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Inde – Paroles de volontaires pour la journée internationale des droits des femmes : Raphaëlle

La journée internationale des droits des femmes est une journée d’unité, de célébration, et de réflexion. C’est aussi l’occasion de se mobiliser en faveur des droits des femmes, de leur autonomisation et de leur participation au volontariat de demain afin d’assurer l’égalité des chances.

Pour cette journée particulière, France Volontaires Inde a donc sollicité des volontaires femmes pour qu’elles racontent, en deux questions, leur expérience :

  • Que signifie être une femme volontaire en Inde ?  
  • En général, quelles actions proposeriez-vous pour promouvoir l’égalité des genres ?

Alice, Joséphane et Raphaëlle se sont prêtées à l’exercice et partagent avec nous leurs vécus et leurs réflexions d’être une femme volontaire en Inde !

Raphaëlle, volontaire de solidarité internationale de la Guilde auprès de LP4Y


Au Vanuatu, signature d’un accord-cadre de coopération entre France Volontaires, le ministère de l’Education et de la Formation et l’Université nationale

La cérémonie a eu lieu en présence du Ministre de l’Éducation et de la Formation, M. Simeon Seule, du Président de l’Université Nationale de Vanuatu, M. Jean-Pierre Nirua, de l’Ambassadeur de France au Vanuatu, M. Pierre Fournier, le délégué de la Nouvelle-Calédonie, M. Gaston Wadrawane et de la Représentante Nationale de France Volontaires au Vanuatu, Mme Lucie Vigier.

L’accessibilité à la formation universitaire et l’enrichissement du niveau de qualification des jeunes Vanuatais représentent un enjeu majeur pour le développement du pays. La création de l’UNV répond aux objectifs de créer une formation locale, de reconnaitre le plurilinguisme du Vanuatu, de lutter contre les barrières financières et géographiques pour optimiser l’accès aux études supérieures au plus grand nombre et de renforcer l’intégration du Vanuatu dans son espace régional.

France Volontaires, plateforme française des volontariats internationaux d’échange et de solidarité, présente au Vanuatu depuis plusieurs années a bien intégré ces enjeux dans le développement de ses missions. En effet, la mobilisation de dispositifs de volontariats internationaux d’échange et de solidarité est un levier d’innovation en matière d’approche multi-acteurs et d’appui au développement et à la solidarité internationale. Ces dispositifs permettent notamment de répondre à des demandes spécifiques en assistance technique ou en formation des acteurs locaux dans les domaines ciblés. De par leurs valeurs, leurs sens de l’engagement et de la solidarité, les volontaires sont impliqués dans le bien commun, ils sont des collaborateurs au sens aiguisé de l’interculturalité et de véritables vecteurs de coopérations.

Par la définition des rôles et des responsabilités de chaque partie afin d’atteindre des aspirations et objectifs communs, cet accord formalise la démarche partenariale portée par les acteurs depuis l’arrivée de France Volontaires au Vanuatu en 2012. Ainsi les partenaires affirment leur volonté de renforcer leur collaboration afin d’appuyer à la mise en œuvre de la stratégie nationale du Vanuatu dans le secteur de l’éducation.

Les premières missions de volontariat répondront aux besoins prioritaires identifiés avec l’UNV, notamment pour le développement d’outils numériques tels que la plateforme d’e-learning ou à l’appui des institutions de formations en vue de leur intégration progressive au sein de l’UNV.

Ce partenariat offre les perspectives de développement d’actions pour répondre aux défis sociétaux de nos pays respectifs et particulièrement aux aspirations des jeunes en termes de formations et d’expériences, fondées par des valeurs communes à savoir les relations humaines, les échanges interculturels, la réciprocité et l’engagement.

A propos de France Volontaires :

France Volontaires est la plateforme française des volontariats internationaux d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle assure le développement et la promotion des engagements volontaires et solidaires à l’international. Représentée dans 25 pays à travers le monde, France Volontaires est présente au Vanuatu depuis 2012 et est rattachée à l’antenne en Nouvelle-Calédonie. Plus de 100 volontaires ont déjà effectué des missions au Vanuatu, majoritairement en provenance de Nouvelle-Calédonie dans le cadre du Programme du Service Volontaire Océanien (PSVO) co-financé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Une vingtaine de nouvelles missions ont déjà été identifiées et seront mises en œuvre dès que la situation sanitaire permettra le déploiement des volontaires en toute sécurité.

Contact : Représentation de France Volontaires au Vanuatu: Lucie VIGIER [email protected] ou +678 23 043

Page Facebook : France Volontaires au Vanuatu

Site internet : www.france-volontaires.org/

A propos de l’Université Nationale du Vanuatu :

L’UNV est une institution publique créée en Janvier 2020. Son campus a été inauguré le 29 février 2020. L’université est composée d’un Conseil (conseil d’administration) et d’un Sénat (Conseil académique) ainsi que d’un Président. L’Université se répartit en deux facultés : La faculté de Lettres et Sciences humaines ainsi que la faculté des Sciences et des Technologies. En 2020, 330 jeunes ont poursuivi leurs études dans les filières proposés par l’UNV dans le cadre d’un partenariat d’universités étrangères : licence en administration économique et sociale, licence tourisme et gestion hôtelière, master en Sciences économiques et sociales et le master en gestion et développement des Territoires.

Contact : Expert Technique Internationale Enseignement Supérieur : Anne-Sophie Vivier

[email protected] ou + (678) 22 309

 Page Facebook Univanuatu

Site internet www.univ.edu.vu/en/

 

Partenariat entre l’Antenne de France Volontaires à La Réunion et Bat’ karé, le podcast qui ouvre le dialogue avec les Réunionnais

Les origines de Bat’ karé

Fabienne Fong Yan et Mathieu Abmont sont deux Réunionnais entrepreneurs qui ont quitté l’île respectivement en 2006 et 2012. Leurs discussions sur leurs origines réunionnaises et leurs expériences loin de l’île ont suscité cette envie d’échanger avec d’autres Réunionnais autour des questions de leur identité, leur héritage multiculturel et la façon dont cela s’inscrit dans leurs parcours. C’est ainsi qu’est né Bat’ karé !

Le partenariat France Volontaires/Bat’ karé

Dans sa mission d’intérêt général contribuant à la promotion des différents engagements de Volontariats Internationaux d’Echanges et de Solidarité (VIES), l’Antenne de France Volontaires a souhaité s’associer au podcast Bat’ karé afin de valoriser les parcours singuliers de volontaires réunionnais, mais aussi de saluer leur engagement en faveur du développement et de la coopération économique, environnementale, solidaire et culturelle dans la région Afrique australe et océan Indien.

Pour Sophie Grandmaison, Chargée de communication et Promotion du volontariat à l’Antenne de France Volontaires à La Réunion, « ce podcast est l’occasion de faire vivre des rencontres à travers les expériences d’une jeunesse multiculturelle à la personnalité engagée, qui nous dévoile en toute humilité leurs anecdotes les plus folles et les plus touchantes, mais également leurs plus grandes leçons de vie. Ce nouveau format s’adapte à d’autres usages et a pour but de montrer la voie aux jeunes Réunionnais qui n’auraient jamais envisagé de pouvoir découvrir le monde et vivre une expérience humaine et professionnelle hors du commun par le bais du volontariat ».  

Le Podcast

Bat’ karé est disponible sur toutes les plateformes de podcast (Apple Podcast, Google Podcast, Deezer, Spotify, Acast, Soundcloud…).

Tous les deux mois, Fabienne Fong Yan et Mathieu Abmont feront connaissance avec des volontaires et anciens volontaires réunionnais qui sont ou ont été en mission dans les pays de l’Afrique australe, à Madagascar, aux Seychelles, à Maurice/Rodrigues et en Union des Comores.

Les épisodes seront disponibles dès le second trimestre 2021 !

Les auteurs

Mathieu Abmont, 28 ans, originaire de l’Etang-Salé, vit maintenant en région parisienne où il est entrepreneur et commercial en startup.

Fabienne Fong Yan, 31 ans, originaire de La Montagne, est spécialisée en communication digitale. Nomade digitale depuis plusieurs années et auteur voyage, elle fait découvrir les cultures et traditions culinaires du monde entier à travers ses contenus.

Ecouter des épisodes de Bat’ karé

De jeunes volontaires africains, acteurs de la Saison Africa2020 en France

Âgés de 21 à 24 ans, avec des parcours et des profils différents (cinéma, architecture, sciences…), ces jeunes volontaires rejoignent les équipes des établissements culturels, acteurs de la Saison Africa2020, aux quatre coins de la France, pour une mission de service civique de 6 à 12 mois.

Africa2020 est « une invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain » : un projet panafricain et pluridisciplinaire, centré sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat et l’économie et avec une place toute particulière à la jeunesse.

Vidéo : faites connaissance avec les onze volontaires

Le stage d’accueil : première rencontre entre les volontaires et les équipes mobilisées

Les 7 et 8 janvier, à leur arrivée, les volontaires ont été réunis à Ivry-sur-Seine pour un stage d’accueil animé par les équipes de France Volontaires et de l’Institut français. Au programme de ces deux jours placés sous le signe des échanges : rencontres, formalités administratives, sensibilisation à l’interculturalité, présentation de la Saison Africa2020 et discussions avec les équipes des structures participantes… Ce stage leur a permis de débuter leur immersion dans cette nouvelle expérience, de mieux connaître le cadre de leur mission et d’approfondir les connaissances déjà acquises lors de temps de préparation, en amont, avec les équipes de France Volontaires dans les pays partenaires.

Lors d’un temps plus officiel, N’Goné Fall, commissaire générale de la Saison Africa2020, Jacques Godfrain, ancien ministre et président de France Volontaires, Béatrice Angrand, présidente de l’Agence du service civique, Laëtitia Habchi, responsable de la division lien social à l’Agence française de développement, ont échangé avec les volontaires en visioconférence.

« Le programme de mentorat vise à permettre à des jeunes du continent de participer à la saison, en étant acteurs de cette saison, dans une volonté de médiation et de transmission. L’objectif de la Saison est de mettre en commun les compétences de tous pour un enrichissement mutuel et de favoriser les rencontres. » a expliqué N’Goné Fall.

Jacques Godfrain a rappelé l’attachement très fort de France Volontaires au principe de réciprocité dans le volontariat international, qui permet l’accueil en France pour des missions de solidarité, de jeunes ressortissants des pays dans lesquels sont déployés des volontaires français. « Nous nous enrichissons mutuellement des connaissances de chacun, c’est une démarche très intéressante pour les deux parties ».

Béatrice Angrand a elle aussi qualifié le développement, avec France Volontaires, du principe de réciprocité à travers le service civique de « politique essentielle », qui doit monter en puissance, proportionnellement au développement du Service civique. Elle s’est félicitée de cette initiative, dans le cadre d’Africa2020, qui permet de « s’appuyer sur la jeunesse, en France, comme en Afrique. Une jeunesse dynamique, engagée qui souhaite porter des changements forts en termes d’innovation sociale, environnementale (…) pour un monde plus égalitaire ».

« Ce programme [de volontariat] s’inscrit dans la stratégie 100% Lien social de l’AFD qui vise à guider l’ensemble de nos interventions. Il permet d’aller plus vers l’autre et de changer les regards des uns et des autres » a précisé Laëtitia Habchi.

Enfin, les volontaires ont également pu échanger avec Kodjo, jeune Togolais qui poursuit actuellement ses études à Nancy après avoir effectué une mission de service civique. Kodjo est venu témoigner de son expérience et leur a donné ses astuces et ses conseils pour leurs premiers pas en France. Un échange très riche : de la vie quotidienne, en passant par les us et coutumes dans les milieux professionnels et personnels en France, mais aussi des réflexions plus larges sur l’interculturalité… de quoi bien les préparer à cette nouvelle expérience.

Bienvenue aux volontaires !

Les volontaires et leurs structures d’accueil :

  • Ange Alfred, Burkina Faso – Le Quartz (Brest)
  • Simona Lévi, Cameroun – QG Festival Passages (Metz)
  • Triphène, Congo – Cité du Design (Saint-Etienne)
  • Marie-Ange, Côte d’Ivoire – Forum des Images (Paris)
  • Afua Serwaa, Ghana – QG La Condition publique (Roubaix)
  • Sambassa, Guinée – QG Théâtre national de Bretagne (Rennes)
  • Foulématou Natalia, Mali – L’Echangeur (Château-Tierry)
  • Doha, Maroc – Musée Les Abattoirs (Toulouse)
  • Seynabou, Sénégal – Festival des Cinémas d’Afrique du pays d’Apt (Apt)
  • Gwladice, Tchad – Musée d’art et d’histoire Paul-Eluard (Saint-Denis)
  • Kossi, Togo – Universcience – Cité des sciences et de l’industrie (Paris)

En savoir plus sur la Saison Africa2020 :

La Saison Africa2020 est un projet panafricain et pluridisciplinaire, centré sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat et l’économie. De manière transversale, l’éducation est également au cœur de la programmation, dans un souci de partage et de transmission des savoirs. Cette Saison inédite favorise les mobilités, met à l’honneur les femmes et cible en priorité la jeunesse. L’ambition de la Saison Africa2020 est de créer un mouvement d’émancipation global à travers un engagement durable bâti autour des valeurs de la citoyenneté. Basée sur le principe de l’intelligence collective, la Saison Africa2020 est une invitation à bâtir en commun du sens pour transcender tous les futurs possibles.

Site internet Saison Africa2020

Sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram

La proposition de loi contre le volontourisme est déposée à l’Assemblée nationale !

A l’occasion de la Journée internationale du Volontariat, célébrée chaque année le 5 décembre, Anne Genetet, députée de la 11e circonscription des Français à l’étranger (Asie, Océanie et Europe Orientale), a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi relative à la lutte contre certaines dérives liées au volontourisme. C’est dans ce cadre qu’une conférence de presse en ligne et un webinaire ont été organisés avec le soutien de France Volontaires afin de présenter cette proposition de loi et de sensibiliser aux impacts néfastes du phénomène du volontourisme. Ces événements ont également permis de promouvoir un volontariat international responsable, dans un contexte de crise sanitaire mondiale qui a renforcé l’envie des citoyens et citoyennes de s’engager et de se sentir utile.

 

Le fruit d’une véritable concertation avec France Volontaires

Après avoir constaté certaines dérives liées au volontourisme dans plusieurs des 49 pays qui composent sa circonscription, la députée Anne Genetet a rencontré les protagonistes du volontariat international pour partager un diagnostic précis de la situation, ainsi que des voies et moyens de l’améliorer. Rapidement convaincue de la nécessité d’une riposte parlementaire et d’une évolution législative, la députée a donc pris l’initiative d’une proposition de loi dont la préparation et la rédaction ont été réalisées en concertation et avec l’appui de France Volontaires.

Ainsi, France Volontaires a mis en place un groupe de travail dédié regroupant une quinzaine d’organisations membres et partenaires de la plateforme. Il a permis de faire émerger des propositions concrètes pour s’assurer que le texte soit en phase avec les pratiques des acteurs du volontariat international responsable, et qu’il réponde bien à certaines problématiques du volontourisme au niveau français.

Grâce à un travail débuté en mars dernier, France Volontaires, avec l’appui du CLONG-Volontariat et de Cotravaux, ont notamment permis l’intégration de la définition commune du volontourisme élaborée collectivement par la plateforme, des critères principaux d’un volontariat de qualité, de l’importance des démarches d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI), ainsi qu’un lien avec la future loi sur le développement solidaire.

Dans un esprit de franche collaboration et d’ouverture à la concertation, la grande majorité des propositions d’amendements de France Volontaires a été acceptée par la députée. Cette proposition de loi a finalement été déposée à l’Assemblée nationale à l’occasion de la Journée internationale du Volontariat (JIV).

Que contient la proposition de loi sur le volontourisme ?

La proposition de loi relative à la lutte contre certaines dérives liées au volontourisme pose une définition claire du phénomène du volontourisme, de son historique, de ses principales caractéristiques et de ses impacts. Elle permet de le différencier du volontariat responsable qui répond à plusieurs critères de qualité (partenariats équitables et pérennes, formation au départ, suivi et accompagnement pendant et après l’expérience, garanties de sécurité etc.). De plus, elle clarifie les différences entre une mission de volontariat et un séjour touristique en mettant en exergue les abus dans ce domaine, notamment l’utilisation de termes trompeurs.

En outre, la proposition de loi poursuit quatre principaux objectifs :

  1. Protéger les personnes en désir d’engagement contre les dérives liées au volontourisme et sensibiliser à des actions de volontariat à l’international responsables ;
  2. Reconnaître le rôle de France Volontaires et de ses membres dans le développement et la promotion d’un volontariat international de qualité ;
  3. Prévenir des pratiques dangereuses liées au volontourisme, notamment dans le cadre de la protection des personnes vulnérables dont les mineurs ;
  4. Veiller au respect des obligations de la France en faveur des droits humains, notamment celles inscrites dans la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire.

Entrent dans le champ d’application de ce texte des entreprises, associations et autres organisations, proposant des séjours touristiques ou des missions impliquant des actions de volontariat, dont le siège social est basé en France ou y exerçant des activités.

La proposition de loi qui a bénéficié d’un accueil favorable de la part du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) ainsi que du groupe politique de la députée, La République en Marche, pourrait être débattue au premier semestre 2021 ou intégrée à d’autres propositions ou projets de loi en lien avec le sujet.

Consulter le texte de la proposition de loi

Le volontourisme, c’est quoi ?

Forme de tourisme conjuguant voyage et engagement volontaire, le volontourisme promet à des individus désireux de s’engager pour une cause, la découverte de nouvelles cultures tout en venant en aide à des communautés locales. Si les intentions de départ paraissent louables, dans les faits, des organisations proposent des séjours payants dont le modèle économique repose sur les profits tirés de cet engagement volontaire, bien souvent au détriment de l’intérêt général. Jouant sur la quête de sens des personnes en désir d’engagement, ces pratiques dérogent aux principes de qualité du volontariat. Cette “marchandisation” du secteur du volontariat entraîne des dérives dont les effets peuvent être plus ou moins graves pour les communautés d’accueil comme pour les personnes participant à ces séjours.

Un premier webinaire consacré au phénomène du « volontourisme »

A l’occasion du dépôt de la proposition de loi et de la célébration de la JIV, la députée a organisé une conférence de presse en ligne et un webinaire, avec le soutien de France Volontaires, le vendredi 4 décembre 2020, qui a réuni plus de 160 participants dont des représentant.e.s d’organisations de volontariat et d’ONG, des étudiant.e.s, des acteurs politiques, des collectivités locales et des représentant.e.s de l’Etat, des actuels ou anciens volontaires, ainsi que des influenceurs et des journalistes.

Voir ou revoir le webinaire :

Dans ses propos introductifs, Ismaïla Diagne, Délégué général par intérim de France Volontaires a tenu à remercier la députée Anne Genetet pour son engagement : « Cette initiative que vous portez est utile. Elle donne un sens profond à l’action que nous menons, à l’engagement des volontaires au quotidien, ainsi qu’au respect que nous devons aux partenaires qui travaillent avec nous à l’international ».

Après une présentation de la proposition de loi par la députée Anne Genetet, Lucie Morillon, Directrice du Pôle Etudes, Communication, Plaidoyer de France Volontaires, a animé une discussion autour d’un panel composé d’expert.e.s des secteurs du volontariat international, de la protection de l’enfance et du tourisme responsable.

Chloé Sanguinetti, productrice et réalisatrice du documentaire « The Voluntourist », a pu témoigner de l’état d’esprit de certains volontaires rencontrés sur le terrain qui partaient avec de bonnes intentions, l’envie de donner de leur temps, d’aider, mais qui se trouvaient piégés sur place, désabusés,se questionnant sur leur utilité, le manque de suivi et leurs compétences qui n’étaient pas adaptées aux activités qu’on leur demandait de mener. Un sentiment de honte a pu naitre chez certains d’entre eux pour avoir participé à des activités de volontourisme, ce qui les dissuadaient ensuite de poursuivre une logique d’engagement.

Sébastien Marot, Fondateur et directeur exécutif de Friends-International, a dressé des constats alarmants sur les conséquences du volontourisme « où l’enfant est transformé en produit ». Il a donné l’exemple le plus probant des « faux orphelinats » au Cambodge dans lesquels 80% des enfants ont en fait des parents, avec des conséquences tragiques : maltraitance, troubles de l’attachement, sentiment d’abandon, etc. Ces établissements sont créés de toute pièce dans une logique de profit et pour répondre à la demande des occidentaux. Pour lutter contre ce phénomène, il a présenté la campagne de sensibilisation choc du ChildSafe Movement « Les enfants ne sont pas des attractions touristiques ».

Caroline Mignon, Directrice de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES), a identifié plusieurs facteurs expliquant le souhait d’utiliser son temps de vacances pour se rendre utile : la volonté certaine de contrebalancer une vie professionnelle éloignée des valeurs des voyageurs, avec une envie de plus de solidarité, ou encore, de manière plus inconsciente, la volonté de se dédouaner d’une vie confortable en allant consacrer du temps aux autres. Elle a également expliqué qu’un amalgame était fait entre le congé solidaire, qui est un dispositif issu de la loi de 1996 permettant à un salarié de participer à une mission d’entraide à l’étranger, et le tourisme solidaire qui favorise les liens entre voyageurs et habitants d’un territoire pour permettre aux populations de bénéficier des retombées économiques du tourisme.

Voleak Sok, Représentante nationale de France Volontaires au Cambodge, a présenté plusieurs actions mises en place par France Volontaires et ses membres, en France et dans les pays partenaires, notamment à travers les Espaces Volontariats, qui accompagnent les volontaires actuels ou en devenir au quotidien et prodiguent des conseils de proximité pour les orienter vers des opportunités d’engagement de qualité. Au Cambodge, une séquence sur le volontourisme est notamment dispensée dans la formation à l’arrivée des volontaires, avec la mise à disposition d’outils. Au Togo, chaque année entre les mois d’avril et d’août, un dispositif d’accueil et d’orientation est mis en place à l’aéroport de Lomé afin d’assurer une permanence pour capter les nouveaux volontaires ou les volontaires en devenir dès leur arrivée dans le pays pour les sensibiliser à un volontariat responsable.

Maud Lhuillier, Directrice Asie de Passerelles Numériques, a détaillé comment et pourquoi l’ONG fait appel à des bénévoles et des volontaires sur des courtes durées afin de répondre à des besoins très spécifiques, identifiés en amont par les équipes, et pour lesquels elle n’a pas les compétences en interne. Les « garde-fous » mis en place par Passerelles Numériques pour garantir un volontariat de qualité passent notamment par une exigence dans les profils mobilisés qui sont en grande partie des experts, ainsi qu’une formalisation des missions avec un cadrage et une personne référente identifiée parmi les équipes.

Guillaume Nicolas, Délégué général de la Délégation catholique pour la coopération (DCC), a reconnu qu’il était difficile pour des jeunes d’évaluer les impacts positifs ou négatifs qu’ils et elles pourraient avoir dans le cadre d’une mission de volontariat, et a salué dans ce sens la tonalité positive du webinaire à l’égard de ces jeunes en quête de solidarité qui se seraient fait prendre au piège des organismes de volontourisme. Il est ensuite revenu sur quelques principes fondamentaux d’un volontariat de qualité : aider les personnes en désir d’engagement à être claires sur leurs motivations afin de les orienter au mieux vers des projets compatibles ; être attentifs aux savoir-être, savoir-faire et compétences de ces candidats au volontariat ; prendre le temps de préparer et mûrir son projet de volontariat à l’international et de recevoir une formation avant le départ ; et enfin, l’importance du choix et de l’accompagnement des partenaires locaux.

En conclusion, la députée Anne Genetet a insisté sur l’importance de l’information pour sensibiliser à ses dérives, aussi bien avant le départ que sur le terrain, et auprès de différents publics, notamment des jeunes, des étudiants et dans les entreprises. Pour elle, « on ne s’improvise pas volontaire ou bénévole », ces projets à l’international prennent du temps et nécessitent une réflexion. Enfin, elle a lancé un appel à la vigilance collective, à la mutualisation des outils existants et au souci d’adaptation face aux évolutions du volontourisme : « La route est encore longue », a-t-elle conclu.

En lien avec la lutte contre le volontourisme, France Volontaires et ses membres sont engagés dans une démarche d’amélioration continue des pratiques au sein de la plateforme. Une dynamique de travail sera lancé prochainement autour des standards internationaux pour un volontariat au service du développement, portés et élaborés par le réseau international Forum. Par ailleurs, France Volontaires continuera à s’investir auprès de la députée afin de porter cette loi et de mener d’autres actions pour lutter contre les dérives du volontourisme, notamment des actions de communication et de sensibilisation.

Résuvicta et Samir, de retour au Tchad après six mois de volontariat en France

Au mois de janvier dernier, Résuvicta et Samir s’envolaient pour la France afin d’effectuer un volontariat de service civique. D’une durée initiale de six mois, leur mission s’est vue prolongée au regard des restrictions sanitaires imposées par la pandémie de Covid-19. Revenus sur le sol tchadien début août, le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’ambassade de France au Tchad, les a reçus jeudi 27 août afin de procéder à leur restitution de mission. Cette rencontre a permis à Résuvicta, mise à disposition de l’association Unis Cité à Marseille sur les thématiques de l’environnement et de la santé, et à Samir, basé à Lille au sein de la mission locale sur des thématiques liées à la jeunesse et à l’accès à l’emploi, de présenter les projets auxquels ils ont apporté leurs compétences, d’échanger sur leur séjour en France et les conditions de leur mission, de partager leur projet professionnel au Tchad et à l’international mais également d’identifier les points d’amélioration du programme de réciprocité en vue de nouvelles missions.

Mis en place par France Volontaires et effectif au Tchad depuis janvier 2019, le programme de volontariat de réciprocité permet aux jeunes des pays dans lesquels France Volontaires est présente d’effectuer un volontariat de service civique en France. Basé sur le principe « je viens chez toi, tu viens chez moi », ce programme co-financé par le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Tchad, unique partenaire financier au Tchad, a déjà permis à trois volontaires tchadiens d’apporter leurs savoir-faire aux structures d’accueil partenaires et de renforcer leurs compétences en gestion de projet, en communication ou encore en techniques d’animation. Compte tenu de la réussite de ces missions, France Volontaires au Tchad et l’Ambassade de France au Tchad envisagent de nouveaux financements qui permettront l’envoi d’au moins trois nouveaux volontaires d’ici la fin de l’année 2020.

Guide d’accueil du volontaire au Laos

Ce guide du volontaire au Laos pourra vous accompagner tout au long de votre volontariat.
Réalisé par les volontaires et pour les volontaires, il vous donnera toutes les clés
nécessaires afin de mieux appréhender votre expérience en tant que volontaire, et
faciliter vos démarches et votre intégration au Laos.

Bonne lecture !

Édition 2020

A télécharger

Guide d’accueil du volontaire au Laos

France Volontaires Congo, solidaire face au Covid-19

France Volontaires Congo et le Programme des VNU s’associent contre la Covid-19 avec l’opération Mask4all

La crise sanitaire mondiale n’a pas épargné le Congo, après un confinement du 31 mars au 20 avril 2020, le port du masque est devenu obligatoire dans l’espace public. C’est dans ce contexte que France Volontaires aux cotés du Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) et du Réseau des Acteurs du Volontariat et de la Solidarité au Congo (RAVSI) ont mis en place l’initiative Mask4All. Le projet a pour objectif de distribuer 2 500 masques aux populations vulnérables de Brazzaville et vient s’inscrire dans le plan national de lutte contre la pandémie au Congo.

Pour cela, les 3 structures ont coordonné leurs efforts pour former 10 couturières à la confection de masques en tissus. Le 3 juillet 2020, lors du lancement de l’activité, les femmes ont été formées à la fabrication de masques selon les normes de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et ont reçu, chacune, un kit de création de masques. Après la phase de production, la commission en charge du projet Mask4all est allée à la rencontre des femmes couturières, à l’exemple de Madame Huguette dans son atelier de Bacongo ⤵️

 

Actions de sensibilisation aux gestes barrières et distribution de masques

Bien qu’une grande solidarité se soit formée face à la pandémie, certains quartiers de Brazzaville restent inaccessibles aux dons et appuis de différents donateurs. En accord avec les circonscriptions d’Actions Sociales de Moungali et Madibou, des actions de sensibilisation se sont déroulées les samedis 11 et 18 juillet 2020. Les volontaires et les organisations de la société civile congolaise associés au projet se sont déployés dans les quartiers à la rencontre des populations pour les sensibiliser au respect des gestes barrières et leur distribuer les masques. Lors de ces actions, plus de 1 200 personnes ont pu bénéficier de masques.

France Volontaires Congo remercie ses partenaires le Programme VNU ainsi que les associations membres de la plateforme RAVSI pour leur implication dans cette opération de riposte.

Découvrez le reportage photos sur notre page Facebook 

 

Pour plus de renseignements, contactez l’Espace Volontariats Congo : [email protected]

Face au Covid-19, restons volontaires et solidaires !

Le monde est frappé par une crise sanitaire sans précédent dont les impacts sur nos sociétés sont inexorables. En première ligne, les personnes les plus vulnérables sont d’autant plus exposées.

Confinés dans leur foyer, se sentant bien souvent impuissant, un grand nombre de citoyens et citoyennes manifestent leur envie de jouer un rôle pour limiter la pandémie, ainsi que ses effets immédiats et à plus long terme. Les initiatives solidaires se multiplient peu à peu et de nouvelles formes d’engagement émergent pour pallier le manque de personnels, de compétences ou de bénévoles dans les secteurs en lien avec les plus démunis.

Plusieurs associations (Restos du Cœur, Secours populaire, Banque alimentaire, Emmaüs, Petits frères des pauvres…) ne comptent désormais plus assez de bénévoles pour poursuivre leurs activités. Dans un même temps, le confinement fait peser un risque toujours plus grand sur les personnes fragiles isolées (âgées, malades, en situation de handicap, de précarité, exilés…).

En ces temps de crise, il nous faut faire preuve de créativité et d’innovation afin de réinventer l’engagement et de nouvelles solidarités, tout en nous adaptant à la situation actuelle et aux contraintes qu’elle engendre. L’intelligence et la responsabilité collectives, aussi bien des pouvoirs publics, de la société civile, des entreprises, des citoyens et des citoyennes, seront la clé d’une sortie de crise espérée le plus tôt possible.

Prêts.es à vous mobiliser ? Voici quelques pistes pour rester volontaire et solidaire face au Covid-19 en France et en lien avec l’international !

S’engager en France pour limiter l’impact social de la crise sanitaire

La réserve civique #JeVeuxAider

Pour que chacun puisse prendre part à la mobilisation générale des solidarités, le Gouvernement français a lancé une plateforme en ligne pour constituer une réserve civique répondant aux besoins des associations d’aide aux plus démunis.

Elle permet aux structures (associations, collectivités, opérateurs publics, etc.) de faire état de leurs besoins de renforts, et aux citoyens de notifier leur envie de s’engager, autour de 4 missions vitales :

  • Aide alimentaire et d’urgence
  • Garde exceptionnelle d’enfants
  • Lien avec les personnes fragiles isolées
  • Solidarité de proximité

Les missions proposées se font dans le respect strict des règles sanitaires applicables. En outre, il est formellement interdit aux personnes de plus de 70 ans ainsi qu’aux personnes atteintes d’une maladie chronique de s’engager dans une mission dès lors que celle-ci nécessite une rupture du confinement. Néanmoins, elles peuvent s’engager pour les missions réalisées à distance (lien avec les personnes isolées par téléphone, par exemple). Chacun peut s’engager pour que personne ne soit oublié.

Pour s’inscrire en tant que structures ou en tant que volontaire : https://covid19.reserve-civique.gouv.fr/

La plateforme bénévolat.fr

Plusieurs associations de bénévolat se sont rassemblées autour la plateforme en ligne bénévolat.fr et proposent des missions à distance déclinées de leurs actions habituelles dans ce contexte de crise. Cet espace entend fluidifier les échanges entre les bénévoles et les associations pour augmenter le soutien aux associations les plus affectées en cette période compliquée.

Par exemple, l’association Latitudes, spécialisée dans la mobilisation du monde de la tech au service de l’intérêt général, partagera chaque jour entre 1 à 3 projets sur lesquels des bénévoles pourront s’impliquer.

Pour consulter les missions disponibles : https://benevolat.fr/

L’initiative de Voisins solidaires

Pour aider les Français.es à se mobiliser, l’association Voisins solidaires, le ministère de la Cohésion des Territoires et des relations avec les collectivités territoriales, AG2R La Mondiale et les partenaires de son engagement sociétal, ont élaboré un kit gratuit « Coronavirus : et si on s’organisait entre voisins ? ». Il a pour objectif d’aider les habitants à organiser l’entraide (affiche, tract, annuaire des voisins, panneau des voisins). Un mini guide de conseils face au coronavirus, élaboré par des professionnels de santé, viendra également compléter le dispositif.

Pour télécharger le kit « Coronavirus : et si on s’organisait entre voisins ? » : https://voisinssolidaires.fr/

S’engager dans la solidarité internationale

Le travail à distance pour les volontaires déjà en mission

A travers le monde, des centaines de volontaires internationaux, notamment en Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) et en Service civique à l’international, se retrouvent dans l’incapacité de poursuivre leur engagement en raison de la crise sanitaire actuelle.

Pour éviter d’affecter davantage les organisations d’accueil, et par conséquent, leurs actions qui sont bien souvent tournées vers les personnes vulnérables, il est encouragé lorsque c’est possible, de trouver des adaptations des activités prévues, en compatibilité avec les mesures de préventions préconisées par les autorités des pays de résidence concernés. Le travail à domicile est donc à privilégier, ainsi que les solutions innovantes et faisant appel aux nouvelles technologies.

Par ailleurs, il est primordial pendant cette période difficile que le lien soit maintenu entre les organisations d’envoi, les structures d’accueil et les volontaires. Des points réguliers doivent être mis en place afin d’organiser la suite des missions, dans le respect du bien-être de chacun.e et des dispositions contractuelles en vigueur.

France Volontaires et ses Espaces volontariats restent mobilisés pour accompagner les volontaires et les partenaires à la mise en place de solutions exceptionnelles.

Il est à noter à l’évidence que toute nouvelle mission volontaire à l’international est suspendue jusqu’à nouvel ordre, conformément aux dispositions prises par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et par l’Agence du Service Civique.

Le volontariat en ligne pour la paix et le développement

Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) contribue à la paix et au développement au travers du volontariat. Le volontariat en ligne permet aux organisations et aux volontaires de s’associer pour répondre aux défis du développement durable, partout dans le monde, à partir de n’importe quel appareil connecté et sur des thématiques diverses : traduction, enseignement et formation, développement informatique, rédaction et relecture etc…

Lorsque des individus compétents et passionnés unissent leurs forces en ligne avec des organisations qui œuvrent pour le développement durable, chacun y gagne. Aujourd’hui, 12.000 volontaires par an impliquant 187 pays réalisent des missions en ligne.

Pour rejoindre les volontaires des Nations Unies en ligne : https://www.onlinevolunteering.org/fr

Dans ce contexte difficile, des pensées particulières vont naturellement à toutes les personnes engagés au quotidien pour vaincre cette pandémie et ses effets collatéraux, qu’ils.elles soient bénévoles, volontaires ou employé.es dans les secteurs de la santé, des transports et de l’alimentation notamment.

Toutes les initiatives individuelles sont les bienvenues. Mais rappelons sans relâche que la première façon d’être engagé est de rester chez soi ! #RestezChezVous

Soutenir l’innovation et la création avec la Francophonie

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a mis en place la plateforme « Solidarité Covid-19 Francophonie », un dispositif aidant les talents numériques de l’espace francophone à se fédérer et créer des solutions innovantes au service des communautés francophones. Animée par des experts issus de toutes les régions de l’espace francophone, elle permet à tous les contributeurs de faire connaître leurs idées et d’échanger sur des initiatives et projets qu’ils estiment efficaces pour lutter contre la crise.

Les premiers temps du projet seront consacrés au développement de la communauté d’innovateurs et à la valorisation des projets impactant. L’ensemble des informations seront analysées par une équipe de l’Université UCLouvain (Wallonie-Bruxelles), partenaire du projet, de manière à permettre l’élaboration d’un catalogue des solutions qui sera accessible sur le site de l’OIF. Enfin, les projets les plus prometteurs et les plus utiles seront accompagnés par l’OIF dans leur réalisation.

La plateforme est accessible via un formulaire d’inscription : https://www.francophonie.org/solidarite-COVID19

Pour information :

Premières assises Sahéliennes de la coopération décentralisée à Poitiers

Ces assises ont permis d’accueillir près de 700 personnes dont de nombreux représentants des collectivités territoriales de France et de 5 pays du Sahel : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad ainsi que des opérateurs publics, privés et des sociétés civiles de tous ces pays. Tous ont pu échanger sur leurs pratiques de coopération décentralisée au bénéficie des territoires et de leurs sociétés civiles. L’enjeu était d’identifier des outils et méthodes susceptibles d’être diffusés dans les pays de la région.

Quatre ateliers d’échange de bonnes pratiques ont ainsi été retenus :

  • Atelier 1 : Appui à la décentralisation et renforcement de la gouvernance : Un véritable outil pour l’accès aux services de base à long terme ?
  • Atelier 2 : La jeunesse un levier pour la coopération des collectivités territoriales du Sahel et de France !
  • Atelier 3 : Agriculture, développement rural et démocratie Alimentaire.
  • Atelier 4 : Energie et Climat

France Volontaire a organisé l’atelier 2, avec la participation de nombreux intervenants, sur deux thématiques essentielles aux questions de jeunesse dans les pays sahéliens.

  • La formation professionnelle formelle, l’accès à l’emploi des jeunes du Sahel, et la promotion de l’entreprenariat.
  • L’acquisition de compétences par l’engagement des jeunes sahéliens dans des projets de la société civile des territoires, l’échange croisés des jeunesses entre pays du Sahel et avec la France.

Sont intervenus dans l’atelier 2 :

  • la ville d’Angers avec la présentation de la maison du partenariat de Bamako,
  • la ville de Bordeaux avec son initiative de résidence entrepreneuriale Bordeaux- Afrique,
  • Expertise France et le Président de la Région Boucle du MOUNDOU (BF) avec la présentation du programme d’appui à l’emploi,
  • le Directeur Général du MATD du Mali a présenté le projet de Centre de formation des agents de la fonction publique territoriale,
  • le Réseau Régional Multi-acteur Bourgogne Franche Comté et la Mairie de Zimtenga (BF) ontprésenté le projet COPRA avec la participation des sociétés civiles et l’engagement de jeunes avec les acteurs des territoires,
  • le programme national de volontariat du Burkina avec la présentation de son programme de mobilités croisées et de partenariat avec les collectivités locale du Burkina,
  • la DAECT du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères avec la présentation de l’appel à projet jeunesse, destiné à cofinancer les projets de mobilité des jeunes portés par les Collectivités territoriales.

La synthèse de l’atelier en plénière présentée par Ahmed Ragel, professeur à l’Université de Nouakchott,  a permis de proposer aux collectivités territoriales le lancement d’une initiative franco-sahélienne de la jeunesse afin d’encourager et développer les échanges de jeunes entre les collectivités des 6 pays participants ainsi qu’une implication systématique de la jeunesse dans tous les projets de coopération décentralisée dans une dynamique d’entreprenariat de l’économie sociale, solidaire et environnementale.