Santé
Il est recommandé de disposer d’un parcours vaccinal complet contre le SARS-Cov2 (COVID-19).
La vaccination contre la fièvre jaune, dont des cas ont été déclarés en 2021, est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
A N’Djaména, le Centre Médico-Social (CMS) de l’Ambassade de France reste à disposition pour toute orientation liée à la santé.
Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées. Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.
Chikungunya – Dengue
La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Sécurité
Le groupe Boko Haram est toujours actif dans la région du Lac Tchad, ainsi que dans les autres pays riverains (Nigéria, Niger et Cameroun). Il mène régulièrement des actions de prédation (aux abords du Lac et sur les îles). Des attaques ciblées contre les membres des ONG internationales, avec enlèvements, ne peuvent être totalement exclues. Les déplacements interurbains dans cette zone sont formellement déconseillés.
Malgré l’adoption par les autorités tchadiennes de mesures fortes pour renforcer la sécurité (mise en place de nombreux contrôles, multiplication des patrouilles, actions militaires dans la région du Lac), des tentatives d’attentats sont possibles dans les villes au sud du pays, y compris à N’Djamena. Dans ces conditions, il est déconseillé de se rendre dans des lieux très fréquentés (marchés, lieux de culte, etc.) qui pourraient constituer une cible.