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LE MAG’

5 idées reçues sur le Volontariat international d’échange et de solidarité

29 Fév. 2024

Des volontaires au Togo. © DR

Vous pensez que le volontariat n’est pas de votre âge, n’est pas pour vous ou que vous n’avez rien à partager ? Vous imaginez que vous n’en avez pas les moyens, ni le temps ? Âge, compétence(s), disponibilité, tarif… on lève le voile sur cinq idées reçues qui vous aideront à franchir le pas de la solidarité internationale !

Le VIES offre aux volontaires l’opportunité de vivre une expérience enrichissante sur le plan personnel et professionnel, de découvrir de nouvelles cultures, d’acquérir des compétences utiles, et de contribuer de manière concrète à des projets d’intérêt général à l’échelle internationale. Et pourtant, certaines idées reçues persistent…

Je n'ai pas l'âge pour partir en volontariat

Première idée reçue : l’âge. On connaît bien le Service Civique à l’international à destination des jeunes de 16 à 25 ans (30 pour les jeunes en situation de handicap). Mais dans les faits, le VIES est ouvert à toute personne en désir d’engagement à partir de 16 ans, sans limite d’âge. Par exemple, le dispositif de Volontariat de solidarité internationale (VSI) n’est pas limité à une tranche d’âge spécifique. De nombreuses organisations accueillent des volontaires de tous les âges, offrant ainsi une diversité d’expériences, de compétences et de perspectives. À noter que le Volontariat d’échanges et de compétences (VEC) regroupe les personnes en activité ou à la retraite qui se mobilisent pour des missions d’expertise sur des périodes plus ou moins courtes, tels que le congé de solidarité et le volontariat senior.

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Le volontariat est une forme de tourisme déguisé

Les missions du volontariat de solidarité internationale reposent sur des projets concrets, construits en partenariat avec les structures des pays d’accueil, et qui répondent à des enjeux locaux clairement définis en amont de la mission. Même si une mission de volontariat est l’occasion de découvrir le monde et de partir à la rencontre de l’Autre, les volontaires s’impliquent activement dans des activités utiles pour la communauté, ce qui les distingue du simple touriste.

S’engager c’est bien ; bien s’engager c’est mieux ! Attention à ne pas tomber dans le piège du « volontourisme », forme de marchandisation du volontariat exploité par des structures malveillantes. Les offres de « voyage solidaire », « tourisme humanitaire » ou encore « missions solidaires » pullulent et certaines organisations à but lucratif exploitent le filon dans une logique commerciale, souvent au détriment des populations.

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Je n'ai pas les moyens de m'engager dans un volontariat

Les coûts associés au volontariat peuvent varier en fonction des structures et du type de mission. Dans le cadre de missions courtes, les billets d’avion doivent être pris en charge par le volontaire, et parfois une contribution aux frais d’hébergement doit être payée.

Mais dans le cadre de missions plus longues comme le VSI ou le service civique à l’international, les volontaires perçoivent une indemnité et bénéficient d’une protection sociale et sanitaire qui permet de vivre correctement dans le pays d’accueil.

France Volontaires recommande de faire preuve de vigilance face à certains organismes qui demandent le financement intégral de la mission par les volontaires, parfois à des coûts élevés, et pour des missions dont le caractère éthique et responsable, et le manque de lien avec l’intérêt général, interrogent.

Je n'ai pas les compétences pour devenir volontaire

Contrairement à cette idée reçue, de nombreuses missions de volontariat international ne requièrent pas spécialement d’expertise particulière. Quelle que soit son expérience et ses compétences, il existe un dispositif de volontariat qui permet à chacun de s’engager pour un monde plus solidaire ! Pour les plus jeunes, le volontariat d’initiation et d’échange est parfait si l’on s’engage pour la première fois dans la solidarité internationale. C’est souvent sur une courte durée, notamment via les chantiers de solidarité internationale ou le service civique. Ces dispositifs ne nécessitent pas de compétences particulières, mais une motivation sans faille et un fort attachement à la solidarité, comme en témoigne Emma, jeune volontaire en Service Civique !

Le volontariat est une rupture dans mon parcours pro

Certaines missions de volontariat international requièrent des compétences bien spécifiques. C’est le cas pour certains dispositifs comme le congé de solidarité, le VSI ou le volontariat sénior où les volontaires sont sollicités pour venir en appui à des projets plus spécialisés, sur des durées pouvant aller de quelques semaines à plusieurs années. Ces missions nécessitent souvent une expertise spécifique pour répondre aux besoins locaux de manière efficace et durable. Elles s’inscrivent en toute logique dans un parcours professionnel, grâce à une expérience sur le terrain qui s’avère parfois être un tremplin pour la suite de sa carrière ! Pour Éléa Delsaux, déployée aux Philippines en janvier 2023 pour protéger le Binturong en voie de disparition, nul doute que sa mission s’inscrit parfaitement dans son parcours professionnel ! Jeune biologiste de la faune sauvage, titulaire d’un master en éthologie et écologie, Éléa s’est engagée dans une mission « en parfaite harmonie avec (s)es objectifs professionnels, (s)a vocation étant de travailler dans le domaine de la préservation de la faune sauvage, plus précisément dans le cadre de la recherche scientifique ».

Remettre en question ces idées reçues, c’est mieux comprendre la multitude des dispositifs et s’offrir la possibilité de vivre une expérience structurante pour soi, et pour les autres !

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