneur lors de la visite officielle du président Nana Akufo-Addo en France, en novembre dernier.

Un agenda institutionnel dense

La mission de M. Doumbia a été ponctuée de rencontres de haut niveau. Lors d’une audience avec S.E. M. Jules-Armand Aniambossou, Ambassadeur de France au Ghana, plusieurs sujets stratégiques ont été abordés : finalisation d’un nouvel accord-cadre d’établissement pour France Volontaires, état d’avancement du programme DENVA (Développement des Écosystèmes Nationaux de Volontariat en Afrique) et renforcement du programme V-Francophonie, déployé au Ghana avec la présence de trois VSI.

Grâce à l’appui de l’Ambassade, le projet d’accord-cadre a également été transmis officiellement au Ministère ghanéen des Affaires étrangères, par l’intermédiaire du chef du protocole.

Consolidation des partenariats nationaux

Avec la National Youth Authority (NYA), les discussions ont porté sur l’actualisation du plan d’action bilatéral signé en février 2024 à Lomé, le développement du volontariat de réciprocité et la valorisation de l’apprentissage du français. Il a également été convenu de renforcer les capacités des volontaires nationaux par une session d’information organisée à l’Espace Volontariats d’Accra.

Du côté de la National Service Authority (NSA), l’accent a été mis sur l’intégration du volontariat dans les parcours de jeunes diplômés, notamment à travers le Service National. L’idée d’un projet pilote de mobilité régionale impliquant le Ghana, le Togo et la France a été bien accueillie, et un plan d’action conjoint est en préparation.

Volontariat et développement : synergies en construction

Au-delà des institutions nationales, France Volontaires a échangé avec plusieurs partenaires internationaux. Avec le CIRAD, les discussions ont porté sur l’implication de VSI dans les projets de recherche en développement agricole. À la Délégation de l’Union Européenne, les échanges ont exploré l’insertion des volontaires dans les programmes jeunesse, gouvernance et migration, ainsi que la promotion de la mobilité Sud-Nord et intra-européenne. France Volontaires a d’ailleurs exprimé son souhait de participer à la Journée de l’Europe, le 9 mai prochain. Une rencontre avec l’AFD Ghana a permis d’identifier des pistes concrètes de collaboration, notamment pour le déploiement de VSI dans les projets d’éducation et de développement durable, dans le cadre du partenariat entre l’AFD, Expertise France et France Volontaires.

Enfin, l’équipe a été chaleureusement accueillie par le Ministère du Développement et de l’Autonomisation de la Jeunesse, dont le nouveau ministre, Hon. George Opare-Addo, a réaffirmé son intérêt pour le volontariat comme levier d’insertion et de coopération.

 La mission de Karim Doumbia s’est conclue par une réception conviviale organisée par M. Julien Lecas, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France. Un moment d’échange et de partage en présence de nos partenaires, volontaires et membres de la communauté française et ghanéenne.

 

Conclusion et perspectives

La visite de M. Karim Doumbia au Ghana marque une étape importante dans le renforcement des liens entre les acteurs du volontariat français et ghanéen. Elle a permis de consolider les relations institutionnelles, de valoriser les initiatives existantes et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération.

Avec la finalisation à venir de l’accord intergouvernemental et le développement de nouvelles missions dans des secteurs stratégiques, cette dynamique promet de renforcer l’engagement des jeunes, tant au niveau national qu’international.

Portée par une volonté partagée et le contexte renforcé de la Francophonie, cette coopération témoigne du rôle central du volontariat dans la construction d’un avenir commun, solidaire et durable entre la France et le Ghana.

France Volontaires Ghana déploie un Espace Volontariats mobile à Sunyani

Rencontres avec les étudiants et sensibilisation au volontariat

L’une des priorités de cet EV mobile a été de rencontrer les jeunes et les étudiants pour les sensibiliser aux opportunités du volontariat. Nous avons eu l’honneur de visiter l’école Notre Dame Senior High School, où nous avons échangé avec les élèves de dernière année. L’occasion de présenter le volontariat de réciprocité proposé par France Volontaires et de souligner les bénéfices professionnels et personnels d’une expérience de volontariat à l’international.

La journée suivante, nous avons poursuivi notre mission auprès de centaines d’élèves à Sunyani Senior High School, où nous avons approfondi les enjeux du volontariat et les opportunités offertes par France Volontaires. Ces moments ont été riches en échanges et ont permis d’inspirer de nombreux jeunes à s’impliquer dans des projets de volontariat.

Rencontres avec des acteurs locaux engagés pour le développement communautaire

L’Espace Volontariat mobile à Sunyani a également été l’occasion de rencontrer des organisations locales qui œuvrent activement pour le développement durable et communautaire :

  • Sunyani Youth Development Association (SYDA), qui accompagne les jeunes dans des formations professionnelles (artisanat, soudure, couture, etc.), un véritable levier pour leur insertion sociale et économique.

  • Global Media Foundation, une ONG qui utilise les médias comme outil de sensibilisation aux droits humains et de lutte contre la corruption.

  • Wan-Hive Ghana, soutenant l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes.

  • InspiNest, qui aide les jeunes mères à acquérir des compétences numériques et entrepreneuriales pour favoriser leur autonomisation.

  • Solar Home, une entreprise sociale dédiée à l’accès à l’énergie solaire pour les foyers ghanéens.

Ces rencontres ont permis d’enrichir nos perspectives sur le volontariat et d’ouvrir la voie à de futures collaborations.

  

Des moments d’échanges collectifs : les conférences à Wenchi et Sunyani

Deux conférences ont marqué cette semaine. La première s’est tenue à Wenchi, où nous avons animé une session au Business Resource Center en présence de 12 structures locales. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’importance du volontariat et de ses opportunités pour les jeunes et les organisations locales dans des domaines variés tels que l’éducation, la santé et l’autonomisation économique.

La seconde conférence, organisée à Sunyani, a réuni plus de 40 participants issus de 24 associations locales. Ce fut un moment privilégié pour présenter France Volontaires, échanger sur les opportunités du volontariat, et poser les bases de futures collaborations.

Une dynamique à poursuivre

Cet Espace Volontariats mobile à Sunyani a été l’occasion de créer et renforcer les liens avec et entre les acteurs locaux, de valoriser les initiatives de volontariat et d’identifier de belles perspectives de collaboration dans la région de Bono.

France Volontaires remercie chaleureusement la National Youth Authority (NYA) pour son appui tout au long de cette initiative. Ensemble, nous continuerons à faire vivre une dynamique de volontariat inclusive, utile aux communautés et porteuse de sens.

France Volontaires à la rencontre des acteurs clés du volontariat au Congo

Ce déplacement s’inscrit dans la volonté de consolider les liens avec les autorités congolaises et françaises ainsi qu’avec les acteurs du secteur, dans une perspective d’intensification des coopérations locales et régionales.
À Brazzaville, Thomas Cossé a multiplié les échanges institutionnels de haut niveau pour poser les bases d’une collaboration renforcée autour du volontariat. Il a ainsi rencontré la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Congo, Emilienne Raoul, ainsi que les directeurs de cabinet de plusieurs ministères clés : celui de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, et enfin celui de l’Économie forestière*.

Le volontariat comme un levier transversal de transformation sociale

Ces rencontres ont permis de poser les jalons d’une collaboration renforcée autour du volontariat, en appui aux politiques publiques de développement.
Les discussions ont mis en lumière l’intérêt partagé de promouvoir l’accueil de volontaires internationaux au sein des institutions congolaises, en tant qu’appui structurant aux initiatives de développement local.
Le volontariat a été reconnu comme un levier transversal de transformation sociale, notamment à travers des projets dans les domaines de l’environnement (en particulier via le projet V-Forêts), de l’éducation, de la santé ou encore de la jeunesse. Ce fut également l’occasion de faire un état des lieux des actions déjà engagées et de réaffirmer les priorités thématiques portées conjointement.


Claire BODONYI, ambassadrice de France au Congo (3e en partant de la gauche), a accueilli Thomas Cossé de France Volontaires (à sa droitre), en présence de l’équipe du Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade, du responsable national de France Volontaires au Congo, et de la chargée de communication de l’Espace Volontariats Congo. 

Enfin, ces échanges étaient l’occasion de valoriser les apports du service civique de réciprocité, tout en mettant en avant, auprès des institutions rencontrées, le rôle structurant de la coopération décentralisée. Plusieurs partenariats emblématiques ont ainsi été cités, à l’image des jumelages entre les villes du Havre et Pointe-Noire, Reims et Brazzaville, Paris et Brazzaville, Nevers et Kintélé, Doullens et Dolisie, ou encore Verquin et Nkayi.

Gestion durable des aires protégées

Cette mission a aussi donné lieu à plusieurs échanges nourris avec les membres de l’équipe France au Congo et la délégation de l’Union européenne. Thomas Cossé a ainsi été reçu par l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, en présence de l’équipe du service de coopération et d’action culturelle (SCAC). Les échanges ont porté sur la collaboration opérationnelle entre France Volontaires, le SCAC et le consulat, avec un accent particulier sur les perspectives de développement du volontariat de réciprocité.
Par ailleurs, une réunion stratégique avec Maurizio Cascioli, directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Brazzaville, a permis d’explorer les synergies possibles entre les programmes de l’AFD et les actions de France Volontaires. Les discussions ont porté notamment sur la mobilisation de volontaires dans les projets de préservation et de gestion durable des aires protégées, ainsi que sur l’identification d’axes de coopération autour des thématiques de l’environnement et de la jeunesse.
Enfin, une rencontre avec Torben Nilsson, délégué adjoint de l’Union européenne au Congo, a permis d’aborder les projets soutenus en partenariat avec France Volontaires, notamment le projet EVER (European Volunteering for Environment and Resilience). Une réflexion a également été engagée sur les moyens à mobiliser pour organiser l’édition 2025 du Forestival, événement phare du calendrier environnemental régional.

Agir pour la préservation des forêts

Thomas Cossé a également échangé avec plusieurs partenaires institutionnels majeurs. Henry René Diouf, représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’a accueilli pour une réunion de travail dédiée au développement du volontariat national. Étaient également présents Juvsi Didier Mabika Ngassaki, spécialiste en autonomisation des jeunes et des femmes du PNUD, et Mamadou Ndour Camara, responsable national de France Volontaires Congo et RDC. Ensemble, ils ont réfléchi aux modalités concrètes de renforcement du volontariat national et à l’intégration de volontaires dans les projets soutenus par le PNUD, dans une logique de co-pilotage des actions sur le terrain.
Au-delà des acteurs institutionnels, cette mission a permis de renforcer le lien avec des partenaires techniques. Vivien Rossi, responsable du Country Package pour la préservation des forêts au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), a partagé son retour d’expérience sur l’accueil de volontaires au sein de son organisation, soulignant la plus-value de France Volontaires dans l’appui aux activités de terrain. L’échange a ouvert des perspectives pour le déploiement futur de profils volontaires ciblés, en lien avec les besoins identifiés.
La visite s’est achevée par une rencontre avec un acteur clé de la société civile engagé dans le champ du volontariat au Congo. Les locaux de l’Espace Volontariats de Brazzaville ont accueilli le Réseau des acteurs du volontariat et de la solidarité internationale (RAVSI), qui fédère une quarantaine d’organisations actives dans des domaines variés tels que la santé, le bien-être, l’environnement, la culture, entre autres. Les échanges ont permis de souligner l’importance de structurer des projets collectifs à l’échelle du réseau, autour de thématiques communes, afin de favoriser l’accueil coordonné de volontaires au sein des différentes associations membres.

* Charles Makaya dit Mackaill en présence du conseiller à la jeunesse Florian Koulimaya, Antoine Mapangui et Guy Saturin Tsetsa