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LE MAG’

Arsène et Stéphane dans la lumière des Jeux olympiques

1 Oct. 2024

Arsène et Stéphane au mois de juillet à Paris. © France Volontaires

Pendant tout l’été olympique, Arsène et Stéphane se sont investis pour faire de l’événement une réussite en s’engageant comme volontaires. Le premier, jeune sportif béninois sur la base de loisirs d’Etampes, était parrainé par le second, salarié d’EDF : l’entreprise, partenaire des Jeux olympiques, s’était en effet associée à France Volontaires dans le cadre du programme « Terre de Jeux Paris 2024 ». On a fait le bilan de l’opération avec eux lors d’un entretien croisé.

L’un vient du Bénin quand l’autre est originaire de banlieue parisienne, et quelques années les séparent… Rien ne prédisposait donc à ce qu’ils se croisent un jour. Mais, magie des Jeux Olympiques, Stéphane et Arsène ont passé l’été main dans la main à participer à ce grand événement mondial, réunis par le sport, leur désir d’engagement et la belle initiative d’EDF.

Au-delà de son implication dans l’organisation des Jeux (pensons à la magnifique vasque qui a ébloui le monde entier), l’entreprise a en effet décidé d’accompagner dix jeunes volontaires venus du monde entier, en leur offrant le soutien d’un parrain ou d’une marraine, salarié du groupe, afin de vivre au mieux leur mission en France. Stéphane Nouyoux et Arsène Azizaho faisaient partie de ces binômes de choc qui ont permis de faire de ces Jeux une magnifique réussite sportive et solidaire

Stéphane, pourquoi s'être porté candidat au parrainage d’un des volontaires du programme Terre de Jeux de France Volontaires ?

Je suis un enfant du Val-Fourré, un quartier qu’on qualifie parfois de difficile à Mantes-la-Jolie. Je sais que tout le monde ne part pas avec les mêmes chances dans la vie. Moi j’en ai eu un peu, je m’en suis bien sorti, mais ça n’a pas été le cas de tous mes camarades de classe de l’époque. Alors aujourd’hui, je m’investis auprès des jeunes. Par exemple je fais de l’aide au devoir avec un collégien depuis qu’il est en sixième (il est aujourd’hui en quatrième). Donner un coup de main, pour moi c’est naturel !

Quand EDF, mon employeur, a décidé de s’associer au programme de France Volontaires, on nous a soumis une liste de jeunes en provenance d’une dizaine de pays partenaires, je me suis porté candidat pour en parrainer un qui pouvait être francophone ou anglophone. Finalement, j’ai composé ce beau duo avec Arsène, qui est originaire du Bénin.

Arsène, volontaire du programme Terre de Jeux Paris 2024, était en mission dans la base de loisirs d’Etampes avec l’UCPA. Il était parrainé par Stéphane, salarié d’EDF. © France Volontaires

Arsène, comment s’est passée la rencontre avec Stéphane ?

Stéphane a été super accueillant. Je suis arrivé dans le courant du mois de mai 2024, on s’est rencontrés pour la première fois lors d’un événement organisé par EDF à l’Insep (l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance). Par la suite, début juillet, avant le début des Jeux olympiques, il m’a proposé d’aller faire une balade à vélo pour découvrir Paris. J’ai dû apprendre avant, car je n’étais encore jamais monté sur un vélo jusque-là ! Au final, des dix binômes qui ont été mis en place dans le cadre de ce programme, je pense que nous sommes l’un des plus actifs.

Stéphane, concrètement, comment s’est déroulé ce parrainage au quotidien ?

Dans notre mode de fonctionnement au quotidien, on s’est envoyé pas mal de sms et on a aussi beaucoup discuté de ce qu’on faisait chacun de notre côté, moi en France et lui au Bénin.

On a essayé d’avoir un maximum d’échanges même s’il était très pris pour sa mission sur la base de loisirs d’Etampes, avant et pendant les Jeux olympiques, sachant que j’étais moi-même bénévole lors de l’événement.

Arsène, quel souvenir garderas-tu de ton volontariat en France ?

Dès mon arrivée, l’équipe de l’UCPA qui m’a accueillie pour ma mission à Étampes s’est occupée de moi, elle m’a formé pour être efficace dans la « zone de célébration » (les sites gratuits ouverts au public pendant les Jeux). Je garde en particulier un super souvenir du passage de la flamme olympique sur place. J’ajouterai que la mission que j’avais pendant les Jeux paralympiques en tant qu’équipier transport m’a également permis de rencontrer des athlètes, faire des selfies avec eux et même toucher des médailles. À tous points de vue, cette mission restera une expérience inoubliable.

Bio express

Arsène Azizaho est un jeune béninois de 25 ans qui pratique le volley-ball. Après des études de sciences naturelles, il s’est finalement réorienté vers un parcours universitaire dans le journalisme et la communication. Il souhaite orienter sa carrière professionnelle vers la communication digitale et les réseaux sociaux.

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