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JVF 2023, la réciprocité et les mobilités croisées au cœur des échanges

Cette année, la France donne le ton de la JVF et lance les festivités qui se poursuivront dans tous le réseau des Espaces Volontariats mobilisés en partenariat avec les ambassades. Du Bénin au Vanuatu, en passant par les Philippines ou le Pérou, quelque 22 JVF auront lieu d’ici fin octobre. Tout le réseau de France Volontaires unira sa voix autour du principe de réciprocité, pour présenter une vaste étude sur la réciprocité dans le volontariat international d’échange et de solidarité. « Dans un monde qui a tendance à se refermer, pour les chercheurs comme pour les acteurs de la solidarité internationale, pour des raisons politiques et sécuritaires, cette question de la réciprocité s’impose désormais comme une condition nécessaire pour la mise en œuvre de partenariats substantiels notamment au sud, alors qu’elle relevait il y a quelques années encore du bon vouloir des acteurs ». Delphine Allès, vice-Présidente de l’Inalco, rappelle dès l’introduction de l’événement, l’importance des échanges réciproques. Car c’est dans le magnifique auditorium de l’institut national des langues et civilisations orientales qu’a eu lieu cette rencontre réunissant quelque 120 participants parmi lesquels des représentants institutionnels, notamment du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, des étudiants, associations, collectivités, ou volontaires.

Une preuve renouvelée du soutien politique de haut niveau pour le volontariat international

L’année dernière, à l’occasion de la JVF 2022, le président de la République Emmanuel Macron, exprimait son soutien au principe de réciprocité dans le volontariat international expliquant que « cela place notre politique, ce que nous voulons faire dans tous ces continents, sur le mode de la réciprocité, de la conversation efficace, du dialogue franc et sincère, de visage à visage. ». Nul doute que le volontariat connaît un nouvel essor et une reconnaissance inédite ces dernières années, en étant pleinement intégré parmi les instruments de la politique de coopération internationale de la France. Éléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique Latine et aux Caraïbes, invitée à l’Inalco pour la JVF 2023, rappelle d’ailleurs que « le parlement a joué un rôle important dans la perception par le grand public du volontariat international avec la loi du 4 août 2021 », qui en redéfinit les contours et reconnaît le volontariat international d’échange et de solidarité comme un levier transversal de la politique française de développement solidaire.

De grandes ambitions sont portées au plus haut niveau de l’État pour alimenter la dynamique partenariale de France Volontaires et de ses membres. « Nous croyons au volontariat. […] La France fait partie des rares pays à avoir enclenché une dynamique de réciprocité dans le volontariat, et nous pouvons collectivement nous en féliciter », rappelle Aurélien Lechevallier, directeur général de la mondialisation au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son allocution. « Associations, opérateurs et pouvoirs publics, nous sommes convaincus de l’impact de la réciprocité pour la promotion de nos valeurs de solidarité et de vivre ensemble, comme de la contribution des volontaires internationaux en France pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable ».  Le volontariat international se veut donc ambitieux, dans la logique des orientations prioritaires prises par le président de la République lors du Conseil présidentiel du développement du 5 mai 2023 et de l’annonce d’un programme de mobilisation de 3000 jeunes volontaires et experts internationaux d’ici 2027. Pour y parvenir, Éléonore Caroit rappelle qu’un cadre s’impose puisque « les pays qui accueillent n’ont pas toujours un cadre juridique qui ressemble au nôtre. Placer ces journées sous le signe de la réciprocité est fondamental pour ouvrir ce dialogue politique avec les pays partenaires ». La dynamique des mobilités croisées est bel et bien enclenchée, et s’illustre par sa richesse autant que par ses impacts.

Restitution de l’étude sur « la réciprocité dans le volontariat international d’échange et de solidarité »

À travers la production de données et d’études, la plateforme France Volontaires a pour objectif d’évaluer l’impact et l’utilité sociale du volontariat, et d’éclairer la situation du secteur pour accompagner ses évolutions. En partenariat avec l’Agence du Service Civique et le F3E, France Volontaires s’est intéressée spécifiquement au principe de réciprocité dans le volontariat international, en mettant en lumière les effets produits, aussi bien sur les volontaires que sur leur pays d’origine, les territoires d’accueil ou encore les relations entre États. Othmane Chaouki, responsable des programmes, études et valorisation au F3E, insiste sur le fait que « l’apprentissage est au cœur de cette étude à la fois dans les résultats mais aussi en termes de démarches pour les acteurs et actrices ». Pour accompagner France Volontaires, le F3E et l’Agence du Service Civique dans la présentation de cette étude conjointe, consultants, associations, collectivités territoriales et volontaires se sont réunis autour de deux tables rondes.

Bien qu’il n’existe pas de définition collective de la réciprocité dans le volontariat, la notion se précise dès les premiers échanges. Le cadre est posé : le volontariat international permet de développer des projets coconstruits et assurant le principe de réciprocité, c’est à dire permettre à des Français d’expérimenter un projet à l’international, tout en accueillant en France des jeunes volontaires venant de ces pays. Cette dynamique s’inscrit parfaitement dans le cadre prioritaire du renouvellement de la relation de la France avec ses pays partenaires, et singulièrement avec l’Afrique. « Les mobilités croisées ont un rôle de premier ordre à jouer, en favorisant une meilleure connaissance mutuelle, la déconstruction de préjugés, l’acquisition de compétences et la définition d’un nouveau référentiel commun. Il s’agit également d’un moyen de souligner que la France a autant à apprendre des jeunes du monde entier que les pays partenaires des volontaires Français », comme le précise Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires.

Pour Jean-Marc Dutreteau, directeur de Cool’eurs du monde invité sur la table ronde, la question du collectif, de l’interculturalité et de la diversité est fondamentale, mais il insiste sur la spécifié de son association qui prône la collaboration des volontaires en binôme, « avec cette idée d’être dans une mécanique de démarche d’éducation à la citoyenneté, d’essayer de se parler, de se comprendre et de construire ensemble […] le binôme qui vient aussi renforcer cette question d’interculturalité ». Les témoignages, nombreux, sont unanimes et certains se déclament, comme celui de Juliette Roest et William Clarence Mendy, volontaires dans le cadre du programme WECCEE. Ces amoureux de poésie et de mots ont offert à l’assemblée un moment suspendu, intense et émouvant à travers un slam déclamé à deux voix pour retracer leurs expériences de volontaires. L’illustration parfaite et incarnée de l’importance des échanges partenariaux et de la coconstruction de projets dans le volontariat de solidarité internationale.

En outre, les effets de la réciprocité sur les parcours des jeunes ont fait l’objet d’une analyse précise notamment sur la base de 142 entretiens individuels et collectifs, de quelque 300 questionnaires et de 9 ateliers présentés au cours de cette JVF. Ainsi, pour la majorité des jeunes répondants, l’expérience de volontariat international en France est un levier d’insertion socioprofessionnelle. Il en ressort à la fois une amélioration significative des capacités personnelles (confiance en soi, autonomie, ouverture au monde, communication…) ainsi qu’une consolidation de leur engagement citoyen de retour dans leur pays. Ainsi, William Clarence Mendy se dit « toujours motivé grâce à cette expérience de volontariat [] faite ici en France, qui l’a vraiment motivé à concevoir sa vie et surtout à se fixer des objectifs clairs. Sa devise aujourd’hui : « volontaire un jour, volontaire toujours ».

De nombreux volontaires, déployés à distance, se sont également prêtés au jeu des interview, témoignant face caméra de l’importance des expériences de volontariat dans leur parcours professionnel autant que de l’impact décisif de la mission dans leur vie personnelle. C’est le cas notamment de Triphène Tomba, ancienne volontaire béninoise ou de Tifany Zarate, ancienne volontaire péruvienne, toutes les deux déployées en service civique international en France.

Ajoutons que l’impact est également manifeste sur l’insertion professionnelle des jeunes volontaires français. Aujourd’hui encore, dix ans après son volontariat dans l’Himalaya indien, Mathieu Gonord « utilise des compétences, comme la gestion budgétaire ou la gestion d’équipe et de projets, qui sont des choses [] éprouvées sur le terrain. Il ajoute que « ce fut le début d’une réflexion (qu’il) mène encore aujourd’hui. » Faire un pas de côté, sortir de sa zone de confort, s’ouvrir aux autres et au reste du monde apparaissent alors comme des outils pour « relever la tête » et mieux se connaître. Quant à Maud Martinasso, ancienne volontaire présente également sur la scène de l’Inalco, elle témoigne de la richesse de son parcours d’engagement et de ses multiples missions de volontaires six années durant, qui ont forgé son destin professionnel et l’ont conduite à son poste actuel. « Quand je suis partie pour la première fois en service civique, j’étais tout juste diplômée d’un Master en coopération internationale de l’IEP de Toulouse. J’avais un bon bagage théorique mais je voulais voir concrètement ce que c’était la coopération internationale sur le terrain. [] Les différents volontariats que j’ai pu faire m’ont permis de vivre près de quatre ans d’expatriation, ce qui est un atout indéniable quand on veut travailler ensuite dans cette voie-là. [] Ça a été réellement un tremplin pour moi ». 

Grégory Cazalet, directeur général de l’Agence du Service Civique, confirme d’ailleurs que « c’est au travers du dialogue, de la rencontre, qu’on peut apprendre et grandir, en tant que personne pour les volontaires, et aussi en tant que structure pour les associations sur les territoires ». Ainsi, l’étude met également en lumière l’impact positif de ces expériences sur les structures d’accueil, notamment à travers le retour des tuteurs des volontaires, en stimulant et contribuant à la remobilisation des équipes, au sens donné à leurs missions, ainsi qu’à l’ouverture sur le monde. Pour témoigner de ces effets, la table ronde a pu compter sur Céline Le Guen, de la mission locale du Havre qui accueille des volontaires depuis 2018. Ivoiriens, Sénégalais, Burkinabè, ce sont quelque 16 volontaires accueillis depuis 5 ans en Seine Maritime. Au fil des années, les questions et les doutes qui accompagnent « une page blanche à construire » ont laissé la place à l’organisation de plus en plus experte des équipes sur la mise en œuvre des missions pour les volontaires des pays partenaires. Et les effets sont visibles auprès des équipes. « On se rend compte qu’en interne tout le monde monte en compétence sur les dispositifs de mobilités à l’international, ça leur donne de la matière, des exemples concrets pour promouvoir les dispositifs. C’est vraiment très riche pour toutes les équipes parce que ça donne une ouverture sur le monde et sur une autre culture. Le fait que les jeunes soient avec nous pendant six mois, ça donne à rencontrer l’autre, on vit avec lui des découvertes culinaires, culturelles ». Il apparaît également que les relations établies entre les structures et les volontaires sont durables et se poursuivent au-delà de la mission. Une belle manière pour les structures de constater l’évolution professionnelle et personnelle des volontaires qu’elles ont accueillis !

Par ailleurs, les effets du principe de réciprocité dans le volontariat se font également sentir sur les territoires ici et là-bas, par le renouvellement et la redynamisation de partenariats de coopération. À noter que ces effets s’aperçoivent également sur les plus petits territoires ruraux comme en témoigne Hervé Tritschberger, maire d’Eschbach dans l’Est de la France, qui met l’accent sur l’aspect concret de ces projets, coconstruits avec d’autres communes recensant parfois moins de 1000 habitants. Pour ce jeune élu qui « croit à la jeunesse et à l’interculturalité combinées à la mobilité », la mobilisation de volontaires internationaux « incarne la coopération ». Si Hervé Tritschberger confirme ce que l’étude avance sur les difficultés – notamment administratives – rencontrées lors de la mise en œuvre du volontariat dans le cadre de la réciprocité, il revient sur la richesse de la coopération observée sur le terrain : partage de bonnes pratiques sur des projets concrets menés sur l’agroécologie, sur l’alimentation saine et durable ou sur les questions climatiques. « Faire quelque chose dans un autre pays oui, mais aussi chez nous ! ». Sa grande satisfaction : susciter la curiosité pour donner envie aux plus jeunes de s’engager !

Pour autant, les volontaires plus expérimentés des pays partenaires ont maintenant leur place dans cette dynamique de réciprocité. En effet, ce principe qui s’appliquait initialement via le service civique, est aujourd’hui ouvert au volontariat de solidarité internationale (VSI). Pour en parler, France Volontaires a reçu Sirine Kheder, jeune Tunisienne de 32 ans et première femme VSI missionnée en France avec Solidarité Laïque. Convaincue à 18 ans de son parcours qu’elle imaginait tout tracé dans l’univers médical, elle saisit l’opportunité d’un premier service civique en France pour questionner ses certitudes. Plus de 10 ans après, sur la scène de l’Inalco, elle affirme que cette expérience lui a permis de trouver « son nouvel amour : l’éducation populaire ». Dès son retour en Tunisie après cette première expérience, elle n’a plus qu’un seul objectif : « essayer d’expérimenter, de mettre en place, de faire découvrir ce qu’est l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale, mais surtout de faire connaître aux jeunes tunisiennes et tunisiens qu’il y a des formes d’engagement différentes ». Grâce à ses expériences de volontariat, elle devient la porte-parole des dispositifs dont elle a pu faire bénéficier d’autres jeunes notamment avec le JSI-VVVSI. Convaincue de l’importance de s’engager, elle contribue aujourd’hui au développement de l’antenne marseillaise de Solidarité Laïque, qui l’accueille. Une preuve supplémentaire de l’impact du volontariat sur le parcours professionnel et personnel de ces jeunes.

Enfin, l’étude a permis d’identifier quatre pistes de recommandations adressées aux différents acteurs de la réciprocité :

  • l’amélioration des conditions d’accueil des volontaires,
  • le renforcement des capacités des acteurs et opérateurs,
  • le renforcement de l’accompagnement au retour,
  • le changement d’échelle par des synergies d’acteurs clés.

Ces recommandations, d’ordre stratégique ou opérationnel, seront prochainement retravaillées au sein de la plateforme France Volontaires, pour un développement quantitatif et qualitatif de l’expérience de volontariat dans le cadre de la réciprocité. Les enjeux soulevés résonnent d’autant plus avec les ambitions renouvelées au plus haut niveau de l’État, et les évolutions récentes permettant ces échanges réciproques pour le dispositif de VSI.  Un nouveau champ des possibles s’ouvre donc pour le secteur du volontariat international d’échange et de solidarité.

 

Appel à manifestation d’intérêt de France Volontaires : Enquête « Actualisation participative de l’offre d’appui du réseau des Espaces Volontariats (REV) ».

L’offre d’appui des Espaces Volontariats (EVs) de France Volontaires a besoin d’être actualisée pour tenir compte de l’évolution des dynamiques du Volontariat International d’Echange et de Solidarité (VIES), des besoins et des attentes des parties-prenantes. Les initiatives et pratiques des EVs pour répondre aux enjeux qui ont émergé entretemps ont besoin d’être harmonisées et rendues lisibles, visibles, dans le cadre d’une offre globale qui tienne compte des dynamiques pays, des voilures des équipes de France Volontaires dans les pays partenaires, et qui réponde aux besoins et aux attentes des acteurs en faveur de la promotion, de la valorisation et du développement des engagements volontaires et solidaires éthiques et responsables.

Objectif

Actualiser, en concertation avec les membres et les partenaires de France Volontaires, l’offre d’appui des Espaces Volontariats afin de répondre de façon lisible, cohérente et qualitative aux évolutions du volontariat et aux besoins et attentes du secteur.

Résultats attendus

  1. Une consultation des parties prenantes (organisations membres, organisations françaises partenaires de FV, organisations du pays partenaires, équipes France, autorités nationales compétentes sur le VIES, volontaires, anciens volontaires, français et ressortissants du pays partenaires…) est organisée afin d’analyser l’offre d’appui des EVs.
  2. Une note d’orientation présentant un référentiel de l’offre d’appui des EV et précisant le contenu et les modalités de mise en œuvre de cette offre est produite et partagée après validation. Cette note précisera le socle commun attendu de chaque EV et les éléments spécifiques selon le niveau de capacité de chaque EV. Elle s’accompagnera de proposition d’outils et de repères pour l’action. 

Pour postuler

Pour postuler, veuillez envoyer votre offre à l’adresse [email protected] en précisant comme objet : “Candidature – AMI – REV”.

Le document à télécharger ci-dessous présente les Termes de Référence (Tdr) de cet appel à manifestation d’intérêt et les modalités de réponse :

Termes de reference à télécharger

Les mobilités croisées, un atout pour la solidarité internationale

Entre 2017 et 2022, ce sont 860 jeunes volontaires internationaux qui ont été accueillis en France. Des Burkinabé, des Tunisiens et des Marocains, mais aussi des Péruviens ou des Équatoriens : plus de soixante pays, principalement d’Afrique et d’Amérique du sud (mais pas que !) ont ainsi envoyé leurs ressortissants pour mettre en œuvre des missions de solidarité internationale sur le territoire hexagonal. Car si l’on conçoit souvent la coopération internationale comme un mouvement du Nord vers le Sud, l’inverse est vrai également, tout comme les mobilités entre pays du Sud. « Comme les autres, les volontaires du Sud quittent leur pays et leurs habitudes pour servir. Ils partent à la rencontre d’une autre culture. La mise en œuvre du volontariat de réciprocité est portée par l’urgence de construire une culture de la rencontre ! », expliquait ainsi Emeric Clair, directeur de l’ONG Fidesco (membre de France Volontaires), lors d’une journée de formation au départ organisée au Cameroun au printemps dernier.

Ouverture au monde

Ce principe d’échanges croisés, qui restait marginal il y a encore quelques années, se généralise dans plusieurs pays d’Europe et en particulier en France. Particulièrement développé en Allemagne et en Norvège, il fait aussi partie de l’ADN de France Volontaires, qui le pratique depuis 2009. Surtout, il est désormais inscrit dans la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, votée en 2021. Un constat qui se retrouve dans les chiffres : l’évolution du nombre de volontaires a été en augmentation croissante au cours des dernières années, avec plus de 66% jusqu’en 2019, avant que la pandémie ne mette un frein (passager) au processus.
Concrètement, ils sont présents un peu partout sur le territoire national, de Bretagne jusqu’en région Paca, principalement dans des organisations déjà bien rodées à l’accueil de volontaires comme des collectivités locales ou des associations. C’est le cas par exemple de Mathieu Anzehon, un jeune ivoirien diplômé en logistique que Marshall Kouamé, ambassadeur de la réciprocité internationale, avait rencontré fin août dernier à l’occasion du Delta Festival de Marseille : « J’ai été accueilli parRecyClop, une association qui a pour but de réduire l’impact environnemental des mégots, car un mégot pollue 500 litres d’eau ! J’étais chargé de la gestion du stand dans le cadre des actions de sensibilisation sur la pollution environnementale, mais aussi des relations avec les autres structures partenaires autour de cette thématique. Cela m’a permis d’acquérir des compétences dans le domaine de la communication, mais aussi plus généralement dans la gestion de projets ».

Au-delà des aspects purement professionnels, c’est aussi la question des bénéfices personnels qui est mise en avant par la plupart des participants à ces échanges réciproques. « S’engager, c’est pour moi s’ouvrir les portes au reste du monde, explorer de nouveaux horizons, promouvoir la solidarité et les actions humanitaires pour un monde stable et durable », explique Félix Dehotema Afelu, qui a réalisé une mission de Service Civique de neuf mois à la Métropole de Lyon, où il était animateur « éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale ».

Les bénéfices de la réciprocité

Une vaste étude, réalisée par France Volontaires en partenariat avec l’Agence du Service Civique et F3E, confirme le ressenti de ces volontaires. Car les 142 entretiens menés sur le terrain, les quelque 300 questionnaires collectés auprès d’anciens volontaires et de tuteurs et les neuf ateliers collectifs organisés sur le sujet ont mis en lumière les effets positifs de la réciprocité : amélioration de la confiance en soi (pour 83% des personnes interrogées), gain d’autonomie, mais aussi renforcement de l’engagement associatif des volontaires à leur retour chez eux et impact manifeste sur l’insertion professionnelle des jeunes dans la suite de leur parcours professionnel.


Même constat du côté des structures d’accueil en France. Outre un effet majeur dans la lutte contre les préjugés et la xénophobie – alors que la défiance vis-à-vis de la question migratoire est particulièrement sensible –, les tuteurs de volontaires internationaux accueillis sur notre territoire sont unanimes pour saluer les avantages de la réciprocité : remobilisation des équipes autour d’une expérience et des objectifs concrets, réflexions sur la rénovation des pratiques pour mieux accompagner les publics des équipements concernés… Ce n’est pas un hasard si ces mobilités croisées ont le vent en poupe chez les acteurs du secteur. Comme la mission locale de Lille Avenirs, qui accueille plus de volontaires internationaux (principalement européens) qu’elle n’en envoie ! « Il s’agit également d’un moyen de souligner que la France a autant à apprendre des jeunes du monde entier que les pays partenaires des volontaires Français » conclut Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires.

Territoires Volontaires, le programme qui facilite l’action internationale des collectivités locales : Paroles d’Acteurs

On le sait bien, en tant qu’élus locaux, qu’on n’est pas tous égaux pour se lancer dans des actions de solidarité internationale. Et c’est tout l’intérêt de Territoires Volontaires : toutes les collectivités, quelles que soient leur taille, leurs ressources ou leurs moyens peuvent s’engager dans cette démarche .

Fanny Sallé est conseillère départementale en Loire Atlantique : en charge des solidarités internationales et de la coopération décentralisée, elle fait partie de ces élus profondément convaincus par la nécessité, pour les collectivités locales, de structurer leur action pour en garantir l’efficacité. C’est justement l’un des objectifs du programme Territoires Volontaires, initié par France Volontaires et soutenu par la DAECT : mettre en place un dispositif d’accompagnement clé en main et un soutien financier renforcé pour les collectivités territoriales qui souhaitent proposer des missions de volontariat à l’international.

Des projets concrets et des missions variées

Elles sont déjà une soixantaine, engagées dans le cadre des deux premiers appels à manifestation d’intérêt lancé en 2022 et 2023 : des Départements donc, mais aussi des Régions comme la Nouvelle-Aquitaine ou encore des communes, à l’image de Firminy dans la Loire ou de Vincennes dans le Val-de-Marne. Au total, ce sont plus de 250 missions qui ont été proposées lors de la première phase du programme, dans des domaines aussi variés que la culture, l’environnement ou la citoyenneté. Gabriel Phofl, trente ans, est par exemple actuellement en volontariat de solidarité internationale (VSI) au Sénégal depuis octobre 2022 : « Je travaille au développement de jardins maraîchers en zone rurale » explique-t-il.

Les semis ont été réalisés avec des semences libres de droit et reproductibles, issues de l’agriculture biologique, dans le but de préserver la biodiversité et l’autonomie semencière. Quant à la surproduction, elle est vendue en local, ce qui permet de dégager des fonds pour financer les équipements mis en place.

Une action qui répond aux objectifs de la ville de Cherbourg-en-Cotentin, qui l’a envoyé sur place : mobiliser les jeunes de la commune sur des actions concrètes et utiles.

Avec Territoires Volontaires, les jeunes se déplacent de la France vers l’Afrique (et ailleurs dans le monde), mais le trajet en sens inverse est également possible grâce au dispositif de réciprocité : Graziela Nikiema, originaire du Burkina-Faso, réalise ainsi son service civique à la direction de la jeunesse, des sports et de la coopération internationale de la ville de Rouen :

Je travaille sur le dispositif Projet Jeunes 76 : on reçoit les jeunes porteurs de projets humanitaires, on les écoute, on leur donne des conseils pour la mise en place de leurs actions citoyennes.

,détaille la jeune femme. Un bel exemple, parmi d’autres, du principe de réciprocité qui permet des mobilités croisées entre pays.

À propos de Territoires Volontaires

Le programme Territoires Volontaires, mené par France Volontaires avec le soutien de la Délégation à l’action extérieure des Collectivités Territoriale (DAECT) du ministère et l’Europe et des Affaires étrangères permet de rendre le VIES plus accessible aux collectivités territoriales, quelle que soit leur taille ou leur expérience à travers un dispositif d’accompagnement clé en main et un soutien financier renforcé.

Découvrez notre toute nouvelle série de témoignages, “Territoires Volontaires : Paroles d’Acteurs”: ici.

Stage de préparation au volontariat dans l’océan Indien : des Réunionnais fiers de s’engager !

Le stage de préparation 

Cette préparation au départ a pour objectif de favoriser la réussite de la mission et de l’expérience de volontariat tant sur le plan personnel que professionnel. Elle permet de créer des liens entre volontaires, d’exprimer leurs attentes, mais aussi de partager les craintes, entre pairs, et de trouver des réponses notamment via des ressources mises à disposition. Elle aborde des questions concrètes pour permettre aux futurs volontaires de mieux se projeter pour leur première expérience à l’étranger et de préparer leur départ.

Durant cette période de préparation au départ, les volontaires ont pu rencontrer les personnes référentes qui assureront leur suivi-accompagnement tout au long de leurs missions. Le suivi-accompagnement est une démarche et une valeur chères à France Volontaires qui permet à chaque volontaire de vivre une expérience positive, enrichissante et épanouissante.

Outre les différents ateliers proposés portant sur la solidarité internationale, l’interculturalité, les droits et devoirs des volontaires, les stagiaires ont pu bénéficier de précieux conseils sur la santé et la sécurité en mission, avec l’intervention en visioconférence de Christophe Vanhecke, Professeur de Médecine Tropicale – Conseiller Régional en santé mondiale, à l’ Ambassade de France à Madagascar.

Cette session de stage a également été l’occasion de mieux comprendre les enjeux du programme européen INTERREG Océan Indien qui vient soutenir et renforcer la coopération régionale dans le domaine de la formation, la mobilité internationale et l’élargissement des opportunités professionnelles pour les jeunes réunionnais, ce qu’à souligné Kimane Baltyde, Chargée de mission Interreg Océan Indien au sein de la Direction opérationnelle de la coopération régionale, à la Région Réunion.

Cette semaine de préparation aura aussi permis aux volontaires de tisser des liens entre eux et de profiter du partage d’expérience de Nirina, Olivia, Julia, et Lauriane, anciennes volontaires à Madagascar, à Maurice et au Mozambique. Une rencontre particulièrement appréciée par les volontaires pour recueillir des témoignages et retours d’expériences,  mais aussi des anecdotes et conseils pratiques dans leur pays de mission !

Les futurs volontaires

Issus de formations spécialisées, âgés de 23 à 25 ans, Benjamin, Guillaume, Marion, Nathan et Saël sont maintenant prêts à s’envoler pour Madagascar, Maurice, l’Inde, et la Tanzanie dans un esprit d’ouverture et de solidarité !

Dans une démarche d’engagement, entre craintes, excitation et appréhension, nous avons recueilli leurs  réactions à quelques semaines du départ.

Nous les remercions chaleureusement pour leur grande implication et leur bonne humeur durant ces 4 jours de stage et nous leur souhaitons une mission enrichissante et épanouissante !

Ces projets sont cofinancés par l’Union européenne et la Région Réunion. L’Europe s’engage à La Réunion avec le fonds européen de développement régional.

 

Volontariat international et nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de l’aide publique au développement

Ces nouvelles orientations permettront d’opérationnaliser les priorités stratégiques définies par le président de la République, Emmanuel Macron, dans le cadre du Conseil Présidentiel pour le développement de mai 2023, et en suivi du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial (juin 2023). Elles visent à rendre l’action de la France plus efficace et plus lisible.

Elles sont le fruit d’un travail de concertation mené avec les acteurs de l’équipe France, dont France Volontaires et la société civile, dans le cadre de la préparation du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID).

 

Focus sur un programme ambitieux de mobilisation de jeunes volontaires et experts internationaux

Annoncée lors du CPD, cette initiative d’envergure est détaillée dans le dossier de presse accompagnant la diffusion des nouvelles orientations :

« 3 000 postes seront créés d’ici à 2027 via trois canaux :

  • les volontaires de solidarité internationale via l’opérateur France Volontaires pour s’engager au sein d’associations ou d’une structure d’intérêt public dans un pays en développement ;
  • la mise en place de jeunes experts techniques dont les missions seront co-créées avec nos partenaires du Sud ;
  • l’augmentation du nombre de Volontaires des Nations Unies et de Jeune Experts Associés au sein des organisations internationales. »

France Volontaires et ses membres joueront naturellement toute leur part dans la mise en œuvre de ce programme, afin d’offrir des opportunités de missions de qualité aux jeunes désireux de s’engager. Tout particulièrement, le Volontariat de solidarité internationale (VSI) permettra de construire de manière partenariale et réciproque des missions utiles à la mise en œuvre de politiques publiques, au développement de la coopération décentralisée et au renforcement des liens entre les sociétés civiles, en cohérence avec les 10 priorités stratégiques.

 

Reconnaissance du rôle du VIES et de France Volontaires

France Volontaires est bien identifiée dans le dossier de presse comme l’un des « acteurs de la politique d’investissement solidaire et durable de la France ». Cette reconnaissance du VIES s’inscrit dans le prolongement de la loi du 4 août 2021, qui souligne le rôle du volontariat comme « levier transversal de la politique de développement solidaire » de la France.

Par les partenariats qu’il génère, le volontariat se place au cœur de l’agenda transformationnel, et participe au renforcement de la relation partenariale de la France, en particulier avec le continent africain.

Plusieurs programmes et projets, lancés par France Volontaires et/ou ses membres et partenaires, de la société civile comme des collectivités territoriales, sont valorisés dans le dossier de presse, pour leur contribution aux 10 objectifs politiques prioritaires concrets définis par le président de la République (voir ci-dessous et dans le dossier de presse).

 

Les projets valorisés 

Objectif 1. Accélérer la sortie du charbon et financer les énergies renouvelables dans les pays en développement et émergents pour limiter le réchauffement climatique global à 1.5°C ;

Volontaires pour la Grande Muraille Verte. Mobilisation de volontaires en soutien aux projets portés par les OSC et les organismes publics en faveur de la Grande Muraille Verte. 80 volontaires, répartis sur une trentaine de projets dans 6 pays (Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Niger, Tchad, Djibouti).

Objectif 2. Protéger les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité, dans les forêts et l’océan, pour préserver la planète

Volontaires pour les forêts : Ce projet co-construit avec les jeunesses africaines lors du One Forest Summit va permettre de déployer 80 volontaires dans le bassin du Congo auprès d’agences ou d’ONG en charge d’un usage raisonné des forêts, de la préservation de la biodiversité et de la protection des populations autochtones. Une enveloppe d’un million d’euros a été annoncée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Objectif 5. Promouvoir l’innovation et l’entreprenariat africain qui participe au destin partagé entre les jeunesses d’Europe et d’Afrique

Côte d’Ivoire : autonomisation socio-économique des jeunes. Ce projet mobilise des volontaires internationaux de la DCC et contribue à l’autonomisation socio-économique accrue des jeunes de Korhogo à travers la mise en place effective d’associations villageoises d’épargne et de crédits. 7% des VSI sont mobilisés sur des missions en lien avec le secteur productif

Objectif 6. Mobiliser l’expertise et les financements privés et publics pour les infrastructures stratégiques, de qualité et durables dans les pays en développement

Togo : Seves. À Vogan, une volontaire de solidarité internationale engagée auprès de l’association SEVES œuvre dans le domaine de l’accès à l’eau, l’assainissement et la gestion des déchets pour le projet PASPEVO, projet d’amélioration des services publics essentiels de la ville.

Objectif 7. Renforcer la souveraineté alimentaire, notamment en Afrique 

Des volontaires dans les lycées agricoles en France. Dans une logique de réciprocité, des volontaires originaires de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, de Tunisie et du Cambodge sont déployés auprès des lycées agricoles, autour de missions liées au développement de l’agriculture, à la souveraineté alimentaire et à l’ouverture interculturelle. Près de 70 volontaires internationaux sont attendus dans ce cadre en 2023, en plus des jeunes mobilisés en service civique

 

Une contribution au long cours

Par ailleurs, il est à noter que le secteur du volontariat international a grandement contribué ces dernières années à la mise en œuvre des orientations du CICID de 2018 par plusieurs aspects :

  • Son rôle dans la réalisation de l’Agenda 2030, tant par les thématiques des missions effectuées que par la démarche partenariale qu’il sous-tend ;
  • Sa contribution concrète aux cinq priorités thématiques définies alors par la France : les crises et fragilités ; le climat ; l’éducation ; l’égalité entre les femmes et les hommes ; et la santé ;
  • Sa contribution aux priorités géographiques, notamment dans les pays prioritaires de l’APD, dans les Outre-Mer, et au service des collectivités territoriales ;
  • Sa participation à la rénovation de la politique de développement et de solidarité internationale de la France ;
  • Sa contribution au renforcement de la relation partenariale de la France avec l’ensemble du continent africain, notamment pour accompagner la jeunesse africaine.

France Volontaires sera pleinement mobilisée, avec ses membres et partenaires, afin de contribuer à la mise en œuvre de ces nouvelles orientations.

 

Appel à candidatures pour le concours d’éloquence autour du sport et du volontariat de réciprocité au Togo

CONTEXTE

France Volontaires organise, en partenariat avec l’association JUNA TOGO, promotrice des Joutes Verbales Francophones au Togo, le concours d’éloquence et de débat “Les Mots’VIFS”, sur la thématique générale “Mobilités croisées, réciprocité, sport et inclusion”.

Les finalistes seront invités à prendre la parole lors de la Journée du Volontariat Français le 6 octobre 2023, en présence de la Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes et de l’Ambassadeur de France au Togo.

France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité (VIES). Elle veille à la promotion et au développement des engagements volontaires et solidaires à l’international en France et dans le monde. Créée en 2009 sous la forme d’une association, France Volontaires est devenue, en janvier 2023, un groupement d’intérêt public nommé « GIP France Volontaires ». Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, reconnue comme un des acteurs de l’aide publique au développement de la France par la Loi du 4 août 2021, France Volontaires est le fruit d’une construction partagée entre des acteurs publics et associatifs impliqués dans la solidarité internationale.

France Volontaires réunit l’État, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité (VIES), sous toutes leurs formes, y compris dans le cadre de la réciprocité.

France Volontaires organise chaque année au mois d’octobre, à travers ses 24 Espaces Volontariats présents dans le monde, la Journée du Volontariat Français (JVF). Cette journée est dédiée à la promotion et à la valorisation de l’engagement des milliers de volontaires participants à des missions de développement et de solidarité à l’international dans différents domaines (social, environnement, éducation, coopération décentralisée, actions de jeunesse, BTP, communication) et de réunir les différents acteurs institutionnels et associatifs du volontariat : structures d’accueil, d’envoi, partenaires et volontaires français.

Avec son fil rouge “Mobilités croisées, réciprocité… pour un partenariat équilibré !”, la douzième édition de la JVF s’inscrit dans un contexte général de repositionnement de la plateforme France Volontaires impulsé par la signature en février 2022 du contrat d’objectifs et de performance (COP) entre le  Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et France Volontaire, ainsi que par sa transformation en 2023 en Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui donnent un cadre ambitieux pour le développement du volontariat international d’échange et de solidarité dans un contexte où il semble toujours plus important de favoriser la connaissance de l’autre, l’ouverture sur la différence et la compréhension des réalités du monde.

Pour porter cette ambition, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) et France Volontaires ont signé un nouvel accord-cadre de coopération visant à renforcer leur partenariat pour le développement du volontariat entre le Togo et la France. Le volontariat international est l’un des instruments privilégiés du partenariat entre le Togo et la France, il contribue à construire et à animer une relation de coopération riche d’une grande diversité d’acteurs et d’enjeux. Qu’il s’agisse de la mobilisation de volontaires nationaux au Togo, ou des mobilités croisées de volontaires entre le Togo et la France, le volontariat offre des espaces d’engagements multiples et concrets aux citoyens togolais et français en faveur des objectifs du développement durable et pour une relation équilibrée.

Aussi, cette douzième édition de la JVF s’inscrit dans la ligne droite d’une des thématiques prioritaires 2023 de la coopération française au Togo : la diplomatie sportive, avec la labélisation de l’Ambassade de France “ Paris Terre de jeux 2024”, qui place le sport et les Jeux comme de puissants leviers de développement, d’inclusion et de cohésion sociale.

 

PARTICIPATION & INSCRIPTION

La participation au concours LES MOTS’VIFS est ouverte à toute personne

  • de nationalité togolaise ou française,
  • résidente au Togo,
  • âgée de 18 à 30 ans,
  • ayant une bonne moralité et une excellente personnalité,
  • possédant des compétences et capacités lui permettant de défendre ses points de vue et d’argumenter en langue française des sujets d’intérêt public notamment des questions relatives à la solidarité internationale.

Le participant doit être une personne dont le caractère et les comportements ne sont pas susceptibles de jeter le discrédit sur la compétition, les partenaires, les organisateurs ou toute autre personne ou institution qui leur est associé.

L’ensemble des documents pouvant justifier de l’éligibilité du candidat au concours sera réclamé avant le début de la compétition.

Tout candidat doit accepter de participer au concours LES MOTS’VIFS et à l’ensemble des activités de promotion liées et d’apparaître sur les médias, ou sur tout support à des fins de publicité et de promotion, avant, pendant et après l’évènement.

 

DEROULE

Présélections

Inscription | Du 14 août au 03 septembre 2023

L’inscription se fait en ligne via le lien : Formulaire d’inscription MOTS’VIFS

L’inscription et la participation au concours sont entièrement gratuites.

Validation des inscriptions | 04 septembre 2023

Annonce des inscrits à la suite de l’étude de leur éligibilité.

Dépôts des rédactions | Du 05 au 12 septembre 2023

Epreuve de rédaction sur un sujet de solidarité internationale au choix

Sélections

Sélection des rédactions – Epreuve de pitch | Du 15 au 18 septembre 2023

À la suite de la sélection des rédactions, épreuve pitch sur le sujet de solidarité internationale choisi à la phase de la rédaction.

  • Temps de parole : 3 minutes 30 secondes

Annonce des sélectionnés pour le concours | 22 septembre 2023

Annonce des 16 sélectionnés pour concourir le 05 octobre à l’Institut Français du Togo.

Formation

Formation | 30 septembre 2023

Une formation en présentiel sur les techniques de débat et le thème du volontariat vous sera dispensée afin de vous préparer au mieux au concours.

Concours

Demi-finale | 05 octobre 2023

A l’issue de la phase de présélection, les 16 meilleurs candidats seront retenus. Quatre (04) équipes de 4 orateurs chacune seront formées et s’affronteront 2 à 2 à la demi-finale. Un tirage au sort sera organisé pour déterminer la composition des équipes, les équipes qui doivent s’affronter, les thèmes et les positions. Deux (02) matches meubleront les demi-finales.  Les matchs porteront sur des sujets liés au thème général du Concours : “Mobilités croisées, réciprocité, sport et inclusion”.

Les débats de la demi-finale opposent, par tirage au sort, à chaque fois, deux équipes respectivement dénommées « majorité parlementaire » et « opposition parlementaire ».

Par convention, l’équipe présentant la position du « pour » (majorité) s’exprime en premier. Elle cède ensuite la place à un membre de l’équipe de l’opposition, et ainsi de suite jusqu’à ce que les quatre orateurs de chaque équipe se soient exprimés.

Il incombe à chaque équipe de déterminer à l’avance l’ordre d’intervention de ses membres.

  • Le Président de la majorité conceptualise et problématise le sujet, définit ses termes, annonce le plan de son équipe, et présente les premiers arguments de son équipe ;
  • Le Chef de fil de l’opposition reprend la définition des termes du sujet donné par le Président de la majorité, réfute les arguments présentés par ce dernier, annonce le plan de son équipe et présente les premiers arguments de son équipe ;
  • Les députés de la majorité réfutent le discours des débatteurs qui les ont précédés puis développe les autres arguments de son équipe ;
  • Les députés de l’opposition réfutent le discours des débatteurs qui les ont précédés puis développe les autres arguments de son équipe ;
  • Le secrétaire général de la majorité résume les arguments de la majorité et conclut ;
  • Le secrétaire général de l’opposition résume les arguments de l’opposition et conclut.

En somme, le premier orateur présente la position générale de son équipe sur le thème du débat. Les deux autres doivent affiner l’argumentation de l’équipe en faisant référence à ce que l’équipe adverse a présenté comme argument. Le dernier orateur est donc celui qui improvise le plus et qui doit conclure l’argumentation de son équipe.

  • Temps de parole : 3 minutes 30 secondes

Finale | 06 octobre 2023

A l’issue des demi-finales, les 4 meilleurs orateurs/débateurs seront retenus.es et subiront en finale une épreuve de plaidoirie sur une thématique liée au volontariat international d’échanges et de solidarité (le candidat sera amené à plaider pour ou contre le sujet unique imposé).

Formulés sous forme d’assertion à défendre ou à réfuter, les sujets des matchs de débats sont communiqués aux candidats avant le début des matchs. Les orateurs sont amenés à effectuer des recherches et à réfléchir à la manière dont il convient d’appréhender le sujet en tenant tout autant compte des arguments qu’ils avanceront que de ceux qui leur seront opposés par leurs adversaires.

L’épreuve de Plaidoirie succède à celle des débats à la finale. Quatre (04) candidats finalistes passeront l’épreuve de plaidoirie.

L’ordre de passage se fera par tirage au sort.

  • Temps de parole : 5 minutes

 

JURY ET CRITERES DE SELECTION

Le jury sera composé de personnalités publiques ayant des compétences et expériences nécessaires à cet effet.

Les critères selon lesquels les participants et leurs équipes seront jugés sont au nombre de 5 et comptent chacun pour 1/5 de la note globale, à savoir :

  1. Technique de prise de parole : Première Impression/Présence/Non-verbal (Posture, Gestuelle, Regard …)
  2. Compétences argumentatives : Maîtrise de la thématique / Clarté, Justesse & qualité des interventions et des argumentations
  3. Qualité de la langue et de l’expression orale : Maîtrise de la langue (Syntaxe)/Niveau de vocabulaire /Rhétorique / Prononciation, articulation, ton et volume de la voix
  4. Dynamique de débat : Improvisations/promptitude & Interaction, relance, Piques et répliques
  5. Eloquence, engagement et charisme : Communicabilité / Engagement / Aptitudes à séduire & à convaincre

 

RECOMPENSES ET DISTINCTIONS

Le gagnant du concours bénéficiera d’un stage d’immersion au sein de France Volontaires Togo afin de découvrir les contours du Volontariat International d’Echanges et de Solidarité (VIES).

En dehors de ce stage, diverses récompenses et distinctions (trophées, médailles, enveloppes financières), des cadeaux des partenaires ainsi que des diplômes de participation seront offertes selon le mérite aux candidats.

Un prix du public sera décerné au candidat ayant reçu le maximum de votes du public en ligne.

 

COPYRIGHT ET DROIT D’IMAGE

Les textes de chaque candidat doivent être inédits. Tout participant qui ne se soumet pas à cette règle sera éliminé du concours.

Les candidats au concours acceptent d’office que leurs images, leurs enregistrements sonores ou vidéos ainsi que leurs textes puissent faire l’objet d’utilisation de France Volontaire et par les partenaires du concours à des fins purement institutionnelles.

La candidate ou le candidat autorise donc France Volontaires à enregistrer et à le filmer durant toute la période du concours et à utiliser son image et sa voix. Conformément aux dispositions relatives au droit à l’image et de la voix, il/elle autorise France Volontaires à fixer, reproduire et communiquer au public les photographies et les séquences audio et vidéos prises dans le cadre du présent concours.

Les photographies et les séquences vidéos pourront être exploitées  et utilisées directement par France Volontaires, sous toute forme et tous supports connus et inconnus à ce jour, dans le monde entier, et sans limitation de durée, intégralement ou par extraits et notamment Presse, Livre, Carte postale, Exposition, Publicité, Projection publique, Concours, etc…, étant entendu que ces usages ne concernent que l’exploitation que peut en faire France Volontaires dans le cadre de ses missions et de sa communication interne et externe à l’exclusion de tout autre usage.

Lancement du FSPI-R volontaires au Cameroun

Quelques éléments de contexte

C’est le premier projet de ce genre financé par le FSPI-R. Le Fonds de solidarité pour les projets innovants est un outil mis à disposition par l’Ambassade de France au Cameroun pour mener des actions innovantes à impacts rapide et fortement visibles au bénéfices des populations locales.

Cette proposition de projet fait suite à un ensemble d’évolutions et de temps forts. Au lendemain de l’adoption de la loi sur le volontariat au Cameroun (juillet 2021), un important travail de renforcement et d’accompagnement de la société civile camerounaise demeure nécessaire pour promouvoir davantage le volontariat et susciter la mobilisation des jeunes camerounais pour le développement de leurs terroirs.

Dans ce contexte, France Volontaires, sous le Haut Patronage du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) et de l’Ambassade de France, a organisé en octobre 2022 le 2ème Salon International du Volontariat et de la Solidarité sur le thème « Nouvelles ambitions pour le volontariat ». Cet événement a permis des rencontres et une réflexion collective sur la question de l’engagement citoyen comme réponse transversale et puissante aux défis de notre société et du monde.
Le Forum Régional Afrique-Europe « Notre futur – S’ENGAGER » en décembre 2022 a également été l’occasion de promouvoir le rôle du volontariat sur le volet de la préservation de la paix et de la construction d’un monde nouveau. A cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre France Volontaires et le MINJEC dans le but de renforcer une coopération déjà existante entre les deux institutions.

Un projet innovant d’accompagnement de l’écosystème du volontariat

Cet appui à l’engagement citoyen reste un objectif important de l’Ambassade de France à Yaoundé, visant à assurer un cadre sécurisant, favorable à l’action des associations notamment pour les publics jeunes. Le poste demeure un soutient historique des acteurs de la société civile œuvrant dans le volontariat, objet pertinent et durable d’une coopération équilibrée. C’est pourquoi nous avons travaillé à proposer ce « projet d’accompagnement de l’écosystème du volontariat au Cameroun ».
Au terme de ce projet, l’écosystème national du volontariat au Cameroun sera renforcé par :
• Des programmes de formations et d’accompagnement de cadres associatifs, de cadres du MINJEC et de 3 collectivités territoriales (CT) de 3 régions distinctes ;
• La mise en place des dispositifs communaux de promotion du Volontariat au niveau de 3 CT ;
• Le déploiement de 36 volontaires nationaux camerounais au sein des CT et autres associations.

Sessions de renforcements de capacités de tous les acteurs

Nous proposons tout au long de la première phase de ce projet des sessions de renforcement de capacités des acteurs de l’écosystème du volontariat et de l’engagement au Cameroun.
Nous commençons par la première session de renforcement des capacités de la société civile constitué de membre du le Réseau des Acteurs du Volontariat et de la Solidarité Internationale (RAVSI) de la Plateforme du Volontariat au Cameroun (PLAVOLCAM) et des organisations de la société civile du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNNJC).

Ces réseaux rassemblent les acteurs incontournables de l’écosystème du volontariat au Cameroun. Rassemblant OSC et jeunesses ils accueillent et accompagnent les volontaires internationaux et nationaux sur le terrain.
Un temps fort de formation « entre adulte » qui se tient dans la droite ligne de tous nos engagements depuis plusieurs années. Ces réseaux nous accompagnent sur le terrain depuis 2014 et sont le moteur de l’engagement locale au Cameroun c’est pourquoi nous nous engageons à toujours les accompagner à travers ce genre de session de formation.
Au programme des modules d’animation d’un réseau, recherche de financement, communication des organisations et vie associative. Autant de modules qui doivent permettent aux bénéficiaires de monter en capacité et de se doter de projet innovants et solide qui peuvent accueillir des volontaires, internationaux comme nationaux.

 « Le choix des modules est intéressant surtout sur le plan de communication qui va nous permettre à tous | de développer nos éléments de langages pour promouvoir au mieux l’engagement de nos jeunes et nos activités citoyennes.
Sur le plan pratique, j’ai trouvé ces 3 jours très instructifs dans une belle ambiance ! Nous aimerions toujours recevoir plus pendant plus longtemps mais nous ferons au mieux pour construire des restitutions auprès de nos membres de nos réseaux respectifs ! »

Sandrine Mfoppa, JADD, RAVSI Centre

Nous avons poursuivi par une seconde session de renforcement des capacités avec les cadres de la commune de Yaoundé 6 et de Douala 3e. Commune bénéficiaire du projet qui accueillera un centre de ressources mais aussi 12 volontaires du Programme National du Volontariat chacune. Et grâce à notre expérience dans le domaine de l’accompagnement des volontaires nous avons souhaité leur transmettre les rouages de l’encadrement et du suivi de volontaires afin que ces missions soient les plus productives possibles pour le volontaire ainsi que pour la commune.

Enfin c’est le PNV qui bénéficie de nos partages d’expériences, institution formée en 2017, ayant mobilisé déjà près de 1538 volontaires nationaux, nous souhaitons partager nos compétences et expertise quant à l’accompagnement des volontaires.

 Ce projet est un important moment d’échanges d’expériences professionnelles entre deux institutions. Son orientation vers les communes coïncide avec l’ambition gouvernementale de faire du volontariat un levier du développement en ouvrant de nouvelles perspectives aux différents acteurs, dans une approche |inclusive et participative, centrée sur les populations.

Mahamat Boukat Alipha, Cordonateur National du Programme National du Volontariat


Abameth Kaïgama, président de l’antenne Septentrion du RAVSI serrant la main à Achille Valéry Mengo, CADV de France Volontaires suite à son élection à Garoua

En 2014, nous avions assisté à une réunion avec le RAVSI Centre malheureusement nous n’avons pas réussi à mettre en place le RAVSI Sptentrion à cause des problèmes sécuritaires mais après toutes ces années, le RAVSI est enfin Opérationnel ! Nous sommes très heureux de travailler avec France Volontaires et les autres plateformes du volontariat camerounais.

   Abameth Kaïgama, président de l’antenne Septentrion du RAVSI

Nous avons achevé la première phase de ce projet dans la région du Nord, plus précisément dans la ville de Garoua. Plusieurs temps d’échanges et de partage avec des acteurs divers venus des régions de l’Adamaoua et de l’Extrême Nord. Ces échanges, accompagnés par le Programme National de volontariat (PNV), ont permis de renforcer les capacités des OSC dans différents domaines tels que la mobilisation des ressources dans une organisation, la vie associative, l’animation de réseaux, l’environnement du volontariat national au Cameroun, le renforcement moral.

Une rencontre riche, tant avec les cadres de la commune de Garoua 2e, qui se sont montrés très motivés et engagés dans le développement de leur commune. Qu’avec les Responsables des Antennes régionales du Programme National de volontariat (Adamaoua, Nord , Extrême Nord) autour des questions de tutorat et des de chantiers de solidarité.

Ce déplacement à Garoua a permis à l’Espace Volontariats de renforcer sa présence dans cette région. Grâce à ce projet, le 5ème bureau du RAVSI a été mis en place. En effet, lors de cette formation, les OSC du Septentrion ont élu leur Coordonnateur, Abamet Kaïgama, sous le parrainage de Mamat Boukar Alipha, Coordonnateur national du PNV.
De beaux jours en perspective pour les Engagement citoyens et le RAVSI dans ces Régions.

Outro

C’est un projet que nous sommes fières de vous présenter comme bras opérationnel de la volonté de l’Ambassade de France à accompagner l’écosystème du volontariat et de l’engagement au Cameroun. Au côté du PNV avec l’onction ministérielle comme vitrine de notre mémorandum et d’exemple d’une collaboration et coopération réussie.
Vous pourrez suivre notre EV mobile et notre équipe ainsi que les bénéficiaires via notre page Facebook.


Délégué Régional (littoral) du MINJEC, NANG Terrestra, ouvre la session avec les OSC à Douala.

Formation BELC : première édition régionale avec l’appui de Cécile, VSI à Maurice

La formation BELC s’inscrit dans le cadre de la coopération entre Maurice et la France dans le secteur de l’éducation. Initié par France Education international, le BELC Maurice 2023 a eu pour ambition de proposer aux éducateurs du français une réflexion autour de nouvelles pratiques et de nouveaux outils pour mieux relever les défis auxquels ce secteur se trouve confronté.

Cet événement inédit a fédéré 128 professionnels du français (enseignant, responsable, chef d’établissement, inspecteur, directeur, etc.) dont 83 de Maurice et 45 de l’étranger autour des différents modules, à l’image de Cécile Volontaire de solidarité internationale, qui contribue depuis 10 mois au développement des valeurs francophones dans la région avec le soutien financier du Département de La Réunion et des fonds européens.

 

En outre, le podcast WEBELC réalisé à l’issue du module « Créer et animer une émission de webradio avec des élèves » explique et retrace les coulisses d’un événement interlinguistique particulièrement riche en rencontres et source de bonnes pratiques pédagogiques comme le souligne Cécile :

Cette semaine fut inoubliable pleine de rencontres merveilleuses. Nous avons eu un formateur exceptionnel, plein de bienveillance et à l’écoute. Je me suis découverte une curiosité pour la composition musicale et un certain engouement à la préparation et réalisation d’interviews que je mets en application à l’Université des Mascareignes.

Dispositif de volontariat co-financé par l’État, le Département de La Réunion et dans le cadre du programme INTERREG V Océan Indien, par l’Union européenne et la Région Réunion. L’Europe s’engage à La Réunion avec le fonds européen de développement régional.

6ème édition du dispositif de l’aéroport

Pour la 6ème année, France Volontaires – plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité – met en place, en collaboration avec l’Ambassade de France au Togo et l’Agence Nationale de Volontariat au Togo, le dispositif d’accueil des volontaires français à l’aéroport.

 

Dynamique du volontariat au Togo

Chaque année, on estime à près de 2000 le nombre de jeunes français s’engageant dans des missions de développement et de solidarité internationale au Togo, faisant ainsi de ce pays leur principale destination au niveau international.

Agés majoritairement entre 18 et 25 ans, ces jeunes bénévoles participent à la réalisation de projets d’intérêt général dans les communautés à la base, contribuant à la réalisation de projets de protection de l’environnement, de construction, d’appui à la scolarisation, d’accès à l’eau, d’agroécologie, majoritairement lors de chantiers de solidarité internationale ou de stages humanitaires. Dans 85 % des cas, ces jeunes organisent ces missions par une prise de contact direct avec les structures associatives au Togo sans passer par un dispositif de volontariat.

Travail de France Volontaires via l’Espace Volontariats

L’accueil, l’intégration, la sécurité des volontaires français au Togo et la professionnalisation des associations togolaises constituent un enjeu important pour les autorités togolaises, l’ambassade de France et France volontaires. C’est pourquoi France Volontaires via l’Espace Volontariats du Togo dispose d’un espace d’accueil, d’information, de conseil et d’orientation dédié aux volontaires et aux structures qui les accueillent pour faciliter leur intégration au Togo et les accompagner dans leur mission de volontariat.

Déploiement du dispositif à l’aéroport

Afin que ces différents acteurs prennent connaissance des services de France Volontaires au Togo dès leur arrivée sur le sol Togolais, il a été mis en place depuis 2016 le « dispositif de l’aéroport » constitué d’une équipe de 4 animateurs déployés durant la période estivale à l’aéroport de Lomé. La mission de ces animateurs consiste à accueillir, à informer, à conseiller, à orienter et à recenser les volontaires internationaux arrivant au Togo, ainsi que les structures qui les accueillent.

Nous informons donc chaque personne ayant un projet de volontariat au Togo de la présence quotidienne de ces animateurs reconnaissable grâce une veste indiquée de l’écriture « Bienvenue aux volontaires » et présents sur les vols des quatre compagnies aériennes qui relient la France au Togo : Air France (AF), Bruxelles Airlines (BA), Ethiopian Airlines (ET) et Royal Air Maroc (RAM). Ils distribueront des supports d’informations (guides d’information, plaquettes de France Volontaires, contacts utiles …) et demanderont aux volontaires de s’enregistrer sur la base de données de France Volontaires.