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L’équipe de France Volontaires Ghana en déplacement à Kumasi

Ce déplacement intervient dans le cadre du Tour de l’équipe France & Francophonie pour présenter les différentes opportunités qu’elle propose. Outre cet Espace Volontariats mobile, le déplacement a permis d’aller à la rencontre d’acteurs et d’organisations de la ville. Retour sur la mission.

Sessions d’information de l’équipe France & Francophonie

Tout au long de la semaine, des sessions d’information conjointes sur les opportunités d’éducation, de mobilité internationale, de volontariat, d’emploi et autres, proposées par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Campus France, Alliance française Kumasi & France Volontaires, ont été organisées dans les écoles, collèges, lycées et universités de Kumasi. Ces sessions ont également permis de promouvoir la langue française aux apprenants, tout en apportant des informations et opportunités concrètes liées à l’apprentissage de la langue.
France Volontaires à quant à elle participé aux sessions auprès des publics adultes (avoir plus de 18 ans, critère essentiel pour prétendre à une mission de Volontariat international d’échange et de solidarité), donc dans les universités uniquement.
Pour l’ensemble des sessions d’informations menées par tout ou partie de l’équipe, ce sont au total 19 écoles qui ont été visitées, et plus de 3650 personnes touchées !
Session d’information au Ghana Institute of Languages avec l’équipe France & Francophonie

Rencontre des acteurs et organisations

Ce déplacement à Kumasi a donné une opportunité pour également mener différentes rencontres aves des partenaires, acteurs et organisations. Au total, six structures ont été rencontrées :
  • Le centre culturel franco-ghanéen d’Abroma, fondé par Marie, franco-ghanéenne en charge d’ APAE – association Préparons l’avenir de nos enfants. Cette structure avait déjà été visitée par notre équipe (lire l’article) et (bonne nouvelle !) le centre flambant neuf accueille désormais des volontaires français dans la région pour les activités culturelles et linguistiques du centre. En avril dernier, une volontaire de service civique a été envoyée sur place, et l’expérience est vouée à se reproduire.
  •  Atinatim Community Development Foundation, fondée par le chef Nana Kofi Oppong III, qui nous a présenté les projets menés pour la communauté dans le domaine de l’éducation et de la santé et a fait part de ses besoins en terme de volontariat local et international.
  • Women’s Hope Foundation, une organisation travaillant pour la protection des droits et l’autonomisation des femmes, la pauvreté, le mariage précoce, la pauvreté, les maladies tropicales négligées et l’hygiène menstruelle.
  • EKO Skills Ghana, plateforme des étudiants de sciences politiques de Kwame Nkrumah University of Science and Technology-KNUST, qui œuvre à l’autonomisation de la jeunesse et le renforcement des compétences des étudiants.
  • Kumasi Institute of Tropical Agriculture, KITA, une institution à but non lucratif de promotion et d’enseignement de l’agriculture durable travaillant avec des volontaires et partenaire de l’Agence française de développement (AFD).
  • Birght Path Career Consult, une organisation de service communautaire.

Ces différentes rencontres ont été très enrichissantes pour notre équipe, qui y voit de belles opportunités de développement du volontariat, en réponse à certains défis ou demandes exprimés par les organisations.

 

Rencontre au centre culturel d’Abroma, de l’organisation APAE, structure d’accueil de volontaires

Retour sur la dixième édition de la Journée du volontariat français en Côte d’Ivoire

Comme chaque année depuis 2010, la Journée du volontariat français a été organisée en Côte d’Ivoire, le jeudi 12 octobre 2023 à l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI).

Cette journée, accompagnée et parrainée par l’Ambassade de France, avait pour objectif de mettre en lumière l’action des volontaires internationaux présents sur le terrain, ainsi que celle de tous les partenaires de France Volontaires œuvrant dans les domaines de l’humanitaire, du développement et de la solidarité internationale. Elle permet de montrer la contribution des volontaires internationaux d’échange et de solidarité à l’atteinte des objectifs de développement durable en Côte d’Ivoire mais également de partager un état des lieux sur la réciprocité en matière de volontariat entre la France et la Côte d’Ivoire.

La JVF s’est déroulé en deux temps forts :

  • la célébration en présentiel de la journée le 12 octobre à l’Institut français à travers la tenue de différentes activités (village associatif, interventions sur plusieurs sujets liés à l’engagement citoyen, concours artistique, …) et la présence de plusieurs acteurs du volontariat (volontaires internationaux et nationaux,
    locaux, bénévoles et responsables d’associations, organisations nationales et internationales, institutions et partenaires) ;
  • L’organisation d’un tournoi de football mixte entre volontaires français et ivoiriens et habitants de Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire.

Lire le compte-rendu de la JVF 2023 Côte d’Ivoire

Mission du Directeur du Réseau International et du Représentant Afrique de l’Ouest de France Volontaires au Ghana

Le moment coïncide également avec la célébration des 10 ans de l’Espace Volontariat du Ghana, ouvert depuis 2013 au sein de l’Alliance française d’Accra.
La délégation venue du siège à Paris et de la représentation régionale à Dakar, accompagnée de l’équipe de France Volontaires Ghana et de son représentant national, a pu effectuer différentes rencontres avec les acteurs institutionnels et organisations à Accra.
La première rencontre a eu lieu à l’Ambassade de France au Ghana. La délégation s’est entretenue avec Monsieur Jules-Armand Aniambossou, Ambassadeur de France au Ghana, en présence de Julien Lecas,  COCAC et de Cécile Merle, Attachée de Coopération. Le rendez-vous a permis d’aborder l’engagement de France Volontaires en tant que Groupement d’Intérêt Public pour le volontariat international d’échange et de solidarité, d’évoquer les ambitions de France Volontaires au Ghana et de faire un état des lieux du volontariat au Ghana, ainsi que de parler des projets en cours et à venir en collaboration avec le poste (y compris le déploiement de 8 volontaires ghanéens en janvier 2024 en France en mission de service civique dans le cadre des Jeux Olympiques Paris 2024).

La délégation a ensuite pu s’entretenir avec le PDG de l’Autorité Nationale de la Jeunesse, Monsieur Pius Enam Hadzide, en présence du directeur de programmes. L’Autorité Nationale de la Jeunesse, autorité sous le Ministère de la Jeunesse et des Sports, est en charge des questions de volontariat. Un programme national de volontariat ambitieux pour le Ghana et sa jeunesse a été lancé en 2023. L’Autorité, qui a pour ambition de structurer le volontariat, vise le déploiement de 100 000 volontaires nationaux pour favoriser le développement du pays, d’ici 5 ans.  L’entretien a été l’occasion d’aborder notamment ce sujet, de présenter le volontariat français, des enjeux d’accompagnement des politiques du volontariat et de discuter de possibles partenariats en appui à la mise en place de ces politiques.

Rencontre avec Pius Enam Hadzide, PDG de l’Autorité Nationale de la jeunesse
Egalement, la délégation s’est rendue au National Service Scheme, institution sous le Ministère de l’éducation, en charge du service national obligatoire des jeunes ghanéens diplômés du secteur tertiaire, instauré depuis 1973. La délégation a pu s’entretenir avec Monsieur Osei Assibey Antwi, Directeur exécutif, accompagné des équipes du NSS. La délégation a pu présenter France Volontaires et discuter d’un projet d’échange de volontaires entre le Ghana (NSS – National Service Scheme), le Togo (ANVT- Agence Nationale du Volontariat du Togo) et la France (France Volontaires) dans le domaine linguistique et pour le renforcement en anglais au Togo et en France, et en français au Ghana. Les représentations de France Volontaires au Ghana et au Togo ont notamment joué un rôle facilitateur dans des rencontres entre l’ANVT et le NSS à Lomé en septembre dernier, en appui à la mobilité sud-sud.
Thomas Cosse et Osei Assibey Antwi, Directeur Exécutif du National Service Scheme   
       Rencontre entre les équipes de France Volontaires
et Tchitchi Kondo-Ayiga, Secrétaire des Affaires francophones

et Robert Atsu Davor, coordinateur national des CREF

Un rendez-vous s’est également tenu à la coordination nationale des Centres Régionaux pour l’Enseignement du Français (CREF), avec Monsieur Tchitchi Kondo-Ayiga, Secrétaire des Affaires francophones du Ministère de l’éducation et Robert Atsu Davor, le coordinateur national des CREFs. Cette rencontre a permis d’évoquer les missions des volontaires internationaux pour accompagner le développement de la trajectoire francophone du Ghana, ainsi que d’aborder des potentiels partenariats pour renforcer la collaboration actuelle. Le développement de la francophonie est en effet un enjeu majeur au Ghana, que l’Equipe France appuie, y compris France Volontaires via le déploiement de Volontaires Internationaux d’Echange et de Solidarité (17 VIES en 2023 pour la francophonie au Ghana). Les échanges linguistiques et la francophonie était d’ailleurs le thème spécifique choisi pour l’édition 2023 de la JVF au Ghana.
Enfin, la délégation a pu s’entretenir avec Lily Bright Tetteh, la Présidente de la Coalition Nationale des Organisations de Volontariat au Ghana, dont est membre France Volontaires Ghana.
Le lendemain, Thomas Cosse et Karim Doumbia ont pu participer à la Journée du Volontariat Français, qui s’est tenue le 3 octobre 2023 à l’Alliance française d’Accra. La journée a réuni 150 participants sur le thème “mobilités croisés, réciprocité… pour un partenariat équilibré ! – Echanges linguistiques et francophonie”. Thomas Cosse a notamment ouvert la journée par un discours soulignant l’importance du travail effectué par les anciens volontaires et ceux à venir  au service des relations de coopération et d’amitié entre la France et le Ghana ainsi que pour l’atteinte des objectifs de développement durable. Karim Doumbia a participé en tant que panéliste au panel de discussion sur la mobilité croisée et la réciprocité et apporter des éléments sur les dynamiques de mobilités croisées dans le cadre de partenariats équilibrés. La mission s’est ensuite dirigée au matin du 4 octobre vers le Togo, où ils ont rejoint la Représentation Nationale de France Volontaires à Lomé.

Chiffres clés : statistiques du volontariat international pour l’année 2022

Chaque année, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) publie un rapport statistique sur le volontariat international d’échange et de solidarité, compilant les données disponibles relatives aux différents dispositifs en termes notamment d’effectifs, de géographie ou encore de profils des volontaires.

Après une période marquée par les effets de la crise sanitaire, l’année 2022 marque un nouvel élan pour le volontariat international en raison d’un certain nombre d’évolutions, qui se traduit dans les chiffres.

En effet, tant le Service Civique International (SCI) hors Europe que le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI), montrent tous les deux une relance significative. Un appel à projets spécifique ayant été lancé en 2021, le Volontariat d’Echange et de Compétences (VEC) s’avère également en très forte augmentation, confirmant sa montée en puissance. Au total, ce sont donc 4270 personnes qui ont effectué une mission de volontariat en 2022 [1], soit une excellente progression de 26 % et ce, sur une seule année.

Parmi les événements phares pour le secteur, notons la finalisation de la transformation de France Volontaires en groupement d’intérêt public (GIP), le renouvellement des agréments VSI pour 22 associations et France Volontaires pour quatre ans, ainsi que le doublement des aides pour le VEC en 2022.

Le Volontariat de Solidarité Internationale

  • Au 31 décembre 2022, ont été comptabilisés 1630 volontaires, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2021.
  • Au-delà de cette progression significative, le profil des volontaires s’avère semblable à celui observé les années précédentes :
    • Le volontaire reste principalement une volontaire
    • Plus de la moitié (61 %) est âgée entre 18 et 30 ans ; la plupart entre 26 et 30 ans (43 %)
    • La quasi-totalité (89 %) est de nationalité française
    • Près de 8 sur 10 possèdent un niveau bac+5 ou plus (79%)
  • Lors de leur mission, ils occupent pour 40 % des fonctions de techniciens spécialistes ou de conseillers techniques ; 33 % participent à un programme en lien avec l’Éducation, 17% à des missions en lien avec la Santé et 15% en lien avec le Social.
  • Concernant les pays d’accueil de volontaires, la part des zones principales d’intervention reste sensiblement équivalente :
    • Les pays d’accueil de volontaires se situent principalement en Afrique subsaharienne, avec 53 % des volontaires puis en Asie et Océanie (26 %), Afrique du Nord (12%) et Amériques (8%).
    • Deux pays, Madagascar et le Cambodge, accueillent chacun plus de 100 VSI (respectivement 169 et 132 VSI), viennent ensuite le Cameroun (88), les Philippines (87) et le Sénégal (86).

Le Service Civique International

  • Les volontaires ont été déployés dans 102 pays et 1398missions ont été réalisées (- 6 % par rapport à 2021).  Nous pouvons toutefois observer une nette progression du SCI hors Europe : il représentait 39 % du total en 2021 contre 59 % en 2022. Ce poids reste néanmoins encore en deçà de celui observé en 2019, avant la pandémie (70 %).
  • Parmi les pays partenaires de France Volontaires, les 5 ayant accueilli le plus de volontaires sont : la Tunisie (70), le Sénégal (63), Madagascar (56), le Maroc (50), le Togo (38) et le Cambodge (33).
  • A noter que depuis 2017, les missions sont désormais comptabilisées « en stock », ce qui signifie que toutes les missions ayant eu lieu pendant l’année 2022 et quelle que soit leur durée, sont prises en compte.

Les dispositifs « Jeunesse Solidarité Internationale (JSI) » et « Ville, Vie, Vacances Solidarité Internationale (VVV-SI) »

  • 850 jeunes ont pu bénéficier des dispositifs JSI et VVV/SI afin de réaliser une action de solidarité internationale à l’étranger ou en France, soit un doublement du nombre de missions par rapport à l’année précédente.
  • Les 5 pays ayant accueilli le plus de volontaires dans le cadre de ce dispositif sont : le Maroc (204), le Sénégal (157), le Togo (105), le Cameroun (68) et le Bénin (47).

Le Volontariat d’Echange et de Compétences (VEC)

  • Ce dispositif s’adresse aux personnes en activité ou à la retraite qui mettent leurs compétences au service de projets de développement sur des périodes relativement courtes.
  • L’appel à projets lancé à l’été 2021 a permis à 10 nouvelles associations, en plus d’AGIRabcd et du GREF, de se positionner sur le dispositif, entraînant un triplement du nombre de missionsréalisées.
  • Ainsi, 33 missions ont été réalisées en ligne en 2022 et 392 missions ont pu être déployés sur le terrain. Les cinq principaux pays d’accueil sont : la République centrafricaine (55), le Bénin (53), le Maroc (30), le Togo (29) et le Cameroun (26).

Le principe de réciprocité dans le volontariat

  • 153 volontaires internationauxont été accueillis en mission en France en 2022 à travers le dispositif du service civique. Les engagés sont en provenance de 27 pays, dont les cinq premiers en termes d’effectifs sont : le Sénégal (22), le Maroc (18), le Bénin (17), le Burkina Faso (16) et le Liban (9).
  • Par ailleurs, 39 volontaires étrangers ont réalisé en France un projet dans le cadre du dispositif JSI et VVVSI.
  • A noter que 2022 marque également la finalisation du cadre légal et réglementaire de l’ouverture à la réciprocité du dispositif VSI, qui a permis en 2023 d’accueillir en France des volontaires internationaux sous ce dispositif.

[1] Le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères comptabilise ici les missions en VSI, VEC, SCI et JSI-VVVSI. Ce total ne comprend pas les missions de volontariat en ligne ni celles impliquant l’accueil de volontaires internationaux.

Offre d’emploi : Comptable

Contexte

Créée en 2009, France Volontaires est la plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion du volontariat international d’échange et de solidarité. La plateforme s’appuie sur une présence en France et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, Asie, Amérique latine et Caraïbes, au Moyen-Orient et Océanie.

France Volontaires repose sur deux principes d’action :

  • Plateforme de concertation et dialogue des acteurs du volontariat solidaire international, elle est mobilisée pour assurer le développement qualitatif et quantitatif du volontariat grâce à l’expertise de ses membres et au déploiement de programmes et d’expérimentations ambitieuses ;
  • Référence en matière de Volontariat International d’Echange et de Solidarité, elle développe des outils, notamment numériques, permettant d’orienter et de répondre au désir d’engagement responsable et éthique des candidats au volontariat, de valoriser les actions et les projets mobilisant des volontaires, et de favoriser sa reconnaissance et la démonstration de son utilité sociale.

DESCRIPTIF DE LA MISSION

Membre de l’agence comptable et sous l’autorité hiérarchique de l’agent comptable, la/le contrôleur des régies a pour mission de contrôler et enregistrer les régies à l’étranger. Il aura la charge d’un portefeuille de régies et pourra être amené à gérer un autre portefeuille en cas d’absence ou de variation de charges. Il est également l’interlocuteur privilégié des représentants nationaux à l’étranger sur les sujets budgétaires et comptables.

À ce titre, les principales missions sont :

  • Vérifier et saisir le fichier des données comptables des régies dans le logiciel ELAP ;
  • Vérifier la bonne imputation des écritures comptables et budgétaires et, en cas d’anomalie, informer les personnes en charge de la comptabilité pour mettre en place des actions correctrices ;
  • Réceptionner, vérifier et classer les pièces comptables ;
  • Contrôler la cohérence des pièces comptables et états de caisse produits ;
  • Contrôler la cohérence de la trésorerie et des plans prévisionnels de trésorerie ;
  • Contrôler la conformité des documents de gestion par rapport aux règles des différents pays ;
  • Le cas échéant, mettre en place des procédures et des règles ;
  • Analyser les variations de postes par rapport à l’année antérieure et transmettre au responsable concerné ;
  • Conseiller et aider les représentant nationaux dans leur pilotage administratif et budgétaire ;
  • Émettre des demandes de paiement « classiques » à partir des factures reçues dans ChorusPro.

 

PROFILS REQUIS

Formation et expérience :

  • Formation supérieure dans le domaine de la comptabilité et gestion
  • Expérience de 2-3 ans de visa des dépenses en régie ou de visa des dépenses d’un établissement public

Compétences clés :

  • Connaissance de la réglementation budgétaire et comptable des établissements publics
  • Connaissance du Code de la commande publique
  • Connaissance du logiciel ELAP serait un plus
  • Maîtrise des outils bureautiques (Excel, Word) et collaboratifs
  • Rigueur, organisation et discrétion
  • Sens de la communication et de la pédagogie
  • Savoir travailler dans une équipe et dans un contexte multiculturel
  • Savoir rendre compte

CONDITIONS D’EXERCICE

  • Fonctionnaire de catégorie B ou Agent contractuel
  • CDD de 12 mois – renouvellement possible
  • Rémunération selon expérience
  • Télétravail possible
  • Mutuelle et prévoyance
  • Accès au restaurant interentreprise
  • Prise de poste idéalement 01/11/23
  • Localisation : Ivry sur Seine (94), déplacements occasionnels en France et à l’étranger

PROCESSUS DE RECRUTEMENT

CV et LM par mail à [email protected] et [email protected]

En mettant en objet : candidature_controleur_régies

Engagé en faveur de la diversité et de l’égalité des chances, France Volontaires étudie avec la plus grande attention toutes les candidatures correspondant aux compétences requises pour le poste à pourvoir.

JVF 2023 au Togo : Mobilités croisées, réciprocité, inclusion et sport !

En quelques chiffres

La JVF 2023, c’est :

  • Plus de 600 participants et invités
  • 164 structures
  • 1 Village associatif avec 23 exposants
  • 150 volontaires français
  • 24 officiels
  • 6 partenaires : Ambassade de France au Togo – Institut Français du Togo – Agence Nationale du Volontariat au Togo – Joutes verbales francophones – Nukoko –  BBLomé
  • 1 cérémonie officielle avec 3 discours : Directeur réseau et programme de France Volontaires, Ambassadeur de France au Togo, Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes
  • 1 concours d’éloquence et de débat avec 60 candidats, 32 présélectionnés, 16 demi-finalistes, 1 formation sur l’art oratoire et la solidarité internationale, et 4 finalistes ayant presté lors de la cérémonie officielle
  • 1 présentation de l’étude sur la réciprocité dans le volontariat
  • 3 Panels de discussion avec 11 intervenants et 3 modérateurs
  • 1 tournoi de solidarité et de vivre enseble qui a mobilisé 90 joueurs de 9 équipes de football constituées chacune de 10 acteurs du volontariat au Togo, une centaine d’invités, de supporters et de visiteurs
  • 1 cérémonie de remise des prix pour le concours d’éloquence programmée en novembre 2023

 

Programme

09 :00 Accueil et installation des participants

Accompagné de la troupe ADEPOMA

09 :30 Accueil des officiels et visite du village associatif
10 :00 Cérémonie officielle

Accompagnée de prestations d’éloquence pour la finale du concours Mots Vifs

  • Prestation oratoire par Jefferson Koffi Gue : La mobilité croisée est une urgence.
  • Discours du Directeur Pôle Réseau et Programme de volontariats, Thomas COSSE
  • Prestation oratoire par Komla Pacôme BADJOGOUMEY : Non équitable, rien de réciproque !
  • Discours de l’Ambassadeur de France, Monsieur Augustin FAVEREAU
  • Prestation oratoire par Oreta Tchotcho ANANI : Heureux sont ceux qui transpirent.
  • Discours de la Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, Madame Myriam DOSSOU-d’ALMEIDA
  • Prestation oratoire par Yaovi Mawussé Luc Arnold AKPONDEOU : Moins on exclut, plus on rit !
  • Présentation de l’étude sur la réciprocité dans le volontariat, Edjarè ALI, consultant
11 :00 Interlude troupe ADEPOMA
11 :15 Panels de discussion

  • Mobilités croisées – une dynamique partenariale
  • L’expérience du volontariat, un développement personnel, local, national et international
  • Le sport comme levier de coopération et de solidarité entre les pays
12 :30 Clôture de l’événement et cocktail

Mot de remerciements du Représentant National de France Volontaires au Togo et au Ghana, Monsieur Telngar RASSEMBEYE

Accompagné de la troupe ADEPOMA

 

Village associatif

Chaque année, le village associatif est mis en place lors de JVF avec les structures qui accueillent des volontaires français ainsi que les partenaires qui nous accompagnent sur cette journée. C’est une occasion pour nos partenaires associatifs, financiers et institutionnels de faire valoir leurs actions, leurs produits et d’apporter une part de visibilité à leur organisation.

La JVF de cette année a commencé par la visite des stands de Monsieur Augustin FAVEREAU, Ambassadeur de France au Togo, Madame Myriam DOSSOU-d ‘ALMEIDA, Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Monsieur Thomas COSSE, Directeur Réseau et Programmes de volontariat pour France Volontaires, Monsieur Karim DOUMBIA, Responsable du Pôle Afrique de l’Ouest pour France Volontaires, Monsieur Omar AGBANGBA, Directeur de l’ANVT, et Monsieur Telngar RASSEMBEYE, Représentant National pour France Volontaires Togo et Ghana. Les 23 stands exposants à la JVF ont pu présenter leurs produits, projets et structures aussi bien aux officiels qu’aux participants qui les ont visité tout au long de la matinée.

 

 

Cérémonie officielle

Cette 12ème édition de la Journée du Volontariat Français a été l’opportunité de faire conjuguer un dialogue entre les institutions togolaises et françaises, et la jeunesse locale.

 

Discours des officiels

Thomas COSSE, Directeur Réseau et Programmes de volontariats de France Volontaires, a lancé la cérémonie en souhaitant la bienvenue à tous et remercié l’Ambassade de France au Togo, le Ministère du Développement à la Base, de l’artisanat et de la Jeunesse pour leur soutien à France Volontaires au Togo, les autorités togolaises et françaises pour toutes les facilités dont bénéficie France Volontaires et permettent d’accueillir des volontaires français au Togo, d’envoyer des volontaires togolais en France et d’accompagner les missions des volontaires dans des conditions favorables. Il a rappelé la valeur ajoutée apportée par les actions des volontaires sur le terrain, notamment la dimension humaine qu’ils apportent au projet. Entre janvier et septembre 2023, ce sont 1402 VIES, tous dispositifs confondus, qui ont été identifiés et répertoriés par l’Espace Volontariats du Togo.

 

« Des continents différents, des cultures différentes, mais toujours le même enjeu : illustrer et démontrer la valeur ajoutée de l’action des volontaires. »

 

Monsieur Augustin FAVEREAU, Ambassadeur de France au Togo, a quant à lui mis en avant le statut des volontaires sur le territoire, définis comme les représentants du partenariat Togo-France. Il a également cité les caractéristiques fondamentales du volontariat, à savoir l’ouverture d’esprit, le partage de valeurs, l’apprentissage de nouvelles compétences, aussi bien pour les volontaires que pour les structures d’accueil. C’est dans le cadre de ses valeurs partagées par l’Ambassade, informe-t-il, que l’équipe France est impliquée depuis 2 ans dans un programme pilote de relance de l’engagement citoyen et de redynamisation du volontariat. Ce programme, c’est l’expérimentation du binômage entre des volontaires français et nationaux, avec le Togo comme pays pilote. Par ailleurs, l’Ambassadeur a rappelé l’extension du Volontariat International de Réciprocité par le gouvernement français, avec le Togo comme premier pays à expérimenter ce dispositif avec 2 jeunes togolais.

 

« Le programme pilote de redynamisation du volontariat au Togo a été rendu possible grâce à un engagement fort des autorités togolaises, représentées par Madame la Ministre, et à l’Agence Nationale du Volontariat au Togo, agence exemplaire pour toute la région. »

 

Madame Myriam DOSSOU -d’ALMEIDA, Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, a quant à elle décrit la JVF comme un rituel, renforçant l’excellente relation entre deux pays, et l’amitié entre deux peuples, le Togo et la France, dont les jeunesses partagent les mêmes engagements et se mobilisent aux noms de valeurs communes, que sont l’humilité, le professionnalisme, l’ouverture d’esprit, l’abnégation, permettant d’apporter leur aide au-delà des frontières de leur pays. Elle invite à poursuivre les mobilités croisées et la réciprocité dans le volontariat international, afin de rendre les relations entre les peuples plus équilibrées. Par ailleurs, Madame la Ministre mentionne qu’en s’engageant dans des associations locales, les volontaires contribuent à la réalisation des priorités nationales. Elle souhaite faire du volontariat la porte d’entrée dans la vie professionnelle du jeune volontaire togolais, qu’il soit diplômé ou non, vivant en zone urbaine ou rurale, vulnérable ou non. Enfin, la Ministre conclut avec un souhait : le renforcement du partenariat entre France Volontaires et l’Agence Nationale du Volontariat au Togo, afin de fournir d’avantage d’opportunités aux jeunes volontaires.

 

« La mobilité croisée dans le cadre du volontariat est, sans doute, une voie pour anticiper la nécessaire et inévitable coalition des peuples, prônée à travers des probations, des accords bilatéraux et multilatéraux »

 

 

Concours d’éloquence et de débat MOTS VIFS

Côté jeunesse, les 4 finalistes du concours d’éloquence MOTS VIFS, coorganisé avec l’association des Joutes Verbales Francophones du Togo, ont presté sur des thématiques en lien avec le thème de la JVF 2023 : mobilités croisées, réciprocité, pour un partenariat équilibré … mais aussi sport et inclusion. Leurs prestations ont reçu un accueil chaleureux de la part d’un public composé de volontaires, d’associations, d’officiels et de visiteurs. Des performances prometteuses pour continuer à mettre en avant les voix de la jeunesse.

 

Monsieur Jefferson Koffi GUE: La mobilité croisée est une urgence

Monsieur Komla Pacôme BADJOGOUMEY : Non équitable, rien de réciproque !

Madame Oreta Tchotcho ANANI : Heureux sont ceux qui transpirent.

Monsieur Yaovi Mawussé Luc Arnold AKPONDEOU: Moins on exclut, plus on rit !

Membres du jury
  • Luc AGBETOHO, coach en arts oratoires ;
  • Maëva BOGARD, chargée de communication et des relations partenariales, France Volontaires Togo ;
  • Marthe FARE, directrice de la communication, Agence National du Volontariat au Togo ;
  • Charles Ruby, service civique, Comité National Olympique du Togo.
Classement
  1. Jefferson Koffi Gue,
  2. Oreta Tchotcho ANANI,
  3. Yaovi Mawussé Luc Arnold AKPONDEOU
  4. Komla Pacôme BADJOGOUMEY.

 

Panels de discussion

Lors des 4 panels sont intervenus à la fois des institutionnels, des structures mobilisant des volontaires français et internationaux, mais aussi volontaires en mission au Togo et anciens volontaires de réciprocité, pour partager leur expérience du volontariat autour des thématiques choisies pour la Journée.

 

Panel 1 : Mobilités croisées – une dynamique partenariale

  • Karim DOUMBIA, Responsable Régional Afrique de l’Ouest, France Volontaires
  • Yolou BESSESSE, Chargé de la mobilisation des ressources, ANVT
  • Gabriel AMOUZOU, Directeur exécutif, ONG ANGE

Modération : Alsiwe Samuel TCHADJA, Chargé d’Appui aux Activités, France Volontaires Togo

Monsieur Karim DOUMBIA a tout d’abord expliqué le concept de mobilités croisées, en faisant un retour historique sur les relations de France Volontaires avec les pays d’Afrique francophone : ce sont deux jeunes maliens et nigériens qui ont été les premiers volontaires à atterrir sur le sol français pour leur mission de volontariat en tant que volontaires en Service Civique. Côté togolais plus récemment, ils étaient 9 jeunes en 2022, et 20 en 2023. Après avoir donné les perspectives concernant ces mobilités, Monsieur Karim DOUBIA conclue par cette phrase : « le volontariat est l’antidote des exclusions ».

Monsieur Yolou BESSESSE poursuit avec un zoom sur les relations entre l’ANVT et France Volontaires, qui ont conjointement lancé en 2015 le Volontariat International de Réciprocité. Le chargé de la mobilisation des ressources précise la procédure de mise en place des missions de mobilités : tout part du diagnostic au niveau du pays d’accueil et d’envoi. Une fois les conditions réunies, l’ANVT ouvre les postes aux candidatures, et la sélection se fait sur concours. Aujourd’hui, le défi majeur de l’ANVT est d’assurer une mobilité croisée équilibrée et de développer davantage la réciprocité. « Un partenariat entre le Togo et le Ghana est en cours pour permettre cette réciprocité entre les deux pays. » affirme-t-il avant de finir son intervention.

Enfin, Monsieur Gabriel AMOUZOU commence par la présentation de son association : Les Amis pour une Nouvelle Génération des Enfants, A.N.G.E, est une association à but non lucratif, qui a pour but de défendre et de promouvoir les droits et intérêts des enfants de la rue et ceux en conflits avec la loi. Il met en lumière les réalisations faites en collaboration avec les volontaires en appui, et témoigne sur la montée en compétences des volontaires togolais partis dans le cadre de la réciprocité en France, revenant au pays et mettant à disposition de leur structure leur nouveau savoir-faire. Il ajoute, cependant, que les volontaires effectuant des missions en France sont confrontés aux difficultés de logement, qui rend plus difficile leur vie sur place.

 

Panel 2 : L’expérience du volontariat, un développement personnel, local, national et international

  • Emmanuel DOKA, ancien VIR, Info Jeunes de Foix
  • Nathalie EJOHOU, ancienne VIR, ESS’aimons épicerie sociale et solidaire Le Local
  • Bibiane NITIEMA, VSI Programme de relance, SAR AFRIQUE
  • Lisa DUCOURNAU, VSI, Entrepreneur du Monde / Miawodo

Modération : Maëva BOGARD, Chargée Communication et Relations Partenariales, France Volontaires

La discussion a commencé avec une présentation des 4 volontaires et leurs missions respectives, suivi du partage de leurs expériences sur les apports personnels, professionnels, et au niveau de la communauté. On retiendra en termes d’apports pour les volontaires exerçant au Togo, la capacité d’adaptation, l’ouverture d’esprit comme le signale Lisa DUCOURNEAU, et pour les volontaires ayant exercé en France, la résilience, et l’organisation comme le mentionne Nathalie EJOHOU. Au niveau de la communauté, l’impact peut se manifester rapidement lorsque le volontaire est en contact direct avec les bénéficiaires, comme sur des projets d’animation comme pour le cas d’Emmanuel DOKA. Parfois, la valeur ajoutée du volontaire se constatera sur du plus long terme, notamment sur des projets multi-acteurs comme celui de Bibiane NITIEMA, impliquant associations et mairies.

Le sujet de l’après volontariat a également été abordé. On note 2 possibilités à travers les témoignages : retrouver une mission en rentrant chez soi, auprès d’une structure avec laquelle on a déjà travaillé, ou bien dans une nouvelle structure, pour apporter des compétences supplémentaires acquises lors de son volontariat, ou bien valoriser et prendre conscience des apports de son volontariat plus tard, comme le souligne Nathalie EJOHOU, à travers l’acquisition d’un réseau solide.

Conseils aux (futurs) volontaires

  • Emmanuel DOKA

N’oublie pas d’où tu viens

  • Bibiane NITIEMA

Aie une grande ouverture d’esprit, pour t’intégrer dans la communauté et ton équipe

  • Lisa DUCOURNEAU

Sois prêt à sortir de ta zone de confort, sois sociable tout en restant toi-même. Parle la langue locale.

  • Nathalie EJOHOU

Sois résilient, accepte le changement, et vois le positif en toutes choses. Le changement peut faire mal, mais il paye.

 

Panel 3 : Le sport comme levier de coopération et de solidarité entre les pays

  • Suzon FILLIAUDEAU, Chargée de mission coopération de proximité, Service d’Action et de Coopération Culturelle de l’Ambassade de France au Togo
  • Charles RUBY, Service civique, Comité National Olympique du Togo
  • Anne Laure BAUYER, stagiaire nutrition, Africa Smile
  • Atsou ANATO, Enseignant d’EPS, Conseiller technique, Femmes Sport et Développement (FESDEV)

Modération : Alex FIAGAN, Directeur Exécutif de ATPST

La discussion a démarré avec les remerciements de Suzon FILLIAUDEAU envers France Volontaires Togo, pour avoir choisi d’axer une partie de cette Journée du Volontariat Français autour du sport. En effet, à un an des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le sport est une priorité pour l’Ambassade de France au Togo, mais également pour le gouvernement français. Elle rappelle que le sport, tout comme le volontariat, est vecteur d’inclusion et de cohésion sociale. Par la suite, elle fera un focus sur le label « Terre de Jeux 2024 », mis en place par le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris, pour permettre aux collectivités locales en France, et aux Ambassades françaises du monde entier, de s’investir dans le secteur du sport et de promouvoir les valeurs olympiques. L’ambassade de France au Togo a décidé de rejoindre ce label en début d’année 2023, avec un axe orienté sport pour tous. Plusieurs projets sur le sport, l’inclusion et la cohésion sociale au Togo à destination des sociétés civiles et coalition d’acteurs se mettent en place, grâce au soutien d’un écosystème sportif togolais très actif, à travers le gouvernement, le comité national olympique et les associations de la société civile.

La seconde intervention sera pour Anne Laure BAUYER, stagiaire chez Africa Smile, qui rappelle que le sport permet le développement des compétences humaines de savoir être, et de convivialité. Elle liste une partie des actions menées par l’association dans le domaine sportif, entre autres l’organisation d’un gala inter-école, l’organisation d’un tournoi de football pour les femmes le 8 mars 2023 dans le village d’Agbeve, la création d’une équipe féminine de football.

Charles RUBY partage dans un premier temps l’apport de sa mission, après 7 mois au Togo. Cette dernière lui a permis d’accroitre ses compétences, de découvrir l’envers du décor de la scène sportive internationale, de grandir et de s’adapter, hors de sa zone de confort, ainsi que de se conforter dans son orientation professionnelle. Par la suite, il donnera sa perception du volontariat comme un statut permettant de renforcer les liens déjà présents au sein du sport, en apportant des moyens supplémentaires dans la réalisation d’objectifs. De plus, en tant que volontaire conscient, soulever des sujets de justice au quotidien est une force et une preuve de courage : transmettre ses propres idées à l’autre créé de l’échange et mène à l’épanouissement de l’esprit. Il ajoute que le volontariat peut apporter les ressources nécessaires dont une équipe ne dispose pas forcément, afin de mener à bien la réalisation d’un projet, qui, par ricochet, soude la population à travers les valeurs du sport : l’esprit d’équipe, la discipline, la persévérance et le respect.

 

Prestations artistiques

Comme les éditions précédentes, la Journée du Volontariat Français a mis en lumière des artistes togolais qui ont sublimé l’événement de leurs talents. La compagnie ADEPOMA a accompagné la journée tout du long de l’événement, présent à l’accueil des participants, dans des intermèdes au rythme de leurs percussions, de leurs danses et de leurs chants et au niveau du village associatif, ils ont offert une prestation artistique de haut niveau et participé à rendre cette journée mémorable.

 

Cocktail

 

Tournoi de la solidarité

Avec les associations Solidarity in Humanity, Africa Smile, Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions – RAPAA, Collectif des Associations de Volontariat du Togo – CAVO, NEJ, Afrique Positive, Les Colibris du Togo, les agences de volontariat France Volontaires Togo et l’ANVT.

Le samedi 9 octobre a eu lieu le tournoi de la solidarité : un tournoi de foot inter-associatif, organisé par France Volontaires Togo, en collaboration avec les volontaires et associations partenaires, avec le support de l’ANVT. Supervisé par l’association Les Colibris du Togo, le tournoi a réuni 9 équipes dont 2 féminines, et pas moins de 90 joueurs, en plus d’un public composé de volontaires et de la communauté locale, galvanisés par le tournoi ! Grand bravo à l’équipe gagnante du tournoi, Africa Smile !

 

Remerciements

AKPE KAKA ! MERCI BEAUCOUP !

L’Espace Volontariats Togo souhaite remercier toutes les personnes, structures, partenaires et organisations ayant contribué à l’organisation de la 12ème édition de la Journée du Volontariat Français au Togo. Il remercie tous les volontaires français, togolais et les structures qui les accueillent, pour leur présence et leur engagement de tous les jours en faveur de la promotion et de la valorisation des actions de solidarité internationale. C’est l’occasion de renouveler nos sincères remerciements à Madame la Ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi pour les Jeunes, pour son soutien et à Monsieur l’Ambassadeur de France pour sa constante mobilisation pour un développement qualitatif et quantitatif du volontariat français. Enfin, que les partenaires techniques et financiers qui nous ont accompagnés dans l’organisation de cette journée trouvent ici la profonde gratitude de France Volontaires Togo.

 

Crédit photos © Enok Tsevi

JVF 2023, la réciprocité et les mobilités croisées au cœur des échanges

Cette année, la France donne le ton de la JVF et lance les festivités qui se poursuivront dans tous le réseau des Espaces Volontariats mobilisés en partenariat avec les ambassades. Du Bénin au Vanuatu, en passant par les Philippines ou le Pérou, quelque 22 JVF auront lieu d’ici fin octobre. Tout le réseau de France Volontaires unira sa voix autour du principe de réciprocité, pour présenter une vaste étude sur la réciprocité dans le volontariat international d’échange et de solidarité. « Dans un monde qui a tendance à se refermer, pour les chercheurs comme pour les acteurs de la solidarité internationale, pour des raisons politiques et sécuritaires, cette question de la réciprocité s’impose désormais comme une condition nécessaire pour la mise en œuvre de partenariats substantiels notamment au sud, alors qu’elle relevait il y a quelques années encore du bon vouloir des acteurs ». Delphine Allès, vice-Présidente de l’Inalco, rappelle dès l’introduction de l’événement, l’importance des échanges réciproques. Car c’est dans le magnifique auditorium de l’institut national des langues et civilisations orientales qu’a eu lieu cette rencontre réunissant quelque 120 participants parmi lesquels des représentants institutionnels, notamment du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, des étudiants, associations, collectivités, ou volontaires.

Une preuve renouvelée du soutien politique de haut niveau pour le volontariat international

L’année dernière, à l’occasion de la JVF 2022, le président de la République Emmanuel Macron, exprimait son soutien au principe de réciprocité dans le volontariat international expliquant que « cela place notre politique, ce que nous voulons faire dans tous ces continents, sur le mode de la réciprocité, de la conversation efficace, du dialogue franc et sincère, de visage à visage. ». Nul doute que le volontariat connaît un nouvel essor et une reconnaissance inédite ces dernières années, en étant pleinement intégré parmi les instruments de la politique de coopération internationale de la France. Éléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique Latine et aux Caraïbes, invitée à l’Inalco pour la JVF 2023, rappelle d’ailleurs que « le parlement a joué un rôle important dans la perception par le grand public du volontariat international avec la loi du 4 août 2021 », qui en redéfinit les contours et reconnaît le volontariat international d’échange et de solidarité comme un levier transversal de la politique française de développement solidaire.

De grandes ambitions sont portées au plus haut niveau de l’État pour alimenter la dynamique partenariale de France Volontaires et de ses membres. « Nous croyons au volontariat. […] La France fait partie des rares pays à avoir enclenché une dynamique de réciprocité dans le volontariat, et nous pouvons collectivement nous en féliciter », rappelle Aurélien Lechevallier, directeur général de la mondialisation au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son allocution. « Associations, opérateurs et pouvoirs publics, nous sommes convaincus de l’impact de la réciprocité pour la promotion de nos valeurs de solidarité et de vivre ensemble, comme de la contribution des volontaires internationaux en France pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable ».  Le volontariat international se veut donc ambitieux, dans la logique des orientations prioritaires prises par le président de la République lors du Conseil présidentiel du développement du 5 mai 2023 et de l’annonce d’un programme de mobilisation de 3000 jeunes volontaires et experts internationaux d’ici 2027. Pour y parvenir, Éléonore Caroit rappelle qu’un cadre s’impose puisque « les pays qui accueillent n’ont pas toujours un cadre juridique qui ressemble au nôtre. Placer ces journées sous le signe de la réciprocité est fondamental pour ouvrir ce dialogue politique avec les pays partenaires ». La dynamique des mobilités croisées est bel et bien enclenchée, et s’illustre par sa richesse autant que par ses impacts.

Restitution de l’étude sur « la réciprocité dans le volontariat international d’échange et de solidarité »

À travers la production de données et d’études, la plateforme France Volontaires a pour objectif d’évaluer l’impact et l’utilité sociale du volontariat, et d’éclairer la situation du secteur pour accompagner ses évolutions. En partenariat avec l’Agence du Service Civique et le F3E, France Volontaires s’est intéressée spécifiquement au principe de réciprocité dans le volontariat international, en mettant en lumière les effets produits, aussi bien sur les volontaires que sur leur pays d’origine, les territoires d’accueil ou encore les relations entre États. Othmane Chaouki, responsable des programmes, études et valorisation au F3E, insiste sur le fait que « l’apprentissage est au cœur de cette étude à la fois dans les résultats mais aussi en termes de démarches pour les acteurs et actrices ». Pour accompagner France Volontaires, le F3E et l’Agence du Service Civique dans la présentation de cette étude conjointe, consultants, associations, collectivités territoriales et volontaires se sont réunis autour de deux tables rondes.

Bien qu’il n’existe pas de définition collective de la réciprocité dans le volontariat, la notion se précise dès les premiers échanges. Le cadre est posé : le volontariat international permet de développer des projets coconstruits et assurant le principe de réciprocité, c’est à dire permettre à des Français d’expérimenter un projet à l’international, tout en accueillant en France des jeunes volontaires venant de ces pays. Cette dynamique s’inscrit parfaitement dans le cadre prioritaire du renouvellement de la relation de la France avec ses pays partenaires, et singulièrement avec l’Afrique. « Les mobilités croisées ont un rôle de premier ordre à jouer, en favorisant une meilleure connaissance mutuelle, la déconstruction de préjugés, l’acquisition de compétences et la définition d’un nouveau référentiel commun. Il s’agit également d’un moyen de souligner que la France a autant à apprendre des jeunes du monde entier que les pays partenaires des volontaires Français », comme le précise Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires.

Pour Jean-Marc Dutreteau, directeur de Cool’eurs du monde invité sur la table ronde, la question du collectif, de l’interculturalité et de la diversité est fondamentale, mais il insiste sur la spécifié de son association qui prône la collaboration des volontaires en binôme, « avec cette idée d’être dans une mécanique de démarche d’éducation à la citoyenneté, d’essayer de se parler, de se comprendre et de construire ensemble […] le binôme qui vient aussi renforcer cette question d’interculturalité ». Les témoignages, nombreux, sont unanimes et certains se déclament, comme celui de Juliette Roest et William Clarence Mendy, volontaires dans le cadre du programme WECCEE. Ces amoureux de poésie et de mots ont offert à l’assemblée un moment suspendu, intense et émouvant à travers un slam déclamé à deux voix pour retracer leurs expériences de volontaires. L’illustration parfaite et incarnée de l’importance des échanges partenariaux et de la coconstruction de projets dans le volontariat de solidarité internationale.

En outre, les effets de la réciprocité sur les parcours des jeunes ont fait l’objet d’une analyse précise notamment sur la base de 142 entretiens individuels et collectifs, de quelque 300 questionnaires et de 9 ateliers présentés au cours de cette JVF. Ainsi, pour la majorité des jeunes répondants, l’expérience de volontariat international en France est un levier d’insertion socioprofessionnelle. Il en ressort à la fois une amélioration significative des capacités personnelles (confiance en soi, autonomie, ouverture au monde, communication…) ainsi qu’une consolidation de leur engagement citoyen de retour dans leur pays. Ainsi, William Clarence Mendy se dit « toujours motivé grâce à cette expérience de volontariat [] faite ici en France, qui l’a vraiment motivé à concevoir sa vie et surtout à se fixer des objectifs clairs. Sa devise aujourd’hui : « volontaire un jour, volontaire toujours ».

De nombreux volontaires, déployés à distance, se sont également prêtés au jeu des interview, témoignant face caméra de l’importance des expériences de volontariat dans leur parcours professionnel autant que de l’impact décisif de la mission dans leur vie personnelle. C’est le cas notamment de Triphène Tomba, ancienne volontaire béninoise ou de Tifany Zarate, ancienne volontaire péruvienne, toutes les deux déployées en service civique international en France.

Ajoutons que l’impact est également manifeste sur l’insertion professionnelle des jeunes volontaires français. Aujourd’hui encore, dix ans après son volontariat dans l’Himalaya indien, Mathieu Gonord « utilise des compétences, comme la gestion budgétaire ou la gestion d’équipe et de projets, qui sont des choses [] éprouvées sur le terrain. Il ajoute que « ce fut le début d’une réflexion (qu’il) mène encore aujourd’hui. » Faire un pas de côté, sortir de sa zone de confort, s’ouvrir aux autres et au reste du monde apparaissent alors comme des outils pour « relever la tête » et mieux se connaître. Quant à Maud Martinasso, ancienne volontaire présente également sur la scène de l’Inalco, elle témoigne de la richesse de son parcours d’engagement et de ses multiples missions de volontaires six années durant, qui ont forgé son destin professionnel et l’ont conduite à son poste actuel. « Quand je suis partie pour la première fois en service civique, j’étais tout juste diplômée d’un Master en coopération internationale de l’IEP de Toulouse. J’avais un bon bagage théorique mais je voulais voir concrètement ce que c’était la coopération internationale sur le terrain. [] Les différents volontariats que j’ai pu faire m’ont permis de vivre près de quatre ans d’expatriation, ce qui est un atout indéniable quand on veut travailler ensuite dans cette voie-là. [] Ça a été réellement un tremplin pour moi ». 

Grégory Cazalet, directeur général de l’Agence du Service Civique, confirme d’ailleurs que « c’est au travers du dialogue, de la rencontre, qu’on peut apprendre et grandir, en tant que personne pour les volontaires, et aussi en tant que structure pour les associations sur les territoires ». Ainsi, l’étude met également en lumière l’impact positif de ces expériences sur les structures d’accueil, notamment à travers le retour des tuteurs des volontaires, en stimulant et contribuant à la remobilisation des équipes, au sens donné à leurs missions, ainsi qu’à l’ouverture sur le monde. Pour témoigner de ces effets, la table ronde a pu compter sur Céline Le Guen, de la mission locale du Havre qui accueille des volontaires depuis 2018. Ivoiriens, Sénégalais, Burkinabè, ce sont quelque 16 volontaires accueillis depuis 5 ans en Seine Maritime. Au fil des années, les questions et les doutes qui accompagnent « une page blanche à construire » ont laissé la place à l’organisation de plus en plus experte des équipes sur la mise en œuvre des missions pour les volontaires des pays partenaires. Et les effets sont visibles auprès des équipes. « On se rend compte qu’en interne tout le monde monte en compétence sur les dispositifs de mobilités à l’international, ça leur donne de la matière, des exemples concrets pour promouvoir les dispositifs. C’est vraiment très riche pour toutes les équipes parce que ça donne une ouverture sur le monde et sur une autre culture. Le fait que les jeunes soient avec nous pendant six mois, ça donne à rencontrer l’autre, on vit avec lui des découvertes culinaires, culturelles ». Il apparaît également que les relations établies entre les structures et les volontaires sont durables et se poursuivent au-delà de la mission. Une belle manière pour les structures de constater l’évolution professionnelle et personnelle des volontaires qu’elles ont accueillis !

Par ailleurs, les effets du principe de réciprocité dans le volontariat se font également sentir sur les territoires ici et là-bas, par le renouvellement et la redynamisation de partenariats de coopération. À noter que ces effets s’aperçoivent également sur les plus petits territoires ruraux comme en témoigne Hervé Tritschberger, maire d’Eschbach dans l’Est de la France, qui met l’accent sur l’aspect concret de ces projets, coconstruits avec d’autres communes recensant parfois moins de 1000 habitants. Pour ce jeune élu qui « croit à la jeunesse et à l’interculturalité combinées à la mobilité », la mobilisation de volontaires internationaux « incarne la coopération ». Si Hervé Tritschberger confirme ce que l’étude avance sur les difficultés – notamment administratives – rencontrées lors de la mise en œuvre du volontariat dans le cadre de la réciprocité, il revient sur la richesse de la coopération observée sur le terrain : partage de bonnes pratiques sur des projets concrets menés sur l’agroécologie, sur l’alimentation saine et durable ou sur les questions climatiques. « Faire quelque chose dans un autre pays oui, mais aussi chez nous ! ». Sa grande satisfaction : susciter la curiosité pour donner envie aux plus jeunes de s’engager !

Pour autant, les volontaires plus expérimentés des pays partenaires ont maintenant leur place dans cette dynamique de réciprocité. En effet, ce principe qui s’appliquait initialement via le service civique, est aujourd’hui ouvert au volontariat de solidarité internationale (VSI). Pour en parler, France Volontaires a reçu Sirine Kheder, jeune Tunisienne de 32 ans et première femme VSI missionnée en France avec Solidarité Laïque. Convaincue à 18 ans de son parcours qu’elle imaginait tout tracé dans l’univers médical, elle saisit l’opportunité d’un premier service civique en France pour questionner ses certitudes. Plus de 10 ans après, sur la scène de l’Inalco, elle affirme que cette expérience lui a permis de trouver « son nouvel amour : l’éducation populaire ». Dès son retour en Tunisie après cette première expérience, elle n’a plus qu’un seul objectif : « essayer d’expérimenter, de mettre en place, de faire découvrir ce qu’est l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale, mais surtout de faire connaître aux jeunes tunisiennes et tunisiens qu’il y a des formes d’engagement différentes ». Grâce à ses expériences de volontariat, elle devient la porte-parole des dispositifs dont elle a pu faire bénéficier d’autres jeunes notamment avec le JSI-VVVSI. Convaincue de l’importance de s’engager, elle contribue aujourd’hui au développement de l’antenne marseillaise de Solidarité Laïque, qui l’accueille. Une preuve supplémentaire de l’impact du volontariat sur le parcours professionnel et personnel de ces jeunes.

Enfin, l’étude a permis d’identifier quatre pistes de recommandations adressées aux différents acteurs de la réciprocité :

  • l’amélioration des conditions d’accueil des volontaires,
  • le renforcement des capacités des acteurs et opérateurs,
  • le renforcement de l’accompagnement au retour,
  • le changement d’échelle par des synergies d’acteurs clés.

Ces recommandations, d’ordre stratégique ou opérationnel, seront prochainement retravaillées au sein de la plateforme France Volontaires, pour un développement quantitatif et qualitatif de l’expérience de volontariat dans le cadre de la réciprocité. Les enjeux soulevés résonnent d’autant plus avec les ambitions renouvelées au plus haut niveau de l’État, et les évolutions récentes permettant ces échanges réciproques pour le dispositif de VSI.  Un nouveau champ des possibles s’ouvre donc pour le secteur du volontariat international d’échange et de solidarité.

 

Appel à manifestation d’intérêt de France Volontaires : Enquête « Actualisation participative de l’offre d’appui du réseau des Espaces Volontariats (REV) ».

L’offre d’appui des Espaces Volontariats (EVs) de France Volontaires a besoin d’être actualisée pour tenir compte de l’évolution des dynamiques du Volontariat International d’Echange et de Solidarité (VIES), des besoins et des attentes des parties-prenantes. Les initiatives et pratiques des EVs pour répondre aux enjeux qui ont émergé entretemps ont besoin d’être harmonisées et rendues lisibles, visibles, dans le cadre d’une offre globale qui tienne compte des dynamiques pays, des voilures des équipes de France Volontaires dans les pays partenaires, et qui réponde aux besoins et aux attentes des acteurs en faveur de la promotion, de la valorisation et du développement des engagements volontaires et solidaires éthiques et responsables.

Objectif

Actualiser, en concertation avec les membres et les partenaires de France Volontaires, l’offre d’appui des Espaces Volontariats afin de répondre de façon lisible, cohérente et qualitative aux évolutions du volontariat et aux besoins et attentes du secteur.

Résultats attendus

  1. Une consultation des parties prenantes (organisations membres, organisations françaises partenaires de FV, organisations du pays partenaires, équipes France, autorités nationales compétentes sur le VIES, volontaires, anciens volontaires, français et ressortissants du pays partenaires…) est organisée afin d’analyser l’offre d’appui des EVs.
  2. Une note d’orientation présentant un référentiel de l’offre d’appui des EV et précisant le contenu et les modalités de mise en œuvre de cette offre est produite et partagée après validation. Cette note précisera le socle commun attendu de chaque EV et les éléments spécifiques selon le niveau de capacité de chaque EV. Elle s’accompagnera de proposition d’outils et de repères pour l’action. 

Pour postuler

Pour postuler, veuillez envoyer votre offre à l’adresse [email protected] en précisant comme objet : “Candidature – AMI – REV”.

Le document à télécharger ci-dessous présente les Termes de Référence (Tdr) de cet appel à manifestation d’intérêt et les modalités de réponse :

Termes de reference à télécharger

Les mobilités croisées, un atout pour la solidarité internationale

Entre 2017 et 2022, ce sont 860 jeunes volontaires internationaux qui ont été accueillis en France. Des Burkinabé, des Tunisiens et des Marocains, mais aussi des Péruviens ou des Équatoriens : plus de soixante pays, principalement d’Afrique et d’Amérique du sud (mais pas que !) ont ainsi envoyé leurs ressortissants pour mettre en œuvre des missions de solidarité internationale sur le territoire hexagonal. Car si l’on conçoit souvent la coopération internationale comme un mouvement du Nord vers le Sud, l’inverse est vrai également, tout comme les mobilités entre pays du Sud. « Comme les autres, les volontaires du Sud quittent leur pays et leurs habitudes pour servir. Ils partent à la rencontre d’une autre culture. La mise en œuvre du volontariat de réciprocité est portée par l’urgence de construire une culture de la rencontre ! », expliquait ainsi Emeric Clair, directeur de l’ONG Fidesco (membre de France Volontaires), lors d’une journée de formation au départ organisée au Cameroun au printemps dernier.

Ouverture au monde

Ce principe d’échanges croisés, qui restait marginal il y a encore quelques années, se généralise dans plusieurs pays d’Europe et en particulier en France. Particulièrement développé en Allemagne et en Norvège, il fait aussi partie de l’ADN de France Volontaires, qui le pratique depuis 2009. Surtout, il est désormais inscrit dans la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, votée en 2021. Un constat qui se retrouve dans les chiffres : l’évolution du nombre de volontaires a été en augmentation croissante au cours des dernières années, avec plus de 66% jusqu’en 2019, avant que la pandémie ne mette un frein (passager) au processus.
Concrètement, ils sont présents un peu partout sur le territoire national, de Bretagne jusqu’en région Paca, principalement dans des organisations déjà bien rodées à l’accueil de volontaires comme des collectivités locales ou des associations. C’est le cas par exemple de Mathieu Anzehon, un jeune ivoirien diplômé en logistique que Marshall Kouamé, ambassadeur de la réciprocité internationale, avait rencontré fin août dernier à l’occasion du Delta Festival de Marseille : « J’ai été accueilli parRecyClop, une association qui a pour but de réduire l’impact environnemental des mégots, car un mégot pollue 500 litres d’eau ! J’étais chargé de la gestion du stand dans le cadre des actions de sensibilisation sur la pollution environnementale, mais aussi des relations avec les autres structures partenaires autour de cette thématique. Cela m’a permis d’acquérir des compétences dans le domaine de la communication, mais aussi plus généralement dans la gestion de projets ».

Au-delà des aspects purement professionnels, c’est aussi la question des bénéfices personnels qui est mise en avant par la plupart des participants à ces échanges réciproques. « S’engager, c’est pour moi s’ouvrir les portes au reste du monde, explorer de nouveaux horizons, promouvoir la solidarité et les actions humanitaires pour un monde stable et durable », explique Félix Dehotema Afelu, qui a réalisé une mission de Service Civique de neuf mois à la Métropole de Lyon, où il était animateur « éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale ».

Les bénéfices de la réciprocité

Une vaste étude, réalisée par France Volontaires en partenariat avec l’Agence du Service Civique et F3E, confirme le ressenti de ces volontaires. Car les 142 entretiens menés sur le terrain, les quelque 300 questionnaires collectés auprès d’anciens volontaires et de tuteurs et les neuf ateliers collectifs organisés sur le sujet ont mis en lumière les effets positifs de la réciprocité : amélioration de la confiance en soi (pour 83% des personnes interrogées), gain d’autonomie, mais aussi renforcement de l’engagement associatif des volontaires à leur retour chez eux et impact manifeste sur l’insertion professionnelle des jeunes dans la suite de leur parcours professionnel.


Même constat du côté des structures d’accueil en France. Outre un effet majeur dans la lutte contre les préjugés et la xénophobie – alors que la défiance vis-à-vis de la question migratoire est particulièrement sensible –, les tuteurs de volontaires internationaux accueillis sur notre territoire sont unanimes pour saluer les avantages de la réciprocité : remobilisation des équipes autour d’une expérience et des objectifs concrets, réflexions sur la rénovation des pratiques pour mieux accompagner les publics des équipements concernés… Ce n’est pas un hasard si ces mobilités croisées ont le vent en poupe chez les acteurs du secteur. Comme la mission locale de Lille Avenirs, qui accueille plus de volontaires internationaux (principalement européens) qu’elle n’en envoie ! « Il s’agit également d’un moyen de souligner que la France a autant à apprendre des jeunes du monde entier que les pays partenaires des volontaires Français » conclut Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires.

Territoires Volontaires, le programme qui facilite l’action internationale des collectivités locales : Paroles d’Acteurs

On le sait bien, en tant qu’élus locaux, qu’on n’est pas tous égaux pour se lancer dans des actions de solidarité internationale. Et c’est tout l’intérêt de Territoires Volontaires : toutes les collectivités, quelles que soient leur taille, leurs ressources ou leurs moyens peuvent s’engager dans cette démarche .

Fanny Sallé est conseillère départementale en Loire Atlantique : en charge des solidarités internationales et de la coopération décentralisée, elle fait partie de ces élus profondément convaincus par la nécessité, pour les collectivités locales, de structurer leur action pour en garantir l’efficacité. C’est justement l’un des objectifs du programme Territoires Volontaires, initié par France Volontaires et soutenu par la DAECT : mettre en place un dispositif d’accompagnement clé en main et un soutien financier renforcé pour les collectivités territoriales qui souhaitent proposer des missions de volontariat à l’international.

Des projets concrets et des missions variées

Elles sont déjà une soixantaine, engagées dans le cadre des deux premiers appels à manifestation d’intérêt lancé en 2022 et 2023 : des Départements donc, mais aussi des Régions comme la Nouvelle-Aquitaine ou encore des communes, à l’image de Firminy dans la Loire ou de Vincennes dans le Val-de-Marne. Au total, ce sont plus de 250 missions qui ont été proposées lors de la première phase du programme, dans des domaines aussi variés que la culture, l’environnement ou la citoyenneté. Gabriel Phofl, trente ans, est par exemple actuellement en volontariat de solidarité internationale (VSI) au Sénégal depuis octobre 2022 : « Je travaille au développement de jardins maraîchers en zone rurale » explique-t-il.

Les semis ont été réalisés avec des semences libres de droit et reproductibles, issues de l’agriculture biologique, dans le but de préserver la biodiversité et l’autonomie semencière. Quant à la surproduction, elle est vendue en local, ce qui permet de dégager des fonds pour financer les équipements mis en place.

Une action qui répond aux objectifs de la ville de Cherbourg-en-Cotentin, qui l’a envoyé sur place : mobiliser les jeunes de la commune sur des actions concrètes et utiles.

Avec Territoires Volontaires, les jeunes se déplacent de la France vers l’Afrique (et ailleurs dans le monde), mais le trajet en sens inverse est également possible grâce au dispositif de réciprocité : Graziela Nikiema, originaire du Burkina-Faso, réalise ainsi son service civique à la direction de la jeunesse, des sports et de la coopération internationale de la ville de Rouen :

Je travaille sur le dispositif Projet Jeunes 76 : on reçoit les jeunes porteurs de projets humanitaires, on les écoute, on leur donne des conseils pour la mise en place de leurs actions citoyennes.

,détaille la jeune femme. Un bel exemple, parmi d’autres, du principe de réciprocité qui permet des mobilités croisées entre pays.

À propos de Territoires Volontaires

Le programme Territoires Volontaires, mené par France Volontaires avec le soutien de la Délégation à l’action extérieure des Collectivités Territoriale (DAECT) du ministère et l’Europe et des Affaires étrangères permet de rendre le VIES plus accessible aux collectivités territoriales, quelle que soit leur taille ou leur expérience à travers un dispositif d’accompagnement clé en main et un soutien financier renforcé.

Découvrez notre toute nouvelle série de témoignages, “Territoires Volontaires : Paroles d’Acteurs”: ici.