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À Madagascar, le président Macron scelle un nouvel accord pour dynamiser le volontariat dans l’Océan Indien

Sous le soleil d’Antananarivo, c’est un geste hautement symbolique qui a ponctué la visite d’État du président Emmanuel Macron à Madagascar : la signature d’un accord intergouvernemental consacré au Volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S). Dans l’écrin solennel du Palais d’Iavoloha, résidence officielle du président malgache Andry Rajoelina, la France et Madagascar ont confirmé leur volonté d’inscrire la jeunesse, la société civile et les territoires au cœur de leur partenariat.

Des échanges multiples avec la métropole ou la Réunion

Paraphé par Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué chargé de la francophonie et des Partenariats internationaux, et Volamiranty Donna Mara, ministre malgache de la Communication et de la Culture, cet accord structure désormais un pan majeur de la coopération franco-malgache. Il vise à promouvoir le volontariat comme outil d’échange et de développement, à faciliter les mobilités croisées dans un cadre juridique clair et à renforcer l’accompagnement des volontaires via l’Espace Volontariats d’Antananarivo.


© DR

Comme l’a souligné en conférence de presse le Président Rajoelina, ce partenariat doit avoir des “impacts concrets et durables pour les deux populations”. C’est tout le sens de l’action portée par France Volontaires, notamment en faveur des jeunesses, qui “répond aux défis de notre temps” comme l’a mis en avant le président Macron.  « Cette rencontre, la première d’un Chef d’Etat français depuis vingt ans, a été l’occasion de resserrer nos liens bilatéraux », a pour sa part souligné le ministre délégué, qui s’est également dit honoré d’avoir pu signer plusieurs accords pour mettre en place des partenariats stratégiques aux côtés d’autres acteurs de l’Équipe France, comme l’Agence française de développement (AFD).

Les chiffres témoignent de cette dynamique : en 2023, Madagascar a accueilli 169 volontaires de solidarité internationale (VSI) et 56 jeunes en service civique international, comme Eva, jeune réunionnaise qui a réalisé sa mission au sein au Centre national de la recherche appliquée au développement rural. Le pays se place ainsi en tête des partenaires de France Volontaires, tant pour l’accueil que pour la réciprocité, avec plus de 120 volontaires malgaches envoyés chaque année en mission en France, tel Ziona, qui a achevé une mission auprès de l’association Ekopratik à Saint-Paul il y a quelques semaines. La Réunion, qui accueille l’antenne régionale de France Volontaires, joue ici un rôle moteur dans l’animation des mobilités dans l’Océan Indien.

Au-delà des signatures officielles, la délégation présidentielle française a pris le temps d’échanger avec les acteurs locaux, qu’ils soient institutionnels, issus du monde économique ou de la société civile. Une manière de renforcer l’interconnaissance et de faire émerger de nouveaux projets communs, au plus près des réalités du terrain. Avec cet accord, la France et Madagascar affirment leur ambition partagée d’ouvrir de nouveaux horizons à leur jeunesse.

 

Ancrages : à Marseille, les volontaires internationaux incarnent des trajectoires inspirantes

Lancée par Moussa Camarra, entrepreneur et fondateur de l’association Les Déterminés, et Michèle Rubirola, première adjointe au Maire de Marseille, la seconde édition d’Ancrages s’est tenue à Marseille, épicentre des acteurs des diasporas africaines, au Palais du Pharo, le 16 avril. Portée par Les Déterminés, elle a bénéficié de l’appui du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français et de ses opérateurs France Volontaires, l’Agence Française de Développement, Business France, Expertise France, l’Institut français, Bpifrance, MansA Maison des Mondes Africains.

Lors d’une intervention par vidéo, le président de la République Emmanuel Macron a souhaité que le Forum soit l’occasion de « susciter des collaborations, encourager le partage de savoir-faire et le transfert de compétences, favoriser les mobilités croisées » dans le cadre des partenariats renouvelés avec le continent africain. « Je salue à cet égard l’action de France Volontaires sur les deux continents » a-t-il ajouté.

Le Ministre Jean-Noël Barrot a rencontré sur le stand de France Volontaires la quinzaine de volontaires mobilisés par France Volontaires, originaires de France, du Bénin, du Burkina Faso, du Kenya, du Maroc, du Sénégal et de Tunisie, engagés dans plusieurs dispositifs : service civique international, VSI, CES ou JSI.

Découvrez la vidéo récap’ de Jean-Noël Barrot ici.

Une participation en trois volets

  • Une table ronde “S’engager à travers le volontariat international, Pour des projets porteurs de sens, entre l’Afrique et la France” a débuté par une intervention du directeur général de France Volontaires, Yann Delaunay, qui a lancé un appel aux volontaires en devenir à sauter le pas, et aux structures à ne pas hésiter à créer des opportunités de mission en mobilisant des volontaires internationaux d’échange et de solidarité (VIES).

Deux volontaires ont partagé leur expérience : d’abord Oumaima Marir, service civique marocaine envoyée en France par Migrations & Développement auprès du Centre Social Kleber géré par la Ligue de l’enseignement- Fédération des Bouches-du-Rhône dans le cadre du projet Jeunes des 2 Rives porté par Solidarité laïque. « Le service civique à l’international est un opportunité précieuse qui nous aide à développer nos compétences et à affiner notre regard sur le monde » a-t-elle souligné ; Puis un ancien Volontaires de solidarité internationale (VSI) français, Hugo Albouy, tout juste de retour de Mauritanie, a partagé son expérience. Il était mobilisé dans le cadre de la coopération décentralisée de la Région Sud avec ses partenaires mauritaniens, les Régions de Nouakchott et du Brakna. Il en tire la conclusion suivante : « Le volontaire construit des ponts par des liens de confiance entre les partenaires et permet de favoriser des dynamiques de projets durables ».

Les structures ont aussi eu la parole. Catherine Sabry Pachot, co-fondatrice et directrice de l’association Bokra Sawa, basée à Marseille, qui développe des projets de coopération culturelle entre les deux rives de la région méditerranéenne. Mobilise plusieurs volontaires à travers divers dispositifs de volontariat. Elle a pu évoquer ce que les mobilités croisées apportent aux jeunes concernés et aux organisations de la société civile, en termes d’acquisition de compétences « qu’on apprend principalement sur le terrain ». Elle a incité les structures qui hésitent à mobiliser des volontaires afin d’enrichir leurs actions.

Marine Fort pour le Département des Bouches du Rhône a pu démontrer comment le volontariat international dynamise la coopération internationale, grâce au programme Territoires Volontaires, piloté par France Volontaires avec le soutien du MEAE. Des volontaires kenyans en réciprocité sont ainsi en mission en France sur la thématique sports, santé et inclusion, auprès de l’Office municipal des Sports de Miramas. Un projet qui fait écho aux Jeux olympiques et Paralympiques de Paris puisque la délégation kenyane s’y est entrainée, créant des liens forts entre les deux territoires.

Elle a décrit le VIES comme « à la fois une finalité et un outil de la coopération décentralisée ». Selon elle, « en tant qu’outil, le volontariat international est une facilité pour disposer de ressources humaines et de passerelles pour développer nos coopérations. Les volontaires peuvent travailler sur des projets de coopération et avoir une plus-value spécifique à travers la maîtrise de la langue et la connaissance du pays étranger ».

Elle a ajouté : « le volontariat est également une fin en soi de la coopération décentralisée car il répond aux objectifs et aux valeurs portés par les acteurs de la coopération : « une collectivité territoriale qui fait de la coopération décentralisée cherche à créer des liens d’amitié, des liens historiques, des échanges culturels, professionnels, économiques avec les collectivités territoriales partenaires à l’étranger. Le volontariat international génère et entretient ces liens à travers le parcours des personnes et des communautés impliquées ».

  • Un atelier organisé par France Volontaires avec le FORIM – réseau des diasporas solidaires a permis d’explorer « L’engagement des diasporas : entre appartenance, héritage et solidarité » sous la forme d’un débat mouvant qui a permis d’aborder des questions en lien avec l’identité et le sentiment d’appartenance à un pays, une culture. Les participants ont également échangé sur l’engagement des jeunes générations des diasporas qui semble différent de celui de leurs aînés, et qui peut être un moyen de se rapprocher de leur pays d’origine. Ces diverses réflexions viendront enrichir l’étude en cours de réalisation par le FORIM et France Volontaires, avec l’accompagnement du F3E, sur le lien entre volontariat et diasporas comme enjeux et apports pour la solidarité internationale.

  • Enfin, le stand de France Volontaires, situé dans la partie Mobilités internationales et engagement du Village agora, a représenté un lieu d’information et d’échange sur le VIES avec le grand public, personnes en désir d’engagement, partenaires actuels ou futurs. Nos volontaires ont témoigné de leurs parcours pour inspirer les visiteurs du Forum et échangé activement avec plus de 200 personnes.

Dans le cadre d’Ancrages Marseille, les volontaires ont partagé un récit positif et inspirant pour les jeunes issus des diasporas, en incarnant des trajectoires exemplaires et des opportunités concrètes. Rendez-vous pour la troisième édition, fin 2025.

Retour sur la mission au Ghana de Karim Doumbia, Représentant de France Volontaires pour l’Afrique de l’Ouest

Un pays clé pour le volontariat international

Le Ghana constitue un pays stratégique pour le déploiement du volontariat international. En 2024, plus d’une centaine de volontaires français ont mené des missions dans le pays – soit trois fois plus qu’en 2023 – tandis qu’une douzaine de volontaires ghanéens ont effectué des missions de réciprocité en Service Civique et en VSI en France. La stabilité politique du Ghana, conjuguée à son engagement croissant en faveur de la Francophonie – illustré par son adhésion comme membre de plein droit à l’OIF en octobre 2024 – crée un contexte propice à l’essor des initiatives de volontariat et au renforcement de la coopération bilatérale.

Le volontariat est un pilier de la relation franco-ghanéenne depuis la signature d’un accord de coopération en 2019. Le Ghana est d’ailleurs le seul pays anglophone d’Afrique à accueillir une représentation de France Volontaires. Avec l’appui du poste diplomatique et du ministère, plusieurs programmes y sont mis en œuvre. Trois VSI œuvrent activement pour le rayonnement de la Francophonie, tandis que huit volontaires ghanéens ont participé au programme de volontariat Terre de Jeux Paris 2024. Leur engagement a été mis à l’honneur lors de la visite officielle du président Nana Akufo-Addo en France, en novembre dernier.

Un agenda institutionnel dense

La mission de M. Doumbia a été ponctuée de rencontres de haut niveau. Lors d’une audience avec S.E. M. Jules-Armand Aniambossou, Ambassadeur de France au Ghana, plusieurs sujets stratégiques ont été abordés : finalisation d’un nouvel accord-cadre d’établissement pour France Volontaires, état d’avancement du programme DENVA (Développement des Écosystèmes Nationaux de Volontariat en Afrique) et renforcement du programme V-Francophonie, déployé au Ghana avec la présence de trois VSI.

Grâce à l’appui de l’Ambassade, le projet d’accord-cadre a également été transmis officiellement au Ministère ghanéen des Affaires étrangères, par l’intermédiaire du chef du protocole.

Consolidation des partenariats nationaux

Avec la National Youth Authority (NYA), les discussions ont porté sur l’actualisation du plan d’action bilatéral signé en février 2024 à Lomé, le développement du volontariat de réciprocité et la valorisation de l’apprentissage du français. Il a également été convenu de renforcer les capacités des volontaires nationaux par une session d’information organisée à l’Espace Volontariats d’Accra.

Du côté de la National Service Authority (NSA), l’accent a été mis sur l’intégration du volontariat dans les parcours de jeunes diplômés, notamment à travers le Service National. L’idée d’un projet pilote de mobilité régionale impliquant le Ghana, le Togo et la France a été bien accueillie, et un plan d’action conjoint est en préparation.

Volontariat et développement : synergies en construction

Au-delà des institutions nationales, France Volontaires a échangé avec plusieurs partenaires internationaux. Avec le CIRAD, les discussions ont porté sur l’implication de VSI dans les projets de recherche en développement agricole. À la Délégation de l’Union Européenne, les échanges ont exploré l’insertion des volontaires dans les programmes jeunesse, gouvernance et migration, ainsi que la promotion de la mobilité Sud-Nord et intra-européenne. France Volontaires a d’ailleurs exprimé son souhait de participer à la Journée de l’Europe, le 9 mai prochain. Une rencontre avec l’AFD Ghana a permis d’identifier des pistes concrètes de collaboration, notamment pour le déploiement de VSI dans les projets d’éducation et de développement durable, dans le cadre du partenariat entre l’AFD, Expertise France et France Volontaires.

Enfin, l’équipe a été chaleureusement accueillie par le Ministère du Développement et de l’Autonomisation de la Jeunesse, dont le nouveau ministre, Hon. George Opare-Addo, a réaffirmé son intérêt pour le volontariat comme levier d’insertion et de coopération.

 La mission de Karim Doumbia s’est conclue par une réception conviviale organisée par M. Julien Lecas, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France. Un moment d’échange et de partage en présence de nos partenaires, volontaires et membres de la communauté française et ghanéenne.

 

Conclusion et perspectives

La visite de M. Karim Doumbia au Ghana marque une étape importante dans le renforcement des liens entre les acteurs du volontariat français et ghanéen. Elle a permis de consolider les relations institutionnelles, de valoriser les initiatives existantes et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération.

Avec la finalisation à venir de l’accord intergouvernemental et le développement de nouvelles missions dans des secteurs stratégiques, cette dynamique promet de renforcer l’engagement des jeunes, tant au niveau national qu’international.

Portée par une volonté partagée et le contexte renforcé de la Francophonie, cette coopération témoigne du rôle central du volontariat dans la construction d’un avenir commun, solidaire et durable entre la France et le Ghana.

France Volontaires Ghana déploie un Espace Volontariats mobile à Sunyani

Rencontres avec les étudiants et sensibilisation au volontariat

L’une des priorités de cet EV mobile a été de rencontrer les jeunes et les étudiants pour les sensibiliser aux opportunités du volontariat. Nous avons eu l’honneur de visiter l’école Notre Dame Senior High School, où nous avons échangé avec les élèves de dernière année. L’occasion de présenter le volontariat de réciprocité proposé par France Volontaires et de souligner les bénéfices professionnels et personnels d’une expérience de volontariat à l’international.

La journée suivante, nous avons poursuivi notre mission auprès de centaines d’élèves à Sunyani Senior High School, où nous avons approfondi les enjeux du volontariat et les opportunités offertes par France Volontaires. Ces moments ont été riches en échanges et ont permis d’inspirer de nombreux jeunes à s’impliquer dans des projets de volontariat.

Rencontres avec des acteurs locaux engagés pour le développement communautaire

L’Espace Volontariat mobile à Sunyani a également été l’occasion de rencontrer des organisations locales qui œuvrent activement pour le développement durable et communautaire :

  • Sunyani Youth Development Association (SYDA), qui accompagne les jeunes dans des formations professionnelles (artisanat, soudure, couture, etc.), un véritable levier pour leur insertion sociale et économique.

  • Global Media Foundation, une ONG qui utilise les médias comme outil de sensibilisation aux droits humains et de lutte contre la corruption.

  • Wan-Hive Ghana, soutenant l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes.

  • InspiNest, qui aide les jeunes mères à acquérir des compétences numériques et entrepreneuriales pour favoriser leur autonomisation.

  • Solar Home, une entreprise sociale dédiée à l’accès à l’énergie solaire pour les foyers ghanéens.

Ces rencontres ont permis d’enrichir nos perspectives sur le volontariat et d’ouvrir la voie à de futures collaborations.

  

Des moments d’échanges collectifs : les conférences à Wenchi et Sunyani

Deux conférences ont marqué cette semaine. La première s’est tenue à Wenchi, où nous avons animé une session au Business Resource Center en présence de 12 structures locales. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’importance du volontariat et de ses opportunités pour les jeunes et les organisations locales dans des domaines variés tels que l’éducation, la santé et l’autonomisation économique.

La seconde conférence, organisée à Sunyani, a réuni plus de 40 participants issus de 24 associations locales. Ce fut un moment privilégié pour présenter France Volontaires, échanger sur les opportunités du volontariat, et poser les bases de futures collaborations.

Une dynamique à poursuivre

Cet Espace Volontariats mobile à Sunyani a été l’occasion de créer et renforcer les liens avec et entre les acteurs locaux, de valoriser les initiatives de volontariat et d’identifier de belles perspectives de collaboration dans la région de Bono.

France Volontaires remercie chaleureusement la National Youth Authority (NYA) pour son appui tout au long de cette initiative. Ensemble, nous continuerons à faire vivre une dynamique de volontariat inclusive, utile aux communautés et porteuse de sens.

Territoires Volontaires : lancement du 4e appel à manifestation d’intérêt pour l’identification des collectivités territoriales

Contexte de l’appel à manifestation d’intérêt

Le Volontariat international d’échange et de solidarité (VIES) offre une réponse puissante et transversale aux défis de l’internationalisation des territoires. En permettant aux jeunes de s’engager dans une mission solidaire à l’international, le volontariat contribue à l’ouverture au monde, à l’acquisition de compétences et à l’expression d’une citoyenneté active. Le volontariat est aussi pour les collectivités un excellent levier de renforcement des partenariats internationaux.

Le programme Territoires Volontaires soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Délégation pour les Collectivités Territoriales et la Société Civile) et piloté par France Volontaires, a pour objectifs :

  • Poursuivre le développement du Volontariat international d’échange et de solidarité dans le cadre de l’action extérieure des collectivités territoriales tant à l’envoi à l’international qu’à l’accueil en France ;
  • Faciliter l’accès au volontariat pour les collectivités territoriales éloignées de l’international et du volontariat ou désireuses de s’y engager ;
  • Soutenir la pérennisation de l’engagement des collectivités territoriales en faveur du VIES en mobilisant des outils de financement complémentaire.

Mené en partenariat avec le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, l’Agence du Service Civique, Régions de France, Départements de France et Cités Unies France, Territoires Volontaires propose :

  • Un accompagnement clé en mains par un opérateur agréé pour la construction et la mise en œuvre de missions de volontariat de qualité ;
  • Un soutien financier renforcé du MEAE ;
  • Un outillage pour une montée en compétence de la collectivité.

 

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Dispositifs éligibles

  • Le Service Civique à l’international qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de réaliser une mission d’intérêt général à l’étranger de 6 à 12 mois ;
  • Le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) qui a pour objet « l’accomplissement d’une mission d’intérêt général à l’étranger dans les domaines de la coopération au développement et de l’action humanitaire » de 12 à 24 mois.

Thématiques prioritaires

Afin de renforcer la contribution de Territoires Volontaires aux orientations stratégiques définies par le Conseil présidentiel du développement et déclinées par le Conseil interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID), les missions des volontaires devront contribuer à l’une des dix priorités énoncées par ces deux conseils. Les projets qui intégreront l’un des axes suivants seront encouragés : 

  • Promouvoir l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) auprès de la jeunesse, à travers notamment les missions confiées aux volontaires accueillis dans les territoires français ;
  • Favoriser la mobilisation des diasporas et l’implication de leurs associations.

Calendrier prévisionnel

29 avril 2025 : Webinaire d’information national
19 mai 2025 : Date de clôture de l’AMI
2 juin 2025 : Sélection et notification des collectivités lauréates
Juin-Septembre 2025 : Conventionnement opérateurs/collectivités/France Volontaires
Septembre 2025 : Début du déploiement des volontaires
Décembre 2026 : Fin de l’ensemble des missions et clôture des conventions

Pour candidater

Rendez-vous sur le site Démarches Simplifiées avant le 19 mai 2025.

Pour toute question ou information complémentaire envoyer un courriel à [email protected] 

 

Consulter les termes de l’AMI 4

Modèle de coopération internationale, la région Centre-Val de Loire a accueilli le directeur général de France Volontaires

Territoire exemplaire pour la solidarité internationale, la Région Centre-Val de Loire a développé depuis plusieurs années une politique de coopération décentralisée active, avec de nombreuses collectivités d’Afrique ou d’Asie du Sud-est. De quoi justifier le déplacement du directeur général de France Volontaires lors d’une journée consacrée à mettre en lumière des dynamiques locales de solidarité internationale et de planifier l’avenir du volontariat.

Des volontaires en réciprocité d’Inde et du Cameroun

La visite a débuté à Tours par une rencontre avec des représentants de la ville, parmi lesquels Aude Sivigny, cheffe de projets internationaux. L’échange a porté sur l’envoi d’une volontaire en Volontariat de solidarité internationale (VSI) en Côte d’Ivoire en partenariat avec la Guilde, dans le cadre d’un projet sur l’égalité femmes-hommes cofinancé par le ministère des Affaires étrangères et France Volontaires via le programme Territoires Volontaires.

 

“Le volontariat international d’échange et de solidarité constitue un instrument particulièrement utile pour les coopérations décentralisées et l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) dans nos territoires. A ce titre, le Centre Val-de-Loire est un territoire exemplaire.”
Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires

 

À l’Université de Tours, un temps d’échange particulièrement vivifiant a été consacré à la réciprocité dans le volontariat international. Apurva, une volontaire indienne, a partagé son expérience enrichissante : elle a ainsi contribué à renforcer les liens entre la France et l’Inde, notamment à travers sa participation à l’organisation du festival Holi, la célèbre fête des couleurs, au sein de l’université tourangelle. Christian Waso Fotso, un volontaire camerounais, a également témoigné de son engagement au sein de la Communauté de communes Loches Sud Touraine, où il anime des ateliers sur les enjeux de l’eau et organise des événements culturels.

Une forte dynamique de coopération pour la Région

Le lendemain, à Orléans, la délégation a d’abord rencontré les responsables locaux pour faire le point sur la coopération de longue date entre la Ville d’Orléans et son homologue de Parakou, au Bénin. Une coopération qui repose en grande partie sur l’envoi de volontaires en VSI.
Delphine Benassy, vice-présidente de la région Centre-Val de Loire, a également présenté la nouvelle stratégie internationale de son institution, qui met l’accent sur la mobilité des jeunes et le volontariat international, et ce depuis plusieurs années, comme dans le domaine agricole par exemple. La Région soutient entre autres trois volontaires en VSI au Maroc, en Inde et au Laos, et prévoit d’accueillir des volontaires en réciprocité à partir de 2025 dans le cadre de son partenariat avec le pays du Maghreb. Lors de cette mission, les échanges ont également porté sur la « Boussole des jeunes », un outil lancé en 2024 pour centraliser l’information sur les opportunités de mobilité internationale. Dans la foulée, une rencontre avec Centr’aider, a permis la présentation de la stratégie de développement des actions de l’institution dans la région.

Ce type de missions de terrain, qui mêlent échanges d’expériences et réflexion stratégique, incarne la volonté de renforcer les liens entre les acteurs régionaux et France Volontaires, qui déploie des dispositifs susceptibles de répondre à leurs besoins. En conclusion de ce déplacement, Yann Delaunay s’est dit « plus que jamais convaincu que le volontariat international d’échange et de solidarité, soutenu par Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’Agence du Service Civique et l’Agence française de développement, constitue un instrument particulièrement utile pour les coopérations décentralisées et l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) dans nos territoires ».

Photo de couverture : © DR

À Marseille, le ministre Thani Mohamed-Soilihi se rend sur le Campus de l’AFD

Le ministre a débuté sa journée en prenant part à l’ouverture de la 15e édition de Climate Chance, consacrée cette année aux relations Europe-Afrique. Aux côtés du maire de Marseille Benoît Payan et de Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique et fondateur de l’association Climate Chance, il a rappelé l’importance du programme Adapt’Action de l’AFD et la nécessité de renforcer les coopérations décentralisées pour faire face aux bouleversements climatiques.

“Il faut protéger les océans pour protéger notre avenir”, a souligné Thani Mohamed-Soilihi, insistant sur les enjeux cruciaux de la Conférence des Nations-Unies sur l’océan (UNOC) et l’objectif d’augmenter la part des aires marines protégées de 8,4 % à 10 % au niveau mondial. Il a également mis en avant l’urgence d’un traité international contraignant contre la pollution plastique, qui sera au cœur des discussions du comité intergouvernemental de négociation prévu en août à Genève.

L’importance de la coopération décentralisée

L’après-midi a été marqué par un atelier organisé par Cites Unies France (CUF), auquel a participé Pierre Revel, représentant territorial sud de France Volontaires. Intitulé “Renforcer la coopération décentralisée pour s’adapter au réchauffement climatique”, cet échange a permis de mettre en avant le rôle crucial des volontaires internationaux dans le partage d’expériences et de solutions locales.

Pierre Revel a notamment cité les actions menées par la Ville de Bordeaux, la Région Sud ou encore la Région de Nouakchott, en Mauritanie, dans le cadre du programme Territoires Volontaires de France Volontaires. Il a également mis en lumière l’implication des volontaires de solidarité internationale (VSI) dans des missions liées à la biodiversité et au climat au Maroc, en Mauritanie et jusqu’au Costa Rica, en lien avec l’UNOC.

 

Jerry Azilinon, volontaire en réciprocité au sein de l’AFD, a rencontré Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux. © France Volontaires

Rebondissant sur l’intervention de Serge Snrech, responsable adjoint de la division Climat et Nature de l’AFD, qui a souligné l’importance des actions éducatives, Pierre Revel a évoqué les initiatives des services civiques en réciprocité dans l’Aude, présents dans des tandems solidaires avec des établissements scolaires. Ce programme sera labellisé comme étape relai de la coopération décentralisée lors d’un événement à Carcassonne fin mai.

Les jeunes et la diplomatie de demain

En soirée, le ministre Thani Mohamed-Soilihi a participé à un temps d’échange au sein du Campus AFD, présenté comme un prélude au Forum Ancrages, qui aura lieu le 16 avril prochain à Marseille et mettra en avant le rôle des diasporas dans le renouvellement de la diplomatie française en Afrique. Animé par l’association Les Déterminés, cet échange a rassemblé huit jeunes volontaires, entrepreneurs et responsables associatifs.

Jerry Azilinon, volontaire en réciprocité au sein de l’AFD, a souligné l’importance de “défendre l’Aide publique au développement (APD), car souvent les gens ne la comprennent pas et il est important de trouver les mots qui vont trouver un écho”. Le ministre a alors rappelé les débats en cours sur l’APD et le travail mené avec Rémi Rioux, directeur général de l’AFD, pour renforcer les liens entre l’APD et les territoires d’outre-mer.

Au terme de cette journée dense, la visite de Thani Mohamed-Soilihi à Marseille aura illustré un engagement fort en faveur du climat, du développement durable et du renforcement des coopérations décentralisées, avec une attention particulière portée à la place des jeunes et des volontaires dans ces dynamiques essentielles pour l’avenir.

Six jeunes Calédoniens s’engagent à Vanuatu et en Nouvelle-Zélande

Ils sont six, prêts à quitter la Nouvelle-Calédonie pour s’engager dans des missions de volontariat au Vanuatu et en Nouvelle-Zélande. Avant leur départ, une semaine de formation au départ, organisée par France Volontaires Nouvelle-Calédonie, leur a permis de se préparer à cet engagement au service de la coopération régionale.

L’ouverture de cette session de préparation, qui s’est tenue le 24 mars au Centre d’activités nautiques provincial de Nouméa, a rassemblé plusieurs personnalités. Parmi elles, l’ambassadrice de France pour le Pacifique, Véronique Roger-Lacan, le membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie chargé de la jeunesse, Mickaël Forrest, ainsi que la vice-présidente de la province des Îles Loyauté, Isabelle Bearune. Les consuls généraux du Vanuatu et de Nouvelle-Zélande, Serge Alain Mahé et Mary Thurston, étaient également présents.  Leur mobilisation souligne le soutien institutionnel au volontariat de solidarité internationale et reconnaît l’importance de ces jeunes engagés pour le développement et la coopération dans le Pacifique.

Des missions ancrées dans des besoins

Cette semaine de formation visait à préparer les jeunes volontaires aux défis qui les attendent. Plusieurs thématiques essentielles ont été abordées : engagement et citoyenneté, interculturalité, communication et adaptabilité, ainsi que la prévention des risques en mission. Des experts issus de l’association Dialogue, du Centre Information Jeunesse de Nouvelle-Calédonie ou encore de l’Agence Sanitaire et Sociale sont intervenus pour partager leurs conseils. Afin de renforcer les liens et favoriser la compréhension des enjeux du volontariat, une après-midi et une soirée de rencontre ont été organisées avec d’anciens volontaires. Ces échanges ont permis aux nouveaux engagés de découvrir des témoignages inspirants et de mieux appréhender les réalités de leur future mission.

Les six jeunes volontaires pendant leur stage de préparation au départ. © France Volontaires Nouvelle-Calédonie

Ces jeunes volontaires seront impliqués dans des domaines variés, allant de l’agroforesterie à l’enseignement en passant par la culture et la francophonie. Certains apporteront leur appui à la coordination de projets agricoles pour le Technical and Vocational Education and Training (TVET) de Vanuatu ou dans le cadre du développement de la culture du cacao , d’autres contribueront à la promotion des activités culturelles au Vanuatu Kaljoral Senta ou à l’Alliance Française de Palmerston North en Nouvelle-Zélande.

Un engagement soutenu par des programmes structurants

France Volontaires Nouvelle-Calédonie pilote ces missions en s’appuyant sur des dispositifs tels que le programme Service volontaire océanien (PSVO), appuyé par le gouvernement calédonien, et le programme Territoire Volontaires (TEVO) de France Volontaires, porté par la province des Îles Loyauté.

Depuis 14 ans, en Nouvelle-Calédonie,  France Volontaires et ses partenaires locaux accompagnent des jeunes souhaitant s’engager dans des missions solidaires.

Au-delà d’un simple engagement, ces expériences constituent une véritable opportunité de développement personnel, professionnel et linguistique. Le volontariat océanien favorise l’intégration régionale et le renforcement des liens entre la Nouvelle-Calédonie et ses voisins du Pacifique. Il permet à chaque volontaire d’apporter sa contribution tout en acquérant de nouvelles compétences et en s’ouvrant à d’autres cultures. Un tremplin vers l’avenir, au service du Pacifique.

 

Photo de couverture : © France Volontaires Nouvelle-Calédonie

France Volontaires à la rencontre des aspirants à l’expatriation solidaire

Mercredi 26 mars, la Cité universitaire internationale de Paris a vu défiler des centaines de visiteurs en quête de repères pour leur projet d’expatriation dans le cadre du salon S’expatrier, mode d’emploi . Dans cet espace foisonnant d’informations, le stand de France Volontaires a permis de fournir des précisions relatives aux dispositifs de volontariat à près de 150 personnes.

Un stand au carrefour des engagements internationaux

Tout au long de la journée, les équipes ont ainsi échangé avec des visiteurs aux profils très divers : jeunes en quête d’un premier engagement à l’international, actifs en reconversion, retraités souhaitant mettre leur expérience au service d’une cause… L’enjeu ? Présenter les nombreuses opportunités offertes par les dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S), du service civique au congé de solidarité en passant par le volontariat de solidarité internationale (VSI) ou le volontariat senior : « Après une carrière bien remplie, j’ai envie de me rendre utile autrement, de partager mon expérience tout en découvrant une nouvelle culture. Je sais que les besoins sont immenses, notamment dans l’éducation et la formation, et que mon engagement pourrait avoir un impact concret. C’est une aventure humaine enrichissante qui donnerait du sens à ma retraite. », a ainsi expliqué Monique, retraitée de l’enseignement dans un collège d’Île-de-France.

Un temps fort en conférence : s’expatrier pour la première fois

Moment clé de la journée, la conférence « S’expatrier pour la première fois à l’étranger », à laquelle participait Charlotte Chiron, responsable de la communication de France Volontaires, a rassemblé près de 300 spectateurs, entre présence physique et visionnage en ligne. Lors de cette table ronde, les intervenants ont partagé des conseils pratiques et éclairé les enjeux d’une première expatriation, mettant en lumière les dispositifs d’accompagnement offerts par France Volontaires.

Aux côtés de Charlotte Chiron, Aurore Daux, chargée de la communication de la direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a présenté les opportunités offertes par le Volontariat international en entreprise (VIE) et le Volontariat international en administration (VIA). Julie Meunier, cofondatrice de Pvtistes.net, ancienne bénéficiaire du programme Vacances-Travail (PVT) était également présente pour informer les futurs expatriés sur ce dispositif facilitant les séjours longue durée à l’étranger pour les jeunes de moins de 30 ans.

« Souvent, on entend : je veux m’engager pour une cause qui me tient à cœur. J’ai envie de le faire à l’international. Il y a énormément de possibilités qui s’offrent aux personnes qui souhaitent s’expatrier pour la première fois, mais dans le cadre d’une mission d’intérêt général. On a des dispositifs de volontariat qui nécessitent des compétences, d’autres qui n’en nécessitent pas, ou moins, notamment pour les plus jeunes. Cela permet à chacun de trouver la bonne formule qui correspond à son désir d’engagement », a souligné Charlotte Chiron lors de son intervention.

Un acteur incontournable de la mobilité internationale

La participation de France Volontaires à ce salon illustre une véritable nécessité : présenter le volontariat comme une voie possible et encadrée d’expatriation. Dans un contexte où la mobilité internationale se diversifie, il est essentiel de rappeler que partir à l’étranger peut aussi rimer avec engagement et solidarité.

Par son expertise, son réseau et ses dispositifs, France Volontaires joue un rôle de facilitateur pour celles et ceux qui souhaitent s’investir dans un projet porteur de sens à l’international. Une mission qui trouve toute sa place dans des événements comme S’expatrier, mode d’emploi, où l’envie d’ailleurs se conjugue avec la volonté d’agir.

À Lima, la France signe un accord intergouvernemental avec le Pérou sur le volontariat

Le partenariat entre la France et le Pérou franchit une nouvelle étape. France Volontaires, présente dans le pays depuis 2011, vient de signer un accord avec le gouvernement péruvien visant à structurer et promouvoir les échanges entre volontaires des deux nations. Un partenariat stratégique qui marque la reconnaissance officielle du rôle de France Volontaires dans le développement du volontariat au Pérou et conforte sa place au sein de l’Équipe France, ce réseau d’institutions françaises actives au Pérou aux côtés de l’Alliance française, de l’Agence française de développement (AFD), du lycée franco-péruvien, de l’Institut français des études andines (IFEA) ou encore de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

Faciliter les démarches administratives des volontaires

Cette avancée s’inscrit dans une dynamique plus large. Depuis début 2023, France Volontaires a changé de statut, passant d’association à groupement d’intérêt public (GIP), un tournant qui a renforcé son ancrage institutionnel et sa capacité d’action à l’international.

Si le Pérou possède une culture bien ancrée du volontariat et de la solidarité, il ne dispose pas d’un cadre juridique équivalent à celui de la France. Dans le pays andin, le terme voluntariado renvoie davantage à une forme de bénévolat, tandis qu’en France, le volontariat inclut des statuts spécifiques, comme le volontariat de solidarité internationale (VSI) ou le service civique international, qui impliquent des missions indemnisées sur un temps long.

Avec cet accord, la France et le Pérou affirment leur volonté commune de faire du volontariat un levier d’engagement citoyen et de développement, tant sur le plan personnel que professionnel. Ce partenariat vise à structurer la mobilité des volontaires, à favoriser les synergies entre les acteurs engagés et à simplifier les démarches administratives, notamment en facilitant l’obtention de visas coopérants pour les volontaires français engagés au Pérou dans le cadre d’un service civique ou d’un VSI, garantissant ainsi plus de fluidité et de sécurité pour ces missions de coopération. Il encourage également les volontaires à s’inscrire au registre consulaire pour un meilleur suivi.
En officialisant ce partenariat, la France et le Pérou ouvrent la voie à une collaboration renforcée en matière de solidarité et d’échange interculturel, avec une ambition claire : faire du volontariat un outil au service du développement et du rapprochement entre les peuples.

Une célébration à la Résidence de France

Cette signature s’est déroulée au Palais Présidentiel du Pérou, en plein cœur de Lima, où Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, accompagné de Nathalie Kennedy, ambassadrice de France au Pérou et Éléonore Caroit, députée  des Français établis en Amérique latine et Caraïbes a été reçu par le Premier ministre péruvien Gustavo Adrianzén Olaya en compagnie de représentants de son gouvernement, notamment du ministère des Relations extérieures et de celui de la Femme et des Populations vulnérables (institution de référence pour le volontariat dans le pays). L’accord marque l’aboutissement d’un travail de longue haleine mené, entre autres, par les équipes de France Volontaires en Amérique latine menées par Iselle Taze-Bernard, responsable régionale et Virginie Holler, représentante nationale de France Volontaires au Pérou.

Pour clore cette journée symbolique, la Résidence de France à Lima a accueilli une réception réunissant la délégation ministérielle, les équipes de France Volontaires et de nombreux membres de la communauté française au Pérou. Une occasion de rappeler les liens forts qui unissent les deux pays.

Dans son discours, l’ambassadrice Nathalie Kennedy a salué l’engagement de France Volontaires et le rôle essentiel du volontariat dans le rapprochement des sociétés civiles. Le ministre Laurent Saint-Martin et les députées Éléonore Caroit et Pascale Got (présidente du groupe d’amitié France-Pérou à l’Assemblée nationale) ont quant à elles insisté sur la richesse des échanges et l’importance du réseau français dans ce pays d’Amérique du Sud. « Ensemble, nous avons un rôle à jouer pour renforcer la présence de la France au Pérou et faire vivre cette si belle amitié franco-péruvienne », a conclu l’ambassadrice.

 

Toutes photos : © Presidencia del Consejo de ministros del Perú