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À Marseille, le ministre Thani Mohamed-Soilihi se rend sur le Campus de l’AFD

Le ministre a débuté sa journée en prenant part à l’ouverture de la 15e édition de Climate Chance, consacrée cette année aux relations Europe-Afrique. Aux côtés du maire de Marseille Benoît Payan et de Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique et fondateur de l’association Climate Chance, il a rappelé l’importance du programme Adapt’Action de l’AFD et la nécessité de renforcer les coopérations décentralisées pour faire face aux bouleversements climatiques.

“Il faut protéger les océans pour protéger notre avenir”, a souligné Thani Mohamed-Soilihi, insistant sur les enjeux cruciaux de la Conférence des Nations-Unies sur l’océan (UNOC) et l’objectif d’augmenter la part des aires marines protégées de 8,4 % à 10 % au niveau mondial. Il a également mis en avant l’urgence d’un traité international contraignant contre la pollution plastique, qui sera au cœur des discussions du comité intergouvernemental de négociation prévu en août à Genève.

L’importance de la coopération décentralisée

L’après-midi a été marqué par un atelier organisé par Cites Unies France (CUF), auquel a participé Pierre Revel, représentant territorial sud de France Volontaires. Intitulé “Renforcer la coopération décentralisée pour s’adapter au réchauffement climatique”, cet échange a permis de mettre en avant le rôle crucial des volontaires internationaux dans le partage d’expériences et de solutions locales.

Pierre Revel a notamment cité les actions menées par la Ville de Bordeaux, la Région Sud ou encore la Région de Nouakchott, en Mauritanie, dans le cadre du programme Territoires Volontaires de France Volontaires. Il a également mis en lumière l’implication des volontaires de solidarité internationale (VSI) dans des missions liées à la biodiversité et au climat au Maroc, en Mauritanie et jusqu’au Costa Rica, en lien avec l’UNOC.

 

Jerry Azilinon, volontaire en réciprocité au sein de l’AFD, a rencontré Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux. © France Volontaires

Rebondissant sur l’intervention de Serge Snrech, responsable adjoint de la division Climat et Nature de l’AFD, qui a souligné l’importance des actions éducatives, Pierre Revel a évoqué les initiatives des services civiques en réciprocité dans l’Aude, présents dans des tandems solidaires avec des établissements scolaires. Ce programme sera labellisé comme étape relai de la coopération décentralisée lors d’un événement à Carcassonne fin mai.

Les jeunes et la diplomatie de demain

En soirée, le ministre Thani Mohamed-Soilihi a participé à un temps d’échange au sein du Campus AFD, présenté comme un prélude au Forum Ancrages, qui aura lieu le 16 avril prochain à Marseille et mettra en avant le rôle des diasporas dans le renouvellement de la diplomatie française en Afrique. Animé par l’association Les Déterminés, cet échange a rassemblé huit jeunes volontaires, entrepreneurs et responsables associatifs.

Jerry Azilinon, volontaire en réciprocité au sein de l’AFD, a souligné l’importance de “défendre l’Aide publique au développement (APD), car souvent les gens ne la comprennent pas et il est important de trouver les mots qui vont trouver un écho”. Le ministre a alors rappelé les débats en cours sur l’APD et le travail mené avec Rémi Rioux, directeur général de l’AFD, pour renforcer les liens entre l’APD et les territoires d’outre-mer.

Au terme de cette journée dense, la visite de Thani Mohamed-Soilihi à Marseille aura illustré un engagement fort en faveur du climat, du développement durable et du renforcement des coopérations décentralisées, avec une attention particulière portée à la place des jeunes et des volontaires dans ces dynamiques essentielles pour l’avenir.

Six jeunes Calédoniens s’engagent à Vanuatu et en Nouvelle-Zélande

Ils sont six, prêts à quitter la Nouvelle-Calédonie pour s’engager dans des missions de volontariat au Vanuatu et en Nouvelle-Zélande. Avant leur départ, une semaine de formation au départ, organisée par France Volontaires Nouvelle-Calédonie, leur a permis de se préparer à cet engagement au service de la coopération régionale.

L’ouverture de cette session de préparation, qui s’est tenue le 24 mars au Centre d’activités nautiques provincial de Nouméa, a rassemblé plusieurs personnalités. Parmi elles, l’ambassadrice de France pour le Pacifique, Véronique Roger-Lacan, le membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie chargé de la jeunesse, Mickaël Forrest, ainsi que la vice-présidente de la province des Îles Loyauté, Isabelle Bearune. Les consuls généraux du Vanuatu et de Nouvelle-Zélande, Serge Alain Mahé et Mary Thurston, étaient également présents.  Leur mobilisation souligne le soutien institutionnel au volontariat de solidarité internationale et reconnaît l’importance de ces jeunes engagés pour le développement et la coopération dans le Pacifique.

Des missions ancrées dans des besoins

Cette semaine de formation visait à préparer les jeunes volontaires aux défis qui les attendent. Plusieurs thématiques essentielles ont été abordées : engagement et citoyenneté, interculturalité, communication et adaptabilité, ainsi que la prévention des risques en mission. Des experts issus de l’association Dialogue, du Centre Information Jeunesse de Nouvelle-Calédonie ou encore de l’Agence Sanitaire et Sociale sont intervenus pour partager leurs conseils. Afin de renforcer les liens et favoriser la compréhension des enjeux du volontariat, une après-midi et une soirée de rencontre ont été organisées avec d’anciens volontaires. Ces échanges ont permis aux nouveaux engagés de découvrir des témoignages inspirants et de mieux appréhender les réalités de leur future mission.

Les six jeunes volontaires pendant leur stage de préparation au départ. © France Volontaires Nouvelle-Calédonie

Ces jeunes volontaires seront impliqués dans des domaines variés, allant de l’agroforesterie à l’enseignement en passant par la culture et la francophonie. Certains apporteront leur appui à la coordination de projets agricoles pour le Technical and Vocational Education and Training (TVET) de Vanuatu ou dans le cadre du développement de la culture du cacao , d’autres contribueront à la promotion des activités culturelles au Vanuatu Kaljoral Senta ou à l’Alliance Française de Palmerston North en Nouvelle-Zélande.

Un engagement soutenu par des programmes structurants

France Volontaires Nouvelle-Calédonie pilote ces missions en s’appuyant sur des dispositifs tels que le programme Service volontaire océanien (PSVO), appuyé par le gouvernement calédonien, et le programme Territoire Volontaires (TEVO) de France Volontaires, porté par la province des Îles Loyauté.

Depuis 14 ans, en Nouvelle-Calédonie,  France Volontaires et ses partenaires locaux accompagnent des jeunes souhaitant s’engager dans des missions solidaires.

Au-delà d’un simple engagement, ces expériences constituent une véritable opportunité de développement personnel, professionnel et linguistique. Le volontariat océanien favorise l’intégration régionale et le renforcement des liens entre la Nouvelle-Calédonie et ses voisins du Pacifique. Il permet à chaque volontaire d’apporter sa contribution tout en acquérant de nouvelles compétences et en s’ouvrant à d’autres cultures. Un tremplin vers l’avenir, au service du Pacifique.

 

Photo de couverture : © France Volontaires Nouvelle-Calédonie

France Volontaires à la rencontre des aspirants à l’expatriation solidaire

Mercredi 26 mars, la Cité universitaire internationale de Paris a vu défiler des centaines de visiteurs en quête de repères pour leur projet d’expatriation dans le cadre du salon S’expatrier, mode d’emploi . Dans cet espace foisonnant d’informations, le stand de France Volontaires a permis de fournir des précisions relatives aux dispositifs de volontariat à près de 150 personnes.

Un stand au carrefour des engagements internationaux

Tout au long de la journée, les équipes ont ainsi échangé avec des visiteurs aux profils très divers : jeunes en quête d’un premier engagement à l’international, actifs en reconversion, retraités souhaitant mettre leur expérience au service d’une cause… L’enjeu ? Présenter les nombreuses opportunités offertes par les dispositifs de volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S), du service civique au congé de solidarité en passant par le volontariat de solidarité internationale (VSI) ou le volontariat senior : « Après une carrière bien remplie, j’ai envie de me rendre utile autrement, de partager mon expérience tout en découvrant une nouvelle culture. Je sais que les besoins sont immenses, notamment dans l’éducation et la formation, et que mon engagement pourrait avoir un impact concret. C’est une aventure humaine enrichissante qui donnerait du sens à ma retraite. », a ainsi expliqué Monique, retraitée de l’enseignement dans un collège d’Île-de-France.

Un temps fort en conférence : s’expatrier pour la première fois

Moment clé de la journée, la conférence « S’expatrier pour la première fois à l’étranger », à laquelle participait Charlotte Chiron, responsable de la communication de France Volontaires, a rassemblé près de 300 spectateurs, entre présence physique et visionnage en ligne. Lors de cette table ronde, les intervenants ont partagé des conseils pratiques et éclairé les enjeux d’une première expatriation, mettant en lumière les dispositifs d’accompagnement offerts par France Volontaires.

Aux côtés de Charlotte Chiron, Aurore Daux, chargée de la communication de la direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a présenté les opportunités offertes par le Volontariat international en entreprise (VIE) et le Volontariat international en administration (VIA). Julie Meunier, cofondatrice de Pvtistes.net, ancienne bénéficiaire du programme Vacances-Travail (PVT) était également présente pour informer les futurs expatriés sur ce dispositif facilitant les séjours longue durée à l’étranger pour les jeunes de moins de 30 ans.

« Souvent, on entend : je veux m’engager pour une cause qui me tient à cœur. J’ai envie de le faire à l’international. Il y a énormément de possibilités qui s’offrent aux personnes qui souhaitent s’expatrier pour la première fois, mais dans le cadre d’une mission d’intérêt général. On a des dispositifs de volontariat qui nécessitent des compétences, d’autres qui n’en nécessitent pas, ou moins, notamment pour les plus jeunes. Cela permet à chacun de trouver la bonne formule qui correspond à son désir d’engagement », a souligné Charlotte Chiron lors de son intervention.

Un acteur incontournable de la mobilité internationale

La participation de France Volontaires à ce salon illustre une véritable nécessité : présenter le volontariat comme une voie possible et encadrée d’expatriation. Dans un contexte où la mobilité internationale se diversifie, il est essentiel de rappeler que partir à l’étranger peut aussi rimer avec engagement et solidarité.

Par son expertise, son réseau et ses dispositifs, France Volontaires joue un rôle de facilitateur pour celles et ceux qui souhaitent s’investir dans un projet porteur de sens à l’international. Une mission qui trouve toute sa place dans des événements comme S’expatrier, mode d’emploi, où l’envie d’ailleurs se conjugue avec la volonté d’agir.

À Lima, la France signe un accord intergouvernemental avec le Pérou sur le volontariat

Le partenariat entre la France et le Pérou franchit une nouvelle étape. France Volontaires, présente dans le pays depuis 2011, vient de signer un accord avec le gouvernement péruvien visant à structurer et promouvoir les échanges entre volontaires des deux nations. Un partenariat stratégique qui marque la reconnaissance officielle du rôle de France Volontaires dans le développement du volontariat au Pérou et conforte sa place au sein de l’Équipe France, ce réseau d’institutions françaises actives au Pérou aux côtés de l’Alliance française, de l’Agence française de développement (AFD), du lycée franco-péruvien, de l’Institut français des études andines (IFEA) ou encore de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

Faciliter les démarches administratives des volontaires

Cette avancée s’inscrit dans une dynamique plus large. Depuis début 2023, France Volontaires a changé de statut, passant d’association à groupement d’intérêt public (GIP), un tournant qui a renforcé son ancrage institutionnel et sa capacité d’action à l’international.

Si le Pérou possède une culture bien ancrée du volontariat et de la solidarité, il ne dispose pas d’un cadre juridique équivalent à celui de la France. Dans le pays andin, le terme voluntariado renvoie davantage à une forme de bénévolat, tandis qu’en France, le volontariat inclut des statuts spécifiques, comme le volontariat de solidarité internationale (VSI) ou le service civique international, qui impliquent des missions indemnisées sur un temps long.

Avec cet accord, la France et le Pérou affirment leur volonté commune de faire du volontariat un levier d’engagement citoyen et de développement, tant sur le plan personnel que professionnel. Ce partenariat vise à structurer la mobilité des volontaires, à favoriser les synergies entre les acteurs engagés et à simplifier les démarches administratives, notamment en facilitant l’obtention de visas coopérants pour les volontaires français engagés au Pérou dans le cadre d’un service civique ou d’un VSI, garantissant ainsi plus de fluidité et de sécurité pour ces missions de coopération. Il encourage également les volontaires à s’inscrire au registre consulaire pour un meilleur suivi.
En officialisant ce partenariat, la France et le Pérou ouvrent la voie à une collaboration renforcée en matière de solidarité et d’échange interculturel, avec une ambition claire : faire du volontariat un outil au service du développement et du rapprochement entre les peuples.

Une célébration à la Résidence de France

Cette signature s’est déroulée au Palais Présidentiel du Pérou, en plein cœur de Lima, où Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, accompagné de Nathalie Kennedy, ambassadrice de France au Pérou et Éléonore Caroit, députée  des Français établis en Amérique latine et Caraïbes a été reçu par le Premier ministre péruvien Gustavo Adrianzén Olaya en compagnie de représentants de son gouvernement, notamment du ministère des Relations extérieures et de celui de la Femme et des Populations vulnérables (institution de référence pour le volontariat dans le pays). L’accord marque l’aboutissement d’un travail de longue haleine mené, entre autres, par les équipes de France Volontaires en Amérique latine menées par Iselle Taze-Bernard, responsable régionale et Virginie Holler, représentante nationale de France Volontaires au Pérou.

Pour clore cette journée symbolique, la Résidence de France à Lima a accueilli une réception réunissant la délégation ministérielle, les équipes de France Volontaires et de nombreux membres de la communauté française au Pérou. Une occasion de rappeler les liens forts qui unissent les deux pays.

Dans son discours, l’ambassadrice Nathalie Kennedy a salué l’engagement de France Volontaires et le rôle essentiel du volontariat dans le rapprochement des sociétés civiles. Le ministre Laurent Saint-Martin et les députées Éléonore Caroit et Pascale Got (présidente du groupe d’amitié France-Pérou à l’Assemblée nationale) ont quant à elles insisté sur la richesse des échanges et l’importance du réseau français dans ce pays d’Amérique du Sud. « Ensemble, nous avons un rôle à jouer pour renforcer la présence de la France au Pérou et faire vivre cette si belle amitié franco-péruvienne », a conclu l’ambassadrice.

 

Toutes photos : © Presidencia del Consejo de ministros del Perú

Offre d’emploi : Chargé·e de mission développement des parcours d’engagement

Contexte du poste

Groupement d’intérêt public, créée en 2009, France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Le Service Développement des parcours d’engagement (SDPE), intégré à la Direction de la communication, de la valorisation & du développement des parcours d’engagement, a pour mission de définir un cadre de qualité en matière de formation, de contenu des missions, de suivi en mission et accompagnement post mission, des volontaires.

Descriptif de la mission

Au sein de la Direction et sous l’autorité hiérarchique de la responsable de service, le/la Chargé/e de mission est responsable de la coordination, de la gestion et du suivi des volontaires dans une zone géographique, tout en garantissant un cadre de qualité pour les parcours d’engagement.

A ce titre, les principales activités sont :

Gestion et coordination du déploiement des volontaires

  • Planifier les missions en collaboration avec les autres services ;
  • Gérer le processus de sélection des candidats (offre de mission, sélection, entretiens et parcours de formation) et coordonner le calendrier de déploiement) ;
  • Réaliser l’ensemble des formalités administratives (contrats, affiliations, assurances) ;
  • Assurer la mise à jour des données dans les systèmes d’information ;
  • Intervenir lors des sessions de préparation au départ sur les aspects statutaires ;
  • Coordonner les aspects logistiques liés aux départs (transport, visa, hébergement, etc.) en lien avec les autres services ;
  • Suivre les volontaires dans les grandes étapes de leurs missions ;
  • Assister les équipes locales dans la gestion de situation complexe (sécurité, santé, risques psychosociaux).

Mise en œuvre et amélioration du cadre de qualité de gestion du volontariat

  • Organiser des sessions de mise en œuvre des bonnes pratiques sur la mobilisation, le suivi et la gestion des volontaires ;
  • Animer des ateliers participatifs sur les différentes étapes du parcours d’engagement (sensibilisation au volontariat, gestion statutaire, valorisation de l’expérience) ;
  • Développer des outils collaboratifs et mettre en place des actions pour faciliter les échanges et améliorer le parcours d’engagement.

Actualisation et amélioration des outils et des processus

  • Mettre à jour les guides d’information ;
  • Concevoir des supports interactifs pour une meilleure compréhension des dispositifs ;
  • Contribuer à la mise à jour des outils de programmation de l’activité volontariat ;
  • Consolider et analyser les retours d’expérience ;
  • Evaluer l’impact des dispositifs et proposer des axes d’amélioration ;
  • Participer aux jurys de sélection d’appels à projets et aux groupes de travail thématiques.

Appui et conseil aux acteurs du secteur du volontariat et organismes partenaires

  • Informer et sensibiliser les volontaires et les structures sur les différents dispositifs d’engagement ;
  • Accompagner et conseiller les organismes dans le montage et la mise en œuvre de missions de volontariat.

Profil souhaité

Formation et expérience

  • Diplôme supérieure dans les domaines des sciences sociales, gestion projets ou développement ;
  • Expérience significative en gestion de projets de volontariat et coordination ;
  • Expérience personnelle en tant que volontaire est un atout.

Compétences clés

  • Connaissance des politiques publiques liées à la jeunesse, l’éducation et développement durable ;
  • Connaissance approfondie des dispositifs de volontariat (VSI, service civique …) ;
  • Maitrise des techniques et outils d’animation ;
  • Capacité de rédaction et de synthèse ;
  • Organisé et pragmatique ;
  • Maitrise des outils bureautiques et collaboratifs ;
  • Capacité à accompagner et mobiliser des équipes ;
  • Bonne gestion du stress (capacité à gérer des situations difficiles (sécurité, santé, etc.) ;
  • Capacité à travailler en équipe dans un environnement multiculturel et intergénérationnel.

Conditions d’exercice

  • Statut d’agent contractuel ;
  • CDD de 3 ans (renouvelable) ;
  • Rémunération selon expérience ;
  • Possibilité de télétravail ;
  • Mutuelle et prévoyance ;
  • Accès au RIE sur site ;
  • Prise de poste : à partir de juin 2025 ;
  • Localisation : Ivry sur Seine (94).

Processus de recrutement

CV et lettre sont à envoyer par mail à [email protected] et [email protected]

Merci d’indiquer en objet « candidature_CM_DPE »

Engagé en faveur de la diversité et de l’égalité des chances, France Volontaires étudie avec la plus grande attention toutes les candidatures correspondant aux compétences requises pour le poste à pourvoir.

Avec l’EDHEC, un partenariat prometteur pour le développement du volontariat estudiantin

Parmi les sept étudiants en pré-master à l’EDHEC qui ont souhaité s’engager au Cameroun sur des missions solidaires du Global Impact Project initialement lancé par leur école en 2024, Louise et Basile ont bénéficié de ce partenariat entre l’EDHEC Business School et l’Association Jeunesse verte du Cameroun. Les Global Impact Projects, soutenus par la chaire UNESCO, leur offrent ainsi la possibilité de s’engager sur le terrain au sein d’une ONG ou d’une association à but non lucratif pendant un semestre. Cette expérience contribue à transformer leur vision du monde et à renforcer leur intelligence émotionnelle, leur sens de la coopération et leur capacité de résilience.

Née en 1906, l’EDHEC Business School est une école de commerce qui dispose de cinq campus académiques respectivement à Paris, Lille, Nice, Londres et Singapour. Un des objectifs de l’établissement est de valoriser l’ouverture au monde et à l’autre, dans une dynamique d’apprentissage et d’échanges.

Après avoir pris attache avec le siège de France Volontaires, la directrice du programme, Sonia Gastaud, s’est rendue au Cameroun en décembre 2023. Ce déplacement lui a permis de rencontrer l’équipe de l’Espace Volontariats, dans le but de discuter des modalités de mobilisation des étudiants pour des missions solidaires au sein de plusieurs organisations partenaires au Cameroun.

À la suite de cette rencontre, une présentation de l’école, de ses missions de ses missions ainsi que du Global Impact Project et de ses partenaires a eu lieu à l’Institut Français du Cameroun de Yaoundé, en présence de plusieurs acteurs de la société civile.

Au centre Sonia Gastaud, directrice du programme Global Impact Project de l’EDHEC, lors de la présentation de l’école à l’Institut Français de Yaoundé.

Dès lors, une collaboration fructueuse a été établie entre l’association Jeunesse verte du Cameroun, l’association AGAPE et l’EDHEC Business School a permis le le déploiement de cinq étudiants volontaires à AGAPÉ à Douala, et de deux étudiants volontaires à l’association Jeunesse verte du Cameroun durant les mois de juin, juillet et août 2024. Ces étudiants sont accompagnés par Campus France et France Volontaires durant leur temps de déploiement.

L’association Jeunesse verte du Cameroun et AGAPE, qui sont-ils ?

L’association Jeunesse verte du Cameroun (AJVC), basée à Yaoundé, est engagée dans la promotion d’un environnement sain en impliquant jeunes et femmes dans des projets durables.

Elle œuvre activement pour la préservation des forêts et de l’environnement et contribue au développement des communautés locales et autochtones. L’association, qui est également membre du Réseau des jeunes des forêts d’Afrique Centrale (REJEFAC), agit pour une meilleure implication et responsabilisation des jeunes dans les questions de gestion durable des ressources naturelles.

L’AJVC a participé à la COP27 et COP28 et collabore quotidiennement avec des associations partenaires sur les questions de plaidoirie en faveur des projets de préservation du Bassin du Congo. Dans cette dynamique, elle accueillera dans les prochains mois un VSI, mobilisé dans le cadre du programme V-Fôrets, coordonné par France Volontaires.

L’association AGAPE est une organisation à but non lucratif dédiée à la protection des enfants vulnérables et sans abri. Leur objectif est de faciliter l’accès à une éducation de qualité, visant à à favoriser l’intégration socio-professionnelle des enfants qu’ils suivent.

En 2021, un centre d’accueil a été construit à Japoma (Douala), afin d’accueillir et héberger des jeunes enfants de 5 à 17 ans ‘de et dans’ la rue. Début juin 2024, deux volontaires étudiants, Bérénice et Johan, ont préparé leurs valises pour s’envoler pour deux mois pour le Cameroun, afin de venir en appui aux activités du centre d’accueil d’AGAPE.

Louise et Basile, deux étudiants de l’EDHEC en mission solidaire au cœur de Yaoundé

Motivés et désireux de s’engager, Louise et Basile, deux étudiants de l’EDHEC Business School ont été déployés auprès de l’association Jeunesse verte Cameroun à Yaoundé, du 2 juin au 9 août. Nous avons eu la chance de les accueillir lors d’une réception qui a pris place au sein de l’Institut Français du Cameroun à Yaoundé, dans un cadre intimiste avec Campus France et France Volontaires.

Un guide d’accueil et de bonnes pratiques co-rédigé par nos deux organisations leur a été remis afin de faciliter leur adaptation au Cameroun.

Au quotidien, Louise et Basile viennent en appui aux projets d’AJVC. Ils ont notamment favorisé le développement des outils de communication de l’association, afin de renforcer la visibilité autour des projets menés par l’association. Ils ont aussi pu mesurer l’impact de projets d’implémentations passés via la collecte de témoignages d’utilisateurs et bénéficiaires. Par ailleurs, ils ont travaillé avec Brice et Rodrigue, leurs tuteurs, pour développer des techniques de mobilisation des ressources, visant ainsi à sécuriser les finances de l’association.

Louise et Basile, dans le quartier d’Oyom Abang à Yaoundé ©Max Knaapen

Accompagnés au quotidien par Brice et Rodrigue, ces derniers sont ravis de ce rapprochement entre les jeunesses françaises et camerounaises, assurant ainsi la pérennisation des projets de développement durable menés par AJVC. Cependant, au-delà d’une simple rencontre professionnelle, il s’agit surtout d’une rencontre humaine ! Entre discussions, débats et rires, c’est une aventure humaine s’est tissée au fil des jours, à l’intersection des deux pays et de leurs cultures respectives.

De gauche à droite : Rodrigue Kuisseu, Brice Papiny Kuefouet ©Max Knaapen

« Je suis galvanisé de voir les nouveaux étudiants qui sont prêts et enthousiastes à aller sur le terrain pour toucher du doigt ce qui est fait » Brice Papiny Kuefouet

« Au sein de l’association on a pu bénéficier de leur énergie. Ils sont très jeunes et ils ont eu cette volonté de vouloir impacter les projets d’AJVC » Rodrigue Kuisseu

Fin juillet 2024, Sonia Gastaud est revenue au Cameroun pour une mission de suivi des étudiants déployés entre Yaoundé et Douala. Ce fut une belle l’occasion pour nos équipes de partager un moment convivial au cours duquel nous avons passé en revue les missions en cours et leurs réalisations. La perspective d’une collaboration élargie sur plusieurs pays entre France Volontaires et l’EDHEC Business School a été discutée, avec pour objectif de faciliter le déploiement d’étudiants sur des missions solidaires. La mobilisation d’étudiants sur ces missions constitue une véritable opportunité pour la jeunesse, à la croisée des chemins entre les études, le volontariat et l’immersion professionnelle.

A gauche : Sonia Gastaud, entourée des collaborateurs et membres d’AJVC / A droite :  Sonia Gastaud avec les enfants AGAPE, la directrice du centre Yvette et Ruth sa coordinatrice

 

La signature de la convention avec l’EDHEC illustre la volonté de France Volontaires de développer des partenariats avec les grandes écoles et les universités. Elle constitue le premier accord signé avec ce type d’établissements et témoigne de la reconnaissance des compétences acquises à l’EDHEC, très recherchées par les acteurs de la solidarité internationale. Pour Emmanuel Métais, directeur général de l’EDHEC, « ce partenariat représente à la fois une reconnaissance institutionnelle et un levier stratégique pour renforcer les Global Impact Projects développés à l’EDHEC. Notre école a placé l’engagement en faveur du bien commun au cœur de sa mission éducative et ce dispositif est une illustration concrète de notre volonté de former des étudiants capables d’impulser et d’accompagner les grandes transitions mondiales. »


Témoignages des volontaires 

Pour en découvrir davantage sur leurs missions au quotidien, nous vous invitons à visionner le témoignage vidéo de Louise et Basile : Cliquez ici

 

At Drop de Béton, solid bonds are built through rugby

Rather than chasing performance or trophies, the goal is clear: using sport as a vector for social and professional inclusion. Based in Mérignac, Gironde, Drop de Béton has been offering a wide range of activities around rugby since 1997, including women’s rugby, rugby for the disabled, rugby for the community and rugby for health.

“Each project is run by our sports instructors and is designed for a different audience, ranging from young people in disadvantaged neighborhoods to people with disabilities,” says Hugo Gille, one of the sports instructors.

It was in this context that Makarita Nakavulevu, a young Fijian volunteer, joined the association on January 13 for a seven-month period, along with three other Fijian volunteers currently involved in other sports associations in France. Her arrival was facilitated by a partnership with Cool’eurs du Monde, which promotes the international mobility of young people. “Rugby is deeply rooted in the Fijian culture, it’s something very important over there. When the opportunity arose, Cool’eurs du Monde immediately thought of us”, says Hugo.

Makarita, from the Pacific all the way to France

The impact of the 21-year-old volunteer within the association was immediately palpable. Among other things, she attends wheelchair rugby and women’s rugby training sessions, bringing her energy and skills – she is taking a degree in sport at the University of Suva, Fiji – to motivate the players. “She has a different way of approaching games. Having a Fijian volunteer in their training is inspiring for the girls. It’s an enlightening experience both for them and for us,“ he adds, even if the language barrier sometimes presents a minor obstacle: ”She speaks English very well, the worry is that nobody speaks it very well back home,” he jokes.

Among Makarita’s missions, supporting the wheelchair rugby section plays an important part. This Paralympic discipline, still unknown to the public until the Paris 2024 Games put the spotlight on it, allows players with disabilities to play sport involving intense contact and strategy. “Our club plays in the second national division, and training takes place twice a week. Makarita helps preparing the players, equipping them, and also assists them during and after the training session,” explains Hugo.

Wheelchair rugby: a platform for inclusion

Cédric, a Drop de Béton sports educator trained in adapted physical activities, came up with the initiative. This approach is perfectly in line with the values of the structure: to offer opportunities to people who are sometimes left aside, to give them the chance to get together and share a sporting and social experience.

Although Makarita’s current missions focus mainly on wheelchair rugby and women’s rugby, the upcoming summer will bring her even greater responsibilities. “Summer is our busiest time. She’ll be working in social centers, with young people who don’t necessarily have access to sports opportunities”, as Hugo puts it. Beyond her on-site presence, Makarita’s volunteering is also a means of encouraging cultural openness among young women curious to discover her culture, creating a reciprocal exchange where each learns from the other.

The FEF-R program, an important step in the cooperation between France and Fiji

Alongside Makarita, three other Fijian volunteers were deployed in France last January: Manoa Keteca, on a project with Visions Mêlées (also in Bordeaux), Joshua Yee, assistant coach at the table tennis club in Hennebont (Morbihan) and Henry Hiramatsu, assisting the Scoope association in Saumur (Maine). Their arrival is in line with the principle of reciprocity, which enables volunteers from our partner countries to carry out international solidarity missions in French non-profit organizations or local authorities. Their deployment was financed through the Fonds Équipe France (FEF)-R, one of the bilateral cooperation mechanisms of the French Ministry of Europe and Foreign Affairs. In the case of Fiji, the aim is to support a number of strategic areas in the field of sport, such as access to infrastructure, support for inclusion policies, the fight against discrimination and reintegration through sport.

Le ministre de la francophonie en visite chez France Volontaires pour célébrer les 20 ans du volontariat de solidarité internationale

Arrivé en fin d’après-midi, Thani Mohamed Soilihi commence sa visite par une déambulation dans les bureaux su siège de France Volontaires, à Ivry-sur-Seine (94). L’occasion d’échanges de qualité avec les collaborateurs, qui permettent au ministre de mieux connaître la variété des missions et le rôle de France Volontaires dans le développement d’un volontariat de qualité.

Il s’assoit ensuite face à une trentaine de volontaires, français ou ressortissants de pays partenaires : certains viennent de rentrer de mission, d’autres sont en France dans le cadre du dispositif de réciprocité. Stéphane Hamouis, premier volontaire de solidarité internationale parti dès 2005 à Madagascar, fait également partie de l’assistance.

Dire qu’on fait de la diplomatie, c’est peut-être un grand mot, mais en tout cas on est amenés à côtoyer tous les acteurs de la solidarité”, déclare Naïma Perron, ancienne VSI, face au ministre. © France Volontaires

« Chaque volontariat de solidarité internationale est issu d’un projet commun, et je dois dire d’un rêve commun », lance Thani Mohamed Soilihi en préambule, rappelant d’emblée l’importance, à ses yeux, de la construction partenariale des missions de solidarité internationale que la France accompagne dans le monde. Outre les volontaires, de nombreux acteurs du secteur sont d’ailleurs également présents lors de cet échange, parmi lesquels des représentants d’associations et de collectivités territoriales qui ont fait le déplacement pour l’occasion. « Célébrer les vingt ans du dispositif de VSI dans un monde de plus en plus brutal, c’est aussi réaffirmer nos valeurs communes d’ouverture, de construction et d’engagement », poursuit le ministre.

Une solidarité ancrée dans le réel

Une affirmation que Guillaume Nicolas, délégué général de la Délégation catholique pour la coopération (DCC), complète lors de son intervention, prononcée au nom de l’ensemble des associations membres de France Volontaires qu’il représente lors de l’événement : « Vous l’avez dit, les sociétés se replient alors que des volontaires se déploient.  Ils se déploient dans le monde et se déploient dans leur tête. Alors que les relations deviennent conflictuelles, les volontaires tissent des relations d’hospitalité. » Wilfrid Bertile, vice-président de la Région Réunion, partenaire historique de France Volontaires depuis 2003, insiste pour sa part sur l’impact du VSI quant à l’insertion des jeunes : « Depuis de nombreuses années, les collectivités territoriales ont développé des politiques ambitieuses d’accompagnement de la mobilité des jeunes, en Europe et à l’international. Le VSI permet de soutenir l’engagement des citoyens en faveur de missions d’intérêt général. Elles contribuent à l’ouverture des territoires au monde mais aussi à l’insertion des jeunes, puisque 85% d’entre eux décrochent un CDI dans les trois ans qui suivent leur mission de mobilité. »


Une trentaine de volontaires, anciens et actuels, on échangé autour de l’avenir du VSI ou de la francophonie. © France Volontaires

Chez les volontaires, ou anciens volontaires, on vante également les bienfaits du dispositif. Pour certains, le VSI permet ainsi aux personnes qui s’engagent de sortir de leur zone de confort et de mener une mission d’intérêt général utile pour les partenaires locaux. Laura Mahy, volontaire de solidarité internationale au Tchad, témoigne : « J’ai été envoyée jusqu’en janvier dernier au sein de l’Agence nationale de la Grande Muraille verte du Tchad. Ma mission en tant que volontaire était d’accompagner ce projet qui a entre autres pour objectif de réduire l’insécurité alimentaire dans cette région du Sahel. Ma grande satisfaction a été de voir qu’un projet comme ça pouvait changer leur vie. Savoir que j’ai pu contribuer à mon échelle à un projet aussi durable a été très enrichissant. »

 

D’autres rappellent que le VSI a également un impact sur les volontaires eux-mêmes, en leur permettant de gagner en compétences : « Le volontaire, quelque part, est un lien entre les différents organismes. Dire qu’on fait de la diplomatie, c’est peut-être un grand mot, mais en tout cas on est amenés à côtoyer tous les acteurs de la solidarité, et de ce point de vue-là c’est vraiment très positif » résume Naïma Perron, ancienne volontaire originaire de la Réunion.

Francophonie et volontariat : un dialogue essentiel

Enfin, d’autres encore notent à quel point le VSI affecte profondément les parcours des individus qui s’engagent à travers ce dispositif, sur les plans personnel comme professionnel. A ce titre, plusieurs volontaires en réciprocité, actuellement en France dans le cadre de leur mission, soulignent à quel point leur volontariat a été utile dans la maîtrise de la langue française.

Demba Mané, volontaire sénégalais, témoigne : « Le premier obstacle pour moi a été la prise de parole du fait de la barrière de la langue. Au Sénégal, le français est la langue officielle, c’est vrai, mais elle n’est parlée qu’à l’école. En dehors des classes, c’est le wolof partout. Ici à Paris, on dit que tout va très vite, mais c’est aussi pour la langue. Ça a été un peu difficile pour moi au début, mais au bout de quelques mois, j’ai acquis cette capacité à pouvoir m’exprimer facilement en français. »

Le ministre, dont la francophonie est l’un des portefeuilles, acquiesce et partage son propre parcours, insistant dans la foulée sur le fait que les langues constituent un outil de communication mais aussi un vecteur d’inclusion comme de rayonnement international pour la France.

Alors que la rencontre touche à sa fin, le ministre résume les échanges sur une note légère : « En écoutant vos expériences, je suis presque déçu de ne pas avoir été moi-même volontaire », provoquant des réactions amusées dans l’assistance. Avant de conclure de façon un peu plus solennelle : « Vous pouvez compter sur moi pour soutenir ce dispositif qui personnifie nos valeurs et nos objectifs. Grâce à plus de 15 000 femmes et hommes qui se sont engagés depuis 20 ans pour faire vivre la solidarité internationale, la justice sociale et climatique ou encore la citoyenneté mondiale, je veux souhaiter un joyeux anniversaire à ce dispositif et le redire : vive le volontariat de solidarité internationale ! »


© France Volontaires

Au Cameroun, la DCC réunit ses volontaires pour un week-end de partage

Chaque année, Max et Jean Denis se rendent au Cameroun pendant une dizaine de jours afin de rencontrer leurs partenaires locaux et dialoguer avec l’Espace Volontariats de France Volontaires au Cameroun. L’objectif de leur visite est d’analyser la dynamique pays et de mieux structurer l’accompagnement des volontaires DCC tout au long de leur mission.


Max et Jean Denis, bénévoles chargés de mission Cameroun pour la DCC / © DR

Cet échange annuel entre nos deux institutions permet de faire le point des projets en cours et à venir, ainsi que sur les perspectives communes. Lors de leur visite, nous avons abordé les conditions d’accueil des volontaires, en rappelant le contexte social, sécuritaire et sanitaire du Cameroun.

Ces échanges visent à structurer et pérenniser le déploiement et l’intégration des volontaires,  tout en renforçant le partenariat entre nos deux structures.

Max et Jean Denis, entourés de l’équipe France Volontaires au Cameroun

Un week-end de rencontres et de partage

Du 22 au 23 février derniers, un séminaire a été organisé à l’Institut des frères Saint Jean de Simbock, à Yaoundé. Ce rassemblement a réuni douze volontaires venus de Yaoundé, Douala, Edéa et Foumban.

Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, les volontaires ont été amenés à échanger sur différentes thématiques :

  • Partages d’expériences collectives et individuelles
  • La mission de volontariat : les joies, défis et surprises
  • Rappel des consignes sécuritaires et bonnes pratiques
  • Réflexions et échanges sur les relations interpersonnelles en milieu interculturel (amour, amitié…)

 

L’Espace Volontariats est allé à la rencontre des volontaires, le temps d’un après-midi. Cela a permis d’échanger avec les volontaires sur les conseils et bonnes pratiques, tout en comprenant mieux leurs attentes.

Ces trois jours ont favorisé la mise en relation entre des volontaires expérimentés et les nouveaux arrivants, créant un climat de confiance propice aux confidences.

France Volontaires Cameroun remercie la DCC pour cette initiative, essentielle au renforcement d’un volontariat de qualité et dynamique.

 

 

Qu’est-ce que la Délégation Catholique pour la Coopération ?

La DCC est une organisation non gouvernementale confessionnelle fondée en 1967, et présente dans 50 pays, dont le Cameroun. Reconnue d’utilité publique et membre de la plateforme France Volontaires, elle déploie chaque année plus de 500 volontaires pour venir en appui à des projets solidaires dans les pays partenaires. En moyenne, ce sont 20 volontaires envoyés par la DCC qui foulent le sol camerounais chaque année.

La formation agricole franco-marocaine mise à l’honneur au Salon de l’Agriculture

Le stand du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire français (MASA), installé dans le Pavillon 4 du Salon International de l’Agriculture, a accueilli le jeudi 27 février dernier une séquence inédite sur la coopération entre la France et le Maroc en matière de formation agricole.

Pendant près d’une heure, des volontaires, étudiants, enseignants et responsables institutionnels marocains et français ont partagé leurs expériences sur les dispositifs de mobilité et les programmes de formation conjoints. Une rencontre animée sous forme de questions-réponses qui a permis de mettre en lumière les initiatives favorisant les échanges entre les deux pays.

Des étudiants et volontaires témoignent

L’événement s’est ainsi ouvert avec une présentation conjointe de Bouchra Chorfi, cheffe de la Division de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (DETFP) au sein du ministère marocain de l’Agriculture, et de Cyril Kao, adjoint au directeur général de l’Enseignement et de la Recherche en France. Ils ont rappelé le renouvellement de l’arrangement administratif entre les deux pays lors du SIA 2024, couvrant six domaines stratégiques pour la formation agricole.


Chams Eddoha Zaki, actuellement volontaire en service civique au lycée agricole Les Sardières de Bourg en Bresse. © Ministère de l’agriculture

Les expériences des jeunes ont ensuite illustré concrètement l’impact de ces coopérations. Chams Eddoha Zaki, actuellement volontaire en service civique au lycée agricole Les Sardières de Bourg en Bresse, a partagé son immersion dans le système agricole français. Elle effectue actuellement sa mission en compagnie de Khadija Charlou : toutes deux ont été formées dans des Instituts de techniciens spécialisés en agriculture (ITSA) au Maroc. Des missions de volontariat qui constituent d’ores et déjà une belle réussite, elles devraient d’ailleurs être renouvelées.

Un élan vers l’avenir

Layla Iaich, ancienne participante au stage 250, a raconté comment cette expérience lui a permis de poursuivre ses études en France. Ce programme d’accueil d’étudiants marocains en France, créé en 1990, a permis de plus de 3 500 agriculteurs français de partager leurs savoirs avec 6 500 étudiants marocains.
Côté français, Gabriel Rodriguez de Sa a relaté son voyage d’étude à Mohammedia, un échange marquant organisé avec le lycée agricole et CFA de la Bretonnière. De son côté, Hafsa Nbabat a mis en avant les opportunités offertes par son double diplôme entre l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (ENGEES) et l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II de Rabat.

Cette matinée d’échanges a confirmé la dynamique de coopération entre les deux pays en matière de formation agricole. Pour les étudiants et professionnels présents, ces programmes représentent une opportunité unique d’acquérir de nouvelles compétences et de renforcer les liens entre les agricultures marocaine et française. Une alliance qui continue de porter ses fruits, avec la volonté affichée d’intensifier encore ces échanges dans les années à venir.

 

Des volontaires togolais également présents au Salon

Des jeunes volontaires togolais en mission de service civique international dans l’enseignement agricole* ont eu l’opportunité d’échanger avec la délégation du ministère de l’Agriculture du Togo. Cet événement, auquel chef du service économique de l’ambassade de France au Togo a pris part, a constitué un moment fort de dialogue et de partage. Les volontaires ont présenté leurs parcours, les compétences acquises au sein des lycées agricoles français et les enseignements tirés de leur expérience sur le terrain. De leur côté, les représentants du ministère de l’Agriculture togolais ont rappelé l’importance de ces missions de volontariat pour le développement du secteur agricole au Togo. L’accent a été mis sur l’innovation et la rigueur, valeurs essentielles pour une agriculture plus performante et durable. Ce fut aussi l’occasion pour ces jeunes engagés de mesurer les attentes du gouvernement togolais en matière de modernisation et d’adaptation aux enjeux climatiques et économiques.
* Kodjo Moïse Mlagani, Maman Chérifatou Folega, Kossi Pascal Ativon, Sodridine Adom, Chadate Zangaba, Etsè Florentin Douley et Aboudou Salam Assebou