Un territoire stratégique pour le volontariat international
Avec 16 coopérations actives impliquant des collectivités françaises, la Casamance est un espace privilégié pour l’engagement volontaire. La mission de France Volontaires s’est articulée autour de trois grands objectifs :
Rencontrer et échanger avec les acteurs locaux,les autorités administratives et collectivités territoriales, desorganisations de la société civile,des volontaires en mission dans la région.
Identifier les besoins et les opportunités pour structurer durablement le volontariat dans la région.
Renforcer la coordination des différents acteurs engagés sur le terrain afin d’optimiser l’impact des actions menées.
Des actions concrètes pour un impact immédiat
La missionde France Volontaires s’est traduite par plusieurs rencontres et échanges visant à promouvoir et renforcer le volontariat en Casamance :
Rencontre avec les autorités préfectorales et départementales
Monsieur Ahmet Tidiane THIAW, préfet de Ziguinchor, a souligné le rôle crucial du volontariat dans le renforcement des liens entre les peuples. Il a salué l’initiative de France Volontaires, qui permet aujourd’hui le déploiement de volontaires sénégalais à l’international. Il a également insisté sur la nécessité d’une coordination efficace des initiatives, prenant en compte les besoins exprimés par les collectivités décentralisées et les acteurs de la société civile.
Avec le Secrétaire Général du Conseil Départemental de Ziguinchor et la Mairie de Ziguinchor, l’accent a été porté sur l’appui à la mise en place et la structuration des startups engagées dans l’entrepreneuriat des jeunes. L’objectif est de leur fournir les moyens nécessaires pour agir plus efficacement auprès des acteurs locaux et favoriser un développement inclusif.
Rencontres et concertations avec les acteurs locaux
Les échanges avec les groupements d’intérêt économique (GIE), notamment ceux accompagnés par Dominick Wadai, volontaire de solidarité internationale (VSI) du projet FONDEM envoyé par La Guilde, ont permis d’analyser les défis économiques et sociaux du territoire. Ces rencontres ont mis en lumière l’importance de soutenir les initiatives locales à travers un volontariat adapté aux réalités du terrain.
Promotion du volontariat et sensibilisation
Une session d’information à l’Alliance Française de Ziguinchor, réunissant 40 participants, a permis de présenter les différentes opportunités de volontariat, sensibilisant ainsi les jeunes et les acteurs locaux aux bénéfices de l’engagement volontaire.
Mise en réseau et accompagnement des volontaires Des échanges avec des volontaires engagés et déployés par PLAY International, La Guilde, la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), ICD Afrique, planète Urgence, GESCODE et ADICE ont permis un partage d’expériences et l’intégration des nouveaux volontaires arrivants dans la région.
Des initiatives structurantes pour un volontariat durable
Au-delà des actions immédiates, la mission a permis d’identifier plusieurs axes de développement pour renforcer l’impact du volontariat en Casamance :
Développement du volontariat et engagement citoyen
Création d’un service civique communal à Ziguinchor, impliquant les jeunes dans des projets environnementaux et de renforcement de la citoyenneté .
Déploiement de Volontaires Internationaux d’Échange et de Solidarité (VIES) sur des projets stratégiques tels que l’agriculture à Ouonck et la gestion des déchets à Oussouye.
Soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation locale
Coordination et structuration des interventions des volontaires
Vers une nouvelle dynamique du volontariat en Casamance
Grâce à l’implication de Guillaume Lannerée, attaché de coopération du SCAC de l’ambassade de France dans la région, et au soutien de l’Alliance Française de Ziguinchor, cette mission marque un tournant dans la structuration du volontariat en Casamance. Elle ouvre la voie à des projets durables et structurants, portés par une coordination renforcée des acteurs locaux et des volontaires.
France Volontaires Sénégal tient à remercier l’ensemble des partenaires engagés dans cette dynamique et réaffirme son engagement en faveur du développement du volontariat en Casamance. À travers ces initiatives, France volontaire espère favoriser un volontariat de qualité, porteur de transformation sociale et économique pour la région.
Le Volontariat de solidarité internationale (VSI) permet à toute personne majeure d’accomplir une mission d’intérêt général dans un des pays bénéficiaires de l’aide publique au développement, dans les domaines de la solidarité internationale et de l’action humanitaire. Soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et géré par le FONJEP, le dispositif est encadré par la loi du 23 février 2005, dont nous fêtons cette année les 20 ans.
Depuis 2021, le VSI est ouvert à la réciprocité, permettant l’accueil de volontaires internationaux en France au même titre que l’envoi de volontaires français dans les pays partenaires.
Dans une dynamique partenariale, les missions sont co-construites entre un organisme d’envoi et un organisme d’accueil (ONG, collectivités locales…) en réponse à des besoins bien identifiés sur le terrain. Les missions de VSI durent au minimum un an et peuvent s’étendre sur plusieurs années (6 maximum). Des compétences spécifiques sont demandées et un accompagnement est mis en place pour les volontaires avant, pendant et après leur mission.
En quelques chiffres :
22 associations agréées par le MEAE
1763 missions de VSI dans le monde en 2024, dont 147 en France dans le cadre de la réciprocité
17400 missions de VSI depuis 2005
Top 5 des pays d’accueil depuis 2005 : Madagascar, Cambodge, Philippines, Cameroun et Haïti
Concernant les principales régions d’accueil de VSI en réciprocité :
Région Ile-de-France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Région Pays de la Loire
Région Nouvelle-Aquitaine
Concernant les principales régions d’envoi de VSI :
Un dispositif efficace qui contribue aux Objectifs de développement durable
Aux quatre coins du monde, les volontaires interviennent au quotidien sur des domaines très variés parmi lesquels l’éducation, la santé, la prévention des risques, le sport ou encore la sécurité alimentaire. Tous contribuent à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable, dans toute leur diversité.
Un rapport d’évaluation du dispositif publié en 2022 fait état d’un niveau élevé de satisfactionpar les acteurs et usagers du VSI. Les organisations d’envoi témoignent d’une satisfaction très élevée à l’égard du dispositif VSI qui leur permet de mettre à disposition des volontaires engagés et compétents au service de leurs partenaires, pour le développement de leurs actions et le transfert de compétences. En outre, l’expérience de volontariat en VSI est considérée comme très positive pour les volontaires eux-mêmes (68%). Enfin, pour les partenaires locaux accueillant des volontaires, le dispositif VSI est un levier confirmé de développement organisationnel et de transfert de compétences.
En ce qui concerne l’apport du VSI pour les volontaires, c’est le vécu humain qui est mis en avant : le rapport à l’Autre, la connaissance des pays et l’apprentissage des cultures différentes, et notamment des langues, qui sont valorisés comme une source d’enrichissement personnel, structurante dans le parcours de vie des individus. Pour les compétences acquises, deux types sont particulièrement évoqués par les VSI interrogés. En premier lieu, les compétences interpersonnelles liées au travail en équipe ou à la vie associative et qui sont le prolongement de l’expérience de l’interculturalité vécue au niveau personnel. En second lieu, les compétences professionnelles développées pendant la mission.
De nombreux témoignages de volontaires confirment l’impact positif de cette expérience, sur leur vie professionnelle autant que personnelle.
Une évolution du cadre législatif jusqu’à l’ouverture à la réciprocité
Depuis sa création, le cadre législatif du VSI a évolué et s’est renforcé avec pour objectifs d’assurer un environnement toujours plus sécurisant pour les volontaires, d’être en cohérence avec les besoins des organisations parties prenantes, et d’être en ligne avec les orientations de la politique française d’investissement solidaire et durable.
Quatre dates clés sont à noter :
Le 30 janvier 1995: un décret vient assoir les aides financières de l’État aux associations de volontariat, apporter des garanties pour les volontaires (formation, couverture sociale, soutien au retour) et créer la Commission du Volontariat (organisme paritaire qui rend des avis)
Le 7 janvier 2004 : un texte est déposé au Sénat par Dominique de Villepin et Pierre-André Wiltzer, alors respectivement Premier ministre et ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie. Le texte sera enrichi par deux séries de rapports courant 2004. Jacques Godfrain, alors député, soumet l’un d’entre eux. Il est Président de l’Association française des volontaires du progrès (AFVP), qui deviendra France Volontaires en octobre 2009.
Le 23 février 2005 : la loi relative au contrat de VSI est promulguée, après deux phases de lecture au Parlement de janvier à octobre 2004.
Le 4 août 2021 : la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales est adoptée. Elle ouvre le VSI à la réciprocité permettant d’accueillir en France des volontaires provenant de pays partenaires.
Une ambition de haut niveau pour le VSI
Le 5 mai 2023 s’est tenu le Conseil présidentiel du développement (CPD), présidé par le président de la République Emmanuel Macron, au cours duquel plusieurs orientations stratégiques ont été arrêtées pour la mise en œuvre de l’action solidaire de la France à l’international. À cette occasion, l’accroissement du nombre de volontaires de solidarité internationale déployés a été fixé comme objectif prioritaire avec une cible de 2.625 VSI à l’horizon fin 2027.
En réponse à cette ambition, France Volontaires a entrepris de nombreuses démarches pour une mobilisation élargie des acteurs de l’investissement solidaire et durable, en particulier à destination des institutions et opérateurs de l’État, des collectivités territoriales et d’organisations de la société civile telles que les fondations. France Volontaires, avec ses membres, poursuit son engagement afin de créer les conditions favorables au développement quantitatif et qualitatif du dispositif VSI.
Opportunité unique de s’ouvrir à l’autre, de dépasser une vision unilatérale de l’engagement et d’entrevoir de nouvelles perspectives de partenariat, le principe de réciprocité dans le volontariat est un pilier pour la construction d’échanges plus solidaires entre les pays. En 2021, France Volontaires Cameroun a d’ailleurs participé au déploiement de la première volontaire camerounaise déployée en France pour une durée de six mois, dans le cadre d’un Service civique de réciprocité. Depuis lors, pas moins d’une vingtaine de volontaires en réciprocité tous dispositifs confondus (Service civique, Volontariat de solidarité internationale, bénévoles sur des chantiers de solidarité) ont eu l’opportunité d’expérimenter une expérience de volontariat international dans un contexte d’interculturalité en France.
Un événement convivial sous le signe de la réciprocité
Le premier événement de l’année 2024 s’est tenu le 24 janvier dernier à l’Institut francais de Yaoundé avec un “Apéro Volontariat” organisé autour de la thématique : « Volontariat International de réciprocité : un pilier pour une coopération franco-camerounaise renforcée ». Un enjeu majeur car le développement de la réciprocité dans le volontariat constitue l’une des priorités d’action de France Volontaires, et ce depuis plusieurs années.
Il est essentiel de favoriser les échanges interculturels, et de développer les mobilités croisées afin de renforcer l’égalité des chances pour tous, et l’accès au volontariat de manière équitable.
La matinée, modérée par le représentant national de France Volontaires au Cameroun, a su rassembler à la fois les anciens et les nouveaux volontaires de réciprocité, les VIES ainsi que les acteurs internationaux et nationaux du volontariat au Cameroun. L’idée était de créer un cadre de réflexion collective sur les dynamiques de réciprocité en discutant des réussites et impacts positifs de ces missions mais également des difficultés rencontrées.
Au cours de cette matinée, pas moins de 80 personnes ont assisté aux échanges et posé des questions aux cinq volontaires de réciprocité présents (deux sur le départ et trois de retour de mission). Parmi les officiels, nous avons eu la présence d’une représentante de l’ambassade de France, de la coordonnatrice du Programme national du volontariat du Cameroun ainsi que des membres de la plateforme tels que GESCOD et Planète Urgence.
Intervention de Christian, VSC-R en instance de départ à Loches
Les interventions des volontaires
Après une présentation de leurs missions et des activités réalisées, les volontaires ont partagé leurs témoignages pour souligner l’impact de leurs expériences sur leur parcours professionnel et personnel.
Denzel a découvert une nouvelle voie professionnelle grâce à sa mission, mettant en avant l’importance de la dimension d’apprentissage dans son parcours de formation.
Levi a bénéficié des fonds de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et de l’ambassade pour créer sa structure, bien qu’elle ait dû fermer cette dernière en raison de diverses difficultés. Aujourd’hui, elle est épanouie en tant chargée de programmation dans un centre culturel.
Stella a pris pleinement conscience des compétences qu’elle a développées au cours de sa mission grâce à France Volontaires. Cette mission lui a offert l’opportunité d’enrichir son réseau professionnel, en établissant des liens précieux avec des acteurs clés du secteur culturel.
Joel a souligné que cette mission fait partie intégrante de son parcours d’engagement, précisant comment elle a enrichi à la fois son développement professionnel et sa perception du monde.
Christian partira pour une première expérience en France en février. Il a exprimé son enthousiasme, ses attentes et ses appréhensions concernant cette mission.
Denzel témoignant de son expérience de volontariat
Stella, ancienne volontaire de réciprocité se prêtant au jeu des questions-réponses avec les médias
Cet Apéro volontariat a permis de redéfinir la notion de réciprocité, en mettant en avant ses enjeux et sa plus-value pour la construction d’une relation équilibrée et bilatérale entre les pays.
Les volontaires ont ainsi pu partager leurs expériences dans une ambiance bienveillante, évoquant les défis et bénéfices de la réciprocité. Une discussion enrichissante a aussi eu lieu sur leur accompagnement durant toutes les étapes de leur mission, soulignant l’importance d’un suivi-accompagnement de qualité afin de faciliter leur intégration en France et leur réintégration au Cameroun à la fin de leur mission.
Cet évènement a permis de renforcer l’engagement des partenaires nationaux et internationaux en faveur du volontariat de réciprocité.
L’évènement, s’est clôturée par un moment convivial autour d’un cocktail réunissant tous les participants afin de poursuivre les discussions dans un atmosphère détendue.
Nous tenons à remercier chaleureusement tous les participants qui ont fait le déplacement pour se joindre à nous. Votre présence a été essentielle pour le succès de cet événement. Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour la prochaine édition de l’Apéro volontariat !
Joel, volontaire sur le départ en plein échange avec les participants.
La visite de Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, du 2 au 5 février 2025 à Dakar, avait plusieurs ambitions. D’une part, consolider les partenariats institutionnels avec les autorités sénégalaises et évaluer l’impact des dispositifs existants, tout en explorant de nouveaux axes de soutien. D’autre part, renforcer la place du volontariat dans l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) qui se dérouleront dans la capitale sénégalaise à la fin de l’année 2026.
Sport et développement au cœur du volontariat
La mission a été marquée par une série de rencontres institutionnelles et opérationnelles avec des acteurs clés du volontariat et de la coopération franco-sénégalaise.
Dès le lundi 3 février, Yann Delaunay s’est entretenu avec le directeur de l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV) afin d’échanger sur l’impact des volontaires mobilisés dans le cadre du programme Volontaires pour la Grande muraille verte (V-GMV) et les perspectives, alors que ce dernier touche actuellement à sa fin. Il a ensuite rencontré l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, qui a réaffirmé le soutien de la France aux initiatives de volontariat. La journée s’est poursuivie avec une réunion avec la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, visant à structurer de nouvelles synergies pour le développement du volontariat national. L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) a également été au cœur des discussions, notamment sur la mobilité des volontaires et leur insertion professionnelle par le canal du dispositif d’aide au retour. Enfin, une rencontre avec la Confejes a permis d’aborder le rôle du volontariat dans le développement du sport et de la citoyenneté en lien avec la francophonie.
Le mardi 4 février, les équipes de France Volontaires au Sénégal ont poursuivi leur programme avec une rencontre de la délégation de l’Union européenne au Sénégal, afin d’identifier de nouvelles opportunités de mobilisation des volontaires internationaux sur des projets de l’UE. Les échanges avec Expertise France ont ensuite porté sur l’intégration des volontaires dans des projets de coopération. La réunion avec le Comité d’Organisation des JOJ Dakar 2026 (COJOJ) a permis d’avancer sur les possibilités de mobilisation des volontaires en soutien au COJOJ . l’autre moment clé de la journée a été le déjeuner avec des volontaires et des représentants de structures membres, permettant un retour d’expérience et un échange sur les conditions et les défis du volontariat. Enfin, la journée s’est clôturée par une réunion avec le directeur cabinet, et le directeur de la coopération décentralisée du ministère de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, explorant les mobilités croisées sur des problématiques de développement territoriales notamment sur des enjeux decoopération décentralisée.
Photos de Gauche à droite : COJOJ, Délégation Union Européenne au Sénégal, Ministère de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales
Le mercredi 5 février, la mission s’est achevée avec des échanges avec le directeur de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), mettant en lumière le lien entre volontariat et recherche scientifique. Yann Delaunay a ensuite rencontré le maire d’Ouakam pour évoquer des initiatives locales impliquant les jeunes volontaires. Enfin, une activité organisée à Malika Surf (structure d’accueil de volontaires) a illustré comment le sport peut être un outil d’inclusion et de développement. La présentation du projet de l’association a été suivi d’un échange avec une vingtaine de volontaires engagés.
Session surf à Malika Surf avec les volontaires
Cette mission a permis de tracer plusieurs axes stratégiques pour l’avenir. Le premier enjeu est la consolidation du volontariat national et international en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, afin d’accompagner et structurer l’engagement des jeunes sénégalais. La mobilisation en vue des JOJ Dakar 2026 constitue également une priorité, avec une demande de volontaires de solidarité internationale pour accompagner l’organisation de cet événement d’envergure. Par ailleurs, l’engagement environnemental reste un axe fondamental. Enfin, le développement des mobilités croisées entre la France et le Sénégal apparaît comme un levier essentiel pour renforcer les liens humains et culturels entre les deux pays.
Contexte et enjeux du volontariat au Sénégal
Le Sénégal dispose d’un tissu associatif très dynamique, avec 116 structures d’accueil de volontaires recensées en 2024. L’Espace Volontariats du Sénégal travaille en synergie avec l’ambassade de France ainsi qu’avec de nombreux partenaires internationaux. Ce réseau constitue un levier essentiel pour accompagner les initiatives locales et favoriser le développement de l’engagement citoyen.
Une douzaine de volontaires français et internationaux, originaires notamment de Colombie, du Maroc, du Sénégal et du Tchad, ont pris part aux ateliers et aux tables-rondes afin d’illustrer concrètement le principe de réciprocité dans le V.I.E.S.
Le volontariat de réciprocité comme levier de coopération
Parmi les différentes séquences organisées, France Volontaires a d’abord animé un débat autour du thème « Le volontariat de réciprocité comme levier de coopération entre nos territoires ». Camille Bertrand, chargée de missions Afrique de l’Ouest et Éducation chez Tétraktys, est revenue sur la place du volontariat dans les projets de coopération décentralisée entre les villes de Crolles (Isère) et de Zapatoca en Colombie, ainsi qu’entre le Département de l’Isère et la ville de Kédougou au Sénégal. De son côté, Margot Chatard, chargée de mission Partenariats & ECSI chez ADOS, a mis en lumière les projets entre Valence, la Drôme et le Département de Matam au Sénégal pour lesquels des volontaires sont mobilisés.
A cette occasion, Pierre Revel, responsable de l’antenne territoriale Sud de France Volontaires, a présenté le programme Territoires Volontaires (TEVO), mené avec le soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui permet d’accompagner les collectivités territoriales dans la mobilisation de volontaires en soutien à des projets de coopération internationale. Deux volontaires internationaux en mission de service civique au sein de Tétraktys, Oumou Diallo (Sénégal) et Luis Fernando (Colombie), ont également témoigné de leur engagement et de leur contribution aux dynamiques des projets de coopération décentralisée à travers des actions d’ECSI.
Présentation d’une étude et partage d’outils pour promouvoir la réciprocité
Lors d’une séquence de témoignages, Clarisse Bourjon, responsable du service Reconnaissance et Valorisation a présenté l’étude « La réciprocité dans le volontariat international d’échange et de solidarité », réalisée conjointement par France Volontaires, l’Agence du Service civique et le F3E , qui avait été publiée en octobre 2023. Les résultats ont notamment permis de mettre en lumière les effets produits, aussi bien sur les volontaires que sur leur pays d’origine, les territoires d’accueil ou encore les relations entre États.
Par ailleurs, le SCD a animé un atelier de partage d’outils et d’idées autour de du dispositif Promouvoir les ODD pour innover et grandir ensemble (PrODDige) qui permet à des jeunes de différents pays de s’engager dans un volontariat commun pour contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en Auvergne Rhône-Alpes.
France Volontaires a également animé en fin de Forum la séquence d’information sur le V.I.E.S organisée à l’attention des étudiants de l’Institut d’urbanisme et de géographie alpine (IUGA) au cours de laquelle sont aussi intervenus les Francas du Réseau jeunesse et solidarité internationale d’Isère (RJSI), la Délégation catholique pour la coopération (DCC), Engagé·e·s et Déterminé·e·s, le Service de coopération au développement (SCD) ainsi que deux anciens volontaires français en Service civique international et un volontaire de solidarité internationale (VSI) du Tchad, en mission au sein de l’Arche Grenoble avec la DCC.
Une clôture marquée par des volontaires engagés
En guise de restitution collective, les volontaires présents ont brandi le slogan « Volontaire un jour, solidaire toujours ! » représentant la dimension transformatrice de l’expérience vécue et l’engagement dont ils font preuve au quotidien.
Lors de la clôture de l’événement, un autre moment fort a été la lecture du texte « Récits pro Cité » (lire ci-dessous), rédigé lors d’un atelier d’écriture animé par la DCC. Ce texte, fruit des réflexions et des expériences de plusieurs volontaires, a été déclamé par Adrien Chareau, ancien volontaire en service civique au sein du réseau Accueil paysan, offrant une conclusion vibrante et engagée à ces deux jours d’échanges.
Le Forum « La réciprocité en pratiques » a notamment permis de confirmer le rôle essentiel du volontariat international, notamment dans sa dimension réciproque. En effet, en permettant d’accueillir en France des volontaires internationaux, la réciprocité permet de nourrir des relations plus équilibrées, des liens de coopération et de solidarité entre les pays plus solides et harmonieux. France Volontaires est pleinement engagé pour faire vivre cette dynamique avec ses pays partenaires et favoriser plus globalement le développement des mobilités croisées dans le VIES.
Si la réciprocité était un animal
Ce serait le polype niché dans le corail
Car il ne peut vivre sans symbiose, à la croisée des mondes.
Si la réciprocité était un objet
Ce serait un tandem
Car il faut bien avancer ensemble pour ne pas perdre l’équilibre.
Si la réciprocité était une plante
Ce serait un cactus
Car derrière les piquants, les à priori, se cache une source de vie.
Si la réciprocité était une attitude
Ce serait l’ouverture d’esprit qui n’a rien en commun avec une fracture du crâne.
Si la réciprocité était une boisson
Ce ne serait pas une tasse de thé
Ce serait du « encore jamais bu ».
Si la réciprocité était une couleur
Elle serait mauve, magenta, émeraude, cyan, orangé…
Comment choisir entre toutes ces nuances pour recouvrir la toile du monde ?
Si la réciprocité était un lieu
Ce serait l’arbre à palabres
Qui plonge ses racines dans les profondeurs souterraines pour mieux atteindre la cime des étoiles.
Trait d’union entre l’attachement à un territoire et l’envie d’évasion vers d’autres horizons
Pour quelle raison ? Car c’est avec le bois de l’arbre que l’on fabrique la Pirogue…
Arbre monde, foyer des récits qui se propagent dans la Cité, pour une vraie réciprocité.
Après déjà plusieurs décennies dans mon pays, je pensais atteindre le rivage
Mais lorsque que je me suis mis à rencontrer ces groupes venus du monde entier, rassemblés dans un même lieu, j’ai été comme propulsé dans de vastes océans.
Désormais je m’essaie à penser ce monde comme village global, mais qui reste source foisonnante de découvertes, d’émerveillement.
Je veux vivre, entrer en résonance avec ma famille élargie, éprouver ses joies comme ses peines, lutter face à toutes les injustices sur ma route.
Bâtir aussi, s’engager avec intensité.
Arche habitable si vaste cosmos
J’tremble quand j’retrace d’où viennent mes os
D’un univers si profond
Nous ne sommes qu’un bout de la partition.
Animée par Esso-Wèdeou GNAMKE, Chargé d’Appui au Développement des Volontariats, cette soirée a rassemblé une diversité d’acteurs témoignant de la richesse et de la vitalité des liens entre la France et le Togo en matière de volontariat. L’événement a compté la présence de plusieurs membres de l’équipe France, parmi lesquels :
SEM Augustin FAVEREAU, Ambassadeur de France au Togo ;
Myriam HABIL, Conseillère de coopération et d’action culturelle, Directrice de l’Institut français du Togo ;
Charlotte PEIFFER, Attachée de coopération au Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) ;
Cécile BLOMME, Chargée de mission coopération de proximité au (SCAC) ;
Marie-Renée LUBERT, Cheffe de la section consulaire ;
Eugénie Sylvie, Adjointe de la cheffe de la section consulaire ;
Annie TOUSSAINT, Assistante en charge des affaires sociales ;
Rachel CIRY, Chargée de mission pédagogique et du centre de langues à l’Institut français du Togo ;
Marc SORSAJA, Conseiller DGPN CNE ;
Salomé CHABERT, Chancellerie diplomatique, etc.
Côté togolais, nous avons eu l’honneur d’accueillir Dr Omar AGBANGBA, Directeur Général de l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT). Nous avons également eu le plaisir de compter parmi nous Frédérick TSATSU Yao Mawupenkor, Président du Conseil de Dialogue et de Partenariat Togo-France (CDP), ainsi que Sam Nyameko GBEMOU, Président du Collectif des Associations de Volontariat au Togo (CAVO). De nombreux volontaires togolais, français, européens ainsi que des membres de la communauté associative togolaise ont pris part à cette rencontre conviviale.
Esso Wedeou GNAMKE, Chargé d’Appui au Développement du Volontariat, modérateur de la soirée
Des interventions fortes en engagement
Le Pot du Nouvel An a été ponctué par plusieurs interventions soulignant l’importance du volontariat et de la mobilité internationale comme leviers de coopération et de solidarité.
Telngar RASSEMBEYE, Représentant National de France Volontaires au Togo, a ouvert la soirée en mettant en avant le rôle central des associations d’accueil dans l’accompagnement des volontaires. Il a rappelé que ces structures jouent un rôle clé dans la construction d’expériences enrichissantes pour les jeunes volontaires français au Togo, favorisant ainsi des échanges interculturels bénéfiques tant pour les volontaires que pour les communautés d’accueil. Il a salué l’ensemble des autorités togolaises et françaises qui facilitent notre action, permettant d’accueillir des volontaires français au Togo, d’envoyer des volontaires togolais en mission en France et de garantir un accompagnement optimal à tous ces engagements.
Prise de parole de Telngar RASSEMBEYE, Représentant National de France Volontaires au Togo et au Ghana
Les témoignages de volontaires ont illustré avec émotion les liens profonds qui se tissent entre la France et le Togo à travers le volontariat. Gaël et Olivier LATREILLE, engagés pour une mission de deux ans avec leurs cinq enfants, ont partagé leur expérience d’intégration réussie, mettant en avant la richesse des échanges interculturels et l’accueil chaleureux dont ils ont bénéficié.
De son côté, Parfait TAKOUDA, ancien volontaire togolais ayant effectué un service civique en agriculture au Campus de Saint-Gaudens, a représenté avec fierté les volontaires togolais en mission en France. Son parcours illustre la dynamique de réciprocité du volontariat et l’impact de ces expériences sur le développement personnel et professionnel. Le lendemain du Pot, Parfait a pris son vol pour une nouvelle mission en France, cette fois sous le statut de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI), poursuivant ainsi son engagement dans un nouvel environnement à Abbeye de la Pierre qui Vire, en Bourgogne-Franche-Comté en France.
Prise de parole de la Gaël et Olivier LATREILLE, couple français en VSI
Prise de parole de Parfait TAKOUDA, VIR togolais
Sam GBEMOU, président du CAVO, a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers l’Ambassade de France et France Volontaires pour leur soutien indéfectible, qui a permis la concrétisation d’initiatives majeures en 2024 au profit des associations de volontariat au Togo. Il a notamment salué l’organisation du tournoi inter-associatif à Lomé et Kpalimé, un événement qui a renforcé les liens entre les acteurs du volontariat, ainsi que la deuxième édition de la Nuit du Volontariat, qui a brillamment mis en lumière le rôle fondamental des volontaires et l’impact de leur engagement au sein des communautés togolaises.
Revenant sur l’année 2024, il a souligné les réalisations concrètes qui témoignent du travail acharné des volontaires et des associations du collectif. Parmi ces actions, il a évoqué la construction de forages, de salles de classe et de maisons des jeunes, autant d’infrastructures essentielles qui contribuent durablement au développement local. Pour lui, ces initiatives illustrent parfaitement la pertinence du volontariat comme levier de développement et moteur de transformation sociale, renforçant ainsi la dynamique de coopération et de solidarité entre la France et le Togo.
Prise de parole de Sam GBEMOU, Président du CAVO
Dr Omar AGBANGBA, Directeur Général de l’ANVT, a mis en avant le volontariat comme un véritable levier de développement et un outil stratégique de renforcement des compétences des jeunes. Il a exprimé son souhait de voir un plus grand nombre de volontaires togolais saisir les opportunités de missions en France, afin d’acquérir des expériences enrichissantes et de contribuer, à leur retour, au développement du Togo.
Prise de parole de Dr Omar AGBANGBA, Directeur Général de l’ANVT
Cette ambition a trouvé un écho favorable auprès de l’Ambassade de France au Togo, représentée par SEM Augustin FAVEREAU, qui a réaffirmé l’engagement de la France à accompagner cette dynamique de mobilité réciproque. Il a souligné que le volontariat et l’implication des associations togolaises jouent un rôle central dans la diplomatie entre le Togo et la France, ainsi que dans les relations entre l’Afrique et l’Europe.
SEM Augustin FAVEREAU a également tenu à saluer le travail de l’ANVT, qui co-pilote du projet DENVA aux côtés de France Volontaires, reconnaissant son rôle de structure de référence en matière de volontariat dans la sous-région. Il a insisté sur l’importance de ce projet dans le renforcement des capacités des acteurs du volontariat et la professionnalisation du secteur, contribuant ainsi à une coopération plus dynamique et impactantee entre les deux pays.
Prise de parole de SEM l’Ambassadeur de France au Togo, Augustin FAVEREAU
Mobilité et réciprocité : vers une dynamique renforcée
Le Togo consolide son statut de premier pays d’accueil de volontaires français en Afrique, enregistrant une progression significative du nombre de volontaires accueillis. En 2024, ce sont 2 771 volontaires français qui ont été déployés à travers le pays, contre 2 113 en 2023, illustrant ainsi l’attractivité et la solidité du dispositif de volontariat franco-togolais.
Parallèlement, la dynamique de réciprocité connaît un essor encourageant. De 26 volontaires togolais envoyés en mission en France en 2023, ce chiffre est passé à 38 en 2024, avec une ambition affichée de dépasser 50 volontaires en 2025. Cette tendance reflète la volonté croissante de promouvoir la mobilité des jeunes togolais à travers des expériences d’engagement à l’international.
Dès le mois de janvier 2025, huit jeunes togolais ont déjà embarqué pour la France afin de réaliser des missions de service civique et de Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) dans des domaines variés, tels que l’éducation, l’agriculture et le développement local. Cette montée en puissance de la réciprocité témoigne du renforcement des échanges et de la coopération entre les deux pays, ouvrant de nouvelles perspectives pour les jeunes volontaires et les structures partenaires engagées dans cette dynamique.
Des hommages et des annonces
Un moment empreint d’émotion a été dédié à Sara, présidente de l’association MinAhomé, qui après 18 années d’engagement au Togo, tire sa révérence pour un retour en France, à Château-Thébaud. À travers son travail inlassable pour l’enseignement du Mina aux volontaires, elle a non seulement facilité leur immersion culturelle et linguistique, mais aussi renforcé les liens entre les communautés d’accueil et les jeunes engagés.
Sara, présidente de MinAhomé, et Joseph, professeur de Mina, dans le village associatif lors de la Journée du Volontariat Français 2024
Par ailleurs, le lancement des séances de cardio à l’Espace Volontariats du Togo a été annoncé. Ces rencontres sportives auront pour but de renforcer les liens entre volontaires, associations et acteurs locaux.
Un moment festif pour clore la soirée
La musique était à l’honneur avec Pacôme BAGJOGOUMEY, qui a interprété deux morceaux de rap sur le volontariat et la solidarité, ainsi qu’Elias ATAYI, chanteur et présentateur de l’émission NEKTAR sur la TVT, qui a enchanté l’audience avec des morceaux à la guitare sur les thèmes de la paix et de l’amour.
Prestation de Elias ATAYI
Prestation de Pacôme BADJOGOUMEY
Enfin, le cocktail a offert un cadre idéal pour des rencontres enrichissantes et le renforcement des synergies entre les différents acteurs présents. France Volontaires Togo adresse ses sincères remerciements à Togonou, traiteur de la soirée, pour la qualité de son service, ainsi qu’à Enok TSEVI, qui a réalisé la couverture photo de l’événement.
Remerciements et vœux pour l’avenir
France Volontaires Togo adresse ses sincères remerciements à l’ensemble des participants pour leur présence et leur engagement. Nous réaffirmons notre détermination à promouvoir le développement du volontariat et à renforcer la mobilité internationale, contribuant ainsi aux dynamiques de coopération entre la France et le Togo.
Cette offre d’emploi est désormais pourvue, il n’est plus possible de candidater.
Contexte de la mission
Groupement d’intérêt public (GIP), créée en 2009, France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.
A travers son réseau à l’international, France Volontaires met en relation, accompagne et valorise les dynamiques d’acteurs contribuant à une plus grande reconnaissance des engagements volontaires et solidaires à l’international et au développement de politiques publiques ambitieuses. Présent au Pérou depuis 2011, l’Espace Volontariats, elle assure la double fonction de représentation de France Volontaires et de centre de ressources et d’appui aux acteurs du volontariat. Les Espaces Volontariats sont animés par une équipe communément composée d’un représentant national, d’un chargé d’appui au développement des volontariats et d’un volontaire de solidarité internationale.
Descriptif de la mission
Membre d’une équipe de 3 personnes, en étroite collaboration avec la représentante nationale et responsable de l’espace volontariats (EV), la/le chargé/e d’appui au développement des volontariats a pour mission la mise en œuvre les activités proposés par France Volontaires, d’accompagner au quotidien les acteurs du volontariat, de coordonner l’animation et de promotion des activités et de faciliter l’intégration des volontaires.
Les principales activités sont :
Contribuer à l’élaboration du plan d’action de l’EV et la mise en œuvre des activités,
Animer le centre de ressources et d’informations
Conseiller et répondre aux demandes des acteurs du volontariat (volontaires, membres …)
Mettre en relation les candidats et des structures d’accueil et/ou d’envoi
Organiser des modules de formation dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs
Organiser et animer les journées d’échanges d’expériences utiles aux acteurs
Organiser la communication autour des activités de l’EV, en coordination avec l’équipe
Prospecter de nouvelles missions de volontariats
Contribuer à l’organisation et à la mobilisation des ressources lors des évènements
Accueillir et accompagner les volontaires conformément aux référentiels internes
Réaliser les visites des chantiers, le bilan et l’analyse de la dynamique du volontariat
Tenir une base de données des volontaires afin d’alimenter les rapports et analyses
Liste non exhaustive des activités et tâches.
Profil souhaité
Formation et expérience
Formation supérieure en gestion de projet de solidarité internationale, développement local, sciences humaines ou domaine connexe
Expérience avérée en animation de réseaux d’acteurs, idéalement dans le milieu de la solidarité internationale ; une expérience de volontariat national ou international serait un atout
Compétences clés
Connaissance du contexte pays dans le cadre du développement de la solidarité internationale
Connaissance des dispositifs de volontariat national et international et de ses acteurs
Maitrise des méthodes et outils pédagogique de formation
Maitrise des outils de gestion de projet
Savoir mobiliser une dynamique d’acteurs, créer et animer un réseau d’acteurs
Savoir animer des réunions d’échange d’informations, de pratiques, de formation
Niveau B2/C1 en français et en espagnol à l’oral et à l’écrit
Maîtrise des outils bureautiques et collaboratifs
Capacité à travailler en équipe et dans un contexte multiculturel
Capacité à définir et mettre en œuvre les priorités, bonne capacité d’organisation
Faire preuve de curiosité, d’esprit d’initiative et de créativité
Sens de la communication
Disponibilité et adaptabilité
Conditions d’exercice
Prestation de service, aux ressortissants péruviens et aux personnes établies au Pérou en capacité d’émettre des Recibos por honorarios (RHE)
Prise de poste dès que possible
Salaire à négocier selon expérience
Un parcours d’intégration de manière à vous familiariser avec notre écosystème
Couverture santé et de prévoyance
Déplacement national ponctuel
Poste basé à Lima
Recrutement
CV et LM par mail en mettant en objet « candidature_CADV_perou » à :
Engagé en faveur de la diversité et de l’égalité des chances, France Volontaires étudie avec la plus grande attention toutes les candidatures correspondant aux compétences requises pour le poste à pourvoir.
L’événement a été l’occasion de revenir sur les chiffres marquants de l’année écoulée, qui témoignent de l’impact du volontariat en 2024 :
98 volontaires de solidarité internationale (VSI) accueillis au Sénégal
108 services civiques déployés
49 volontaires en réciprocité
72 actions réalisées, incluant des formations, événements et bien plus encore !
Des discours inspirants ont ponctué cette soirée. Moussa BAH, représentant national de France Volontaires au Sénégal, a salué les accomplissements de 2024 tout en évoquant les enjeux à venir pour 2025.. L’Ambassadrice de France et le Conseiller Technique ont, quant à eux, réaffirmé leur soutien aux initiatives de volontariat, essentielles à la coopération entre les deux pays.
Des discours qui inspirent et engagent
Dans son discours, Christine FAGES, ambassadrice de France au Sénégal, a salué les réalisations de 2024, dont la mise en avant du programme des Volontaires pour la Grande muraille verte, et la Journée du volontariat français (JVF) à Saint-Louis. Elle a également exprimé sa fierté face à l’envolée du volontariat de réciprocité, avec un nombre record de jeunes sénégalais en mission en France.
Elle a annoncé que 2025 serait une année continue de renforcement des mobilités croisées et du volontariat de réciprocité, essentiel pour la coopération internationale. L’ambassadrice a aussi évoqué les Jeux olympiques de la jeunesse de 2026 à Dakar, où le volontariat, jouera un rôle central.
Océane LELOUP, VSI avec le Gescod, a également pris la parole pour partager son expérience, au nom de tous les volontaires présents:
“Au seuil de cette nouvelle année 2025, nous, les volontaires France Volontaires au Sénégal, avons l’honneur de vous adresser nos vœux les plus sincères. C’est avec un profond sentiment de gratitude et de solidarité que nous vous souhaitons une année pleine de succès, de réalisations et de moments de partage. L’année écoulée a été riche en expériences, en rencontres et en apprentissages. En tant que volontaires, nous avons contribué à des projets d’intérêt général tout en découvrant les réalités sociales et culturelles du Sénégal. Chaque expérience a été marquée par la chaleur de l’accueil et la générosité du peuple sénégalais. Ces moments ont renforcé notre engagement collectif. En 2025, nous réaffirmons notre volonté de continuer à œuvrer pour un avenir plus juste et plus inclusif, de renforcer les liens entre nos deux pays, et de soutenir les initiatives locales avec respect et enthousiasme. Nous sommes fiers de faire partie de cette aventure collective.”
Une année 2025 tournée vers de nouveaux défis et succès
L’année à venir s’annonce pleine de promesses pour le volontariat entre la France et le Sénégal. France Volontaires continue de promouvoir l’engagement des volontaires tout en renforçant les partenariats entre les deux nations.
L’année 2025 sera également l’occasion de multiplier les initiatives, de consolider les actions déjà menées et de soutenir les projets futurs.
Comme l’a souligné Moussa BAH, “Ensemble, nous faisons rayonner la solidarité.”
L’ambition de cette année est de poursuivre le travail de coopération et de réciprocité, pour construire un monde plus solidaire, à travers des échanges enrichissants et des actions concrètes.
« Vous avez un rôle moteur dans l’expression de cette énergie dont on a vraiment besoin pour construire un monde meilleur ! » : c’est par ces mots enthousiastes que Marie Barsacq, nommée fin décembre au poste de ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, a accueilli une vingtaine de jeunes, volontaires ou anciens volontaires, particulièrement ravis de participer à ce moment d’échange exceptionnel organisé au siège de France Volontaires, à Ivry-sur-Seine. Dans le cadre de sa visite, la ministre était accompagnée de Véronique Deprez Boudier, préfète déléguée à l’égalité des chances du Val-de-Marne, des élues Patricia Korchef-Lambert, vice-présidente du conseil départemental du Val-de-Marne et Méhadée Bernard, adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine, ainsi que de Nadia Bellaoui, présidente de l’Agence du Service civique, de Thibaud de Saint-Pol, délégué interministériel à la Jeunesse et enfin de Frédéric Cholé, délégué aux collectivités territoriales et à la société civile au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Engagement, olympisme et solidarité internationale
Composé pour moitié de Français revenus de leur mission à l’international (en volontariat de solidarité internationale ou en service civique) et pour moitié de jeunes ressortissants de pays partenaires qui réalisent une mission en France selon le principe de la réciprocité, ce panel de jeunes engagés a pu présenter à la ministre des propositions pour faire avancer le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S), après que chacun eut évoqué son parcours personnel et ses attentes.
« J’ai été témoin de l’incarnation des valeurs de l’olympisme lors de ma mission lors des JO. On a tous vécu une expérience réellement unique l’été dernier » a ainsi souligné Déthié Diaham, volontaire sénégalais dans le cadre du programme Terre de Jeux Paris 2024, en ouverture de la session d’échange. Sensible au sujet dans la mesure où elle a travaillé pendant plus de dix ans au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), la ministre en a profité pour rebondir sur la question en évoquant les prochains Jeux olympiques de la Jeunesse qui se dérouleront à l’automne 2026 à Dakar (Sénégal), et qui seront également l’occasion de mobiliser des volontaires internationaux sur l’événement. « Ce sera une expérience incroyable, au-delà du sport, pour mettre en avant des enjeux de fraternité et de solidarité internationale », a-t-elle insisté, alors que Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, se rend justement au Sénégal dans les prochains jours dans le cadre de la préparation de l’événement. L’occasion pour ce dernier de rappeler que “depuis le début, le programme Terre de Jeux 2024 s’est construit en lien avec les Jeux olympiques de la Jeunesse de Dakar en 2026. France Volontaires travaille activement avec les autorités sénégalaises à la création d’espaces d’opportunité pour le volontariat autour de ces Jeux de la jeunesse, mais également au-delà dans tous les domaines où s’exprime la solidarité internationale.”
” Je pense qu’on a vraiment besoin de vous, les volontaires, pour apporter un regard différent, faire ce pas de côté pour nous challenger, nous qui sommes aux responsabilités. Je vous remercie pour cela, et je remercie France Volontaires de vous donner la parole.” Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative
Le sport comme vecteur de développement était d’ailleurs l’un des fils rouges de cette matinée, plusieurs volontaires œuvrant dans ce secteur. Comme Julien Laborda, en service civique international au sein de l’association Malika Surf au Sénégal, qui permet à des jeunes femmes de découvrir le surf tout en étant accompagnée dans le cadre de leur scolarité : « Notre structure travaille autour des questions d’égalité de genre et nous mettons aussi en place des activités autour de la préservation et la sauvegarde de l’enfance en sensibilisant les équipes éducatives des écoles à ces questions », a ainsi détaillé le jeune homme.
Réciprocité et valorisation de l’expérience de volontariat
L’éducation a d’ailleurs constitué une autre des thématiques fortes de cette rencontre, justement organisée à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation du 24 janvier. « C’est le premier champ d’intervention des missions de solidarité internationale », a tenu à rappeler Yann Delaunay, « et le premier contingent de services civiques internationaux ».
Joseph Ha Thien Tru, qui a réalisé une mission comme coach en insertion professionnelle en Inde, a ainsi pu évoquer son expérience dans ce pays d’Asie où la précarité est parmi les plus fortes au monde, tandis qu’Eloïse Vincent soulignait pour sa part l’importance qu’avait eu sa mission pour de jeunes adultes du Timor oriental à qui elle a enseigné l’anglais.
À l’issue de ces échanges et d’un temps de questions-réponses entre la ministre et les volontaires, les volontaires ont pu porter des propositions concrètes autour de deux axes forts. Il a d’abord été souligné la nécessité de renforcer toujours plus le principe de réciprocité, qui permet à des volontaires internationaux de venir en France pour y exercer leur mission. « Ce principe que vous défendez permet de découvrir d’autres méthodes de travail, d’autres modes de fonctionnement et renforce l’interculturalité » a entendu la ministre, avant d’insister : « Vous pouvez compter sur moi pour continuer à le défendre ». Par ailleurs, l’importance de la communication autour du V.I.E.S et de la valorisation de l’expérience acquise lors d’une mission ont fait l’unanimité : « Le volontariat en entreprise ou en administration ont une notoriété que n’a pas encore le V.I.E.S auprès des employeurs, cela manque pour valoriser le parcours des jeunes diplômés » a ainsi expliqué Juliette Briand, qui a effectué sa mission dans le cadre d’une académie de basket au Togo. Un message visiblement entendu par la ministre qui a ainsi conclu la séquence : « Je pense qu’on a vraiment besoin de vous pour apporter un regard différent, faire ce pas de côté pour nous challenger, nous qui sommes aux responsabilités. Je vous remercie pour cela, et je remercie France Volontaires de vous donner la parole. Votre voix compte et elle doit inspirer nos politiques publiques ».
Des membres de France Volontaires particulièrement mobilisés dans le cadre de cette visite
Un grand merci aux membres de France Volontaires et aux structures d’envoi, qui ont su mobiliser rapidement des volontaires pour cette superbe séquence : La Guilde, AIME ONG, Gescod, Fidesco, Life Project 4 Youth (LP4Y), Solidarité Laïque, Polaris Asso, Fédération sénégalaise de Badminton (FESBAD), Consortium national des jeunes, Anos.
Pourquoi la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) est-elle une priorité pour France Volontaires ? En tant qu’opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et plateforme du volontariat international d’échange et de solidarité (VIES), une des missions de France Volontaires est de développer le volontariat dans un cadre de qualité, éthique et responsable. La lutte et la prévention des VSS fait naturellement partie de nos priorités, car il est inadmissible que des volontaires, des bénéficiaires de projets, des collaboratrices ou collaborateurs de France Volontaires soient confrontés à de telles situations.
Concrètement, comment la question de la prévention des VSS est-elle prise en compte chez France Volontaires ? France Volontaires a posé un principe de tolérance zéro. Chaque volontaire ou chaque collaborateur qui serait confronté à une situation que l’on peut caractériser de VSS doit savoir que sa situation sera traitée. Pour cela, un guide a été mis en place et diffusé en juillet 2023. Il présente le cadre légal et réglementaire relatif au sujet, et un guide pratique pour réagir quand on est victime, quand on est témoin ou quand on doit gérer une telle situation en tant que collaborateur de France Volontaires, avec des procédures très détaillées. Une vidéo a également été diffusée, disponible sur notre chaine Youtube. Comme il est indispensable d’assurer l’appropriation par tous de ce guide, deux webinaires internes ont été organisés pour présenter le document et suivre son application, et une formation en ligne a été proposée à toutes les équipes. Par ailleurs, un module de formation dédié est mis en œuvre durant les stages de préparation au départ des volontaires.
Nous tenons beaucoup à ce que les signalements de VSS soient traités dans un cadre collectif, car ce sont des dossiers sensibles, souvent délicats.
Un comité de suivi a été constitué, et deux référentes Genre ont été nommées : quels sont leurs rôles ? Poser des principes est important, encore faut-il qu’ils soient appliqués. Pour cela, je salue l’implication des deux référentes « genre » au sein de France Volontaires, Clarisse Bourjon, référente Genre en charge de la stratégie globale sur les VSS, et Caroline Bouclet, référente Genre suppléante et référente sur les risques psychosociaux des volontaires. Je souligne aussi la pleine mobilisation de la mission Ressources humaines. Leur rôle est primordial, pour assurer la bonne mise en œuvre du guide, pour suivre les signalements et pour ajuster nos principes d’action. Nous tenons beaucoup à ce que les signalements de VSS soient traités dans un cadre collectif, car ce sont des dossiers sensibles, souvent délicats. Le comité de suivi, auquel je participe également, a pour fonction d’évaluer la mise en œuvre de notre politique, d’envisager des ajustements et de renforcer notre capacité à agir.
Quelles procédures ont été mises en place, dans le cas où des incidents seraient constatés ? Il a été souhaité que les volontaires ou les équipes confrontés à des cas de VSS puissent s’appuyer sur un appareil de référence clair, précis, qui facilite la mobilisation et la prise en compte des signalements. Il est construit en deux parties : la première, qui reprend le guide « tolérance zéro » du MEAE, rappelle le cadre légal et réglementaire, et présente des exemples concrets qui permettent de caractériser ce qui relève d’agissements sexistes, de harcèlement ou d’agression.
La seconde est composée de fiches pratiques : que faire si je suis victime, si je suis témoin, si je suis un collaborateur ou une collaboratrice à qui l’on signale une violence sexiste ou sexuelle, avec des étapes clés, des contacts dédiés et une aide à la décision pour les équipes en charge des volontaires ou des collaborateurs de France Volontaires. Il est fondamental, face à des situations douloureuses et parfois urgentes, que France Volontaires puisse être réactive et s’appuie sur une procédure connue de toutes et tous, pour être efficace et cohérent.
Les structures d’accueil qui ne préviennent pas les VSS ne doivent plus pouvoir accueillir de volontaires à l’avenir si rien n’est fait pour remédier aux situations constatées.
Comment France Volontaires prend-elle en compte ces questions dans ses Espaces Volontariats au sein de nos pays partenaires, dans lesquels la législation n’est pas la même qu’en France ? Il est important d’avoir à l’esprit que les volontaires sont régis par des dispositifs légaux et réglementaires français : ils ont donc le droit de bénéficier d’un niveau de prévention et de traitement des VSS conforme au cadre français. Il faut par ailleurs considérer que le niveau de prise en compte de ces enjeux est variable selon les pays de déploiement des volontaires. Les Espaces Volontariats ont donc un grand rôle à jouer pour sensibiliser nos partenaires aux principes de prévention des VSS. Parfois, les volontaires renoncent à dénoncer des comportements répréhensibles, de peur de mettre fin à leur mission, à laquelle ils sont très attachés. Il faut pouvoir identifier ces cas et les accompagner : quel que soit l’intérêt de la mission, les structures d’accueil qui ne préviennent pas les VSS ne doivent plus pouvoir accueillir de volontaires à l’avenir si rien n’est fait pour remédier aux situations constatées.
Quelles avancées dans la démarche peuvent-elles être envisagées pour renforcer encore les actions de prévention des VSS à l’avenir ? En tant que plateforme, nous souhaitons pouvoir partager les bonnes pratiques avec nos membres et partenaires, afin de favoriser une pleine appropriation par tous les acteurs du VIES de cet enjeu prioritaire. Il nous faut aussi renforcer le cadre de prévention des VSS avec nos partenaires, c’est pourquoi nous travaillons à une charte relative à la lutte contre ces dernières au sein des structures qui accueillent des volontaires, en France comme à l’international. Enfin, il nous faut conserver une vigilance constante, en tant qu’employeur, pour prévenir les violences sexistes et sexuelles. Il ne doit y avoir aucune tolérance pour de tels agissements.
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