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[OFFRE POURVUE] Stage : Appui à la politique de sécurité, prévention et gestion de crise (6 mois)

Contexte du stage

Groupement d’intérêt public (GIP), France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité (VIES). Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Les géographies de déploiement de France Volontaires et des VIES présentent une diversité de risques qui supposent d’actualiser régulièrement les approches en matière de sécurité et les process qui en découlent. Le/la stagiaire aura pour mission l’actualisation de la politique de sécurité, de la prévention et de la gestion de crise de France Volontaires et de proposer des éléments d’analyse et d’aide à la décision ainsi que des outils et des repères professionnels.

Descriptif du stage

Principales missions du·de la stagiaire

  • Réaliser un état des lieux du dispositif de sécurité de France Volontaires ;
  • Réaliser un benchmarking sur les dispositifs de sécurité auprès des opérateurs du MEAE et d’un échantillon d’OSC internationales ;
  • Proposer des recommandations pour actualiser les procédures et les outils (politique de sécurité, procédures, manuels, modules de formation, etc.).

Principaux livrables

  • Un rapport présentant une synthèse de l’état des lieux et des propositions ;
  • Des recommandations sur l’actualisation et les évolutions du dispositif.

Le/la stagiaire est intégré/e au sein de la direction des programmes de volontariat et se trouve sous la responsabilité du directeur. Il/elle agit en transversalité avec les autres directions et services de France Volontaires.

Profil souhaité

  • Etudes supérieures en sciences politiques, sécurité et défense ;
  • Intérêt pour la solidarité internationale et le volontariat ;
  • Connaissance du champ de la solidarité internationale ;
  • Très bonne capacité d’analyse et de synthèse ;
  • Très bonne communication écrite et orale ;
  • Maitrise des outils bureautiques.

Conditions du stage

  • Stage conventionné – 6 mois
  • Gratification de stage niveau légal
  • Télétravail partiel possible selon accord collectif
  • Accès au restaurant inter-entreprise sur site
  • Prise en charge du Pass Navigo (75 %)
  • Forfait mobilité durable
  • Localisation : Ivry sur Seine (94)
  • Prise de poste idéalement 1er février 2025

Pour candidater

CV et LM par mail à [email protected] et [email protected] en mettant en objet : stage_sécurité.

Sans réponse de notre part 2 semaines après la fin de réception des candidatures, veuillez considérer que votre candidature n’a pas été retenue.

Offre d’emploi : Chargé·e de missions support informatique

Contexte de la mission

Groupement d’Intérêt Public (GIP), France Volontaires est le fruit d’une construction partagée entre des acteurs publics et associatifs impliqués dans la solidarité internationale. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle assure une mission d’intérêt général : le développement et la promotion des engagements volontaires et solidaires à l’international. Pour ce faire, elle s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Moyen- Orient, Océan Indien, Asie, Pacifique, Caraïbes et Amérique latine.

Le service système d’information et moyens généraux a pour mission de :

  • Piloter la stratégie des systèmes d’information : architecture fonctionnelle et applicative adaptée aux enjeux de la plateforme et conforme à la réglementation ;
  • Assurer une gestion optimale des ressources et des moyens alloués à France Volontaires ;
  • Assister l’ensemble des utilisateurs, en France et dans le réseau international, dans l’utilisation des différents outils du SI.

Le service est le garant du fonctionnement des postes informatiques et des systèmes d’exploitation et des systèmes d’information. Il doit mettre en oeuvre toutes les procédures permettant de sécuriser le parc informatique et garantir ainsi une continuité de fonctionnement de la structure.

Descriptif de la mission

Sous la responsabilité hiérarchique du responsable de service, le/la chargé/e de missions support informatique a pour mission d’assurer le bon fonctionnement, le sécurisation et l’optimisation de l’ensemble des outils informatiques utilisés par les utilisateurs sur le plan national et international. Les principales activités :

  • Diagnostiquer et résoudre les incidents courants des systèmes, messagerie, sécurité ;
  • Administrer les systèmes réseau (intranet, serveur …) ;
  • Mettre à disposition et installer les postes de travail, serveurs, composants réseaux, imprimantes … ;
  • Autoriser les accès à des systèmes et logiciels en lien avec les services concernés (gestion des accès) ;
  • Préserver la sécurité des données, notamment d’empêcher qu’elles soient déformées, endommagées ou que des tiers non autorisés y aient accès pour léser ou porter préjudice à France Volontaires ;
  • Mettre en place et gérer la maintenance préventive et curative ;
  • Rédiger des documents techniques et procédures et les respecter ou les faire respecter ;
  • Assurer une veille technologique et proposer des évolutions ou solutions en matière informatique ;
  • Assurer conseil et assistance aux utilisateurs et les former sur les nouveaux outils, les bonnes pratiques ;
  • Suivre l’état des stocks et remonter les besoins Liste non exhaustive des activités et tâches.

Profil requis

Formation et expérience

  • Formation supérieure dans les domaines de l’informatique, administration des systèmes d’information, services informatiques aux organisations, génie électronique et informatique industrielle … ;
  • Expérience entre 2 et 5 ans sur une fonction similaire et idéalement dans un contexte international.

Compétences clés

  • Connaissance de base des systèmes d’information ;
  • Connaissance d’un SGBD (SQL server 2019, PostgreSQL), de langage SQL (requête SQL) ;
  • Connaissance de la virtualisation (Microsoft Hyper V/VMware vSphere) ;
  • Connaissance de la sécurité réseau (Sonicwall) ;
  • Maitrise des problématiques d’intégration d’exploitation (mise en production) ;
  • Maîtrise des systèmes Windows Server (2012 R2 / 2016 2019 et 2022), Linux (Ubuntu) ;
  • Sens des relations humaines et aptitudes à travailler en équipe multiculturelle ;
  • Autonomie, rigueur, sens de l’organisation et des priorités ;
  • Sens de la communication et de la pédagogie ;
  • Disponibilité et sens du service.

Conditions d’exercice de la mission

  • Statut d’agent contractuel ;
  • Rémunération selon expérience ;
  • CDD 3 ans, possibilité 1 renouvellement ;
  • Présence sur site 35 heures hebdomadaire ;
  • Poste basé à Ivry-sur-Seine (94), avec des déplacements occasionnels en région et à l’étranger ;
  • Accès au restaurant inter-entreprise sur site.

Pour candidater

CV et LM par mail à [email protected] ; [email protected] en mettant en objet : Candidature CM Support Informatique.

Sans réponse de notre part 2 semaines après la fin de réception des candidatures, veuillez considérer que votre candidature n’a pas été retenue.

Le V.I.E.S, un formidable levier au profit des actions de développement des fondations

Pourquoi et comment mobiliser le volontariat international d’échange et de solidarité dans le cadre des actions de développement solidaire menées par les fondations  ? C’est la question à laquelle ont répondu les participants de la rencontre consacrée aux fondations reconnues d’utilité publique (FRUP) et aux fondations d’entreprises, membres du Centre français des fondations et du collège « fondations » du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI).

Dans le cadre d’une table ronde destinée à illustrer et incarner le sujet, les représentants de la fondation Sadev et du Fonds de dotation Servier ont pu développer les plus-values du recours au volontariat. Tous deux ont partagé leurs retours d’expérience en qualité de structures mobilisant des volontaires sur des programmes terrain et d’employeurs de collaborateurs engagés dans des missions de volontariat international.

Pour compléter leurs témoignages, les ONG Planète Urgence et La Guilde ont apporté un éclairage utile grâce à leur connaissance des dispositifs en tant que structure d’envoi de volontaires agréées par l’Etat.

Enfin, impossible de parler de volontariat sans donner la parole aux volontaires eux-mêmes, qu’ils soient français ou internationaux ! Sola Yazbeck, Demba Mané et Louis Rosas ont chacun présenté leur mission de volontariat, et ont permis de mieux comprendre les dispositifs évoqués lors de cette rencontre : le volontariat de solidarité internationale (VSI), le congé de solidarité internationale et le mécénat de compétences, intégrés à la famille du Volontariat d’Échange et de Compétence (VEC).

Créer du lien entre les fondations et les acteurs du V.I.E.S
Dans la dynamique des rencontres « Innover Ensemble » portées par la sous-direction du développement et dans le cadre des stratégies « Fondations » et « Société civile et engagement citoyen » du MEAE, la conférence – visant à promouvoir les volontariats internationaux d’échange et de solidarité (V.I.E.S) et les programmes de France Volontaires, s’adressait exclusivement aux fondations partenaires du MEAE.

L’enjeu est de taille : atteindre collectivement les Objectifs de Développement Durable (ODD), en lien avec les priorités de la politique de développement et d’investissement solidaire de la France. Pour cela, « l’action des fondations est essentielle pour faire face aux défis qui sont les nôtres aujourd’hui » comme l’a rappelé Frédéric Cholé, délégué pour les collectivités territoriales et la société civile auprès du MEAE en introduction de la séquence.

Parmi les intervenants, Vincent Rattez, directeur de La Guilde (structure membre de la plateforme France Volontaires), se dit convaincu que « quelle que soit la forme de la fondation, il y a des choses à faire en termes de volontariat international pour accompagner des projets porteurs de sens et d’impact ». À grand renfort d’exemples de projets de terrain, dans des champs d’actions aussi variés que la culture, la santé ou l’environnement, ce dernier est revenu sur la possibilité qu’ont les fondations et leurs partenaires d’agir sur l’ensemble des ODD. Une intervention qui a permis de créer du lien entre les fondations présentes et les acteurs du volontariat pour que naissent les perspectives de nouvelles actions partenariales autour d’un vaste sujet commun : la mise en place d’actions de développement dans la solidarité à l’internationale. L’occasion également de valoriser le rôle de France Volontaires, et sa mission de plateforme multi-acteurs de promotion et développement du V.I.E.S.

Des expériences de volontariat international valorisables pour les fondations…
Tous les échanges ont permis d’illustrer l’utilité et la richesse du volontariat, aussi bien pour les volontaires que pour les fondations. Antoine Huart, Délégué général de la Fondation Sadev, a pu témoigner de l’évolution des profils au fil des années grâce au succès du dispositif ! Si les profils mobilisés étaient plutôt techniques au début, notamment sur les questions d’assainissement, la fondation Sadev a rapidement élargi les missions à d’autres profils plus généralistes, en lien avec le développement ou la gestion de projets grâce à « des dispositifs encadrés et des missions en toute sécurité ». À noter que la sécurité et la solidité du cadre qualité proposée par les organisations d’envoi ou d’accueil de volontaires, points abordés pendant la séquence, sont au cœur des préoccupations des fondations, comme le précise Antoine Huart qui se félicite aujourd’hui d’envoyer des volontaires « bien outillés pour démarrer leur mission grâce à la richesse de la préparation ».

Autre témoignage positif de Corinne Massin, directrice du Mécénat et déléguée générale du Fonds de dotation Servier, qui a pu constater l’intérêt des salariés dès 2017 avec plus de 30 candidats au volontariat ayant répondu à l’appel à projet ! Cette dernière assure que « les salariés pensent partir pour aider mais reviennent toujours en ayant beaucoup reçu ». Aujourd’hui, ce sont 40 salariés qui bénéficient chaque année d’une expérience de volontariat à l’international, et qui reviennent avec de nouvelles compétences valorisées en interne lors de l’entretien annuel. Le plus pour la fondation ? Créer tous les ans une nouvelle dynamique en interne grâce à la sélection des projets par les collaborateurs. En outre, cette dernière rappelle que le soutien financier est bien sûr un aspect réel dans l’approche mécénat globale, mais que le vrai bénéfice est « d’embarquer les collaborateurs pour être en adéquation avec les valeurs du groupe ».

Et les parcours des volontaires !
Ceux qui parlent le mieux de leur engagement solidaire sont les volontaires eux-mêmes ! Trois étaient présents pour participer aux échanges. Demba, Sola et Louis ont ainsi pu témoigner de la richesse de leur volontariat, et de l’importance d’une bonne préparation avant le départ, ainsi que d’un suivi pendant et après la mission.

Pour Sola Yazbeck, partie quinze jours au Cambodge avec Planète Urgence, aucun doute : « le congé solidaire® permet de créer de la valeur autrement ! ». Elle est longuement revenue sur son stage de préparation au départ, qui fut l’occasion de rencontres fructueuses avec d’autres volontaires d’entreprises très différentes et sur l’importance du suivi dans le cadre de sa mission. « Discuter avec quelqu’un sur place sur les attentes et les points d’attention sont des éléments importants pour l’adaptation une fois en mission ». Elle a ainsi pu « partir tranquille, lâcher prise sur les côtés pratiques pour se consacrer à la mission sur place ».

Demba Mané, volontaire sénégalais en mission de VSI en France dans le cadre du FEF-R, est quant à lui mobilisé pour la création et l’animation d’un réseau de volontaires Sénégalais en France. Il valorise leurs missions et leurs expériences dans l’hexagone pour améliorer l’accueil des volontaires internationaux en France. Ces volontaires sont mobilisés sur des questions liées à l’environnement, à la culture ou au sport. Plusieurs d’entre eux ont participé au programme Volontaires Terre de Jeux, qui permet de mobiliser 80 jeunes de 10 pays sur des missions sport et développement, dans lesquelles un temps de bénévolat Paris2024 a pu être inséré.  Ce programme a reçu un soutien de la fondation EDF. Lui aussi a dû s’adapter à un autre mode de vie, une autre culture et s’approprier de nombreuses thématiques qu’il réinvestira une fois rentré au Sénégal. Il ajoute que « sur le plan personnel, c’est l’une des plus grandes chances pour [pour lui] de l’avoir fait à Paris. C’est une expérience exceptionnelle ».

Louis Rosas, ancien volontaire déployé pendant 18 mois aux Comores par la Guilde auprès de la fondation Sadev, a pu partager avec les participants son « incroyable expérience aussi bien personnelle que professionnelle », lui qui voulait trouver du sens et « partir pour une bonne cause ». Sa mission de VSI le motive aujourd’hui à poursuivre son parcours d’engagement. Ainsi, il « essaie de porter le sujet de l’engagement auprès des jeunes pour créer du lien entre les générations ».

 

Garantir la qualité des missions autour de projets coconstruits avec les acteurs locaux
Pour Guillaume Tauveron, directeur du développement chez Planète Urgence, aucun doute sur l’utilité du volontariat pour les fondations. Ce dernier rappelle que son organisation a permis l’envoi de quelque 10.000 volontaires. Mais pour cette ONG membre de France Volontaires et qui porte le congé solidaire®, l’important est de garantir l’impact positif sur le terrain. Il confirme ainsi qu’« une mission de volontariat réussie l’est à deux conditions : si elle est coconstruite avec les acteurs locaux pour garantir un impact positif et durable sur le terrain et si les volontaires sont bien préparés avant le départ ». C’est la raison pour laquelle Planète Urgence accompagne le projet du salarié volontaire, et l’aide à travailler en amont sur sa posture, quitte à réorienter le projet si nécessaire.

 

Un véritable atout pour les fondations
D’un point de vue plus stratégique, il apparaît intéressant pour les fondations qui ne le font pas déjà de s’approprier les dispositifs de volontariat.  Vincent Rattez rappelle d’ailleurs que le volontariat international peut avoir un impact assez décisif à plusieurs points de vue, notamment pour renforcer la visibilité et la communication des partenaires et des programmes. Pour lui, « la notion de réseau est très importante, puisqu’il permet de promouvoir la cause dans des cercles nouveaux ». Il ajoute que c’est un « vrai atout pour la communication des fondations » qui concrétisent leurs valeurs en soutenant l’engagement de leurs collaborateurs.

C’est aussi un vrai atout pour la gestion des ressources humaines des fondations, grâce à la valorisation des salariés qui reviennent avec une meilleure compréhension des enjeux en étant sur le terrain. Guillaume Tauveron précise que « le volontariat renforce le regard interculturel des salariés, apporte une réponse à leur quête de sens, et consolide le sentiment d’appartenance à l’entreprise ». Un dispositif gagnant-gagnant qui permet de rendre tangible les engagements et les valeurs de la fondation !

 •  Cette rencontre fait suite aux recommandations du groupe de travail « Fondations » du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI), dont le rapport sera présenté au 4ème trimestre 2024, et s’inscrit dans la dynamique de croissance du volontariat de solidarité internationale (VSI) annoncée par le Président de la République lors du Conseil présidentiel du développement qui prévoit la mobilisation de plus de 2 600 volontaires par an, en 2027. L’occasion de mobiliser les fondations sur le co-financement des programmes de volontariats s’inscrivant dans les priorités de la diplomatie.

En savoir +

Le congé de solidarité internationale est un volontariat d’échange et de compétences (VEC) qui repose sur l’expertise du volontaire. Il existe trois termes très proches : le congé de solidarité Internationale, le congé solidaire® et le congé de solidarité.

 

 

De nouveaux locaux pour France Volontaires au Vanuatu

Ces nouveaux locaux aspirent à se positionner comme une pépinière de projets franco-vanuatais mais aussi régionaux. En effet, avec le soutien de l’antenne de France Volontaires Nouvelle-Calédonie, le bureau à Fidji, l’ambassade de France à Port-Vila et les différents opérateurs français et vanuatais*, ce dernier facilitera le développement de nouveaux programmes de coopération et de réciprocité destinés à la jeunesse dans les domaines de l’éducation, de la francophonie, de la gouvernance et du développement durable.  

 

Le nombre de volontaires français déployés au Vanuatu est de onze personnes, dont deux sont affectés dans les îles vanuataises de Santo et Vanua Lava dans le cadre de la coordination de projets agricoles et de formation francophone en agroalimentaire. Les structures d’accueil qui hébergent actuellement des volontaires ou qui en recevront prochainement incluent la Fondation UTLALO, la délégation de la Nouvelle-Calédonie au Vanuatu, le National Disaster Management Office (NDMO), les Vanuatu Skills Partnerships (TVET), l’Unité de recherche, d’innovation et de formation doctorale bilingue (URIFDB), ainsi que l’Alliance française et le lycée français Le-Clézio de Port-Vila. 

L’annonce de l’ouverture de ces nouveaux locaux a eu lieu début octobre devant une soixantaine d’invités, dont plusieurs anciens volontaires restés au Vanuatu après leur mission, réunis à la résidence de France à l’invitation de l’ambassadeur de France Jean-Baptiste Jeangène Vilmer. 

*Agence française de développement (AFD), Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Agence universitaire de la francophonie, Université du Pacifique Sud, Université Nationals du Vanuatu, etc. 

 

France Volontaires en soutien de l’action internationale des collectivités territoriales

« L’envoi et accueil de volontaires internationaux constitue un outil précieux pour les services jeunesse et les services de coopération décentralisée des collectivités territoriales. Les bénéficiaires ne sont pas seulement les jeunes qui partent en mission mais aussi les structures qui les envoient et celles qui les accueillent » : lors de l’atelier consacré aux « Enjeux et perspectives pour la jeunesse dans le bassin méditerranéen », Pierre Revel, responsable territorial sud chez France Volontaires, a tenu à insister sur l’intérêt pour les acteurs locaux de la solidarité internationale de faire appel au volontariat.

De nombreux partenariats avec des collectivités du Maghreb
Un propos rapidement illustré par les représentantes de la Région Centre Val de Loire et d’Occitanie Coopération (le réseau régional multi-acteurs de la région du même nom) présentes à ses côtés, qui ont toutes deux mis en place des actions de coopération décentralisée. La Région Centre travaille depuis plus de quinze ans déjà avec son homologue de la Région de Fes-Meknes, au Maroc, en s’appuyant sur le Volontariat de solidarité internationale (VSI). Sur place, le ou la volontaire est en effet chargé d’animer ce partenariat axé sur la transition écologique des territoires, le renforcement du travail social ou le développement d’actions culturelles dans les lycées de la région marocaine.
Du côté d’Occitanie Coopération, on a récemment lancé un programme de partenariat entre les Missions locales de Haute-Garonne et de la métropole de Montpellier et deux associations marocaines (Migrations et développement et Les enfants de l’ovale), qui reçoivent des jeunes en Service civique international pour les épauler dans leurs missions au quotidien. « Nous avons répondu à un appel à manifestation d’intérêt de l’Agence du Service civique pour accompagner des jeunes qui sont dans un parcours d’insertion, éloignés de l’emploi ou sans formation initiale, afin de leur proposer des missions de volontariat à l’international », a ainsi détaillé Maylis d’Aboville, d’Occitanie Coopération.


Le stand de France Volontaires aux RAICT 2024

Caraïbes et Cameroun à l’honneur
Dans la foulée de ces échanges sur le bassin méditerranéen, l’atelier « Dynamiques et perspectives de la coopération internationale dans la zone caraïbe » a pour sa part constitué une opportunité pour Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, de mettre en avant la récente ouverture d’une antenne de France Volontaires en Guadeloupe, qui vient consolider les dynamiques du volontariat en outre-mer. Entre autres, « le tout nouveau programme « V.I.E.S Caraïbes » mettra en en place 18 missions de volontariat afin de développer des partenariats avec les pays de la zone caraïbe sur des thématiques prioritaires comme la préservation des forêts, l’agriculture, le tourisme, la culture et le sport ».

Invité d’honneur pour cette nouvelle édition, le Cameroun avait dépêché sur place une belle délégation et mis sur pied un stand d’information sur ses actions de coopération internationale. L’occasion pour France Volontaires d’aller à la rencontre de ce partenaire historique en Afrique centrale, dans lequel de nombreux volontaires sont mobilisés chaque année. Une réunion a ainsi été organisée en présence de Fred R. A. Ebongué Makollé, secrétaire général du ministère de la décentralisation et du développement local, de Gilbert Tsimi Evouna, vice-président de l’Association des Régions du Cameroun, d’Augustin Tamba, président des Communes et villes unies du Cameroun ainsi que de Pierre De Gaétan Njikam Mouliom, président de l’Efracam (Association des élus en France d’origine ou de nationalité camerounaise).  Objectif : valoriser les réalisations (notamment dans le cadre du programme Territoires Volontaire), identifier de nouvelles pistes pour renforcer la mobilité des jeunes et l’échange de compétences sur des thématiques prioritaires et enfin élargir le cadre partenarial en associant les organisations de la société civile et notamment celles issues des diasporas aux projets portés par les collectivités.

Une belle façon d’illustrer les propos de François Rebsamen, qui représentait le président de Cités Unies France en ouverture des Rencontres : « Dans ce temps de tension et de crise à l’échelle internationale, l’action des collectivités territoriales participe de l’expression d’un dialogue de paix et d’une démocratie des territoires. »

Événement réussi à Montreuil pour le programme Territoires Volontaires (TeVo)

Avec déjà plus de 250 missions de volontariat créées dans une quarantaine de pays partenaires, le programme Territoires Volontaires s’affirme comme un levier majeur d’accompagnement des collectivités locales dans leur stratégie de coopération internationale.  Au total, ce sont 69 volontaires de solidarité internationale (VSI) et 195 en mission de service civique international (SCI) qui sont mobilisés dans des domaines aussi variés que la culture, l’éducation, la coopération décentralisée ou encore l’environnement. Un premier bilan chiffré encourageant sur lequel s’est appuyé Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, pour ouvrir cette journée d’échanges autour du programme.  « Au total, lors de la première phase, ce sont 53 collectivités territoriales de tous échelons qui ont été accompagnées dans la construction et la mise en œuvre de leurs projets de volontariat international, 60% des institutions lauréates s’engageant pour la première fois dans un projet de volontariat, avec une forte mobilisation outre-mer », a-t-il complété.

 

« TeVo a été une opportunité de continuer à mener des actions sur des thématiques similaires : deux volontaires de solidarité internationale (VSI) et deux services civiques sont ainsi mobilisés au Sénégal, qui dispose d’une frontière commune avec le Mali, sur des enjeux environnementaux et de lutte contre la désertification »
Halima Menhoudj, adjointe au maire de Montreuil déléguée à la coopération décentralisée, aux populations migrantes et à la solidarité internationale

 


Parmi ces collectivités, on trouve la ville de Montreuil, hôte de l’événement. Depuis de longues années, celle-ci est fortement mobilisée en faveur de la mobilité des jeunes, de la solidarité internationale et de la coopération. Halima Menhoudj, adjointe au maire, a ainsi rappelé que sa commune était « historiquement engagée avec le Cercle de Yélimané (une collectivité territoriale de la région de Kayes au Mali) ». Avec la mise en pause de cette coopération en raison du contexte géopolitique dans le pays « TeVo a été une opportunité de continuer à mener des actions sur des thématiques similaires : deux volontaires de solidarité internationale (VSI) et deux services civiques sont ainsi mobilisés au Sénégal, qui dispose d’une frontière commune avec le Mali, sur des enjeux environnementaux et de lutte contre la désertification ». C’est donc tout logiquement que la ville s’est portée candidate pour accueillir cette journée de réflexion autour du programme.

La réciprocité, un axe fort du programme Territoires Volontaires
Durant la matinée, deux tables rondes ont permis d’échanger, d’abord sur la construction partenariale du programme puis sur la variété des dispositifs de volontariat mis à disposition dans le cadre des projets de coopération. Outre les points de vue des institutions – ministères, ONG ou collectivités locales –, ce temps d’échange a aussi été l’occasion de donner la parole à des volontaires comme Florence Messoah, qui a effectué une mission de service civique international à Sainte-Lucie et dont le témoignage vidéo a été diffusé, ou Leyla Sonko, jeune sénégalaise actuellement en Volontariat de solidarité internationale au Département de la Seine-Saint-Denis. Une présence qui rappelle également l’importance des mobilités croisées dans le volontariat. « La réciprocité est un axe fort de Territoires Volontaires puisque près de cent volontaires internationaux sont ou seront accueillis en France pour faire vivre l’international au local », a rappelé Yann Delaunay.

La suite de la journée a été consacrée à des ateliers thématiques. Parmi les questions soulevées : l’articulation entre collectivités et opérateurs ou les co-financements pour développer des missions de volontariat. Les échanges ont été très riches, permettant de nourrir la réflexion commune et de réfléchir également aux perspectives. À cet égard, Yann Delaunay a soulevé l’enjeu de l’élargissement du périmètre des structures, éligibles aux associations de collectivités, aux syndicats mixtes et aux parcs régionaux, avant d’évoquer le nouvel appel à manifestation d’intérêt qui sera lancé début 2025. Nul doute que la dynamique TeVo n’est pas prêt de s’arrêter !

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Agora des coopérations et des solidarités internationales met les actions de France Volontaires à l’honneur

Le mois d’octobre a été marqué par le départ de dix jeunes originaires de la Région Occitanie en mission de service civique international au Maroc, au Sénégal et au Togo, autour du sport ou de la protection de l’environnement. Ils seront suivis par dix autres volontaires au mois de mars prochain. Ce projet, monté par Occitanie coopération et les Missions locales de Haute-Garonne et de la métropole de Montpellier, est l’illustration de la qualité des partenariats qui lient les acteurs de la solidarité internationale dans cette région.

 


 © France Volontaires

La mobilité internationale des jeunes au cœur des débats
C’est précisément pour consolider ce type de liens que se tient tous les deux ans cette Agora des coopérations et des solidarités internationales, qui réunit des personnes issues d’associations, de collectivités publiques, d’universités, de fondations ou encore d’entreprises.
Invitée à prendre part à la table-ronde d’ouverture consacrée au thème « La mobilité internationale solidaire des jeunes : levier des politiques publiques des territoires ? », France Volontaires était présente, par le biais de son directeur général Yann Delaunay, aux côtés de l’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) Aquitaine, d’une chercheuse de l’université de Toulouse Jean-Jaurès et d’anciens volontaires de solidarité internationale. Environ 150 à 200 personnes ont participé à ce débat inaugural, avant que les échanges se poursuivent au sein d’ateliers dynamiques et de plusieurs tribunes, auxquelles France Volontaires avait également été conviée.

D’Auch à Madadagascar, l’accès à l’éducation pour tous
L’une des tribunes était dédiée au programme Territoires Volontaires (TeVo), qui permet aux collectivités territoriales d’être accompagnées dans la mise en place de leurs actions de coopération décentralisée. En Occitanie, c’est le cas par exemple de la commune d’Auch, qui mène un projet d’accès à l’éducation pour tous à Mantasoa, sur l’île de Madagascar. La tribune était l’occasion de présenter la mission de service civique international créée à cet égard, avec le soutien du programme TeVo que la Ville d’Auch a rejoint dans le courant de cette année 2024.
Une autre tribune, consacrée à Jeunesse et solidarité internationale (JSI) et Ville, Vie, Vacances et Solidarité internationale (VVVSI), a permis de mettre en valeur ces deux dispositifs qui font également appel au volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S). Rendez-vous dans deux ans pour un nouveau bilan et de nouvelles perspectives de coopérations en Occitanie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Journée du volontariat français au Congo : les jeunes passent à l’action

En quelques chiffres

La JVF 2024, c’est :

  • 200 participants sur les 2 journées dont des Volontaires Internationaux d’Echanges et de Solidarité
  • 11 associations et structures d’accueil représentées lors du village associatif
  • Une dizaine officiels présents
  • + de 1000 personnes touchées par les publications Facebook

Une matinée d’échanges entre le public et les associations partenaires

Le vendredi 04 octobre de 9h00 à 12h00, 11 associations partenaires et structures d’accueil de volontaires ont présenté leurs projets au public dans le hall de l’Institut français du Congo. Ce moment a permis de promouvoir les actions de la société civile en faveur des populations congolaises, de fédérer et de renforcer la dynamique partenariale entre les acteurs du volontariat au Congo.

*école spéciale de Brazzaville, ASLAV, REIPER, Bana Moyi, ACJD, le MAM, Butterfly, AUF, RADD, AMACO, France Volontaires.

 

Des discussions riches et pertinentes

A 13h, les participants ont assisté à deux panels .

Panel 1 : L’employabilité des jeunes à travers la Francophonie et le développement durable

  • Edouard NGAMOUNTSIKA, Responsable du bureau national et du « centre employabilité » francophone de Brazzaville à l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
  • Grâce Donjul TCHI-NGOMA, Responsable du Campus Numérique Francophone 5.0 à l’Agence Universitaire de la Francophonie.
  • Rolf Rodrichel NGONO MALANDA, doctorant en grammaire et linguistique françaises, enseignant de Français, formateur en art oratoire, leadership et rédaction administrative.

Ces intervenants ont présenté les activités de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en particulier le centre numérique qui vise à renforcer l’employabilité des jeunes congolais de 18 à 30 ans. M. Rolf Rochinel NGONO MALADA a témoigné de l’accompagnement qu’il a bénéficié grâce à l’AUF.

Panel 2 : Le réinvestissement des Alumni et des Congolais de retour pour le développement du Congo avec les panelistes ci-dessous.

  • Mathilde PELLETIER, Responsable de Campus France.
  • Karine MOMBOULI, Point focal du projet MOSALA au ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi
  • Florian LEZONA, animateur socioculturel au Ministère en charge de la Jeunesse.

Lors de cette session, la responsable de Campus France, Mme. Mathilde PELLETIER, a invité les Congolais ayant étudié en France à adhérer au réseau des Alumnis et invité les participants à découvrir les services de Campus France lors du Forum des Etudes en France qui aura lieu en octobre. Mme. Karine MOMBOULI et M. Florian LEZONA, faisant partis du réseau des Alumnis animé par Campus France, ont ensuite témoigné de leur expérience en tant qu’ anciens étudiants en France rentrés au Congo pour réinvestir leurs compétences dans le développement du pays.

Une cérémonie officielle de haut niveau

A 15h00, les autorités congolaises et françaises ont adressé plusieurs discours aux participants.

  • Lionel VIGNACQ, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle, Directeur de l’IFC.
  • Mamadou Ndour CAMARA, Représentant National de France Volontaires au Congo et en RDC.
  • Son Excellence, Madame Claire BODONYI, ambassadrice de France au Congo.
  • Monsieur Charles MAKAYA dit MACKAILL, Directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi.

La cérémonie a été agrémentée des témoignages inspirants de Triphène TAMBA, ancienne volontaire en service civique pour la saison Africa 2020 en France, pour les Jeux de la Francophonie à Kinshasa en 2023 et pour les Jeux Paralympiques 2024 à Paris et de Karine TONIZZO, Volontaire de Solidarité Internationale à l’école spéciale de Brazzaville. Ces deux ambassadrices du volontariat international nous ont également expliqué comment le français a facilité leur intégration dans le pays de leur mission. Ensuite, l’artiste Juste Parfait, a partagé sa vision de la Francophonie avec humour. L’auditoire a également pu profiter des éclairages du professeur Monsieur Omer MASSOUMOU qui a montré au public les liens entre les langues congolaises et le français, ainsi que la place de ces dernières dans la cohésion sociales ont facteur de cohésion sociale.

Photo : Triphène TAMBA

Action solidaire et partages interculturels !

 

Le samedi 05 octobre de 10h00 à 13h00, les volontaires internationaux d’échanges et de solidarité et les associations partenaires se sont réunis à la Fabrique culturelle « Gare aux pieds nus ». Cette activité a permis de partager des moments de slam, de danses, de théâtre et d’initiation aux percussions avec une soixantaine d’enfants du quartier populaire de Sadelmi à Brazzaville.

Une organisation exemplaire grâce à une mobilisation collective

Cette édition a été rendue possible grâce à l’implication de plusieurs associations et bénévoles. L’équipe de l’Espace Volontariats a également travaillé en collaboration avec des partenaires techniques et financiers : l’Ambassade de France au Congo, l’Institut français du Congo, l’AUF, le ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi, ainsi que le Réseau des acteurs du volontariat et de la solidarité internationale (RAVSI). C’est l’occasion pour France Volontaires de remercier tous ces partenaires de la JVF.

 

Lettr’info de L’Espace Volontariats du Cameroun – Juillet/Septembre 2024

Retrouvez les actualités de l’Espace Volontariats du Cameroun dans sa nouvelle lettre d’information du troisième trimestre 2024 !

France Volontaires Cameroun | Lettr’info Juillet-Septembre 2024

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Préservation des forêts : une première volontaire envoyée sur le terrain

La préservation des forêts constitue aujourd’hui un défi environnemental majeur, tant pour la biodiversité que pour le climat. Poumons verts de la planète, les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat, la protection des sols et la préservation de nombreuses espèces. Pourtant, un constat est alarmant : la déforestation progresse, mettant en péril l’équilibre écologique mondial.

Préserver les forêts : un enjeu de taille

Permettre aux jeunes de participer à la préservation des espace forestiers en France, au Cameroun, au Gabon, en République du Congo et en République démocratique du Congo : c’est l’ambition du nouveau programme V-Forêts mis en œuvre par France Volontaires. Lancé il y a quelques mois, il a d’abord fait l’objet d’une étape de construction et de sélection des missions, puis de conventionnement dans un deuxième temps. Désormais en phase de recrutement des volontaires, les premiers candidats au volontariat commencent ainsi à être envoyés sur le terrain à la fois en France et en Afrique centrale, selon un principe de mobilités croisées. En favorisant des échanges de volontaires entre la France et l’Afrique, V-Forêts encourage une mobilisation citoyenne à l’échelle internationale autour de la protection des écosystèmes forestiers.

Le programme V-Forêts : un engagement concret pour la préservation des forêts

C’est dans ce cadre que Kuissi Takedjo Erica Audrey est arrivée en France fin septembre par le biais de la Délégation catholique pour la coopération (DCC), membre de la plateforme France Volontaires. Avant son départ, la future volontaire avait bénéficié d’un stage de préparation au départ dispensé par l’équipe de France Volontaires au Cameroun et encadré par Rosy Esso, la coordonnatrice du programme sur place. Ce dernier a permis de lui rappeler le contexte et les objectifs du programme V-Forêts, les valeurs essentielles de l’engagement citoyen (elle est mobilisée dans le cadre d’un service civique) et d’amener une réflexion commune sur les activités qui seront à mener tout au long de sa mobilisation. Des débats et discussions autour des notions d’interculturalité ont également pris place, visant à faciliter l’adaptation de la future volontaire à son nouveau cadre de vie.

La jeune volontaire lors de son stage de préparation au départ au Cameroun. © France Volontaires

Elle est accueillie au sein de Forest&Life : co-fondé en 2010 par l’entreprise d’économie sociale et solidaire Kinomé et l’Atelier Canopé 40 (opérateur de l’Éducation nationale), Forest&Life est un programme pédagogique innovant d’éducation à la forêt dont le but est de développer le potentiel écocitoyen des enfants. Objectif : reconnecter les jeunes à la nature et de leur permettre d’agir concrètement pour leur territoire.

Une première volontaire à suivre le programme V-Fôrets

Tout au long de sa mobilisation, Erica viendra en appui aux projets de Kinomé par l’animation d’ateliers d’éducation à l’environnement et à la solidarité internationale. Elle sera amenée à intervenir dans les classes françaises pour présenter le projet, aider à développer de nouveaux supports pédagogiques sur les forêts du monde, participer à l’animation du jumelage entre les élèves français et les élèves des pays du sud concernés par le programme et aider à l’identification de nouveaux partenaires potentiels.

Sensibiliser les volontaires pour mieux préserver

À travers le programme V-Forêts, les volontaires deviennent de véritables acteurs du changement en s’impliquant directement sur le terrain.
En vivant cette expérience de volontariat, ces jeunes développent une conscience écologique forte et acquièrent les compétences nécessaires pour promouvoir, à leur tour, la préservation des écosystèmes forestiers, tant dans leur pays d’accueil que dans leur pays d’origine.

L’équipe de France Volontaires Cameroun avec Kuissi Takedjo Erica Audrey. © France Volontaires

Photo de couverture : jealife_pictures / Unsplash

 


Le programme des volontaires pour la préservation de la forêt en bref

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a confié à France Volontaires en partenariat avec One Forest Youth Initiative (OFYI) la mise en œuvre d’un programme visant à soutenir les initiatives impactantes portées par des organisations de la société civiles et des autorités publiques par la mobilisation de volontaires nationaux et internationaux.

L’initiative s’inscrit dans la continuité des orientations du Conseil présidentiel du développement en faveur de la jeunesse qui prévoit la création de 3000 postes de jeunes experts ou volontaires d’ici 2027, et dans la droite ligne du One Forest Summit, organisé en mars 2023 par le Gabon et la France. L’un des livrables était le lancement d’un programme de volontariat permettant aux jeunes de s’engager en faveur de la préservation des espaces forestiers.

Le programme est mis en œuvre au Cameroun, au Gabon, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. Des missions de réciprocité en France sont aussi prévues. Quatre dispositifs de volontariat sont mobilisés : le Volontariat de solidarité internationale (VSI), le volontariat national (VN), le volontariat d’échange et de compétence (VEC) et le service civique (SC).

Ce projet novateur fera l’objet d’un accompagnement et de temps spécifiques d’animation d’une communauté de pratique, permettant aux structures participantes et aux volontaires de se retrouver et de se rassembler autour d’enjeux liés à la préservation des écosystème forestiers du Bassin du Congo.