© Kenny Eliason / Unsplash
Harshitha Sankaran, jeune indienne de 24 ans, contribue dans le cadre de son service civique à la promotion des valeurs olympiques et paralympiques auprès du jeune public au sein de Bourgogne Franche–Comté international (BFCI), à Nevers (53). Sa mission s’inscrit dans le cadre du programme Terre de Jeux Paris 2024 coordonné par France Volontaires.
Le sport a une grande place dans ma vie. J’ai commencé à l’âge de six ans, c’était obligatoire durant toute ma scolarité.
J’aime particulièrement la natation et avant de venir en France je pratiquais le badminton. A la fin de ma licence en développement social, j’ai travaillé autour d’un projet qui consistait à sensibiliser les enfants au travers du sport, qui véhicule selon moi des valeurs fortes.
Je pense en particulier à la question de l’égalité : tout le monde doit pouvoir le pratiquer, que l’on soit une fille ou un garçon, même si certains continuent de véhiculer l’idée que certains sports doivent être réservés aux uns ou aux autres. Avec les enfants, c’était l’un des objectifs de mon projet. Comprendre pourquoi les filles avaient des réticences à venir pratiquer une activité, en allant les interroger pour connaître les raisons de ce refus. Savoir s’il était lié à des préjugés qu’elles avaient sur la pratique ou si c’était plutôt lié à l’attitude des garçons. L’idée étant à chaque fois de défendre le principe que le sport n’est jamais l’apanage d’un genre en particulier.
Ma mission à Nevers consiste à promouvoir les valeurs des jeux olympiques et paralympiques auprès des enfants, des adultes et des personnes âgées. Je suis aussi mobilisée pendant la préparation et le déroulement des événements autour des Jeux.
Il y a deux mois que je suis arrivée en France, la mission se déroule bien, elle n’est pas si différente de l’image que je m’en faisais avant de venir. Ce qui m’a agréablement surprise, c’est de constater qu’on m’avait donné un véritable rôle : en tant que volontaire, je ne suis pas cantonnée à une simple exécutante. Mes tuteurs m’ont beaucoup impliquée dans la réflexion stratégique autour des actions mises en œuvre. D’autant qu’à mon arrivée, ma principale difficulté a été de comprendre le français : malgré cela, j’ai toujours été associé aux réunions, ce qui m’a permis de progresser rapidement dans la maîtrise de la langue. Au final c’est quelque chose de très satisfaisant.
Cette mission est enfin l’occasion de voir comment les institutions des autres pays travaillent. Ce volontariat m’ouvre de nouvelles perspectives, j’espère pouvoir réutiliser les choses que j’apprends ici quand je retournerai en Inde.