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Les Vœux de France Volontaires Togo sous le signe de la solidarité et de la réciprocité

Un rassemblement dynamique autour du volontariat

Animée par Esso-Wèdeou GNAMKE, Chargé d’Appui au Développement des Volontariats, cette soirée a rassemblé une diversité d’acteurs témoignant de la richesse et de la vitalité des liens entre la France et le Togo en matière de volontariat.  L’événement a compté la présence de plusieurs membres de l’équipe France, parmi lesquels :

  • SEM Augustin FAVEREAU, Ambassadeur de France au Togo ;
  • Myriam HABIL, Conseillère de coopération et d’action culturelle, Directrice de l’Institut français du Togo ;
  • Charlotte PEIFFER, Attachée de coopération au Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) ;
  • Cécile BLOMME, Chargée de mission coopération de proximité au (SCAC) ;
  • Marie-Renée LUBERT, Cheffe de la section consulaire ;
  • Eugénie Sylvie, Adjointe de la cheffe de la section consulaire ;
  • Annie TOUSSAINT, Assistante en charge des affaires sociales ;
  • Rachel CIRY, Chargée de mission pédagogique et du centre de langues à l’Institut français du Togo ;
  • Marc SORSAJA, Conseiller DGPN CNE ;
  • Salomé CHABERT, Chancellerie diplomatique, etc.

Côté togolais, nous avons eu l’honneur d’accueillir Dr Omar AGBANGBA, Directeur Général de l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT). Nous avons également eu le plaisir de compter parmi nous Frédérick TSATSU Yao Mawupenkor, Président du Conseil de Dialogue et de Partenariat Togo-France (CDP), ainsi que Sam Nyameko GBEMOU, Président du Collectif des Associations de Volontariat au Togo (CAVO). De nombreux volontaires togolais, français, européens ainsi que des membres de la communauté associative togolaise ont pris part à cette rencontre conviviale.

Esso Wedeou GNAMKE, Chargé d’Appui au Développement du Volontariat, modérateur de la soirée

 

Des interventions fortes en engagement

Le Pot du Nouvel An a été ponctué par plusieurs interventions soulignant l’importance du volontariat et de la mobilité internationale comme leviers de coopération et de solidarité.

Telngar RASSEMBEYE, Représentant National de France Volontaires au Togo, a ouvert la soirée en mettant en avant le rôle central des associations d’accueil dans l’accompagnement des volontaires. Il a rappelé que ces structures jouent un rôle clé dans la construction d’expériences enrichissantes pour les jeunes volontaires français au Togo, favorisant ainsi des échanges interculturels bénéfiques tant pour les volontaires que pour les communautés d’accueil. Il a salué l’ensemble des autorités togolaises et françaises qui facilitent notre action, permettant d’accueillir des volontaires français au Togo, d’envoyer des volontaires togolais en mission en France et de garantir un accompagnement optimal à tous ces engagements.

Prise de parole de Telngar RASSEMBEYE, Représentant National de France Volontaires au Togo et au Ghana

Les témoignages de volontaires ont illustré avec émotion les liens profonds qui se tissent entre la France et le Togo à travers le volontariat. Gaël et Olivier LATREILLE, engagés pour une mission de deux ans avec leurs cinq enfants, ont partagé leur expérience d’intégration réussie, mettant en avant la richesse des échanges interculturels et l’accueil chaleureux dont ils ont bénéficié.

De son côté, Parfait TAKOUDA, ancien volontaire togolais ayant effectué un service civique en agriculture au Campus de Saint-Gaudens, a représenté avec fierté les volontaires togolais en mission en France. Son parcours illustre la dynamique de réciprocité du volontariat et l’impact de ces expériences sur le développement personnel et professionnel. Le lendemain du Pot, Parfait a pris son vol pour une nouvelle mission en France, cette fois sous le statut de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI), poursuivant ainsi son engagement dans un nouvel environnement à Abbeye de la Pierre qui Vire, en Bourgogne-Franche-Comté en France.

Prise de parole de la Gaël et Olivier LATREILLE, couple français en VSI

Prise de parole de Parfait TAKOUDA, VIR togolais

Sam GBEMOU, président du CAVO, a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers l’Ambassade de France et France Volontaires pour leur soutien indéfectible, qui a permis la concrétisation d’initiatives majeures en 2024 au profit des associations de volontariat au Togo. Il a notamment salué l’organisation du tournoi inter-associatif à Lomé et Kpalimé, un événement qui a renforcé les liens entre les acteurs du volontariat, ainsi que la deuxième édition de la Nuit du Volontariat, qui a brillamment mis en lumière le rôle fondamental des volontaires et l’impact de leur engagement au sein des communautés togolaises.

Revenant sur l’année 2024, il a souligné les réalisations concrètes qui témoignent du travail acharné des volontaires et des associations du collectif. Parmi ces actions, il a évoqué la construction de forages, de salles de classe et de maisons des jeunes, autant d’infrastructures essentielles qui contribuent durablement au développement local. Pour lui, ces initiatives illustrent parfaitement la pertinence du volontariat comme levier de développement et moteur de transformation sociale, renforçant ainsi la dynamique de coopération et de solidarité entre la France et le Togo.

Prise de parole de Sam GBEMOU, Président du CAVO

 

Dr Omar AGBANGBA, Directeur Général de l’ANVT, a mis en avant le volontariat comme un véritable levier de développement et un outil stratégique de renforcement des compétences des jeunes. Il a exprimé son souhait de voir un plus grand nombre de volontaires togolais saisir les opportunités de missions en France, afin d’acquérir des expériences enrichissantes et de contribuer, à leur retour, au développement du Togo.

Prise de parole de Dr Omar AGBANGBA, Directeur Général de l’ANVT

 

Cette ambition a trouvé un écho favorable auprès de l’Ambassade de France au Togo, représentée par SEM Augustin FAVEREAU, qui a réaffirmé l’engagement de la France à accompagner cette dynamique de mobilité réciproque. Il a souligné que le volontariat et l’implication des associations togolaises jouent un rôle central dans la diplomatie entre le Togo et la France, ainsi que dans les relations entre l’Afrique et l’Europe.

SEM Augustin FAVEREAU a également tenu à saluer le travail de l’ANVT, qui co-pilote du projet DENVA aux côtés de France Volontaires, reconnaissant son rôle de structure de référence en matière de volontariat dans la sous-région. Il a insisté sur l’importance de ce projet dans le renforcement des capacités des acteurs du volontariat et la professionnalisation du secteur, contribuant ainsi à une coopération plus dynamique et impactantee entre les deux pays.

Prise de parole de SEM l’Ambassadeur de France au Togo, Augustin FAVEREAU

 

Mobilité et réciprocité : vers une dynamique renforcée

Le Togo consolide son statut de premier pays d’accueil de volontaires français en Afrique, enregistrant une progression significative du nombre de volontaires accueillis. En 2024, ce sont 2 771 volontaires français qui ont été déployés à travers le pays, contre 2 113 en 2023, illustrant ainsi l’attractivité et la solidité du dispositif de volontariat franco-togolais.

Parallèlement, la dynamique de réciprocité connaît un essor encourageant. De 26 volontaires togolais envoyés en mission en France en 2023, ce chiffre est passé à 38 en 2024, avec une ambition affichée de dépasser 50 volontaires en 2025. Cette tendance reflète la volonté croissante de promouvoir la mobilité des jeunes togolais à travers des expériences d’engagement à l’international.

Dès le mois de janvier 2025, huit jeunes togolais ont déjà embarqué pour la France afin de réaliser des missions de service civique et de Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) dans des domaines variés, tels que l’éducation, l’agriculture et le développement local. Cette montée en puissance de la réciprocité témoigne du renforcement des échanges et de la coopération entre les deux pays, ouvrant de nouvelles perspectives pour les jeunes volontaires et les structures partenaires engagées dans cette dynamique.

 

Des hommages et des annonces

Un moment empreint d’émotion a été dédié à Sara, présidente de l’association MinAhomé, qui après 18 années d’engagement au Togo, tire sa révérence pour un retour en France, à Château-Thébaud. À travers son travail inlassable pour l’enseignement du Mina aux volontaires, elle a non seulement facilité leur immersion culturelle et linguistique, mais aussi renforcé les liens entre les communautés d’accueil et les jeunes engagés.

Sara, présidente de MinAhomé, et Joseph, professeur de Mina, dans le village associatif lors de la Journée du Volontariat Français 2024

Par ailleurs, le lancement des séances de cardio à l’Espace Volontariats du Togo a été annoncé. Ces rencontres sportives auront pour but de renforcer les liens entre volontaires, associations et acteurs locaux.

 

Un moment festif pour clore la soirée

La musique était à l’honneur avec Pacôme BAGJOGOUMEY, qui a interprété deux morceaux de rap sur le volontariat et la solidarité, ainsi qu’Elias ATAYI, chanteur et présentateur de l’émission NEKTAR sur la TVT, qui a enchanté l’audience avec des morceaux à la guitare sur les thèmes de la paix et de l’amour.

Prestation de Elias ATAYI

Prestation de Pacôme BADJOGOUMEY

 

Enfin, le cocktail a offert un cadre idéal pour des rencontres enrichissantes et le renforcement des synergies entre les différents acteurs présents. France Volontaires Togo adresse ses sincères remerciements à Togonou, traiteur de la soirée, pour la qualité de son service, ainsi qu’à Enok TSEVI, qui a réalisé la couverture photo de l’événement.

 

Remerciements et vœux pour l’avenir

France Volontaires Togo adresse ses sincères remerciements à l’ensemble des participants pour leur présence et leur engagement. Nous réaffirmons notre détermination à promouvoir le développement du volontariat et à renforcer la mobilité internationale, contribuant ainsi aux dynamiques de coopération entre la France et le Togo.

 

[POURVU] Offre d’emploi : Chargé·e d’appui au développement des volontariats au Pérou

Cette offre d’emploi est désormais pourvue, il n’est plus possible de candidater. 

Contexte de la mission

Groupement d’intérêt public (GIP), créée en 2009, France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

A travers son réseau à l’international, France Volontaires met en relation, accompagne et valorise les dynamiques d’acteurs contribuant à une plus grande reconnaissance des engagements volontaires et solidaires à l’international et au développement de politiques publiques ambitieuses. Présent au Pérou depuis 2011, l’Espace Volontariats, elle assure la double fonction de représentation de France Volontaires et de centre de ressources et d’appui aux acteurs du volontariat. Les Espaces Volontariats sont animés par une équipe communément composée d’un représentant national, d’un chargé d’appui au développement des volontariats et d’un volontaire de solidarité internationale.

Descriptif de la mission

Membre d’une équipe de 3 personnes, en étroite collaboration avec la représentante nationale et responsable de l’espace volontariats (EV), la/le chargé/e d’appui au développement des volontariats a pour mission la mise en œuvre les activités proposés par France Volontaires, d’accompagner au quotidien les acteurs du volontariat, de coordonner l’animation et de promotion des activités et de faciliter l’intégration des volontaires.

Les principales activités sont :

  • Contribuer à l’élaboration du plan d’action de l’EV et la mise en œuvre des activités,
  • Animer le centre de ressources et d’informations
  • Conseiller et répondre aux demandes des acteurs du volontariat (volontaires, membres …)
  • Mettre en relation les candidats et des structures d’accueil et/ou d’envoi
  • Organiser des modules de formation dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs
  • Organiser et animer les journées d’échanges d’expériences utiles aux acteurs
  • Organiser la communication autour des activités de l’EV, en coordination avec l’équipe
  • Prospecter de nouvelles missions de volontariats
  • Contribuer à l’organisation et à la mobilisation des ressources lors des évènements
  • Accueillir et accompagner les volontaires conformément aux référentiels internes
  • Réaliser les visites des chantiers, le bilan et l’analyse de la dynamique du volontariat
  • Tenir une base de données des volontaires afin d’alimenter les rapports et analyses

Liste non exhaustive des activités et tâches.

Profil souhaité

Formation et expérience

  • Formation supérieure en gestion de projet de solidarité internationale, développement local, sciences humaines ou domaine connexe
  • Expérience avérée en animation de réseaux d’acteurs, idéalement dans le milieu de la solidarité internationale ; une expérience de volontariat national ou international serait un atout

Compétences clés

  • Connaissance du contexte pays dans le cadre du développement de la solidarité internationale
  • Connaissance des dispositifs de volontariat national et international et de ses acteurs
  • Maitrise des méthodes et outils pédagogique de formation
  • Maitrise des outils de gestion de projet
  • Savoir mobiliser une dynamique d’acteurs, créer et animer un réseau d’acteurs
  • Savoir animer des réunions d’échange d’informations, de pratiques, de formation
  • Niveau B2/C1 en français et en espagnol à l’oral et à l’écrit
  • Maîtrise des outils bureautiques et collaboratifs
  • Capacité à travailler en équipe et dans un contexte multiculturel
  • Capacité à définir et mettre en œuvre les priorités, bonne capacité d’organisation
  • Faire preuve de curiosité, d’esprit d’initiative et de créativité
  • Sens de la communication
  • Disponibilité et adaptabilité

Conditions d’exercice

  • Prestation de service, aux ressortissants péruviens et aux personnes établies au Pérou en capacité d’émettre des Recibos por honorarios (RHE)
  • Prise de poste dès que possible
  • Salaire à négocier selon expérience
  • Un parcours d’intégration de manière à vous familiariser avec notre écosystème
  • Couverture santé et de prévoyance
  • Déplacement national ponctuel
  • Poste basé à Lima

Recrutement

CV et LM par mail en mettant en objet « candidature_CADV_perou » à :

 

Engagé en faveur de la diversité et de l’égalité des chances,
France Volontaires étudie avec la plus grande attention toutes les candidatures
correspondant aux compétences requises pour le poste à pourvoir.

Au Sénégal : un moment de convivialité pour démarrer 2025 !

L’événement a été l’occasion de revenir sur les chiffres marquants de l’année écoulée, qui témoignent de l’impact du volontariat en 2024 :

  • 98 volontaires de solidarité internationale (VSI) accueillis au Sénégal
  • 108 services civiques déployés
  • 49 volontaires en réciprocité
  • 72 actions réalisées, incluant des formations, événements et bien plus encore !

Des discours inspirants ont ponctué cette soirée. Moussa BAH, représentant national de France Volontaires au Sénégal, a salué les accomplissements de 2024 tout en évoquant les enjeux à venir pour 2025.. L’Ambassadrice de France et le Conseiller Technique ont, quant à eux, réaffirmé leur soutien aux initiatives de volontariat, essentielles à la coopération entre les deux pays.

Des discours qui inspirent et engagent

Dans son discours, Christine FAGES, ambassadrice de France au Sénégal, a salué les réalisations de 2024, dont la mise en avant du programme des Volontaires pour la Grande muraille verte, et la Journée du volontariat français (JVF) à Saint-Louis. Elle a également exprimé sa fierté face à l’envolée du volontariat de réciprocité, avec un nombre record de jeunes sénégalais en mission en France.

Elle a annoncé que 2025 serait une année continue de renforcement des mobilités croisées et du volontariat de réciprocité, essentiel pour la coopération internationale. L’ambassadrice a aussi évoqué les Jeux olympiques de la jeunesse de 2026 à Dakar, où le volontariat, jouera un rôle central.

Océane LELOUP, VSI avec le Gescod, a également pris la parole pour partager son expérience, au nom de tous les volontaires présents:

Au seuil de cette nouvelle année 2025, nous, les volontaires France Volontaires au Sénégal, avons l’honneur de vous adresser nos vœux les plus sincères. C’est avec un profond sentiment de gratitude et de solidarité que nous vous souhaitons une année pleine de succès, de réalisations et de moments de partage. L’année écoulée a été riche en expériences, en rencontres et en apprentissages. En tant que volontaires, nous avons contribué à des projets d’intérêt général tout en découvrant les réalités sociales et culturelles du Sénégal. Chaque expérience a été marquée par la chaleur de l’accueil et la générosité du peuple sénégalais. Ces moments ont renforcé notre engagement collectif. En 2025, nous réaffirmons notre volonté de continuer à œuvrer pour un avenir plus juste et plus inclusif, de renforcer les liens entre nos deux pays, et de soutenir les initiatives locales avec respect et enthousiasme. Nous sommes fiers de faire partie de cette aventure collective.”

Une année 2025 tournée vers de nouveaux défis et succès

L’année à venir s’annonce pleine de promesses pour le volontariat entre la France et le Sénégal. France Volontaires continue de promouvoir l’engagement des volontaires tout en renforçant les partenariats entre les deux nations.
L’année 2025 sera également l’occasion de multiplier les initiatives, de consolider les actions déjà menées et de soutenir les projets futurs.

Comme l’a souligné Moussa BAH, “Ensemble, nous faisons rayonner la solidarité.”

L’ambition de cette année est de poursuivre le travail de coopération et de réciprocité, pour construire un monde plus solidaire, à travers des échanges enrichissants et des actions concrètes.

 

En visite au siège de France Volontaires, la ministre des Sports affirme son attachement au volontariat international

« Vous avez un rôle moteur dans l’expression de cette énergie dont on a vraiment besoin pour construire un monde meilleur ! » : c’est par ces mots enthousiastes que Marie Barsacq, nommée fin décembre au poste de ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, a accueilli une vingtaine de jeunes, volontaires ou anciens volontaires, particulièrement ravis de participer à ce moment d’échange exceptionnel organisé au siège de France Volontaires, à Ivry-sur-Seine. Dans le cadre de sa visite, la ministre était accompagnée de Véronique Deprez Boudier, préfète déléguée à l’égalité des chances du Val-de-Marne, des élues Patricia Korchef-Lambert, vice-présidente du conseil départemental du Val-de-Marne et Méhadée Bernard, adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine, ainsi que de Nadia Bellaoui, présidente de l’Agence du Service civique, de Thibaud de Saint-Pol, délégué interministériel à la Jeunesse et enfin de Frédéric Cholé, délégué aux collectivités territoriales et à la société civile au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Engagement, olympisme et solidarité internationale
Composé pour moitié de Français revenus de leur mission à l’international (en volontariat de solidarité internationale ou en service civique) et pour moitié de jeunes ressortissants de pays partenaires qui réalisent une mission en France selon le principe de la réciprocité, ce panel de jeunes engagés a pu présenter à la ministre des propositions pour faire avancer le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S), après que chacun eut évoqué son parcours personnel et ses attentes.

 


Basile Ouedraogo, volontaire en réciprocité, actuellement en mission à Nantes auprès de Solidarité laïque. © France Volontaires

« J’ai été témoin de l’incarnation des valeurs de l’olympisme lors de ma mission lors des JO. On a tous vécu une expérience réellement unique l’été dernier » a ainsi souligné Déthié Diaham, volontaire sénégalais dans le cadre du programme Terre de Jeux Paris 2024, en ouverture de la session d’échange. Sensible au sujet dans la mesure où elle a travaillé pendant plus de dix ans au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), la ministre en a profité pour rebondir sur la question en évoquant les prochains Jeux olympiques de la Jeunesse qui se dérouleront à l’automne 2026 à Dakar (Sénégal), et qui seront également l’occasion de mobiliser des volontaires internationaux sur l’événement. « Ce sera une expérience incroyable, au-delà du sport, pour mettre en avant des enjeux de fraternité et de solidarité internationale », a-t-elle insisté, alors que Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, se rend justement au Sénégal dans les prochains jours dans le cadre de la préparation de l’événement. L’occasion pour ce dernier de rappeler que “depuis le début, le programme Terre de Jeux 2024 s’est construit en lien avec les Jeux olympiques de la Jeunesse de Dakar en 2026. France Volontaires travaille activement avec les autorités sénégalaises à la création d’espaces d’opportunité pour le volontariat autour de ces Jeux de la jeunesse, mais également au-delà dans tous les domaines où s’exprime la solidarité internationale.”

 

” Je pense qu’on a vraiment besoin de vous, les volontaires, pour apporter un regard différent, faire ce pas de côté pour nous challenger, nous qui sommes aux responsabilités. Je vous remercie pour cela, et je remercie France Volontaires de vous donner la parole.”
Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative

 

Le sport comme vecteur de développement était d’ailleurs l’un des fils rouges de cette matinée, plusieurs volontaires œuvrant dans ce secteur. Comme Julien Laborda, en service civique international au sein de l’association Malika Surf au Sénégal, qui permet à des jeunes femmes de découvrir le surf tout en étant accompagnée dans le cadre de leur scolarité : « Notre structure travaille autour des questions d’égalité de genre et nous mettons aussi en place des activités autour de la préservation et la sauvegarde de l’enfance en sensibilisant les équipes éducatives des écoles à ces questions », a ainsi détaillé le jeune homme.

Réciprocité et valorisation de l’expérience de volontariat
L’éducation a d’ailleurs constitué une autre des thématiques fortes de cette rencontre, justement organisée à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation du 24 janvier. « C’est le premier champ d’intervention des missions de solidarité internationale », a tenu à rappeler Yann Delaunay, « et le premier contingent de services civiques internationaux ».

Joseph Ha Thien Tru, qui a réalisé une mission comme coach en insertion professionnelle en Inde, a ainsi pu évoquer son expérience dans ce pays d’Asie où la précarité est parmi les plus fortes au monde, tandis qu’Eloïse Vincent soulignait pour sa part l’importance qu’avait eu sa mission pour de jeunes adultes du Timor oriental à qui elle a enseigné l’anglais.

 

© France Volontaires

À l’issue de ces échanges et d’un temps de questions-réponses entre la ministre et les volontaires, les volontaires ont pu porter des propositions concrètes autour de deux axes forts. Il a d’abord été souligné la nécessité de renforcer toujours plus le principe de réciprocité, qui permet à des volontaires internationaux de venir en France pour y exercer leur mission. « Ce principe que vous défendez permet de découvrir d’autres méthodes de travail, d’autres modes de fonctionnement et renforce l’interculturalité » a entendu la ministre, avant d’insister : « Vous pouvez compter sur moi pour continuer à le défendre ».
Par ailleurs, l’importance de la communication autour du V.I.E.S et de la valorisation de l’expérience acquise lors d’une mission ont fait l’unanimité : « Le volontariat en entreprise ou en administration ont une notoriété que n’a pas encore le V.I.E.S auprès des employeurs, cela manque pour valoriser le parcours des jeunes diplômés » a ainsi expliqué Juliette Briand, qui a effectué sa mission dans le cadre d’une académie de basket au Togo. Un message visiblement entendu par la ministre qui a ainsi conclu la séquence : « Je pense qu’on a vraiment besoin de vous pour apporter un regard différent, faire ce pas de côté pour nous challenger, nous qui sommes aux responsabilités. Je vous remercie pour cela, et je remercie France Volontaires de vous donner la parole. Votre voix compte et elle doit inspirer nos politiques publiques ».

 

De gauche à droite, Nadia Bellaoui, présidente de l’Agence du Service civique, Véronique Deprez Boudier, préfète déléguée à l’égalité des chances du Val-de-Marne, Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative et Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires. © France Volontaires

 

Des membres de France Volontaires particulièrement mobilisés dans le cadre de cette visite

Un grand merci aux membres de France Volontaires et aux structures d’envoi, qui ont su mobiliser rapidement des volontaires pour cette superbe séquence : La Guilde, AIME ONG, Gescod, Fidesco, Life Project 4 Youth (LP4Y), Solidarité Laïque, Polaris Asso, Fédération sénégalaise de Badminton (FESBAD), Consortium national des jeunes, Anos.

 

Les vingt volontaires réunis autour de la ministre Marie Barsacq. © France Volontaires

Yann Delaunay : «Aucune tolérance pour les violences sexistes et sexuelles»

Pourquoi la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) est-elle une priorité pour France Volontaires ?
En tant qu’opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et plateforme du volontariat international d’échange et de solidarité (VIES), une des missions de France Volontaires est de développer le volontariat dans un cadre de qualité, éthique et responsable. La lutte et la prévention des VSS fait naturellement partie de nos priorités, car il est inadmissible que des volontaires, des bénéficiaires de projets, des collaboratrices ou collaborateurs de France Volontaires soient confrontés à de telles situations.

Concrètement, comment la question de la prévention des VSS est-elle prise en compte chez France Volontaires ?
France Volontaires a posé un principe de tolérance zéro. Chaque volontaire ou chaque collaborateur qui serait confronté à une situation que l’on peut caractériser de VSS doit savoir que sa situation sera traitée. Pour cela, un guide a été mis en place et diffusé en juillet 2023. Il présente le cadre légal et réglementaire relatif au sujet, et un guide pratique pour réagir quand on est victime, quand on est témoin ou quand on doit gérer une telle situation en tant que collaborateur de France Volontaires, avec des procédures très détaillées. Une vidéo a également été diffusée, disponible sur notre chaine Youtube. Comme il est indispensable d’assurer l’appropriation par tous de ce guide, deux webinaires internes ont été organisés pour présenter le document et suivre son application, et une formation en ligne a été proposée à toutes les équipes. Par ailleurs, un module de formation dédié est mis en œuvre durant les stages de préparation au départ des volontaires.

 

Nous tenons beaucoup à ce que les signalements de VSS soient traités dans un cadre collectif, car ce sont des dossiers sensibles, souvent délicats.

 

Un comité de suivi a été constitué, et deux référentes Genre ont été nommées : quels sont leurs rôles ?
Poser des principes est important, encore faut-il qu’ils soient appliqués. Pour cela, je salue l’implication des deux référentes « genre » au sein de France Volontaires, Clarisse Bourjon, référente Genre en charge de la stratégie globale sur les VSS, et Caroline Bouclet, référente Genre suppléante et référente sur les risques psychosociaux des volontaires. Je souligne aussi la pleine mobilisation de la mission Ressources humaines. Leur rôle est primordial, pour assurer la bonne mise en œuvre du guide, pour suivre les signalements et pour ajuster nos principes d’action. Nous tenons beaucoup à ce que les signalements de VSS soient traités dans un cadre collectif, car ce sont des dossiers sensibles, souvent délicats. Le comité de suivi, auquel je participe également, a pour fonction d’évaluer la mise en œuvre de notre politique, d’envisager des ajustements et de renforcer notre capacité à agir.

 

Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires. © DR

Quelles procédures ont été mises en place, dans le cas où des incidents seraient constatés ?
Il a été souhaité que les volontaires ou les équipes confrontés à des cas de VSS puissent s’appuyer sur un appareil de référence clair, précis, qui facilite la mobilisation et la prise en compte des signalements. Il est construit en deux parties : la première, qui reprend le guide « tolérance zéro » du MEAE, rappelle le cadre légal et réglementaire, et présente des exemples concrets qui permettent de caractériser ce qui relève d’agissements sexistes, de harcèlement ou d’agression.
La seconde est composée de fiches pratiques : que faire si je suis victime, si je suis témoin, si je suis un collaborateur ou une collaboratrice à qui l’on signale une violence sexiste ou sexuelle, avec des étapes clés, des contacts dédiés et une aide à la décision pour les équipes en charge des volontaires ou des collaborateurs de France Volontaires. Il est fondamental, face à des situations douloureuses et parfois urgentes, que France Volontaires puisse être réactive et s’appuie sur une procédure connue de toutes et tous, pour être efficace et cohérent.

 

Les structures d’accueil qui ne préviennent pas les VSS ne doivent plus pouvoir accueillir de volontaires à l’avenir si rien n’est fait pour remédier aux situations constatées.

 

Comment France Volontaires prend-elle en compte ces questions dans ses Espaces Volontariats au sein de nos pays partenaires, dans lesquels la législation n’est pas la même qu’en France ?
Il est important d’avoir à l’esprit que les volontaires sont régis par des dispositifs légaux et réglementaires français : ils ont donc le droit de bénéficier d’un niveau de prévention et de traitement des VSS conforme au cadre français. Il faut par ailleurs considérer que le niveau de prise en compte de ces enjeux est variable selon les pays de déploiement des volontaires. Les Espaces Volontariats ont donc un grand rôle à jouer pour sensibiliser nos partenaires aux principes de prévention des VSS. Parfois, les volontaires renoncent à dénoncer des comportements répréhensibles, de peur de mettre fin à leur mission, à laquelle ils sont très attachés. Il faut pouvoir identifier ces cas et les accompagner : quel que soit l’intérêt de la mission, les structures d’accueil qui ne préviennent pas les VSS ne doivent plus pouvoir accueillir de volontaires à l’avenir si rien n’est fait pour remédier aux situations constatées.

Quelles avancées dans la démarche peuvent-elles être envisagées pour renforcer encore les actions de prévention des VSS à l’avenir ?
En tant que plateforme, nous souhaitons pouvoir partager les bonnes pratiques avec nos membres et partenaires, afin de favoriser une pleine appropriation par tous les acteurs du VIES de cet enjeu prioritaire. Il nous faut aussi renforcer le cadre de prévention des VSS avec nos partenaires, c’est pourquoi nous travaillons à une charte relative à la lutte contre ces dernières au sein des structures qui accueillent des volontaires, en France comme à l’international. Enfin, il nous faut conserver une vigilance constante, en tant qu’employeur, pour prévenir les violences sexistes et sexuelles. Il ne doit y avoir aucune tolérance pour de tels agissements.

 

Photo de couverture : © Headway / Unsplash

Deuxième édition du week-end Découverte pour les volontaires au Ghana

L’aventure a débuté à la réserve naturelle de Shai Hills, un site protégé offrant un panorama spectaculaire sur la vallée et une rencontre avec la faune et la flore locales. Les participants ont ensuite poursuivi avec une première randonnée au Mount Gemi, à Amedzofe, où les participants ont pu admirer le coucher du soleil.

Le moment fort du week-end a été l’ascension nocturne de l’Afadjato, la montagne la plus haute du Ghana. Une aventure audacieuse et sportive qui s’est conclue par une nuit de camping au sommet, suivie d’un magnifique lever de soleil, illuminant les paysages de la région. Le groupe s’est ensuite dirigé jusqu’à la célèbre cascade de Wli, un lieu apaisant en pleine nature, où nous avons pu profiter d’une baignade bien méritée.

Pour clôturer ce beau programme, une étape culturelle a été organisée au village de Sovie où les volontaires ont partagé un moment privilégié avec les enfants d’une école locale, rythmé par la musique et les danses traditionnelles du Ghana.

   

 

Une expérience de solidarité et de coopération interculturelle

Ce week-end a été bien plus qu’une simple escapade touristique : il a permis de renforcer les liens entre les volontaires et de promouvoir les valeurs de solidarité et d’échange interculturel. Pour France Volontaires Ghana, ces instants sont essentiels. Ils permettent de valoriser non seulement l’engagement des volontaires, mais aussi leur capacité à collaboration ensemble dans un esprit d’équipe et de coopération.

Ce week-end a été une belle illustration des valeurs qui animent le volontariat international : le dépassement de soi, l’ouverture à l’autre et l’enrichissement mutuel.

Un immense merci à tous les participants pour leur énergie, leur enthousiasme et leur engagement ! Nos remerciements chaleureux vont également à Head of State Award Scheme pour la précieuse collaboration dans l’organisation de ce week-end.

Cette initiative nous permet de renforcer les liens entre les cultures en célébrant les richesses humaines et naturelles qui unissent notre monde.

Rendez-vous en 2025 pour la troisième édition !

   

The first four Fijian volunteers have arrived in Paris

Manoa, Makarita, Henry and Joshua landed in Paris just hours before the welcoming ceremony attended by Julie La Saos, French Ambassador to Fiji. And for good reason: as part of their seven-month civic service, these four volunteers will be deployed throughout France on “sport and development” missions, a priority focus of the French embassy in Suva.

The FEF-R program, an important step in the cooperation between France and Fiji

Many initiatives for cultural and sporting cooperation are underway between France and Fiji: French and Fijian rugby federations, for example, or the Quai Branly and Suva museums. The dispatch of the first Fijian volunteers to France, as part of the FEF-R program, is a fundamental new step in this forward. Volunteers in this program will be involved in missions of general interest within two French associations: Le Garde du Vœu Hennebont Tennis de Table and the Cool’eurs du Monde association, with the aim of making the practice of two sports – table tennis and rugby – accessible to all, particularly women and people with disabilities. The ambassador took the opportunity to point out that the volunteers “contribute to the development and promotion of international volunteering in favor of exchanges and solidarity”, before adding that they “offer a unique opportunity for our two countries to come closer together on subjects of common interest”.

This project is the first building block in a sustainable and balanced cooperation between two territories, enabling the mobility of Fijian and French young people, human and cultural exchanges, and the sharing of best practices and experiences. This emerging program is thus fulfilling its role as a powerful tool for public policy in favor of equality between human beings. It should be noted that the employability of young volunteers, the realization of professional projects in the field of sport, and the development of wheelchair rugby in Fiji are all key objectives of this project.

A meaningful civic service mission, beyond the end of the assignment

The post-volunteer component is very important in this program, which is already preparing the volunteers’ return, so that they can make the most of their newly-acquired skills while putting their experience to good use in Fijian society. To this end, each volunteer will draw up an assessment with his or her sending organization. They will all be supported in talking about their mission to young people in schools or at institutional events, to raise awareness of the V.I.E.S. (volontariat international d’échange et de solidarité) programs. The purpose? To encourage human exchanges and a lasting sharing of experience between France and Fiji.

What is FEF-R?

The Fonds Équipe France (FEF) is one of the Ministry of Europe and Foreign Affairs’ bilateral cooperation mechanisms. This financing instrument enables embassies to support cooperation projects: in the case of Fiji, the aim is to support several strategic axes in the sporting field, such as facilitating access to infrastructure and equipment, or supporting policies for inclusion, the fight against discrimination and reintegration through sport. The “R”, for “rapid”, indicates that this is an accelerated mechanism for implementing short-term projects.

Accueil des quatre premiers volontaires fidjiens à Paris

Ils s’appellent Manoa, Makarita, Henry et Joshua et ont atterri à Paris à peine quelques heures avant la cérémonie d’accueil à laquelle tenait particulièrement Julie La Saos, ambassadrice de France aux Fidji. Et pour cause, ces quatre volontaires, mobilisés en service civique pour sept mois, seront déployés dans toute la France sur des missions « sport et développement », une thématique prioritaire de l’ambassade de France installée à Suva.

Le programme FEF-R, étape importante dans la dynamique de coopération entre la France et les Fidji
De nombreuses initiatives de coopération culturelle et sportive voient le jour entre la France et les Fidji : entre des fédérations de rugby françaises et fidjiennes ou entre le musée du Quai Branly et celui de Suva, par exemple. Le déploiement de premiers volontaires fidjiens en France, qui se déroule dans le cadre du programme FEF-R (lire ci-dessous), est une nouvelle étape fondamentale dans cette dynamique. Les volontaires de ce programme seront mobilisés sur des missions d’intérêt général au sein de deux associations françaises : Le Garde du Vœu Hennebont Tennis de Table et l’association Cool’eurs du Monde pour rendre la pratique de deux sports, le tennis de table et le rugby, accessibles à tous, en particulier aux femmes et aux personnes en situation de handicap. L’occasion pour Madame l’ambassadrice de rappeler que les volontaires « contribuent au développement et à la promotion du volontariat international en faveur des échanges et de la solidarité » avant d’ajouter que ces derniers « offrent une occasion unique de rapprochement de nos deux pays sur des sujets d’intérêt commun ».

Le développement de ce projet représente la première pierre à l’édifice d’une coopération durable et équilibrée entre deux territoires, permettant la mobilité des jeunes fidjiens et français, des échanges humains et culturels, de bonnes pratiques et des partages d’expériences. Ce programme naissant remplit ainsi sa fonction d’outil puissant des politiques publiques en faveur de l’égalité entre les êtres humains. À noter que l’employabilité des jeunes volontaires, la concrétisation de projets professionnels dans le domaine du sport, ou le développement de la pratique du rugby en fauteuil roulant aux Fidji, sont autant d’objectifs auxquels concourent ce projet.

 Une mission de service civique utile, même après la mission
La dimension post-volontariat est très importante dans ce programme, qui prépare d’ores et déjà le retour des volontaires afin d’être en mesure de valoriser au mieux leurs nouvelles compétences acquises tout en mettant leurs expériences au service de la société fidjienne. Pour ce faire, chacun dressera un bilan avec sa structure d’envoi. Ils seront tous accompagnés pour parler de leur mission auprès du jeune public dans les écoles ou lors d’événements institutionnels pour donner à voir les dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S). L’objectif ? Impulser des échanges humains et un partage d’expérience durable entre la France et les Fidji.  Rendez-vous dans sept mois pour un bilan des vertus inclusives et émancipatrices de ce programme !

Le FEF-R, qu’est-ce que c’est ?

Le Fonds Équipe France (FEF) est l’un des outils de coopération bilatérale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce dispositif de financement permet aux ambassades de soutenir des projets de coopération : dans le cas des Fidji, il s’agit d’accompagner plusieurs axes stratégiques dans le domaine sportif comme la facilitation de l’accès aux infrastructures et équipements, ou le soutien à des politiques d’inclusion, de lutte contre les discriminations et de réinsertion par le sport. Le « R », pour « rapide », indique qu’il s’agit d’un mécanisme accéléré permettant de mettre en œuvre des projets à courte échéance.

 

 

Les 6 questions les plus posées au Salon de l’Étudiant de Lyon

1. « C’est quoi le V.I.E.S ? 

Le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S) est un engagement qui permet de consacrer du temps durant une période de sa vie à une action d’intérêt général, au sein d’une association ou d’un organisme à but non lucratif à l’étranger, hors Europe. Il regroupe sept dispositifs différents qui permettent de partir en mission de solidarité internationale dans de nombreux pays partenaires. Selon son profil, son âge et la durée de sa disponibilité, il est possible d’intégrer l’un ou l’autre de ces dispositifs pour devenir volontaire tout au long de sa vie. France Volontaires œuvre au développement et à la promotion de ces dispositifs.

2. « Et la différence entre le V.I.E et le V.I.E.S ? »

Une lettre de plus dans le sigle, mais voilà deux dispositifs bien différents ! Le volontariat international en entreprise (V.I.E), comme son nom l’indique, propose de réaliser une mission à l’étranger au sein d’une entreprise privée. Celui-ci est géré par Business France, au même titre que le Volontariat international en administration (V.I.A). Le V.I.E.S, lui, c’est le volontariat international d’échange et de solidarité, qui propose des missions d’intérêt général au sein de structures à but non lucratif comme des associations ou des organisations non gouvernementales (ONG).
Il y a sept types de volontariat possibles dans le cadre d’un V.I.E.S, dont les plus fréquents, pour les jeunes de moins de trente ans, sont le volontariat de solidarité internationale (VSI) et le service civique international (SCI) – il y a eu environ 1.700 missions réalisées dans le cadre de chacun de ces dispositifs en 2023.


3. « Est-ce qu’on peut faire un volontariat pendant une année de césure ? »

Que ce soit parce qu’on n’a pas obtenu l’orientation souhaitée sur Parcoursup, parce qu’on désire faire une pause pendant ses études, ou tout simplement pour se rendre utile durant quelques semaines (ou quelques mois) lors de son cursus universitaire, le volontariat constitue un outil privilégié pour une année de césure réussie.
Même s’il ne s’agit pas d’un parcours diplômant, une expérience en volontariat international d’échange et de solidarité renforce, entre autres, les compétences en langue, apporte une première expérience dans un cadre professionnalisant et vous permet de sortir de votre zone de confort. Autant d’atouts qui enrichissent un CV pour candidater dans une école ou au sein d’une formation, ou tout simplement pour postuler ensuite à une première offre d’emploi.
Loin de constituer une année sabbatique, le volontariat réalisé lors d’une césure universitaire constitue une riche expérience qui nourrit votre formation au-delà des seuls enseignements académiques.


4. « Combien ça coûte de faire un volontariat ? » / « Est-ce que c’est payant de faire un volontariat ? »


Dans la plupart des dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité, comme le VSI ou le SCI, les jeunes sont indemnisés pour réaliser des missions de solidarité internationale qui participent au développement à moyen et long terme des pays partenaires dans lesquels elles se déroulent. Le montant est variable selon le dispositif et le lieu de la mission, mais cette indemnité permet aux jeunes de vivre correctement sur place. Les billets d’avion (aller-retour) et le logement peuvent également être pris en charge dans le cadre de ce type de volontariats. Pour les volontariats plus courts, comme les chantiers internationaux, une participation aux frais de déplacement et de vie sur place peut vous être demandée. Mais attention, cette participation doit être proportionnelle au niveau de vie du pays dans lequel vous vous rendez ! De nombreuses entreprises privées proposent de payer pour réaliser une « mission humanitaire », le plus souvent de courte durée, pendant les vacances scolaires ou universitaires. Cette façon de faire du volontourisme est à la fois nuisible aux communautés locales (manque de suivi sur place, missions non-durables, etc.) mais aussi couteuses pour les jeunes qu’elle tente de séduire. Pour en savoir plus : stop-volontourisme.org

5. « Comment se passe le « recrutement » des volontaires » ? 


Toutes les missions proposées dans le cadre d’un volontariat de solidarité internationale ou d’un service civique international sont coconstruites entre les structures d’envoi en France (associations, ONG, collectivités locales, etc.) et les structures d’accueil (idem) dans nos pays partenaires, en Amérique latine, en Afrique, en Asie du Sud-est et dans le Pacifique. Ce sont elles qui définissent conjointement les besoins et élaborent des offres de missions que vous pouvez consulter sur le site de France Volontaires.
La durée de la mission et les compétences requises dépendent du dispositif dans le cadre duquel elle est réalisée, mais dans la plupart des cas, la procédure comprend l’envoi d’une lettre de motivation et d’un CV, et un entretien.
Attention, hormis les chantiers internationaux qui sont ouverts aux mineurs, tous les autres dispositifs de volontariat international (VSI, SCI et autres) nécessitent d’avoir dix-huit ans.


6. « Est-ce qu’on peut cumuler les volontariats ?»


Il est possible de cumuler la plupart des dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité. Par exemple, on peut commencer dès l’âge de 15 ans par un chantier international avec CoTravaux puis enchaîner ensuite dès sa majorité sur un service civique international avant de réaliser plus tard un volontariat de solidarité internationale.
Quelques exceptions toutefois : il n’est pas possible de réaliser deux services civiques. Que celui-ci soit effectué en France ou à l’étranger, un seul départ seulement est autorisé entre 18 et 25 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap). Quant au volontariat de solidarité international, il est possible d’en réaliser plusieurs (il n’y a pas d’âge maximal) dans la limite de six ans dans sa vie.

 

 

La coopération décentralisée entre le Sénégal et la France au cœur des discussions

Depuis 2015, le dispositif conjoint de coopération décentralisée franco-sénégalaise soutient des projets de en faveur des collectivités décentralisées sénégalaises, favorisant un meilleur équilibre territorial, notamment dans les zones éloignées de la capitale sénégalaise. Le comité de pilotage (Copil) de l’instance a permis de mettre en lumière les perspectives pour 2025, en particulier l’organisation d’un événement spécial marquant le dixième anniversaire du dispositif conjoint, ainsi que les Assises bilatérales de la coopération décentralisée entre la France et le Sénégal.

France Volontaires Sénégal a participé à ce Copil par la présence de son représentant national Moussa Bah. L’instance était co-présidé par Monsieur Fréderic Cholé, délégué pour les collectivités territoriales et la société civile au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et Amadou Manel Fall, directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire.

À l’exception du Maroc, le Sénégal est le seul pays disposant d’un tel mécanisme de coopération décentralisée avec la France. C’est à ce titre que l’idée de la mise en place d’une coopération entre la France, le Sénégal et le Maroc en faveur d’une coopération décentralisée triangulaire a été évoquée lors de ce COPIL.

En 2025, le dispositif continuera à soutenir des secteurs prioritaires au Sénégal, tout en étant aligné avec les grandes échéances internationales, telles que le Sommet des Océans à Nice en 2025 et les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar en 2026.

 

Rencontres avec les acteurs locaux et les volontaires

Au-delà de la coopération institutionnelle, Frédéric Cholé a pris le temps de rencontrer plusieurs acteurs locaux impliqués dans des projets de grande envergure. Parmi ces initiatives, il a salué le travail de Matador, fondateur d’Africulturban à Pikine. À travers cette structure, Matador œuvre pour l’éducation et l’émancipation des jeunes par la culture urbaine, un secteur particulièrement dynamique au Sénégal. Cette rencontre fut l’occasion pour Frédéric Cholé de rencontrer au sein d’Africulturban, la volontaire Léna, volontaire chez Africulturban pour promouvoir le hip-hop

Le délégué a également pu échanger avec les membres du Consortium Jeunesse Sénégal, dirigé par Sobel Aziz Ngom, qui soutient des projets permettant à la jeunesse sénégalaise de s’exprimer et de se réaliser à travers des initiatives créatives et citoyennes.

Rencontre avec les volontaires et les structures de Toubab Dialaw

Frédéric Cholé a terminé sa visite en rencontrant de l’ensemble des volontaires à Toubab Dialaw. Il a échangé avec Margot et Tiffenn, volontaires en service civique à l’École des Sables, fondée par Germaine Acogny, pionnière de la danse africaine. Les volontaires transmettent avec passion cet art millénaire et participent activement au rayonnement de la culture africaine à l’échelle mondiale.

Il a également rencontré Camille et Corentin, volontaires en service civique dans le secteur de l’agroécologie, au Centre Mampuya, qui œuvre pour la promotion de pratiques agricoles durables.

Dorinne, Maxence, Yann, Olivier, Sabine, Sylvie et Olivier, volontaires en service civique et volontaires de solicarité internationale (VSI) avec l’association Djarama, étaient également présents. Les volontaires ont partagé le travail de l’association, qui œuvre pour l’inclusion sociale par le sport et la culture, notamment auprès des jeunes.

Cette visite a permis de perpétuer les liens solides entre les acteurs français et sénégalais, tout en mettant en lumière la diversité des initiatives locales portées par des associations et des volontaires qui œuvrent quotidiennement pour un avenir plus solidaire et inclusif.