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France Volontaires Togo a participé à à la Campagne Octobre Rose 2024

Affiche officielle de l’évènement

Le cancer du sein reste l’un des cancers les plus répandus et une cause majeure de mortalité chez les femmes dans le monde. La méconnaissance des symptômes et l’absence de dépistage précoce contribuent à la gravité de cette maladie. Consciente de ce défi, l’association Les Colibris du Togo organise chaque année, dans le cadre d’Octobre Rose, des activités pour informer et sensibiliser le public sur l’importance du dépistage, notamment à travers une campagne digitale et des activités sportives telles que la Zumba Fitness.

L’objectif de cette initiative est d’encourager un maximum de personnes, en particulier les femmes et les jeunes filles, à adopter des comportements préventifs et à se faire dépister régulièrement.

Discours du préfet de Zio

 

Une mobilisation collective

La matinée a débuté par l’accueil des participants, suivi d’une présentation du projet par le président de l’association Les Colibris du Togo. S’en est suivie une présentation de O’Fitness, avant de plonger dans une session de Zumba Fitness dynamique et joyeuse, animée par des instructeurs motivés. Cette activité sportive de groupe a permis de créer une ambiance conviviale et solidaire, encourageant la participation active de tous, petits et grands.

 

La contribution de France Volontaires Togo

France Volontaires Togo, engagé dans la promotion de la santé et du bien-être à travers ses actions de volontariat, a apporté son soutien à cette campagne en renforçant la visibilité de l’événement sur le terrain et via ses canaux numériques. La participation de l’équipe de France Volontaires, aux côtés de figures locales telles que le préfet et le directeur préfectoral de la santé de Zio, ainsi que de nombreuses OSC et associations, a permis de renforcer le message de sensibilisation et de toucher un public plus large.

Un message fort : Le dépistage sauve des vies

Les moments de sensibilisation, qui ont suivi la session de Zumba, ont mis en lumière l’importance du dépistage régulier et ont encouragé les participantes à prendre soin de leur santé. Des informations clés sur les signes précoces du cancer du sein ont été partagées, avec des témoignages poignants qui ont résonné auprès du public.

Temps d’échange et de sensibilisation : comment détecter les premiers symptômes du cancer du sein ?

Remerciements et perspectives

France Volontaires Togo tient à remercier chaleureusement tous les participants pour leur énergie et leur engagement. Grâce à des initiatives comme celle-ci, les tabous autour du cancer du sein se brisent peu à peu, permettant à davantage de femmes de prendre des mesures préventives et d’accéder aux soins nécessaires.

Ensemble, continuons de porter haut ce message de sensibilisation et de solidarité : le dépistage sauve des vies. 🎗️

Photo de famille

Visite officielle du président du Ghana : le V.I.E.S au cœur de la coopération franco-ghanéenne

Rencontre entre les officiels et les volontaires

Des volontaires ghanéens et français, aux côtés de représentants de structures d’accueil et d’envoi de volontaires, ont été reçus au Quai d’Orsay, à l’Hôtel du Ministre, pour échanger avec le Secrétaire d’État et les représentants des délégations française et ghanéenne sur leurs missions, leurs attentes, les effets positifs produits par le volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S), ainsi que leurs projets d’avenir.

©Judith Litvine/MEAE

Thani Mohamed-Soilihi, Secrétaire d’État chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux s’est félicité de ces retours d’expérience qui témoignent des bienfaits du volontariat international, « que ce soit en termes d’expérience humaine ou de meilleure connaissance de nos deux sociétés ». « Les échanges de volontaires illustrent pleinement le dynamisme de la relation entre le Ghana et la France et doivent être encouragés » a-t-il déclaré, tout en appelant à la signature prochaine du projet d’accord entre le Ghana et France Volontaires, afin de  « permettre précisément le renforcement de ces échanges et de cette dynamique ».

Signe du fort intérêt des autorités ghanéennes, le président de la République du Ghana, Nana Akufo Addo, était accompagné sur cette séquence de plusieurs ministres, notamment de l’Éducation, des Affaires étrangères, de la Culture et de l’Égalité des sexes. Il s’est félicité de la participation des jeunes Ghanéens et Français aux programmes de volontariat international et a souligné l’importance pour le seul pays anglophone d’Afrique de l’Ouest de construire des passerelles avec les pays francophones afin de favoriser les échanges notamment culturels, économiques et commerciaux, notamment avec ses voisins, pour une meilleure intégration à l’échelle du continent. Il s’est montré particulièrement intéressé par les projets d’avenir des volontaires ghanéens, qui doivent selon lui participer au développement de leur pays à leur retour dans quelques mois.

Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, a rappelé que le V.I.E.S est reconnu comme un instrument de la politique d’investissement solidaire et durable de la France. Il a évoqué l’ambition de développement du V.I.E.S fixée par le Président de la République française Emmanuel Macron, lors  du Conseil présidentiel de développement, et rappelé l’attachement du chef de l’État à l’action des volontaires sur tous les continents , comme l’illustre ce discours du Président en 2022 : « à chaque fois, j’ai été frappé par l’enthousiasme, la motivation et le talent de tous les volontaires croisés. Je sais surtout le rôle essentiel que jouent les volontaires. ». Le DG a souligné que le Ghana était un pays important pour France Volontaires. Si plusieurs dizaines de volontaires s’engagent chaque année dans nos deux pays, il a partagé la conviction que davantage de Français et de Ghanéens pourront s’engager à l’avenir dans des missions variées et réciproques.

©Judith Litvine/MEAE

Mobilisés dans le cadre de missions de terrain sport et développement, de promotion de la francophonie, ou de sensibilisation à l’environnement, ces jeunes volontaires incarnent positivement la coopération franco-ghanéenne à travers les mobilités de la jeunesse et les échanges fructueux entre sociétés civiles. Leurs témoignages ont permis d’appréhender l’impact de leur expérience en termes d’insertion sociale et professionnelle, d’autonomisation et d’ouverture sur le monde. D’autant que le constat des structures d’accueil de volontaires présentes – UFOLEP, Lille Avenirs (Mission locale), Unis pour le Sport, Banlieues School – est unanime quant à l’apport positif des volontaires ghanéens, en termes de changement de regards et de perspective, de découverte de nouvelles pratiques et d’expérience de l’interculturalité. Les volontaires françaises ont souligné quant à elles le rôle décisif de leur service civique ou Volontariat de solidarité internationale dans leurs parcours, l’identification de leurs vocations respectives, en lien avec la francophonie, l’entreprenariat et le développement d’un habitat adapté au développement durable (lien Echo Sahel).

Le volontariat international, instrument du renouvellement de la coopération entre le Ghana et la France

Au Ghana, la dynamique du V.I.E.S traduit de façon concrète le potentiel du volontariat pour nourrir les priorités de la politique d’investissement solidaire et durable de la France et la mise en œuvre de l’agenda transformationnel. Il participe du renouvellement des relations entre la France et ses pays partenaires, en premier lieu avec l’Afrique.

En s’inscrivant dans des partenariats avec l’État ghanéen, les collectivités territoriales et les sociétés civiles, en favorisant une action solidaire de proximité et incarnée, en structurant les mobilités croisées, le volontariat est un levier positif, particulièrement pour la réalisation de l’objectif de création de 2600 postes de Volontaires de solidarité internationale fixé par le Président de la République d’ici 2027 lors du Conseil présidentiel pour le développement. En 2023, ils étaient près de 1700 jeunes à s’engager en VSI.

Reconnu par les Nations unies comme un levier transversal et puissant de la mise en œuvre de Objectifs de développement durable, le volontariat contribue à la réponse aux enjeux contemporains comme ceux liés à la préservation de l’environnement ou au développement de sociétés inclusives et ouvertes sur le monde.

Le V.I.E.S au Ghana

Le Ghana et la France ont signé le 9 juillet 2019 un accord intergouvernemental relatif à la promotion du volontariat, des échanges de volontaires et d’assistants de langue dont France Volontaires est l’opérateur.

De 2019 à 2023, 33 volontaires français se sont engagés au Ghana dans le cadre du Volontariat de solidarité internationale ou du service civique. En réciprocité, 19 volontaires ghanéens ont réalisé une mission de volontariat en France.

En 2024, 4 VSI français sont déployés en soutien à la Francophonie et à l’enseignement du français auprès de 3 ministères ghanéens (Affaires étrangères, Tourisme, éducation nationale) et d’un lycée dans le cadre du programme Volontaires pour la Francophonie porté par France Volontaires sur financement MEAE.

Et 11 volontaires ghanéens sont accueillis en France, engagés dans le programme Volontaires Terre de Jeux Paris 2024 porté par France Volontaires ou mobilisés auprès d’établissements de l’enseignement agricole.

Un accord de partenariat a été signé entre France Volontaires et National Youth Autorithy en février 2024 pour accompagner la politique de volontariat du Ghana. Le Ghana est ainsi le seul pays anglophone impliqué dans le programme de « Développement des Ecosystèmes Nationaux de Volontariat en Afrique » (DENVA) copiloté par France Volontaires et l’Agence Nationale de Volontariat au Togo qui associe 12 pays africains et l’Union africaine.

France Volontaires est également partenaire du National Service Scheme pour l’échange de volontaires entre le Togo et le Ghana afin de promouvoir et appuyer la francophonie au Ghana et l’apprentissage de l’anglais au Togo.

 

Appel d’offre : étude de capitalisation et d’évaluation du programme “Clé en main” Territoires Volontaires

Consultez les termes de référence.

Contexte : le programme Territoires Volontaires

France Volontaires a lancé en 2022 le programme « clé en main » Territoires Volontaires avec le soutien financier du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (DCT CIV) et en partenariat avec l’Agence du Service Civique, la Direction de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative du ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, Régions de France, l’Association des Départements de France et Cités unies France (CUF).

Objectifs du programme

  • Accroître significativement le nombre de volontaires mobilisés dans le cadre de l’AICT tant à l’envoi à l’international qu’à l’accueil en France à travers la réalisation de missions en partenariat avec les pays partenaires et bénéficiaires de de l’Aide au Développement (APD) de la France ;
  • Faciliter l’accès au volontariat international pour les collectivités territoriales éloignées de l’international ou du volontariat, l’objectif étant d’avoir au moins 50% de collectivités qui s’engagent pour la première fois à l’international ou dans le volontariat international. Une représentation équilibrée des échelons de collectivité est recherchée.

Temporalité

La première phase du programme (qui se termine le 31.12.2025) a permis à plus de 60 collectivités d’expérimenter ou de développer la mobilisation de volontaires internationaux, avec la création de 264 missions en lien avec les projets de coopération décentralisée ou des politiques Jeunesse de ces collectivités. Forts de ce succès, la DCT CIV a confié à France Volontaires la mise en œuvre d’une 2ème phase du programme, début 2024 pour une durée de 3 ans, comprenant deux AMI à destination des CT.

L’AMI 2024 a démontré à nouveau l’intérêt des CT pour le programme, puisque 45 collectivités ont répondu à cet appel. Le dernier AMI est prévu début 2025.Territoires Volontaires propose un dispositif d’accompagnement clé en main aux collectivités lauréates assuré par un opérateur associatif, membre de France Volontaires et agréé par le programme. Cette construction partenariale permet d’apporter aux collectivités un appui technique permettant une montée en compétences en matière de conception et de mise en œuvre de projets de volontariat international ainsi qu’un appui opérationnel à la construction et la mise en œuvre de missions de volontariat international pour le compte de la collectivité territoriale.Le programme mobilise aussi bien des volontaires français en mobilité internationale que des volontaires internationaux accueillis en France.

Lors de la première phase du programme, les missions en réciprocité représentaient 36% du nombre global de missions. Le facteur parité a été respecté également puisque plus de 60% des missions étaient confiées aux volontaires femmes. Ces parités seront recherchées également lors de la nouvelle phase. Les missions contribuent à l’une des dix priorités énoncées lors du Conseil présidentiel du développement du 5 mai 2023 et déclinées par le Conseil interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) du 18 juillet 2023. Les missions sont accessibles à une grande diversité de publics.

Dispositifs éligibles

  • Le Service Civique afin de permettre aux jeunes de vivre une première expérience d’engagement à l’international. L’objectif est de créer de véritables parcours d’engagement à l’international intégrant une phase de mission sur le territoire d’origine, une mission à l’international, et un temps de mission au retour consacré à la valorisation de l’expérience. Les missions de service civique sont portées soit par l’opérateur agrée par le programme via l’intermédiation, soit par les collectivités territoriales agréés selon les règles en vigueur définies par l’Agence du service civique. France Volontaires mobilise son propre agrément pour l’intermédiation en l’absence d’opérateur agréé en capacité de couvrir le territoire ( ex les territoires d’Outre-Mer) ou à la demande expresse de la collectivité. Les missions sont d’une durée de 6 à 12 mois.
  • Le Volontariat de Solidarité Internationale pour la réalisation de missions plus exigeantes en termes de compétences à mobiliser et visant à soutenir la mise en œuvre de projets orientés sur la coopération décentralisée. Le portage des missions de VSI est assuré par les opérateurs agréés ou par France Volontaires en l’absence d’opérateur agréé sur le territoire ( ex les territoires d’Outre-Mer) ou à la demande expresse de la collectivité lauréate. Les missions sont d’une durée de 12 mois.

Attentes et objectifs de l’étude

L’objectif de l’étude de capitalisation et d’évaluation est de déterminer, d’une part, le niveau d’atteinte des objectifs du programme et, de définir, d’autre part, les orientations à donner aux prochaines étapes du programme, dans la perspective d’une consolidation des acquis et des effets du projet. Une troisième partie est consacrée à l’élaboration d’un outil de suivi de cohorte de volontaires, afin de mesurer l’impact d’une expérience de volontariat international dans le parcours d’un individu. Consultez les termes de référence.

Volet 1 – Capitalisation et mesure d’impact

  • Sur l’action extérieure des collectivités ;
  • Sur le lien entre collectivités et associations du territoire ;
  • Sur le parcours d’insertion des volontaires ;
  • Sur les communautés locales ;
  • Sur l’engagement des collectivités en faveur du V.I.E.S sur la durée.

Volet 2 – Évaluation 

  • Réalisation des objectifs du programme et de ses indicateurs ;
  • Niveau de participation et d’implication des différents acteurs du programme ;
  • Organisation et fonctionnement du programme ;
  • Méthodologie et approche utilisées pour la mise en oeuvre des activités ;
  • Pistes d’amélioration et recommandations.

Volet 3 – Préfiguration à la mise en place d’un outil de suivi 

La valorisation de l’expérience de volontariat est un enjeu pleinement réaffirmé dans le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) 2022-2024, conclu entre France Volontaires et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Ainsi, France Volontaires est dotée d’une mission intitulée « Assurer une meilleure valorisation du volontariat » et d’un objectif opérationnel visant à « Développer les moyens de mesurer et qualifier les compétences acquises par l’intermédiaire du volontariat, assurer le suivi des volontaires à leur retour de mission (y compris par la voie de réseaux d’anciens volontaires) et accompagner leur insertion dans l’emploi ».

Dans cette optique, France Volontaires vise à élaborer un outil de suivi de cohortes des volontaires dans le cadre d’un programme, afin de mesurer l’impact d’une expérience de volontariat international dans le parcours d’un individu.

Livrables de l’étude

Dans le respect des chartes graphiques de France Volontaires qui seront fournies au prestataire sélectionné en début de mission, ce dernier devra fournir :

  • Un rapport provisoire qui comprendra : (i) un rappel de la méthodologie employée ; (ii) les observations et résultats des parties capitalisation et évaluation, selon les termes définis plus haut ; (iii) les évolutions et recommandations ;
  • Une méthodologie de suivi de cohortes alignée avec les objectifs mentionnés ci-dessus
  • Dans un délai d’une semaine suivant l’envoi des remarques sur le rapport provisoire, transmission d’un rapport définitif intégrant ces remarques ainsi qu’une synthèse (3 pages maximum) et les annexes. Il est attendu qu’une restitution de l’étude soit réalisée auprès des parties prenante

Organisation et aspects pratiques

Pilotage de l’étude

Un comité de pilotage sera formé de :

  • France Volontaires : représentant du Réseau Régions France, du service reconnaissance et valorisation et du réseau International de France Volontaires ;
  • Partenaires institutionnels du programme : DCT-CIV, ASC, DJEPVA, CUF, Régions de France ;
  • Représentant des opérateurs associatifs agréés ;
  • Représentants d’une collectivité lauréate.

Calendrier de l’étude

  • 5 novembre 2024 : lancement de l’appel d’offre ;
  • 30 novembre 2024 : clôture des dépôts et sélection de l’équipe consultante ;
  • Mi-décembre 2024 : lancement de l’étude et réunion de cadrage ;
  • Janvier 2025- mars 2025 : collecte de données ;
  • Début avril 2024 : présentation du rapport intermédiaire pour révision et ajustements ;
  • Mi-avril : restitution du rapport final et remise de l’ensemble des livrables.

Budget de l’étude

Le budget pour l’étude (trois parties) s’élève à un maximum de 45 000 euros TTC. Ce budget couvrira l’ensemble des frais liés à la prestation.

Pour candidater

Merci de transmettre à [email protected] :

  • Une proposition de méthodologie et de critères d’évaluation ;
  • Un chronogramme ;
  • Un budget détaillé ;
  • Des références/recommandations ;
  • Un produit similaire ayant été mené.

Consultez les termes de référence.

Offre de stage : Assistant·e relations institutionnelles et genre (6 mois)

Contexte du stage

Groupement d’Intérêt Public (GIP), France Volontaires est le fruit d’une construction partagée entre des acteurs publics et associatifs impliqués dans la solidarité internationale. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle assure une mission d’intérêt général : le développement et la promotion des engagements volontaires et solidaires à l’international. Pour ce faire, elle s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen- Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Au sein de la Direction de la Communication, de la Valorisation et du Développement des parcours d’engagement, le Service Reconnaissance et Valorisation a pour mission d’oeuvrer à la reconnaissance de l’engagement citoyen international, en s’assurant de sa prise en compte dans les cadres nationaux et internationaux, et à sa valorisation dans une logique de parcours, au travers de trois approches complémentaires que sont les relations institutionnelles, les études et la valorisation de l’expérience de volontariat. Cette mission amène ce service à :

  • Développer des relations institutionnelles, concevoir collectivement et mener des démarches d’influence visant à inscrire l’engagement citoyen international comme un axe fort des politiques publiques (Agenda 2030 ; Jeunesses ; Développement et solidarité internationale) ;
  • Développer une fonction d’observation et de production de données, et mettre en oeuvre un programme d’études, contribuant à la mesure de l’impact et de l’utilité sociale de l’engagement citoyen international ;
  • Concevoir et diffuser des outils, ainsi que mettre en oeuvre des actions, favorisant la valorisation de l’expérience d’engagement citoyen international comme plus-value dans un parcours personnel, professionnel et citoyen.

La Responsable du Service est également Référente Genre pour l’organisation, et développe une stratégie dédiée avec un comité interne de suivi.

Descriptif du stage

Au sein du Service Reconnaissance et Valorisation, le·la stagiaire assistant·e Relations institutionnelles et Genre a pour missions principales d’appuyer les démarches d’influence des politiques publiques en lien avec les trois axes thématiques suivants : Agenda 2030 et Objectifs de développement durable ; Politiques de Jeunesses ; Politique de développement et solidarité internationale. Il·elle contribuera aux activités suivantes, en lien également avec les autres dimensions du Service, et avec le Service Communication :

  • Suivre l’actualité politique et législative, et tenir une veille sur les thématiques en lien avec l’organisation ;
  • Rédiger des notes d’analyse et de synthèse sur des sujets intéressant l’organisation, et identifier les opportunités ;
  • Participer à la production d’éléments de discours et des messages adaptés aux cibles et aux différents espaces ;
  • Participer à des événements, groupes de travail et espaces de discussions, et porter les contributions de l’organisation ;
  • Participer à l’organisation d’événements et contribuer à la visibilité des actions menées en lien avec la communication (rédaction d’articles, production de contenus etc.) ;
  • Contribuer à la mise en oeuvre de l’approche Genre au sein de France Volontaires en appui à la Référente Genre.

Profil souhaité

  • Niveau Master 1 ou 2 en relations internationales, sciences politiques ou domaines connexes ;
  • Un intérêt et des connaissances sur l’approche Genre ;
  • Bonnes capacités d’analyse, de synthèse et de rédaction ;
  • Maitrise de l’anglais écrit et oral ;
  • Dynamique, excellent relationnel et sens de la diplomatie ;
  • Une expérience d’engagement associatif ou de volontariat, notamment à l’international, est un plus.

Conditions du stage

  • Stage conventionné – idéalement 6 mois (janvier à juin/2025)
  • Gratification de stage niveau légal
  • Prise en charge du Pass Navigo (75%) – forfait mobilité durable
  • Télétravail possible selon accord
  • Stage basé au siège, à Ivry-sur-Seine (94) (accès RERC et M°7)
  • Accès au restaurant inter-entreprise sur site

Pour candidater

CV et LM par mail à [email protected] et [email protected] en mettant en objet : Candidature stage RI et Genre.

Date limite de candidature : 30 novembre 2024

Sans réponse de notre part 2 semaines après la fin de réception des candidatures, veuillez considérer que votre candidature n’a pas été retenue.

[OFFRE POURVUE] Stage : Appui à la politique de sécurité, prévention et gestion de crise (6 mois)

Contexte du stage

Groupement d’intérêt public (GIP), France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité (VIES). Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Les géographies de déploiement de France Volontaires et des VIES présentent une diversité de risques qui supposent d’actualiser régulièrement les approches en matière de sécurité et les process qui en découlent. Le/la stagiaire aura pour mission l’actualisation de la politique de sécurité, de la prévention et de la gestion de crise de France Volontaires et de proposer des éléments d’analyse et d’aide à la décision ainsi que des outils et des repères professionnels.

Descriptif du stage

Principales missions du·de la stagiaire

  • Réaliser un état des lieux du dispositif de sécurité de France Volontaires ;
  • Réaliser un benchmarking sur les dispositifs de sécurité auprès des opérateurs du MEAE et d’un échantillon d’OSC internationales ;
  • Proposer des recommandations pour actualiser les procédures et les outils (politique de sécurité, procédures, manuels, modules de formation, etc.).

Principaux livrables

  • Un rapport présentant une synthèse de l’état des lieux et des propositions ;
  • Des recommandations sur l’actualisation et les évolutions du dispositif.

Le/la stagiaire est intégré/e au sein de la direction des programmes de volontariat et se trouve sous la responsabilité du directeur. Il/elle agit en transversalité avec les autres directions et services de France Volontaires.

Profil souhaité

  • Etudes supérieures en sciences politiques, sécurité et défense ;
  • Intérêt pour la solidarité internationale et le volontariat ;
  • Connaissance du champ de la solidarité internationale ;
  • Très bonne capacité d’analyse et de synthèse ;
  • Très bonne communication écrite et orale ;
  • Maitrise des outils bureautiques.

Conditions du stage

  • Stage conventionné – 6 mois
  • Gratification de stage niveau légal
  • Télétravail partiel possible selon accord collectif
  • Accès au restaurant inter-entreprise sur site
  • Prise en charge du Pass Navigo (75 %)
  • Forfait mobilité durable
  • Localisation : Ivry sur Seine (94)
  • Prise de poste idéalement 1er février 2025

Pour candidater

CV et LM par mail à [email protected] et [email protected] en mettant en objet : stage_sécurité.

Sans réponse de notre part 2 semaines après la fin de réception des candidatures, veuillez considérer que votre candidature n’a pas été retenue.

Offre d’emploi : Chargé·e de missions support informatique

Contexte de la mission

Groupement d’Intérêt Public (GIP), France Volontaires est le fruit d’une construction partagée entre des acteurs publics et associatifs impliqués dans la solidarité internationale. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle assure une mission d’intérêt général : le développement et la promotion des engagements volontaires et solidaires à l’international. Pour ce faire, elle s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen- Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Le service système d’information et moyens généraux a pour mission de :

  • Piloter la stratégie des systèmes d’information : architecture fonctionnelle et applicative adaptée aux enjeux de la plateforme et conforme à la réglementation ;
  • Assurer une gestion optimale des ressources et des moyens alloués à France Volontaires ;
  • Assister l’ensemble des utilisateurs, en France et dans le réseau international, dans l’utilisation des différents outils du SI.

Le service est le garant du fonctionnement des postes informatiques et des systèmes d’exploitation et des systèmes d’information. Il doit mettre en oeuvre toutes les procédures permettant de sécuriser le parc informatique et garantir ainsi une continuité de fonctionnement de la structure.

Descriptif de la mission

Sous la responsabilité hiérarchique du responsable de service, le/la chargé/e de missions support informatique a pour mission d’assurer le bon fonctionnement, le sécurisation et l’optimisation de l’ensemble des outils informatiques utilisés par les utilisateurs sur le plan national et international. Les principales activités :

  • Diagnostiquer et résoudre les incidents courants des systèmes, messagerie, sécurité ;
  • Administrer les systèmes réseau (intranet, serveur …) ;
  • Mettre à disposition et installer les postes de travail, serveurs, composants réseaux, imprimantes … ;
  • Autoriser les accès à des systèmes et logiciels en lien avec les services concernés (gestion des accès) ;
  • Préserver la sécurité des données, notamment d’empêcher qu’elles soient déformées, endommagées ou que des tiers non autorisés y aient accès pour léser ou porter préjudice à France Volontaires ;
  • Mettre en place et gérer la maintenance préventive et curative ;
  • Rédiger des documents techniques et procédures et les respecter ou les faire respecter ;
  • Assurer une veille technologique et proposer des évolutions ou solutions en matière informatique ;
  • Assurer conseil et assistance aux utilisateurs et les former sur les nouveaux outils, les bonnes pratiques ;
  • Suivre l’état des stocks et remonter les besoins Liste non exhaustive des activités et tâches.

Profil requis

Formation et expérience

  • Formation supérieure dans les domaines de l’informatique, administration des systèmes d’information, services informatiques aux organisations, génie électronique et informatique industrielle … ;
  • Expérience entre 2 et 5 ans sur une fonction similaire et idéalement dans un contexte international.

Compétences clés

  • Connaissance de base des systèmes d’information ;
  • Connaissance d’un SGBD (SQL server 2019, PostgreSQL), de langage SQL (requête SQL) ;
  • Connaissance de la virtualisation (Microsoft Hyper V/VMware vSphere) ;
  • Connaissance de la sécurité réseau (Sonicwall) ;
  • Maitrise des problématiques d’intégration d’exploitation (mise en production) ;
  • Maîtrise des systèmes Windows Server (2012 R2 / 2016 2019 et 2022), Linux (Ubuntu) ;
  • Sens des relations humaines et aptitudes à travailler en équipe multiculturelle ;
  • Autonomie, rigueur, sens de l’organisation et des priorités ;
  • Sens de la communication et de la pédagogie ;
  • Disponibilité et sens du service.

Conditions d’exercice de la mission

  • Statut d’agent contractuel ;
  • Rémunération selon expérience ;
  • CDD 3 ans, possibilité 1 renouvellement ;
  • Présence sur site 35 heures hebdomadaire ;
  • Poste basé à Ivry-sur-Seine (94), avec des déplacements occasionnels en région et à l’étranger ;
  • Accès au restaurant inter-entreprise sur site.

Pour candidater

CV et LM par mail à [email protected] ; [email protected] en mettant en objet : Candidature CM Support Informatique.

Sans réponse de notre part 2 semaines après la fin de réception des candidatures, veuillez considérer que votre candidature n’a pas été retenue.

Le V.I.E.S, un formidable levier au profit des actions de développement des fondations

Pourquoi et comment mobiliser le volontariat international d’échange et de solidarité dans le cadre des actions de développement solidaire menées par les fondations  ? C’est la question à laquelle ont répondu les participants de la rencontre consacrée aux fondations reconnues d’utilité publique (FRUP) et aux fondations d’entreprises, membres du Centre français des fondations et du collège « fondations » du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI).

Dans le cadre d’une table ronde destinée à illustrer et incarner le sujet, les représentants de la fondation Sadev et du Fonds de dotation Servier ont pu développer les plus-values du recours au volontariat. Tous deux ont partagé leurs retours d’expérience en qualité de structures mobilisant des volontaires sur des programmes terrain et d’employeurs de collaborateurs engagés dans des missions de volontariat international.

Pour compléter leurs témoignages, les ONG Planète Urgence et La Guilde ont apporté un éclairage utile grâce à leur connaissance des dispositifs en tant que structure d’envoi de volontaires agréées par l’Etat.

Enfin, impossible de parler de volontariat sans donner la parole aux volontaires eux-mêmes, qu’ils soient français ou internationaux ! Sola Yazbeck, Demba Mané et Louis Rosas ont chacun présenté leur mission de volontariat, et ont permis de mieux comprendre les dispositifs évoqués lors de cette rencontre : le volontariat de solidarité internationale (VSI), le congé de solidarité internationale et le mécénat de compétences, intégrés à la famille du Volontariat d’Échange et de Compétence (VEC).

Créer du lien entre les fondations et les acteurs du V.I.E.S
Dans la dynamique des rencontres « Innover Ensemble » portées par la sous-direction du développement et dans le cadre des stratégies « Fondations » et « Société civile et engagement citoyen » du MEAE, la conférence – visant à promouvoir les volontariats internationaux d’échange et de solidarité (V.I.E.S) et les programmes de France Volontaires, s’adressait exclusivement aux fondations partenaires du MEAE.

L’enjeu est de taille : atteindre collectivement les Objectifs de Développement Durable (ODD), en lien avec les priorités de la politique de développement et d’investissement solidaire de la France. Pour cela, « l’action des fondations est essentielle pour faire face aux défis qui sont les nôtres aujourd’hui » comme l’a rappelé Frédéric Cholé, délégué pour les collectivités territoriales et la société civile auprès du MEAE en introduction de la séquence.

Parmi les intervenants, Vincent Rattez, directeur de La Guilde (structure membre de la plateforme France Volontaires), se dit convaincu que « quelle que soit la forme de la fondation, il y a des choses à faire en termes de volontariat international pour accompagner des projets porteurs de sens et d’impact ». À grand renfort d’exemples de projets de terrain, dans des champs d’actions aussi variés que la culture, la santé ou l’environnement, ce dernier est revenu sur la possibilité qu’ont les fondations et leurs partenaires d’agir sur l’ensemble des ODD. Une intervention qui a permis de créer du lien entre les fondations présentes et les acteurs du volontariat pour que naissent les perspectives de nouvelles actions partenariales autour d’un vaste sujet commun : la mise en place d’actions de développement dans la solidarité à l’internationale. L’occasion également de valoriser le rôle de France Volontaires, et sa mission de plateforme multi-acteurs de promotion et développement du V.I.E.S.

Des expériences de volontariat international valorisables pour les fondations…
Tous les échanges ont permis d’illustrer l’utilité et la richesse du volontariat, aussi bien pour les volontaires que pour les fondations. Antoine Huart, Délégué général de la Fondation Sadev, a pu témoigner de l’évolution des profils au fil des années grâce au succès du dispositif ! Si les profils mobilisés étaient plutôt techniques au début, notamment sur les questions d’assainissement, la fondation Sadev a rapidement élargi les missions à d’autres profils plus généralistes, en lien avec le développement ou la gestion de projets grâce à « des dispositifs encadrés et des missions en toute sécurité ». À noter que la sécurité et la solidité du cadre qualité proposée par les organisations d’envoi ou d’accueil de volontaires, points abordés pendant la séquence, sont au cœur des préoccupations des fondations, comme le précise Antoine Huart qui se félicite aujourd’hui d’envoyer des volontaires « bien outillés pour démarrer leur mission grâce à la richesse de la préparation ».

Autre témoignage positif de Corinne Massin, directrice du Mécénat et déléguée générale du Fonds de dotation Servier, qui a pu constater l’intérêt des salariés dès 2017 avec plus de 30 candidats au volontariat ayant répondu à l’appel à projet ! Cette dernière assure que « les salariés pensent partir pour aider mais reviennent toujours en ayant beaucoup reçu ». Aujourd’hui, ce sont 40 salariés qui bénéficient chaque année d’une expérience de volontariat à l’international, et qui reviennent avec de nouvelles compétences valorisées en interne lors de l’entretien annuel. Le plus pour la fondation ? Créer tous les ans une nouvelle dynamique en interne grâce à la sélection des projets par les collaborateurs. En outre, cette dernière rappelle que le soutien financier est bien sûr un aspect réel dans l’approche mécénat globale, mais que le vrai bénéfice est « d’embarquer les collaborateurs pour être en adéquation avec les valeurs du groupe ».

Et les parcours des volontaires !
Ceux qui parlent le mieux de leur engagement solidaire sont les volontaires eux-mêmes ! Trois étaient présents pour participer aux échanges. Demba, Sola et Louis ont ainsi pu témoigner de la richesse de leur volontariat, et de l’importance d’une bonne préparation avant le départ, ainsi que d’un suivi pendant et après la mission.

Pour Sola Yazbeck, partie quinze jours au Cambodge avec Planète Urgence, aucun doute : « le congé solidaire® permet de créer de la valeur autrement ! ». Elle est longuement revenue sur son stage de préparation au départ, qui fut l’occasion de rencontres fructueuses avec d’autres volontaires d’entreprises très différentes et sur l’importance du suivi dans le cadre de sa mission. « Discuter avec quelqu’un sur place sur les attentes et les points d’attention sont des éléments importants pour l’adaptation une fois en mission ». Elle a ainsi pu « partir tranquille, lâcher prise sur les côtés pratiques pour se consacrer à la mission sur place ».

Demba Mané, volontaire sénégalais en mission de VSI en France dans le cadre du FEF-R, est quant à lui mobilisé pour la création et l’animation d’un réseau de volontaires Sénégalais en France. Il valorise leurs missions et leurs expériences dans l’hexagone pour améliorer l’accueil des volontaires internationaux en France. Ces volontaires sont mobilisés sur des questions liées à l’environnement, à la culture ou au sport. Plusieurs d’entre eux ont participé au programme Volontaires Terre de Jeux, qui permet de mobiliser 80 jeunes de 10 pays sur des missions sport et développement, dans lesquelles un temps de bénévolat Paris2024 a pu être inséré.  Ce programme a reçu un soutien de la fondation EDF. Lui aussi a dû s’adapter à un autre mode de vie, une autre culture et s’approprier de nombreuses thématiques qu’il réinvestira une fois rentré au Sénégal. Il ajoute que « sur le plan personnel, c’est l’une des plus grandes chances pour [pour lui] de l’avoir fait à Paris. C’est une expérience exceptionnelle ».

Louis Rosas, ancien volontaire déployé pendant 18 mois aux Comores par la Guilde auprès de la fondation Sadev, a pu partager avec les participants son « incroyable expérience aussi bien personnelle que professionnelle », lui qui voulait trouver du sens et « partir pour une bonne cause ». Sa mission de VSI le motive aujourd’hui à poursuivre son parcours d’engagement. Ainsi, il « essaie de porter le sujet de l’engagement auprès des jeunes pour créer du lien entre les générations ».

 

Garantir la qualité des missions autour de projets coconstruits avec les acteurs locaux
Pour Guillaume Tauveron, directeur du développement chez Planète Urgence, aucun doute sur l’utilité du volontariat pour les fondations. Ce dernier rappelle que son organisation a permis l’envoi de quelque 10.000 volontaires. Mais pour cette ONG membre de France Volontaires et qui porte le congé solidaire®, l’important est de garantir l’impact positif sur le terrain. Il confirme ainsi qu’« une mission de volontariat réussie l’est à deux conditions : si elle est coconstruite avec les acteurs locaux pour garantir un impact positif et durable sur le terrain et si les volontaires sont bien préparés avant le départ ». C’est la raison pour laquelle Planète Urgence accompagne le projet du salarié volontaire, et l’aide à travailler en amont sur sa posture, quitte à réorienter le projet si nécessaire.

 

Un véritable atout pour les fondations
D’un point de vue plus stratégique, il apparaît intéressant pour les fondations qui ne le font pas déjà de s’approprier les dispositifs de volontariat.  Vincent Rattez rappelle d’ailleurs que le volontariat international peut avoir un impact assez décisif à plusieurs points de vue, notamment pour renforcer la visibilité et la communication des partenaires et des programmes. Pour lui, « la notion de réseau est très importante, puisqu’il permet de promouvoir la cause dans des cercles nouveaux ». Il ajoute que c’est un « vrai atout pour la communication des fondations » qui concrétisent leurs valeurs en soutenant l’engagement de leurs collaborateurs.

C’est aussi un vrai atout pour la gestion des ressources humaines des fondations, grâce à la valorisation des salariés qui reviennent avec une meilleure compréhension des enjeux en étant sur le terrain. Guillaume Tauveron précise que « le volontariat renforce le regard interculturel des salariés, apporte une réponse à leur quête de sens, et consolide le sentiment d’appartenance à l’entreprise ». Un dispositif gagnant-gagnant qui permet de rendre tangible les engagements et les valeurs de la fondation !

 •  Cette rencontre fait suite aux recommandations du groupe de travail « Fondations » du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI), dont le rapport sera présenté au 4ème trimestre 2024, et s’inscrit dans la dynamique de croissance du volontariat de solidarité internationale (VSI) annoncée par le Président de la République lors du Conseil présidentiel du développement qui prévoit la mobilisation de plus de 2 600 volontaires par an, en 2027. L’occasion de mobiliser les fondations sur le co-financement des programmes de volontariats s’inscrivant dans les priorités de la diplomatie.

En savoir +

Le congé de solidarité internationale est un volontariat d’échange et de compétences (VEC) qui repose sur l’expertise du volontaire. Il existe trois termes très proches : le congé de solidarité Internationale, le congé solidaire® et le congé de solidarité.

 

 

De nouveaux locaux pour France Volontaires au Vanuatu

Ces nouveaux locaux aspirent à se positionner comme une pépinière de projets franco-vanuatais mais aussi régionaux. En effet, avec le soutien de l’antenne de France Volontaires Nouvelle-Calédonie, le bureau à Fidji, l’ambassade de France à Port-Vila et les différents opérateurs français et vanuatais*, ce dernier facilitera le développement de nouveaux programmes de coopération et de réciprocité destinés à la jeunesse dans les domaines de l’éducation, de la francophonie, de la gouvernance et du développement durable.  

 

Le nombre de volontaires français déployés au Vanuatu est de onze personnes, dont deux sont affectés dans les îles vanuataises de Santo et Vanua Lava dans le cadre de la coordination de projets agricoles et de formation francophone en agroalimentaire. Les structures d’accueil qui hébergent actuellement des volontaires ou qui en recevront prochainement incluent la Fondation UTLALO, la délégation de la Nouvelle-Calédonie au Vanuatu, le National Disaster Management Office (NDMO), les Vanuatu Skills Partnerships (TVET), l’Unité de recherche, d’innovation et de formation doctorale bilingue (URIFDB), ainsi que l’Alliance française et le lycée français Le-Clézio de Port-Vila. 

L’annonce de l’ouverture de ces nouveaux locaux a eu lieu début octobre devant une soixantaine d’invités, dont plusieurs anciens volontaires restés au Vanuatu après leur mission, réunis à la résidence de France à l’invitation de l’ambassadeur de France Jean-Baptiste Jeangène Vilmer. 

*Agence française de développement (AFD), Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Agence universitaire de la francophonie, Université du Pacifique Sud, Université Nationals du Vanuatu, etc. 

 

France Volontaires en soutien de l’action internationale des collectivités territoriales

« L’envoi et accueil de volontaires internationaux constitue un outil précieux pour les services jeunesse et les services de coopération décentralisée des collectivités territoriales. Les bénéficiaires ne sont pas seulement les jeunes qui partent en mission mais aussi les structures qui les envoient et celles qui les accueillent » : lors de l’atelier consacré aux « Enjeux et perspectives pour la jeunesse dans le bassin méditerranéen », Pierre Revel, responsable territorial sud chez France Volontaires, a tenu à insister sur l’intérêt pour les acteurs locaux de la solidarité internationale de faire appel au volontariat.

De nombreux partenariats avec des collectivités du Maghreb
Un propos rapidement illustré par les représentantes de la Région Centre Val de Loire et d’Occitanie Coopération (le réseau régional multi-acteurs de la région du même nom) présentes à ses côtés, qui ont toutes deux mis en place des actions de coopération décentralisée. La Région Centre travaille depuis plus de quinze ans déjà avec son homologue de la Région de Fes-Meknes, au Maroc, en s’appuyant sur le Volontariat de solidarité internationale (VSI). Sur place, le ou la volontaire est en effet chargé d’animer ce partenariat axé sur la transition écologique des territoires, le renforcement du travail social ou le développement d’actions culturelles dans les lycées de la région marocaine.
Du côté d’Occitanie Coopération, on a récemment lancé un programme de partenariat entre les Missions locales de Haute-Garonne et de la métropole de Montpellier et deux associations marocaines (Migrations et développement et Les enfants de l’ovale), qui reçoivent des jeunes en Service civique international pour les épauler dans leurs missions au quotidien. « Nous avons répondu à un appel à manifestation d’intérêt de l’Agence du Service civique pour accompagner des jeunes qui sont dans un parcours d’insertion, éloignés de l’emploi ou sans formation initiale, afin de leur proposer des missions de volontariat à l’international », a ainsi détaillé Maylis d’Aboville, d’Occitanie Coopération.


Le stand de France Volontaires aux RAICT 2024

Caraïbes et Cameroun à l’honneur
Dans la foulée de ces échanges sur le bassin méditerranéen, l’atelier « Dynamiques et perspectives de la coopération internationale dans la zone caraïbe » a pour sa part constitué une opportunité pour Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, de mettre en avant la récente ouverture d’une antenne de France Volontaires en Guadeloupe, qui vient consolider les dynamiques du volontariat en outre-mer. Entre autres, « le tout nouveau programme « V.I.E.S Caraïbes » mettra en en place 18 missions de volontariat afin de développer des partenariats avec les pays de la zone caraïbe sur des thématiques prioritaires comme la préservation des forêts, l’agriculture, le tourisme, la culture et le sport ».

Invité d’honneur pour cette nouvelle édition, le Cameroun avait dépêché sur place une belle délégation et mis sur pied un stand d’information sur ses actions de coopération internationale. L’occasion pour France Volontaires d’aller à la rencontre de ce partenaire historique en Afrique centrale, dans lequel de nombreux volontaires sont mobilisés chaque année. Une réunion a ainsi été organisée en présence de Fred R. A. Ebongué Makollé, secrétaire général du ministère de la décentralisation et du développement local, de Gilbert Tsimi Evouna, vice-président de l’Association des Régions du Cameroun, d’Augustin Tamba, président des Communes et villes unies du Cameroun ainsi que de Pierre De Gaétan Njikam Mouliom, président de l’Efracam (Association des élus en France d’origine ou de nationalité camerounaise).  Objectif : valoriser les réalisations (notamment dans le cadre du programme Territoires Volontaire), identifier de nouvelles pistes pour renforcer la mobilité des jeunes et l’échange de compétences sur des thématiques prioritaires et enfin élargir le cadre partenarial en associant les organisations de la société civile et notamment celles issues des diasporas aux projets portés par les collectivités.

Une belle façon d’illustrer les propos de François Rebsamen, qui représentait le président de Cités Unies France en ouverture des Rencontres : « Dans ce temps de tension et de crise à l’échelle internationale, l’action des collectivités territoriales participe de l’expression d’un dialogue de paix et d’une démocratie des territoires. »

Événement réussi à Montreuil pour le programme Territoires Volontaires (TeVo)

Avec déjà plus de 250 missions de volontariat créées dans une quarantaine de pays partenaires, le programme Territoires Volontaires s’affirme comme un levier majeur d’accompagnement des collectivités locales dans leur stratégie de coopération internationale.  Au total, ce sont 69 volontaires de solidarité internationale (VSI) et 195 en mission de service civique international (SCI) qui sont mobilisés dans des domaines aussi variés que la culture, l’éducation, la coopération décentralisée ou encore l’environnement. Un premier bilan chiffré encourageant sur lequel s’est appuyé Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, pour ouvrir cette journée d’échanges autour du programme.  « Au total, lors de la première phase, ce sont 53 collectivités territoriales de tous échelons qui ont été accompagnées dans la construction et la mise en œuvre de leurs projets de volontariat international, 60% des institutions lauréates s’engageant pour la première fois dans un projet de volontariat, avec une forte mobilisation outre-mer », a-t-il complété.

 

« TeVo a été une opportunité de continuer à mener des actions sur des thématiques similaires : deux volontaires de solidarité internationale (VSI) et deux services civiques sont ainsi mobilisés au Sénégal, qui dispose d’une frontière commune avec le Mali, sur des enjeux environnementaux et de lutte contre la désertification »
Halima Menhoudj, adjointe au maire de Montreuil déléguée à la coopération décentralisée, aux populations migrantes et à la solidarité internationale

 


Parmi ces collectivités, on trouve la ville de Montreuil, hôte de l’événement. Depuis de longues années, celle-ci est fortement mobilisée en faveur de la mobilité des jeunes, de la solidarité internationale et de la coopération. Halima Menhoudj, adjointe au maire, a ainsi rappelé que sa commune était « historiquement engagée avec le Cercle de Yélimané (une collectivité territoriale de la région de Kayes au Mali) ». Avec la mise en pause de cette coopération en raison du contexte géopolitique dans le pays « TeVo a été une opportunité de continuer à mener des actions sur des thématiques similaires : deux volontaires de solidarité internationale (VSI) et deux services civiques sont ainsi mobilisés au Sénégal, qui dispose d’une frontière commune avec le Mali, sur des enjeux environnementaux et de lutte contre la désertification ». C’est donc tout logiquement que la ville s’est portée candidate pour accueillir cette journée de réflexion autour du programme.

La réciprocité, un axe fort du programme Territoires Volontaires
Durant la matinée, deux tables rondes ont permis d’échanger, d’abord sur la construction partenariale du programme puis sur la variété des dispositifs de volontariat mis à disposition dans le cadre des projets de coopération. Outre les points de vue des institutions – ministères, ONG ou collectivités locales –, ce temps d’échange a aussi été l’occasion de donner la parole à des volontaires comme Florence Messoah, qui a effectué une mission de service civique international à Sainte-Lucie et dont le témoignage vidéo a été diffusé, ou Leyla Sonko, jeune sénégalaise actuellement en Volontariat de solidarité internationale au Département de la Seine-Saint-Denis. Une présence qui rappelle également l’importance des mobilités croisées dans le volontariat. « La réciprocité est un axe fort de Territoires Volontaires puisque près de cent volontaires internationaux sont ou seront accueillis en France pour faire vivre l’international au local », a rappelé Yann Delaunay.

La suite de la journée a été consacrée à des ateliers thématiques. Parmi les questions soulevées : l’articulation entre collectivités et opérateurs ou les co-financements pour développer des missions de volontariat. Les échanges ont été très riches, permettant de nourrir la réflexion commune et de réfléchir également aux perspectives. À cet égard, Yann Delaunay a soulevé l’enjeu de l’élargissement du périmètre des structures, éligibles aux associations de collectivités, aux syndicats mixtes et aux parcs régionaux, avant d’évoquer le nouvel appel à manifestation d’intérêt qui sera lancé début 2025. Nul doute que la dynamique TeVo n’est pas prêt de s’arrêter !