La formation BELC s’inscrit dans le cadre de la coopération entre Maurice et la France dans le secteur de l’éducation. Initié par France Education international, le BELC Maurice 2023 a eu pour ambition de proposer aux éducateurs du français une réflexion autour de nouvelles pratiques et de nouveaux outils pour mieux relever les défis auxquels ce secteur se trouve confronté.
Cet événement inédit a fédéré 128 professionnels du français (enseignant, responsable, chef d’établissement, inspecteur, directeur, etc.) dont 83 de Maurice et 45 de l’étranger autour des différents modules, à l’image de Cécile Volontaire de solidarité internationale, qui contribue depuis 10 mois au développement des valeurs francophones dans la région avec le soutien financier du Département de La Réunion et des fonds européens.
En outre, le podcast WEBELC réalisé à l’issue du module « Créer et animer une émission de webradio avec des élèves » explique et retrace les coulisses d’un événement interlinguistique particulièrement riche en rencontres et source de bonnes pratiques pédagogiques comme le souligne Cécile :
Cette semaine fut inoubliable pleine de rencontres merveilleuses. Nous avons eu un formateur exceptionnel, plein de bienveillance et à l’écoute. Je me suis découverte une curiosité pour la composition musicale et un certain engouement à la préparation et réalisation d’interviews que je mets en application à l’Université des Mascareignes.
Pour la 6ème année, France Volontaires – plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité – met en place, en collaboration avec l’Ambassade de France au Togo et l’Agence Nationale de Volontariat au Togo, le dispositif d’accueil des volontaires français à l’aéroport.
Dynamique du volontariat au Togo
Chaque année, on estime à près de 2000 le nombre de jeunes français s’engageant dans des missions de développement et de solidarité internationale au Togo, faisant ainsi de ce pays leur principale destination au niveau international.
Agés majoritairement entre 18 et 25 ans, ces jeunes bénévoles participent à la réalisation de projets d’intérêt général dans les communautés à la base, contribuant à la réalisation de projets de protection de l’environnement, de construction, d’appui à la scolarisation, d’accès à l’eau, d’agroécologie, majoritairement lors de chantiers de solidarité internationale ou de stages humanitaires. Dans 85 % des cas, ces jeunes organisent ces missions par une prise de contact direct avec les structures associatives au Togo sans passer par un dispositif de volontariat.
Travail de France Volontaires via l’Espace Volontariats
L’accueil, l’intégration, la sécurité des volontaires français au Togo et la professionnalisation des associations togolaises constituent un enjeu important pour les autorités togolaises, l’ambassade de France et France volontaires. C’est pourquoi France Volontaires via l’Espace Volontariats du Togo dispose d’un espace d’accueil, d’information, de conseil et d’orientation dédié aux volontaires et aux structures qui les accueillent pour faciliter leur intégration au Togo et les accompagner dans leur mission de volontariat.
Déploiement du dispositif à l’aéroport
Afin que ces différents acteurs prennent connaissance des services de France Volontaires au Togo dès leur arrivée sur le sol Togolais, il a été mis en place depuis 2016 le « dispositif de l’aéroport » constitué d’une équipe de 4 animateurs déployés durant la période estivale à l’aéroport de Lomé. La mission de ces animateurs consiste à accueillir, à informer, à conseiller, à orienter et à recenser les volontaires internationaux arrivant au Togo, ainsi que les structures qui les accueillent.
Nous informons donc chaque personne ayant un projet de volontariat au Togo de la présence quotidienne de ces animateurs reconnaissable grâce une veste indiquée de l’écriture « Bienvenue aux volontaires » et présents sur les vols des quatre compagnies aériennes qui relient la France au Togo : Air France (AF), Bruxelles Airlines (BA), Ethiopian Airlines (ET) et Royal Air Maroc (RAM). Ils distribueront des supports d’informations (guides d’information, plaquettes de France Volontaires, contacts utiles …) et demanderont aux volontaires de s’enregistrer sur la base de données de France Volontaires.
Mathilde et Marshall font tous deux partie du programme de mobilité croisée qui prévoit l’envoi de 15 jeunes ivoiriens en service civique en France et de 15 jeunes français en service civique en Côte d’Ivoire. Pendant 6 mois, ils sont « Ambassadeur de l’engagement citoyen » et ont pour mission de suivre et de valoriser les missions des 30 volontaires du programme.
Quelles ont été tes principales missions durant ce mois de juillet ?
Mathilde :
Ce mois-ci je me suis concentrée à rencontrer les différents volontaires français sur le territoire ivoirien. Nombre d’entre eux sont arrivés à la fin de leur mission de Service Civique et nous nous sommes donc entretenus afin de dresser le bilan de leur volontariat et de produire des interviews vidéos et écrites de communication. Restez à l’affût !
J’ai également eu l’opportunité de participer, avec d‘autres volontaires en Service Civique, à une journée d’ateliers sur la mi-mission et la fin de mission de Service Civique. Organisée par France Volontaires Côte d’Ivoire, cette journée a permis de partager nos expériences et conseils entre volontaires, mais également de se projeter au mieux dans l’après volontariat.
Avec la direction du volontariat de l’OSCN, je me suis rendue au lancement du programme volontaire de la Coupe d’Afrique des Nations, qui se déroulera à partir de janvier 2024 dans toute la Côte d’Ivoire. L’objectif de ce programme de volontariat est conséquent : mobiliser 10.000 volontaires et 20.000 bénévoles pour assurer le bon déroulement de la compétition sportive (accueil des joueurs et des visiteurs, sécurité, entretien etc). Cet événement, auquel s’est rendu le Ministre de la Jeunesse, la Ministre de la Culture et le Ministre des Sports s’est tenu à Treichville au Palais des Sport.
Marshall :
Au cours du mois de juillet, j’ai principalement eu le privilège de rencontrer les volontaires ivoiriens participant au programme de mobilité croisée. Ce dernier m’a conduit jusqu’à Marseille, où j’ai eu le plaisir de passer du bon temps avec chacun des trois volontaires : Ornella, Siaka et Mathieu. À ce moment-là, ils touchaient au terme de leur mission de Service Civique.
En tant qu’Ambassadeur chargé de mettre en valeur les missions des volontaires dans le cadre de ma mission, cette opportunité s’est révélée idéale pour réaliser des interviews approfondies avec chacun d’eux. Mon objectif était clair : recueillir leurs témoignages sur leur expérience unique en tant que volontaires en Service Civique. Mon souhait était de les mettre en lumière, dans l’espoir d’inspirer toujours plus de jeunes à s’engager dans des missions de volontariat.
Au cours du mois de juillet, j’ai également eu à me rendre à La Roche-sur-Yon pour rencontrer deux volontaires français, Hugo et Louise, qui sont revenus de la Côte D’ivoire de leur mission de Service Civique où ils ont servis à l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA), plus précisément à l’École Régionale Agricole du Sud (ERA-SUD) à Bingerville. J’ai également eu l’opportunité de rencontrer Franck et Mimi, des Ivoiriens qui bientôt retournent en Côte d’Ivoire après leur mission de Service Civique en France, au Lycée Nature La Roche Sur Yon. J’ai alors profité de l’occasion pour faire un focus global en mode interview avec eux.
C’était vraiment marrant !
Pour mettre terme à mon récit, je me dois de souligner que j’ai également eu l’occasion d’échanger avec les autres volontaires impliqués dans le projet de mobilité croisée. Ces échanges ne visaient pas seulement à assurer le bon déroulement de leurs missions respectives, mais aussi à maintenir une dynamique d’échange positive entre nous.
Maintenant que tu connais bien le pays, ou du moins ta ville d‘accueil, qu’est-ce-que tu aimes le plus ?
Mathilde :
Très bonne question. Je pense que ce que je préfère c’est l’animation de la ville. Abidjan est une ville pleine de vie, très festive. J’aime pouvoir y entendre de la musique à n’importe quelle heure, voir les rues animées, les gens dehors. Chaque quartier a son ambiance, ce que j’apprécie beaucoup.
Je ne peux pas non plus ne pas parler de la nourriture. En Côte d’Ivoire, on aime manger. Il existe une vraie culture de la nourriture et un grand nombre de plats. Attiéké, alloco, poissons, sauces, escargots, il y en a pour tous les goûts ! Attention au piment pour les gaous tout de même.
Marshall :
En toute honnêteté, j’apprécie énormément le calme qui règne à Ivry-sur-Seine. J’aime la courtoisie des commerçants et surtout la possibilité de dénicher des articles à moindre coût, même ceux qui sont normalement onéreux.
Il est également important que je mentionne la chance que j’ai de pouvoir pratiquer le sport sans débourser le moindre centime, et cela juste en face de chez moi. En effet, nous disposons d’installations sportives ouvertes au public, permettant à chacun de faire de l’exercice sans avoir à se rendre dans une salle de sport.
Je trouve cette initiative vraiment géniale !
A l’inverse, qu’apprécie-tu le moins ?
Mathilde :
Sans aucun doute les transports ! Abidjan est réputée pour ses embouteillages (immenses) et les palabres entre chauffeurs. C’est peut-être la seule chose qui ne me manquera pas à mon retour en France.
Marshall :
Pour l’instant, je n’ai remarqué aucune chose dérangeante. Je me plais bien où je suis.
La suite des aventures de Marshall et Mathilde à retrouver dans un mois dans le 5e volet du Journal des ambassadeurs !
Dix-neuf missions de volontariat sont prévues au Vanuatu, en Nouvelle-Zélande et au Cambodge. Cofinancés par France Volontaires, opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ces programmes sont mis en œuvre grâce à l’intervention de plusieurs acteurs institutionnels, privés et associatifs. Les programmes reposent principalement sur deux types d’engagements : le volontariat de solidarité internationale (VSI) et le service civique à l’international (SC).
Le programme de service volontaire océanien a été initié en 2012 par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, via sa direction de la Jeunesse et des sports (DJS) et mis en oeuvre par France Volontaires, implantée depuis cette même date en Nouvelle-Calédonie. Il a pour objectif de contribuer à la construction citoyenne des jeunes Calédoniens ainsi qu’au développement de leurs compétences. Il favorise également l’intégration de la Nouvelle-Calédonie dans son espace régional. Le volontariat représente, pour la jeunesse calédonienne, un levier d’engagement et de mobilité internationale, ainsi qu’un véritable tremplin professionnel.
Le programme Territoires Volontaires, mené notamment en partenariat/co-financé avec la Province sud et les Îles Loyauté , avec le soutien de la Délégation à l’action extérieure des collectivités territoriale (DAECT) du ministère et l’Europe et des Affaires étrangères ainsi que de l’Agence nationale du service civique permet de rendre le volontariat international d’échange et de solidarité (VIES) plus accessible aux collectivités territoriales. Quelle que soit leur taille ou leur expérience, ce dispositif leur offre un accompagnement clé en main et un soutien financier renforcé.
Campagne de candidatures juillet – août 2023
La campagne de recrutement du PSVO et de TEVO ouvre ses portes à partir du 24 juillet 2023 jusqu’au 27 août 2023. Les candidatures devront s’effectuer en ligne sur le site internet de France Volontaires ou celui de nos partenaires où l’ensemble des modalités seront détaillées.
Qui est éligible ?
Ce programme de mobilité s’adresse aux Calédoniennes et Calédoniens de 18 à 30 ans désireux de bénéficier d’une expérience professionnelle dans la région Pacifique. Ces programmes sont ouverts sans condition de diplôme ou de qualification. La sélection est établie sur la base de la motivation des candidats à partir d’un CV, d’une lettre de motivation et du dossier de candidature transmis au moment de l’inscription.
Les conditions des missions
Que l’engagement s’effectue dans le cadre d’un service civique ou d’un volontariat de solidarité internationale, les volontaires retenus exercent une mission d’intérêt général auprès d’une association ou d’un organisme public. Ils bénéficient d’un accompagnement avant, pendant et après la mission, perçoivent une indemnité mensuelle et disposent d’une couverture sociale et de santé.
La durée des missions varie de 6 à 12 mois non renouvelables en service civique et de 12 mois minimum renouvelables en VSI. La campagne de candidatures se clôture le 27 août 2023. Elle est largement relayée par le centre information jeunesse de Nouvelle-Calédonie (CIJNC) ainsi que dans l’ensemble des points information jeunesse (PIJ) du territoire. Ces structures proposent aux jeunes qui le souhaitent, de les accompagner dans la constitution de leur dossier de candidature.
Les étapes
Avant le départ
À l’issue de la campagne de recrutement, les candidats sélectionnés après étude de dossiers et un entretien, devront suivre pendant une semaine, un stage de préparation au départ, coordonné par France Volontaires. Une formation civique et citoyenne est notamment programmée en plus d’une formation aux premiers secours (PSC1), ainsi que des interventions sur l’interculturalité, la sociologie ou encore la confiance en soi. Des anciens volontaires participent également à cette semaine de préparation afin de conseiller les jeunes engagés.
Pendant la mission
Sur place, les volontaires sont accompagnés par France Volontaires en partenariat avec la structure d’accueil. Les différents acteurs s’assurent de la bonne intégration du volontaire, de son bien-être, à la fois physique et moral et du bon déroulement de la mission.
Au retour
Le volontaire bénéficie d’un accompagnement au terme de sa mission afin d’organiser son retour dans de bonnes conditions et de l’aider à se projeter dans son avenir professionnel et personnel.
L’équipe de France Volontaires veille à ce que les missions se passent dans les meilleures conditions possibles. Avec ses trois bureaux implantés en Nouvelle-Calédonie, au Vanuatu et à Fidji, la plateforme représente un relais d’information et d’orientation pour les jeunes et les acteurs de la jeunesse de Nouvelle-Calédonie, mais aussi pour les partenaires et les structures d’accueil déployées sur cinq zones : Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Fidji, Tonga, Cambodge et Nouvelle-Zélande
Souraya, Stéphanie et Michael font tous les trois partie du programme de Mobilité Croisée qui prévoit l’envoi de 15 jeunes ivoiriens en France et de 15 jeunes français en Côte d’Ivoire, toutes et tous en Service Civique durant 6 mois.
Souraya est accueillie à Espalion au sein de la Fédération française de Tennis de Table et est chargée de sensibiliser les publics à la pratique du tennis de table et à participer à l’organisation d’événements autour de ce sport.
Stéphanie effectue son volontariat auprès de Solidarité Laïque à Paris et a pour mission de participer aux activités liées au développement durable, appuyer les jeunes dans la réalisation et la valorisation de leur projet artistique et de s’occuper de la communication.
Souraya, médaille de bronze au tournoi de tennis de table
Souraya : D’abord, mon départ a été difficile en raison de la maladie de mon défunt père. N’ayant jamais été loin de mes parents, j’avais cru être préparée mentalement, mais cela n’a pas été le cas. J’ai ressenti un pincement au cœur à l’aéroport, mais j’étais également motivée car je souhaitais vivre une expérience de service social dans un environnement différent de celui où je vis habituellement. Je voulais découvrir de nouvelles choses.
J’ai eu une grande peur lorsque l’avion a décollé, mais ensuite tout s’est bien passé. Le président du club d’Espalion m’a réservé un excellent accueil. Il m’a accueilli à la gare de Rodez et a facilité mon intégration. Il continue de me motiver, de me corriger lorsque nécessaire et de m’accompagner tout au long de ma mission.
Près d’un mois après mon arrivée, j’ai participé à la finale régionale de tennis de table où j’ai mérité une médaille de bronze. Cela a été une fierté pour moi et une belle réussite dans le cadre de ma mission.
Stéphanie :À mon arrivée à l’aéroport, j’ai été chaleureusement accueillie par ma tutrice chargée de mission jeunesse. Le premier jour, j’ai visité les bureaux et j’ai rencontré les membres de l’organisation qui m’ont expliqué leurs tâches respectives. J’étais véritablement heureuse de me retrouver au sein de cette structure pour accomplir ma mission de service civique.
Michael : Mon arrivée en France s’est déroulée dans de très bonnes conditions ! J’ai été chaleureusement accueilli par mon tuteur de service civique qui m’a accompagné dès le premier jour pour me familiariser avec certains endroits importants de ma vie dans cette magnifique ville qu’est Nantes, comme ma résidence, les supermarchés et les parcs à proximité, pour n’en citer que quelques-uns.
Très rapidement, mon tuteur m’a permis de découvrir la structure qui m’accueille pour mon service civique : la Ligue de Football des Pays de la Loire. Au sein de la Ligue, j’ai fait la connaissance des fonctionnaires et des collaborateurs les plus proches de ma mission en tant que volontaire en service civique.
Quelles ont été vos premières impressions ?
Souraya : La première impression que j’ai eue en arrivant sur le territoire français concerne le rythme de vie des gens. Ils marchaient si vite que j’ai été surprise ! De plus, en franchissant la porte de l’aéroport, j’ai ressenti un froid intense, même si ce n’était pas la période hivernale. Je me suis demandé comment serait l’hiver ici…
Je tiens à exprimer ma gratitude envers les membres du club d’Espalion qui m’ont réservé un excellent accueil. Bien que je sois timide, il a été facile d’échanger et de créer des liens avec eux, car ils m’ont mis à l’aise dès le début.
Ma deuxième observation concerne la nourriture. Ici, on accorde une grande importance à la qualité et à la présentation des plats. Mon préféré est l’aligot saucisse, une spécialité de ma région d’origine !
Stéphanie : Pour ma part, la première impression marquante que j’ai eue à mon arrivée en France a été la fraîcheur, une expérience que je n’avais jamais vécue auparavant. J’ai eu du mal à m’adapter à ce changement de climat durant les premières semaines.
La deuxième impression que je souhaite souligner est l’accueil chaleureux des membres de la structure. Ils m’ont encouragée à exprimer mes besoins sans aucune gêne. J’ai vraiment apprécié leur générosité et leur amabilité envers moi. De plus, en arrivant dans ma résidence et en rencontrant mes colocataires, j’ai ressenti un réel enthousiasme pour commencer ma mission.
La dernière impression marquante remonte lors d’un trajet en métro avec un de mes collègues pour rencontrer une association. Lorsque nous sommes montés, j’ai salué les personnes présentes dans le métro, mais elles n’ont pas répondu à mes salutations, ce qui m’a un peu surpris.
Michael : Dans un premier temps, mes impressions ont été positives. Réaliser que j’étais en France a suscité une sensation d’euphorie, c’était comme une idée qui se concrétise. De plus, le fait de me retrouver dans une si belle ville avec un référent aussi ouvert et prêt à m’aider à profiter pleinement de mon séjour sur le territoire français a été très appréciable.
Dans un second temps, mes impressions ont été mêlées à une certaine peur de l’inconnu, notamment parce que je logeais avec d’autres volontaires internationaux et que la maîtrise de l’anglais était nécessaire pour les échanges. Cependant, je pense que cette appréhension s’est rapidement dissipée et que je me suis adapté sans problème.
En quoi consiste votre mission de service civique ?
Souraya : Ma mission consiste à sensibiliser les publics à la pratique et aux événements du tennis de table. Au cours de ma mission, j’ai participé à l’organisation de la salle pour le stage de préparation des jeunes de la ligue Occitanie et de la Catalogne Pongiste Event’s à Espalion. J’ai également été coach pour certains jeunes de ma région.
J’ai également contribué à l’installation du stand, des tables et autres équipements lors de la fête des Montagnes à La Yole, dans le but de promouvoir notre sport et d’encourager les gens à pratiquer le tennis de table. La fête des Montagnes rassemble de nombreux acteurs du territoire, mettant en valeur le patrimoine agricole et traditionnel, ainsi que diverses animations et jeux proposés par différentes associations, tels que les ateliers créatifs du foyer d’animation pour tous.
Stéphanie : Ma mission de service civique au sein de Solidarité Laïque porte sur l’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale. Intitulée “La culture au service de la solidarité”, ma mission comprend plusieurs volets.
Tout d’abord, je suis chargée de lutter contre les inégalités, la migration, le développement durable et l’égalité femme-homme. Cela implique de sensibiliser les jeunes à ces enjeux, de les informer sur les droits humains et de les encourager à s’engager dans des actions solidaires.
Ensuite, j’appuie les jeunes dans la réalisation de leurs projets artistiques. Je les accompagne dans leurs démarches créatives, je les guide dans le développement de leurs talents et je les encourage à s’exprimer à travers l’art, que ce soit la musique, la danse, le théâtre ou d’autres formes artistiques. Par ailleurs, je participe à l’organisation d’événements visant à valoriser les productions des jeunes. Il peut s’agir de concerts, d’expositions, de spectacles ou de toute autre manifestation artistique où les jeunes peuvent présenter leurs réalisations et partager leur créativité avec un large public.
Enfin, je contribue au travail de l’équipe de communication de Solidarité Laïque. Je participe à la création de supports de communication, à la gestion des réseaux sociaux, à la rédaction d’articles et au suivi des actions de communication pour promouvoir les initiatives et les valeurs de solidarité et d’éducation citoyenne.
Dans l’ensemble, ma mission vise à utiliser la culture comme un levier pour promouvoir la solidarité, l’égalité et la citoyenneté chez les jeunes. J’ai l’opportunité de contribuer à des projets inspirants et de travailler en collaboration avec une équipe engagée au sein de Solidarité Laïque.
Travaille avec les jeunes pour la construction de leurs projets
Michael : Mon service civique consiste à apporter un soutien constant au service de communication de la Ligue de Football des Pays de la Loire et à collaborer, au besoin, avec le service RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations) de la Ligue de Football des Pays de la Loire.
Au sein du service communication, je travaille avec une équipe de 6 personnes. Ensemble, nous sommes responsables de l’animation des réseaux sociaux de la Ligue (Facebook, Instagram, Twitter), de l’animation du site internet, de la logistique et de l’organisation des événements, ainsi que de la couverture photographique des activités de la Ligue. Depuis mon arrivée, nous avons notamment communiqué sur 9 finales régionales à Basse-Goulaine, le “Foot Océane” à Saint-Jean-de-Mont en Vendée, la première assemblée générale annuelle de la ligue à Montaigu, et des activités liées aux nouvelles pratiques sportives telles que le “Foot en Marchant” et le “Futnet” dans les villes de Saint-Jean-de-Mont, Angers, et bientôt au Mans, à Nantes et à Laval.
Quant à mon implication au sein du service RSO, elle consiste à apporter un regard neuf sur les questions de RSO liées au football dans la région, en utilisant mes connaissances et compétences selon les situations qui se présentent.
Couverture reportage Foot Océane – Saint Jean de Monts
Les trois volontaires se sont très bien intégrés et ont bien pris leur marque au sein de leur structure d’accueil, ce qui est encourageant pour la suite de leur mission ! En attendant de leurs nouvelles, (re)découvrez le début d’expérience de Mathieu, Ornella et Siaka, les 3 premiers volontaires du programme Mobilité Croisée arrivés à Marseille dans le Journal de la MIF – Partie 1 !
Une convention de partenariat a été signée le 5 juillet entre le mouvement de jeunesse issu du Sommet, la One Forest Youth Initiative, et France Volontaires, à l’occasion du déplacement à Libreville d’une délégation de l’opérateur du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, menée par son directeur général, Yann Delaunay. La signature de la convention marque le début de l’opérationnalisation du projet, confiée à France Volontaires en partenariat avec la One Forest Youth Initiative. Il bénéficie d’un financement octroyé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, annoncé lors du One Forest Youth Forum par Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.
Le programme V-Forêts bénéficie d’un soutien fort des ministères de la Jeunesse des pays du Bassin du Congo, qui souhaitent s’impliquer dans sa coordination et sa mise en œuvre. L’ambassadeur de France a participé à la cérémonie de signature de la convention, ainsi que le ministre des Affaires étrangères du Gabon, symbolisant la portée régionale du programme focalisé sur l’un des poumons de la planète, le Bassin du Congo.
Un programme ambitieux de mobilités croisées
Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé d’ici le mois d’octobre afin d’identifier les projets et structures à même de contribuer à l’objectif du programme, et qui mobiliseront des volontaires internationaux et nationaux, dans une logique de mobilités croisées, Nord/Sud, Sud/Nord et Sud/Sud.
Ce programme a pour objectif principal de soutenir au moins quarante initiatives impactantes portées par des acteurs publics et des acteurs de la société civile en faveur de la préservation des espaces forestiers dans les pays du bassin du Congo en favorisant l’engagement et la mobilité croisée de 80 volontaires venant des pays du bassin du Congo et de France.
D’une durée de 36 mois, V-Forêts permettra de mobiliser des volontaires pour des missions allant de quelques semaines à 12 mois. Ces missions seront réalisées dans le cadre des dispositifs de volontariat français et des pays partenaires (Volontariat de Solidarité Internationale, volontariat d’échange et de compétences, volontariat national, Service civique).
Un équilibre hommes/femmes sera recherché lors de la sélection des volontaires ainsi qu’une répartition équitable entre les pays concernés, à savoir le Gabon, le Congo, le Cameroun, la RDC et la France.
Un soutien de haut niveau au programme
Cinq Ministres des cinq pays mobilisés dans le cadre de l’initiative ont manifesté leur soutien à ce programme, en soulignant l’implication de leur pays pour la mise en œuvre de l’engagement des jeunesses.
FRANCE.« Quelques mois à peine après le One Forest Summit et le One Forest Youth Forum, je me réjouis du lancement officiel du programme Volontaires pour la préservation des forêts. C’est la preuve que lorsque l’on fait confiance aux jeunes, ils savent s’engager. Je suis convaincue que le volontariat est un vecteur puissant pour assurer la mobilisation des jeunesses et les rendre pleinement actrices de la mise en œuvre des ODD. Comme l’a annoncé le Président de la République lors du Conseil présidentiel du développement, la France souhaite développer fortement le volontariat. Cette initiative dans le bassin du Congo pourra servir d’exemple pour d’autres projets ambitieux et engagés », a déclaré Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.
GABON.«La jeunesse africaine vient une fois de plus de démontrer que sa contribution met en évidence des solutions innovantes qu’elle porte et dont peuvent se servir nos gouvernements en vue de prendre des décisions justes pour une meilleure gestion de nos forêts. », a déclaré Franck Nguema, Ministre de la jeunesse et des sports du Gabon
RÉPUBLIQUE DU CONGO. « Le Gouvernement de la République du Congo se satisfait ce jour, de la signature du protocole d’accord entre France Volontaires et la One Forest Youth Initiative, conformément aux engagements pris lors du ‘’One Forest Summit’’ visant la préservation des espaces forestiers dans les pays du Bassin du Congo, l’un des principaux réservoirs de la biodiversité de notre planète », s’est félicité Hugues Ngouelondele, ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi du Congo. « Les actions entreprises par les volontaires, tant nationaux qu’internationaux, dans tous les domaines de la vie, ont des résultats tangibles et indéniables, au bénéfice des communautés ».
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. Le Ministère de la Jeunesse de la République démocratique du Congo, Yves Bunkulu Zola, a fait part de sa satisfaction quant à la concrétisation de ce nouveau programme avec France Volontaires et l’OFYI : « L’engagement et la participation des jeunes dans la protection de la forêt du bassin du Congo est essentielle pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique au regard du poids démographique que représente les jeunes dans cette région. Les jeunes sont donc appelés à une action volontaire, solidaire et responsable pour assurer l’équilibre écologique de la région et préserver ce patrimoine naturel et mondial pour les générations futures ».
CAMEROUN.« Cette initiative que nous saluons offre à la jeunesse des pays du Bassin du Congo une occasion de développer le volontariat de solidarité internationale au service de la préservation des écosystèmes forestiers de leur milieu de vie », a déclaré Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique
Un engagement conjoint de France Volontaires et de l’OFYI pour une mise en œuvre concrète
« France Volontaires et ses membres se félicitent de la mise en œuvre de ce nouveau programme, construit en lien avec la OFYI. C’est en s’appuyant sur les sociétés civiles et les autorités des pays concernés que cette initiative pourra conduire à la réalisation d’actions partenariales, concrètes et basées sur la réciprocité, qui répondent à la fois aux aspirations des jeunesses et à l’urgence climatique », a déclaré Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires.
« Ce partenariat avec France Volontaires est une occasion exceptionnelle de renforcer notre action en faveur de la préservation des forêts. La mobilité croisée permettra aux jeunes de s’impliquer activement dans des projets environnementaux et de prendre conscience de l’importance de préserver nos écosystèmes forestiers. Ce nouveau programme co-construit démontre à suffisance qu’ensemble nous pouvons créer un impact durable et inspirer les générations futures », a déclaré Fabrice Ntchango, Secrétaire Permanent de l’OFYI.
One Forest Summit et Volontariat
Une délégation de France Volontaires a participé au One Forest Summit du 1er au 2 mars 2023, et au One Forest Youth Forum qui s’est tenu en amont de cette conférence internationale. Elle a pu porter la voix des volontaires internationaux mobilisés pour la préservation des écosystèmes forestiers et contribuer à inscrire le volontariat international parmi les solutions concrètes issues de ce rendez-vous international majeur pour la protection de l’environnement.
Le One Forest Youth Initiative (OFYI) est une ONG internationale de jeunesse de droit gabonais, créée à l’issue du One Forest Youth Forum. Elle a comme vision de contribuer à l’engagement des jeunes Africains et d’ailleurs pour un monde plus solidaire, prospère et sobre en carbone. Sa mission est de représenter et défendre, tant au niveau national qu’international, les intérêts des jeunes à travers l’initiation et la formation au leadership, au volontariat, à la recherche et l’innovation.
L’OFYI est une organisation apolitique et à but non lucratif, ouvert à tous sans distinction de genre, d’origine, de race ni de croyance, qui promeut les enjeux du développement durable, de lutte contre les changements climatiques, de gestion durable des écosystèmes forestiers et de la biodiversité.
À propos de France Volontaires
France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, reconnue comme un des acteurs de l’aide publique au développement de la France par la Loi du 4 août 2021, France Volontaires réunit l’État, des collectivités territoriales et la société civile, dans une démarche partenariale qui lui permet d’agir au plus près des besoins des acteurs, ici et là-bas. La plateforme s’appuie sur une présence en France (métropole et territoires d’outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Asie, Amérique latine/Caraïbes, au Moyen-Orient et Océanie).
Contacts presse
Lucie Morillon, Directrice Communication, France Volontaires :
L’année 2022 a permis de passer à une autre dimension en matière de portage de programmes thématiques ou géographiques, accroissant la visibilité des missions des volontaires : EnLAzando, Territoires Volontaires, programme de relance avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) en Côte d’Ivoire, au Liban, au Sénégal et au Togo, et préparation de programmes à mettre en oeuvre en 2023 (Jeux Olympiques et Paralympiques, Grande Muraille Verte, Forêts, pour ne citer que les plus avancés).
Cela n’aurait pas été possible sans les membres de la plateforme (associations, collectivités locales et pouvoirs publics) qui constituent, dans toute leur diversité, la force de notre modèle autour d’un engagement commun. Nous saluons leur travail et nous nous réjouissons d’avoir accueilli cette année de nouveaux membres : l’Agence du service civique, la région Nouvelle-Aquitaine, l’ADICE, la CIRRMA et Cool’eurs du monde. France Volontaires est un espace d’échanges, de dialogue et de construction.
Le rôle des membres de la plateforme a été renforcé avec le transfert d’un certain nombre d’opérations portées jusqu’ici par France Volontaires : l’ensemble des missions de volontariat doivent être en effet portées par les associations agréées, sauf exception par subsidiarité ou à des fins d’expérimentation. France Volontaires est ainsi confortée dans son rôle de plateforme d’appui pour mieux faire connaître et comprendre le volontariat international, fédérer des initiatives et des programmes thématiques, et mettre en œuvre l’appui de l’État au volontariat international.
Un changement de statut qui amorce une nouvelle dynamique pour France Volontaires
France Volontaires est un opérateur du MEAE, qui inscrit son action au sein de « l’Équipe France » de l’action internationale solidaire, dans le cadre défini par la loi du 4 août 2021 et dans son contrat d’objectifs et de performance. Le statut d’association n’était pas en cohérence avec ce positionnement et la transformation en groupement d’intérêt public (GIP) depuis le 1er janvier 2023 participe à une nécessaire clarification. Elle s’inscrit dans une continuité, depuis l’Association française des volontaires du progrès (AFVP), fondée en 1963, jusqu’à l’association France Volontaires, créée en 2009.
Avec le changement de statut, une nouvelle identité a été déployée : nouveau logo et nouvelle charte graphique, conformes à la charte État et issus d’un dialogue avec les salariés et les membres. Dans cette dynamique, une vaste campagne de communication a été lancée le 22 juin dernier pour accroître la visibilité de France Volontaires, et mettre en lumière la richesse des dispositifs de volontariat. Le site internet a également été entièrement repensé pour mettre en avant les offres de mission et faciliter le parcours des candidats en quête d’engagement, à travers la mise en avant des témoignages de volontaires et de nos membres et la création d’un quizz. Il offre pour les volontaires en devenir une entrée par thématiques : environnement, culture, santé, sports, territoires, etc.
Comme l’a souligné le président de la République à l’occasion de la Journée du Volontariat français le 12 octobre 2022 : « Les volontaires viennent avec leurs expériences, leurs idéaux, leur force de conviction, leur enthousiasme pour les sujets qu’ils portent. C’est cela qui rend possible la co-construction des projets qui est une spécificité et une fierté du volontariat français. […] Dans tant de régions, vous êtes ce beau visage d’une France engagée, ouverte, solidaire. »
L’ensemble des parties prenantes de France Volontaires s’honore de mettre en œuvre cette ambition humaniste de notre pays. Ce rapport d’activité est l’occasion de saluer également les équipes de France Volontaires, en métropole, dans les outre-mer et dans les Espaces Volontariats, qui ont démontré une fois encore leur compétence, leur motivation et leur capacité à se renouveler. Enfin, naturellement, nos remerciements s’adressent à Jacques Godfrain, ancien ministre, qui a achevé son mandat de président de France Volontaires à la fin de l’année 2022. France Volontaires sait tout ce qu’elle lui doit.
Yann Delaunay / Directeur général de France Volontaires
Guillaume Légaut / Président de France Volontaires
Sommaire
NOUVEL ÉLAN POUR LE VOLONTARIAT INTERNATIONAL
1.1 – Des mobilités croisées en plein essor
1.1.1 – En 2021, une reprise encourageante de la dynamique de mobilisation des volontaires
1.1.2 – Le principe de réciprocité
1.2 – Des programmes multi-acteurs ambitieux, leviers de développement du VIES
1.3 – Vers une meilleure reconnaissance du VIES
1.3.1 – Nouveau site, nouveau logo, lancement d’une nouvelle marque : se donner les moyens d’une meilleure visibilité
FRANCE VOLONTAIRES, UNE PLATEFORME MULTI-ACTEURS AU SERVICE DU VOLONTARIAT INTERNATIONAL
2.2 – L’incontournable réseau international de France Volontaires, en soutien à l’écosystème du volontariat
2.2.1 – Les Espaces Volontariats
2.2.2 – Des territoires engagés, en France et en outre-mer
2.3 – L’évolution de l’activité d’envoi et d’accueil de France Volontaires
2.3.1 – Principes de subsidiarité avec les membres et les partenaires au coeur du processus de décision
2.3.2 – Développement de l’accompagnement des acteurs et des échanges de pratiques
2022, UNE ANNÉE DE TRANSFORMATION POUR FRANCE VOLONTAIRES
3.2 – Réorganisation interne et ressources humaines
3.2.1 – Organigramme
3.2.2 – Effectifs de l’organisation et évolution au 31/12/2022
Madagascar est, avec le Cambodge, le premier pays de déploiement de volontaires de solidarité internationale au monde.
Pleinement intégrés au sein de l’Équipe de l’ambassade de France à Madagascar et soutenus par Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Madagascar, les volontaires sont mobilisés sur l’ensemble de la Grande île, pour des missions partenariales, solidaires et concrètes : éducation, formation professionnelle, action sociale, environnement, sécurité alimentaire… ils incarnent une action internationale construite au plus près des besoins des partenaires malgaches.
Madagascar est aussi un territoire actif de la réciprocité : une quinzaine de jeunes Malgaches effectuent actuellement une mission soutenue par l’Agence Nationale du Service Civique en France. Échanger avec les anciens volontaires revenus sur l’île après leur mission, et les institutions et partenaires locaux ainsi que les associations porteuses des projets : autant d’étapes de cette visite qui confortent les actions de France Volontaires et encouragent à poursuivre et à renforcer ces opportunités.
Rencontre avec Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France Arnaud Guillois
Un long entretien a été accordé au Directeur Général de France Volontaires par l’Ambassadeur de France, Arnaud Guillois, en présence de M. Patrick Bosdure, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle. Cette réunion a été l’occasion de réaffirmer la place de France Volontaires au sein de l’Équipe France afin de poursuivre les actions communes autour des objectifs fixés par le Président de la République Emmanuel Macron. L’Ambassade a attiré l’attention de France Volontaires sur les questions de sécurité des volontaires.
L’importance du nombre de volontaires français à Madagascar ainsi qu’en réciprocité et les nombreuses visites effectuées par des personnels politiques français à Madagascar montrent les forts liens qui unissent les deux pays et la volonté commune d’avancer main dans la main sur les nombreuses thématiques portées par le volontariat.
L’Agence Française de Développement est le deuxième partenaire financier bilatéral après USAID et finance de nombreux projets à travers tout le pays. Une réunion s’est tenue entre Yann Delaunay et Yves Guicquéro, Directeur de l’AFD à Madagascar afin de discuter des opportunités de volontariat au sein des projets financés par l’AFD. Le développement du volontariat est en effet un objectif de la convention signée entre France Volontaires et le groupe AFD en décembre 2021.
Des volontaires oeuvrent d’ores et déjà à la réalisation de projets financés par l’AFD. L’enjeu est de pouvoir travailler en amont avec les équipes de l’AFD afin d’intégrer le volontariat dès la phase de conception des projets, permettant ainsi d’avoir une vision sur le long terme des postes de volontaires et de pouvoir créer de nouveaux débouchés pour les futurs volontaires.
Ministère de la Communication et de la Culture (MCC)
Un long échange s’est tenu avec le Secrétaire Général et son équipe concernant le volontariat à Madagascar, constitué principalement de volontaires institutionnels, communautaires, religieux, nationaux et internationaux.
Les échanges se sont également tournés sur la structuration d’un volontariat national malagasy, déjà existant à travers l’initiative « Tagnamaro » (littéralement : à plusieurs mains). Ce volontariat se traduit par des mobilisations autour d’actions citoyennes et de travaux d’intérêt général réalisés au cours d’une journée par mois.
Enfin, les discussions ont porté sur le processus de mise en signature de l’accord-cadre relatif au VIES et à l’action de France Volontaires à Madagascar ainsi que sur de futures pistes de collaboration avec le MCC pour développer le volontariat international des jeunes malagasy.
Ministère des Affaires Etrangères (MAE)
Les échanges avec les deux directeurs du MAE ont porté sur des clarifications demandées sur le contenu de l’accord bilatéral. Leurs questions concernaient le nouveau statut de groupement d’intérêt public (GIP) de France Volontaires, afin de préciser les enjeux de la transformation en GIP et les perspectives de France Volontaires à Madagascar.
Délégation de l’Union Européenne (DUE)
Dans la perspective d’une approche « Equipe Europe », une réunion s’est tenue avec l’Ambassadrice de l’Union Européenne, Madame Isabelle Delattre-Burger et son équipe dans les locaux de la DUE. Comme avec l’AFD, des volontaires se trouvent déjà dans des programmes financés par la DUE mais il reste important de pouvoir également travailler en amont dès la conception des projets.
Avec des priorités comme les énergies renouvelables, l’appui à la société civile ou encore la protection de l’environnement et de la biodiversité, les projets portés par la DUE recoupent des thématiques clés du volontariat à Madagascar. Promouvoir le volontariat à Madagascar et la réciprocité permettrait d’établir des projets rendant les jeunesses pleinement actrices.
A noter qu’un ancien VSI du SCD, Philippe DELERS, est désormais Chargé de programme Santé / Coordinateur Communication à la Délégation de l’Union, ainsi qu’un ancien de l’AVFP, Didier Nils. Preuve que le volontariat peut permettre de belles carrières !
Rencontre avec M. Michel Galindo, représentant de la Région Réunion à Madagascar
L’échange a commencé par un rappel des liens anciens entre la Région Réunion et Madagascar, ainsi que des premiers partenariats de France Volontaires, à l’époque AFPV, à travers le PARSEM (Programme d’appui réunionnais au secteur éducatif malgache) vers le début années 2000. Une vingtaine de Volontaires de FV ont été déployés en appui au réseau des Alliances Françaises. Ce premier partenariat a permis la mise en place des missions d’appuis de VSI au secteur économique : Groupements d’entreprises, Office National du Tourisme… Actuellement, une dizaine de missions de VSI en appui au réseau des Alliances sont maintenues. La Région Réunion est l’un des acteurs importants de VSI à Madagascar.
La promotion et le développement des mobilités croisées entre volontaires réunionnais et malgaches figurent parmi les perspectives de ce partenariat ; la concrétisation se fera notamment par un renforcement de la collaboration entre la Région Réunion et France Volontaires à la Réunion et à Madagascar pour le montage de projets pouvant mobiliser des volontaires réunionnais et malgaches.
Rencontre avec Mme Tamara Teissèdre, représentante de la Région Île de France à Madagascar
La Région Île de France entretient des relations anciennes de 30 ans avec Madagascar, et plus particulièrement avec la communauté urbaine d’Antananarivo. C’est dans ce cadre que se mobilise Rania Brika : ses compétences d’architecte sont particulièrement précieuses pour conduire des projets avec la ville de Tanna, notamment au sein de la Bibliothèque. Une discussion franche, qui laisse voir des opportunités dans le développement d’actions communes, sans laisser de côté les enjeux de l’inflation ou de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Visites de terrain avec ATD Quart Monde
En présence de deux Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) auprès de l’ONG ATD Quart Monde, le Directeur Général a pu prendre connaissance des projets portés par l’ONG : l’accueil de femmes issues de familles vulnérables dans deux quartiers d’intervention d’ATD Quart Monde. Ces femmes bénéficient de formations professionnelles pour développer des activités génératrices de revenus ou trouver un travail en entreprise. À noter que des formations sur l’alphabétisation fonctionnelle, la gestion d’un budget ou encore l’hygiène sont également dispensées.
Visite de l’Association Aïna Enfance et Avenir
Cette visite fut une étape importante pour le Directeur Général de France Volontaires puisque Aïna Enfance et Avenir figure parmi les associations qui accueillent le plus grand nombre de bénévoles et de volontaires chaque année. La visite de Yann Delaunay et de l’équipe FV fut l’occasion de mieux connaitre le centre et les différentes activités proposées aux enfants. Ce fut également un temps d’échanges précieux avec les volontaires présents au centre lors de cette visite (1 VSI, 1 ESC, 1 bénévole). L’occasion de mieux faire connnaître le rôle de la plateforme de volontariat et de parler des perspectives qui s’offrent aux volontaires après leur engagement dans l’association.
Visite auprès de Kiadin’i Madagasikara
Association des scouts laïcs, partenaire depuis plusieurs années des EEDF (Eclaireuses et éclaireurs de France) pour l’envoi de volontaires Français à Madagascar et l’accueil de volontaires Malagasy en France, l’association a une convention de partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale malagasy sur l’éducation non formelle, sur les thématiques du civisme, patriotisme, l’éducation à l’environnement entre autres. L’association est présente dans 17 Régions de Madagascar et compte quelque 13 000 membres.
Cette rencontre a été l’occasion d’échanger autour des projets de l’association, de faire connaître les missions de l’EV Madagascar et de France Volontaires, et d’un temps de partage avec les deux engagés du service civique présents concernant leur parcours, leur projet, leurs perspectives.
Temps de convivialité et d’échanges informels
À la fin de cette mission, une réception a été organisé à la Résidence de France réunissant les volontaires français et malagasy présents, des élèves du Lycée Français ainsi que des structures d’accueil de volontaires, le ministère des Affaires Etrangères Malagasy, le Ministère de la Communication et de la Culture – en charge du volontariat, et les opérateurs français à Madagascar.
L’occasion de remercier les volontaires et les structures pour leur travail à Madagascar, de pouvoir échanger de manière informelle avec les volontaires et de pouvoir mettre en avant les missions de France Volontaires à Madagascar et des volontaires en général.
Dans la foulée, le Directeur Général de France Volontaires s’est envolé pour La Réunion, région très fortement engagée dans le volontariat à Madagascar, où il poursuit sa mission à la construction d’un monde plus juste, plus solidaire et plus volontaire.
Dans la lignée des valeurs de l’éducation populaire, les Jeunes Solidaires Sans Frontières constituent un réseau participatif dans lequel les jeunes sont amenés à agir collectivement en proposant et développant leurs propres initiatives pour défendre une cause et/ou apporter, à leur échelle, une solution à une problématique sociale. Véritable activateur de leur pouvoir d’agir, ce réseau crée un cadre favorable à la poursuite de leur engagement et à l’exercice de leur citoyenneté.
Cette seconde rencontre du réseau a ainsi rassemblé 30 jeunes au FIAP dans le 14e arrondissement de Paris pour un week-end. Au programme : des débats, des partages d’expérience, des jeux et des activités collaboratives sur la thématique de l’engagement et de l’ECSI.
A travers un atelier dédié, les jeunes ont également pu s’informer sur les différentes opportunités pour poursuivre leur engagement à l’international. Plusieurs dispositifs ont été présentés, notamment le Corps Européen de Solidarité (CES) et les chantiers de jeunes (JSI/VVV-SI). France Volontaires a ainsi présenté des engagements volontaires plus longs comme le Service Civique International (SCI) et le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI).
La rencontre a également permis aux jeunes déjà présents lors de la première rencontre en décembre 2022 de présenter les projets en cours de réalisation, parmi lesquels :
« Clean Walk » : sensibilisation au respect de l’environnement dans la ville de Besançon par la mise en place de sessions de ramassage des déchets
Femmes & changement climatique : mettre en avant le rôle des femmes dans la lutte contre le changement climatique (écoféminisme)
Mise en place d’un micro-trottoir sur la thématique de la migration et des stéréotypes
Éducation à la sexualité dans les universités françaises
Les volontaires internationaux engagés pour l’ECSI
Parmi les participants, 14 volontaires et anciens volontaires internationaux en mission en France dans le cadre de la réciprocité étaient présents pour cette seconde rencontre, venant du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire ou encore de Madagascar.
Parmi eux, Stéphanie N’GUESSAN, jeune ivoirienne actuellement engagée dans une mission de service civique en France avec Solidarité Laïque, a particulièrement apprécié sa participation :
Les Jeunes Solidaires Sans Frontières c’est, selon moi, l’opportunité de découvrir d’autres choses et d’amasser des expériences avec des jeunes d’horizons différents. C’est donner et former quelque chose de beau tout en développant son esprit critique et en se construisant une bonne vue du monde. Avant, j’étais renfermée et maintenant j’ai confiance en moi. Voir des jeunes en mouvement ça m’aide à m’engager davantage et ça booste mes idées. C’est un week-end qui m’a beaucoup apporté.
Ce webinaire a été conçu comme un espace d’échanges et de témoignages afin de montrer les possibilités qu’offre le VIES entre la France et l’Amérique latine et les Caraïbes pour le développement et renforcement de partenariats à travers des mobilités de volontaires multidirectionnelles (Nord/Sud, Sud/Nord, Sud/Sud). Cet espace a donné lieu à un partage d’expériences très inspirant et enrichissant grâce à la participation de 4 exposants :
Céline Papin – Adjointe au Maire de Bordeaux pour la coopération,
Stéphanie Feugère – Responsable Volontariat International de Réciprocité pour La DCC (Délégation Catholique pour la Coopération),
Solène Ayet – Chargée des Opérations de TECHO Europe,
Moisés Daniel Sotomayor – ancien volontaire équatorien en Service Civique pour l’association Cool’Eurs du Monde en France.
Chaque participant a pu détailler sa perspective et connaissance du volontariat international et les dynamiques que celui-ci implique avec les collectivités territoriales et la société civile. L’accent a notamment été mis sur la coopération décentralisée qui repose sur un partenariat de collectivité à collectivité. Cela implique des échanges humains et des relations de confiance entre les différents partenaires. C’est par exemple de cas du jumelage entre les villes de Bordeaux et Lima depuis 1956.Plus précisément, l’action internationale permet aux élus locaux de prendre connaissance des évolutions en cours dans les territoires, d’acquérir des outils d’information et d’action leur permettant d’anticiper et accompagner les transitions que vivent nos sociétés quant aux sujets environnementaux, économiques, urbains, sociaux…
Céline Papin a souligné l’importance du volontariat international d’échange et de solidarité pour les collectivités territoriales. Selon l’Adjointe au Maire de Bordeaux pour la coopération, “c’est un outil qui permet de faciliter la coordination avec la ville partenaire en ayant une personne sur place qui est au fait de l’actualité, qui peut identifier plus simplement les acteurs” et qui “permet d’éviter la multiplication des allers-retours et donc diminuer l’impact carbone des coopérations décentralisées internationales”.
Stéphanie Feugère et Solène Ayet – respectivement Responsable Volontariat International de Réciprocité pour la DCC et Chargée des Opérations pour TECHO Europe -, soulignent l’apport des volontaires de réciprocité dans leur structure d’accueil grâce au partage d’expériences, d’éléments culturels et linguistiques, chaque acteur participant ainsi à un “enrichissement mutuel des compétences et le développement de nouvelles méthodes de travail”. Pour les bénéficiaires des structures partenaires, la présence et la disponibilité des volontaires de réciprocité sont autant de facteurs de rencontre et de connaissance de l’autre.
Actuellement, la DCC accueille la 4ème promotion de volontaires de réciprocité qui compte 32 volontaires de 8 pays différents dont le Pérou et l’Équateur. En 2021-2022, ils avaient également accueilli 2 volontaires du Paraguay dans le cadre d’EnLAzando. Stéphanie Feugère a mis en évidence que “l’’accueil des VIR en région contribue à un impact positif à une échelle plus large que celle des structures d’accueil seule : il rayonne également sur les territoires et les différentes instances locales”.
Pour Solène Ayet, le volontariat international de réciprocité est un moyen d’inverser le sens des programmes en favorisant notamment la venue de volontaires d’Amérique latine en Europe, positionnant alors TECHO Europe comme une structure d’accueil et non d’envoi. Solène Ayet a partagé son expérience en tant que tutrice de Tiffany, une jeune volontaire péruvienne en service civique de réciprocité, chargée de communication pour TECHO Europe. Elle souligne notamment que TECHO encourage une vraie dynamique de carrière à travers les programmes de VIES puisque “Tiffany était d’abord volontaire à TECHO Pérou, elle connaissait bien l’organisation, puis elle est venue ici en France, ce qui nous permet d’avoir quelqu’un dans l’équipe qui a déjà été sur le terrain et qui avait fait des missions de communication au Pérou qu’elle peut désormais poursuivre en France”.
Moisés Sotomayor, ancien volontaire équatorien en Service Civique pour l’association Cool’Eurs du Monde en France, nous a confirmé les nombreux bénéfices cités précédemment, qu’il a lui-même pu expérimenter lors de son séjour en France.
En mobilisant également ses alliés stratégiques pour soutenir la diffusion de l’événement, le programme a souhaité mettre en avant la coopération avec les ambassades et les organisations présentes dans les 6 pays d’action. L’objectif, pour le futur, est bien sûr de continuer de développer et renforcer les liens entre les acteurs du volontariat dans la zone d’activité d’EnLAzando.
Pour rappel, EnLAzando est un programme financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et opéré par France Volontaires. Il vise à soutenir le renforcement des systèmes nationaux de volontariat afin de construire une vision/culture commune et de créer les conditions d’un volontariat responsable et solidaire, à travers une coopération réciproque entre les pays du projet – Argentine, Bolivie, Colombie, Equateur, Paraguay et Pérou – et la France. En effet, le Volontariat International d’Echange et de Solidarité (VIES) est l’un des vecteurs de la coopération solidaire entre l’Amérique latine et la France.
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