Passer au contenu principal

Mobilité France – Côte d’Ivoire : Journal des Ambassadeurs (3/6)

Mathilde et Marshall font tous deux parties du programme de mobilité croisée qui prévoit l’envoi de 15 jeunes ivoiriens en service civique en France et de 15 jeunes français en service civique en Côte d’Ivoire. Pendant 6 mois, ils sont « Ambassadeurs de l’engagement citoyen » et ont pour mission de suivre et de valoriser les missions des 30 volontaires du programme.

  • Comment s’est déroulé ton 3ème mois de mission ?

Marshall : Concernant ce mois de juin, tout s’est très bien déroulé ! Lors de ma visite à La Roche-sur-Yon pour la rencontre avec les volontaires des lycées agricoles, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec ces jeunes engagés dans le service civique. Ce fut une expérience enrichissante et inspirante de discuter avec eux de leur mission et de leurs motivations.

Lors de mon arrivée à La Roche-sur-Yon, nous avons également eu le privilège de nous rendre à la plage afin de nous détendre et de mieux faire connaissance. Par la suite, j’ai organisé une séance d’interview avec les volontaires ivoiriens du lycée agricole, bien qu’ils ne fassent pas partie du projet de mobilité croisée. Ces moments de partage et d’échange ont renforcé ma conviction quant à l’importance du service civique et de l’engagement des jeunes. C’était une expérience positive qui m’a permis de découvrir de nouvelles perspectives et de nouer des liens avec d’autres volontaires.

Faut dire que globalement, ce mois a été marqué par des journées intenses consacrées au dérushage et au montage des vidéos d’interviews à Rouen, à Paris lors de l’événement axé sur le thème “Comment accompagner vos collaborateurs et collaboratrices à s’engager à l’international”, et à La Roche-sur-Yon avec les volontaires du lycée agricole. 

En somme, ce mois a été intense mais également très gratifiant. Les rencontres et les échanges que j’ai eus ont renforcé ma motivation et ma conviction quant à l’importance de promouvoir l’engagement international et le développement personnel à travers le service civique.

Mathilde : Tout s’est bien déroulé ce mois-ci ! Dans le cadre de ma mission de service civique, j’ai eu l’occasion d’aller plusieurs fois sur le terrain. Je me suis rendue avec mes collègues de l’OSCN (Office du Service Civique National) à Yopougon afin d’assurer le suivi des volontaires mis en mission dans les différentes structures d’accueil du quartier. Je suis également allée visiter le centre de service civique de Bimbresso, où j’ai été interviewée par la chaîne de télévision NCI. Une sacrée expérience ! Pour finir, j’ai participé à une journée de formation des tuteurs et tutrices ivoiriens qui accueillent les volontaires français en service civique dans le cadre du programme de mobilité croisée. Ces deux journées, organisées par France Volontaires Côte d’Ivoire m’ont permis d’en apprendre davantage sur l’encadrement et l’accompagnement des volontaires en service civique.

D’un point de vue personnel, pas de grand voyage ce mois-ci mais la découverte de nouveaux coins à Abidjan. Notamment la librairie 1949 à Yopougon Ananeraie. Le concept : une bibliothèque et librairie des écritures féminines d’Afrique et du monde noir. Un vrai petit cocon où l’on peut passer sa journée à lire, manger et causer pendant des heures avec la propriétaire des lieux. 

 

  • Tu arrives déjà au milieu de ton parcours de volontariat, comment te sens-tu ? Qu’estimes-tu avoir appris jusqu’à maintenant ?

Marshall : Personnellement, je peux affirmer que je me suis parfaitement intégré grâce à la gentillesse des salariés de France Volontaires. Je me sens pleinement investi dans mes missions actuelles. Ce qui me frappe, c’est la rapidité avec laquelle le temps passe, et donc j’essaie de profiter au maximum de chaque instant de mon séjour en France.

En ce qui concerne mes progrès, je constate une nette amélioration dans ma manière de travailler, de rédiger des comptes rendus, de prendre des initiatives et surtout en termes de leadership.

Mathilde : Il faut dire que je me sens bien ! Je suis intégrée dans ma mission et j’ai mes habitudes dans la ville et dans mon quartier. Je m’inquiète plutôt de voir le temps avancer rapidement et le retour arriver à grand pas ! En attendant, j’essaie de profiter un maximum de chaque instant et d’expérimenter le plus de choses possible.

Durant ces premiers mois, je pense surtout avoir appris sur moi-même. Ce volontariat est vraiment une incroyable expérience de découverte de soi et d’ouverture sur les autres. Au-delà de ça, je pense avoir développé des soft skills tels que ma patience et ma capacité d’écoute. En termes techniques, j’ai appris dernièrement à réaliser des montages vidéo et audio.

 

  • Quels sont les projets personnels et/ou professionnels que tu prévois de mener d’ici la fin de ta mission ?

 MarshallEn ce qui concerne mes projets professionnels, ma priorité est de me concentrer pleinement sur la réussite de la mission qui m’a été confiée. Je souhaite mettre tous mes efforts dans l’accomplissement des tâches qui me sont assignées.

Quant à mes projets personnels, je suis actuellement dans une phase d’observation et de réévaluation de mes idées initiales. Je prends le temps de réfléchir et de recentrer mes objectifs personnels afin de les ajuster au mieux en fonction de mon expérience et des opportunités qui se présentent.

Mathilde : S’agissant de mes projets professionnels, je compte mener à bien les projets en cours et poursuivre le travail de suivi et d’intégration des volontaires de mobilité croisée. Bon, sur le plan personnel, il me reste tellement de choses encore à découvrir en Côte d’Ivoire. J’aimerais encore voyager dans le pays, à Sassandra, Yamoussoukro et Assinie notamment. Par ailleurs, je n’ai pas encore eu l’occasion d’atteindre mon objectif gastronomique qui est de découvrir toutes les sauces. J’ai encore du travail donc !

 

 

Parole à… le Cirad

Rencontre avec Isabelle MIALET-SERRA, adjointe au directeur régional du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, plus particulièrement chargée de la coopération régionale au Cirad.

En savoir plus sur le Cirad 

 

 

Parole à … l’OIF

L’antenne de France Volontaires à La Réunion donne la parole à ses partenaires ! Épisode 2 : l’OIF.

Rencontre avec Béatrice MAHASAHY, spécialiste de programmes Langue française – Éducation – Culture – Affaires politiques et gouvernance – Développement institutionnel à la Représentation de l’Organisation International de la Francophonie à Madagascar.

En savoir plus sur l’OIF

Mombasa Ocean Festival avec Nilda

La deuxième édition du Mombasa Ocean Festival s’est déroulée du 6 au 10 juin dernier à l’Alliance Française de Mombasa.

 

Ouverture du festival – 6 juin 2023

La cérémonie d’ouverture a rassemblé des professionnels, des artistes et des scientifiques pour partager leur implication à la protection de notre environnement, et en particulier de notre écosystème marin. Le programme comprenait un cocktail de bienvenue, des performances théâtrales par Jukwaa Arts Production et Little Theatre Club, ainsi qu’une exposition collective réunissant des artistes locaux. Cette exposition a été complétée par de magnifiques œuvres réalisées par des élèves de plusieurs écoles publiques et privées de la côte, dans le cadre du Plastic Art School Challenge (rendu possible grâce à la participation matérielle d’entreprises locales telles que Vintz Plastics, Rintz Industries et Baus Taka Enterprise).

Opening ceremony – Little Theatre Club performance

 

“Meet the scientists !” – 7 juin 2023

Dans le cadre du festival, l’Institut de recherche marine et halieutique du Kenya a accueilli les élèves de deux écoles, la Jeddys Academy et la Nyali School. Les enfants ont bénéficié d’une courte présentation sur les dangers qui menacent nos océans, d’ateliers de sensibilisation à la pollution marine, d’une visite de leurs locaux et des laboratoires, d’une session de plongée en réalité virtuelle et enfin d’un atelier de création d’une mosaïque géante avec Yona Mudiba, artiste plasticien connu pour son travail avec des matériaux recyclés.

Meet the scientists – Schools visit at KMFRI – Mosaic workshop

 

Atelier de cartographie avec Catherine Njore – 8 et 9 juin 2023

Catherine Njore est une auteure kényane spécialisée dans la cartographie pour enfants et s’est engagée à initier ces apprenants à travers des activités amusantes pendant le festival. La cartographie de l’océan aide à surveiller, planifier et exécuter les actions nécessaires tout en  impliquant les apprenants dans cette démarche en utilisant des cartes colorées et des jeux.

 

Cartography workshop

 

Ocean Fiesta – 10 juin 2023

La dernière journée du Mombasa Ocean Festival était dédiée aux activités familiales autour du thème de l’océan : exposition d’art recyclé, ateliers créatifs pour les enfants, réalité virtuelle, château gonflable, atelier de peinture, cours de yoga et de zumba, jeux de société, cours d’initiation au français pour les enfants et bien d’autres encore. Une journée qui a été sponsorisée principalement par l’Ambassade, le comté de Mombasa, le Kenya Maritime Authority et CMA CGM. Plusieurs partenaires locaux étaient également présents.

Depuis mai 2022, Nilda effectue sa mission de VSI comme chargée de mission communication à l’Alliance française de Mombasa grâce à l’antenne de France Volontaires à La Réunion. Sa mission est cofinancée par le Département de Mayotte et s’inscrit dans le cadre du programme INTERREG océan Indien, cofinancé par l’Union Européenne.

 

Hadrien accueille les ateliers de coopération décentralisée de l’Ambassade de France à Madagascar à l’île de Sainte-Marie.

En parallèle des ateliers de coopération, s’est déroulée une visite officielle de Monsieur l’Ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud GUILLOIS, et du Conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade, Patrick BOSDURE. Une rencontre à la mairie de Sainte-Marie s’est tenue le 30 mai avec les représentants locaux et le maire de la Commune Urbaine de Sainte-Marie, Joseph RAZAKA.  

Dans le cadre de sa mission de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI), Hadrien a représenté le Territoire de la Côte Ouest (TCO), communauté d’agglomération de l’Ouest de La Réunion, qui co-finance cette mission VSI et qui soutient les projets de développement à l’île de Sainte-Marie.   

Réunion à la mairie de Sainte-Marie le 30 mai 2023

 

Les visites de terrain ont notamment mis à l’honneur la coopération décentralisée entre le TCO et la CUSM (Commune Urbaine de Sainte-Marie). Le projet de gestion des déchets porté par l’association locale partenaire 974 ACTION, en collaboration avec le GRET et le EBB (Esprit Beach et Biodiversité) a ainsi pu être mis en avant.  

 

Déplacement de la délégation en tuk-tuk

 

La délégation a assisté à un entraînement de beach rugby et partagé le goûter avec les zazakely (enfants en malagasy) sur le terrain de beach du Barachois. L’occasion également pour les coopérants de rencontrer Paul, jeune volontaire en Service civique international en appui à l’animation de projets sportifs et environnements à la Cisco de Sainte-Marie, recruté par l’antenne de France Volontaires à La Réunion depuis mars 2023 (mission également co-financée par le TCO). Paul a ainsi pu échanger sur ses projets et activités au sein de 974 ACTION lors de ce moment convivial.  

 

 Entrainement de Beach Rugby avec 974 action

 

 

 

* Cette mission est co-financée par les fonds européens via le programme INTERREG OI V et le Territoire de la Côte Ouest (TCO). 

 

 

 

Herynah et Margaux témoignent du stage de préparation avant leur affectation en mission

Pouvez- vous vous présenter ? 

Herynah : Je suis Herynah. J’ai 22 ans. Je suis mobilisée en tant que VSI Attachée de programme tourisme durable et économie bleue à la Représentation de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Antananarivo à Madagascar.

Margaux : Je m’appelle Margaux, j’ai 24 ans et je vais être affectée à Madagascar en tant que coordinatrice d’actions culturelles à l’alliance française de Antananarivo.

Pourquoi avoir choisi de faire du volontariat ? 

H. : J’ai choisi de faire du volontariat afin de m’engager envers des missions permettant la réalisation des ODD (Objectifs de développement durable), mettre à profit les compétences acquises au sein de mon parcours académique, acquérir des compétences professionnelles dans un environnement interculturel, avoir une meilleure compréhension des thématiques de développement à Madagascar et plus largement dans la zone Océan Indien.

M. : J’ai entendu parler du VSI via le podcast “Bat’ karé” il y a environ deux ans. Les témoignages et les parcours des volontaires étaient très inspirants, j’ai donc gardé en tête ce projet d’expatriation car cela était un bon moyen d’oeuvrer à l’étranger tout en se rapprochant de La Réunion et de contribuer par mes missions au développement du réseau culturel de la zone océan Indien.

Comment t’es tu sentie avant de débuter le stage face à l’expérience du volontariat ?

H. : J’avais hâte de pouvoir découvrir les modules qui allaient être abordés par les formateurs et de rencontrer les futurs volontaires. Cependant, j’ai aussi eu un peu peur qu’il y ait des aspects évoqués durant le stage qui pourraient au final freiner mon envie de faire du volontariat.

M. : J’étais un peu anxieuse et septique concernant ce stage car je craignais que cela soit purement administratif.

Quelles étaient tes attentes vis-à-vis de ce stage ?

H. : J’attendais principalement de ce stage qu’il puisse me conforter dans mon envie de faire ce volontariat et de m’engager à l’international. J’attendais ensuite qu’il puisse répondre aux questions administratives que j’avais et aux éventuels imprévus qui peuvent arriver au niveau des démarches mais aussi une fois sur place. Enfin, j’espérais pouvoir discuter avec les autres futurs volontaires afin de mieux comprendre l’intérêt qu’ils ont par rapport au volontariat et leur état d’esprit durant ce stage.

M. : J’avais plusieurs attentes avant le début de ce stage : trouver des réponses aux questions relatives aux modalités et démarches administratives et médicales ; en savoir plus sur les principes du volontariat et comprendre quel est notre rôle et notre place en tant que volontaire au sein de notre structure d’accueil ; échanger sur la gestion de crise et se préparer aux éventuels risques sécuritaires et sanitaires ; instaurer un espace de confiance et d’échanges entre les différents volontaires et les membres de France Volontaires ; parler des opportunités après le volontariat.

Connais-tu le pays dans lequel tu seras affectée ?

H. : Oui, je serais affectée à Madagascar. Et étant donné que je suis originaire de Madagascar, j’ai eu l’opportunité de retourner dans mon pays d’origine plusieurs fois lorsque j’étais petite pour voir ma famille. Cependant je n’ai jamais vécu là-bas durant une longue période et je ne maîtrise pas la langue malgache donc cette expérience sera pour moi une redécouverte de mon pays et un retour aux sources.

M. : Non, je suis allée à Sainte-Marie mais jamais sur la Grande Terre, j’ai hâte !

 

Rencontres et présentation lors du stage de préparation à l’expérience de volontariat. 

 

Comment s’est passée la découverte du siège de France Volontaires ?

H. : Elle s’est très bien passée ! On a été immédiatement accueillies par les formatrices du siège France Volontaires qui nous ont présenté les locaux et l’équipe de France Volontaires. Je me suis directement sentie à l’aise au sein de l’équipe, des futurs volontaires et dans les locaux, c’est donc un point que j’ai particulièrement apprécié. Je précise cependant que j’ai eu un peu de mal à trouver le siège lors du premier jour de stage du fait de travaux dans le quartier dans lequel se trouve le siège et je suis contente qu’on ait pu loger dans un hôtel qui soit vraiment proche du lieu de stage car je pense que je me serais encore plus perdue sinon !

M. : Très bien, j’ai passé une semaine qui a été productive pour la préparation de mon départ, mais aussi très riche de par la rencontre avec les volontaires et membres de France Volontaires.

Comment s’est déroulé le stage ? Quelles sont tes impressions dans sa globalité ?

H. : Le stage a été dans l’ensemble très intense et instructif. Le stage a été l’occasion de voir en détails plusieurs thèmes comme les responsabilités qu’on a en tant que volontaire, la sécurité dans le pays d’affectation ainsi que la dimension émotionnelle d’une expatriation d’un an au minimum à prendre en compte et qui sont des aspects essentiels pour une meilleure compréhension des enjeux liés à une mission de volontariat. La nature différente des activités mises en place, allant de quizz interactifs à des mises en situation a été un aspect très dynamique du stage et a contribué à une meilleure intégration au sein de la promotion de futurs volontaires. Enfin, j’ai beaucoup apprécié le témoignage d’anciens volontaires et d’entendre leurs ressentis par rapport à leur mission de volontariat.

M. : Ce fut un véritable plaisir de rencontrer l’équipe de France Volontaires et les autres futurs volontaires.

Comment a été l’ambiance durant le stage ? Comment s’est déroulée la rencontre avec les autres futur.e.s volontaires ?

H. : J’ai senti dès le début une ambiance très chaleureuse et un esprit d’équipe déjà présent au sein de la promotion. Cet esprit d’équipe s’est notamment développé grâce aux différentes activités qui ont permis de mieux connaître la personnalité et les motivations de chacun à effectuer le volontariat. Je pense sincèrement que cet esprit de solidarité qui s’est développé dans cette promotion est le point le plus important que je garde de ce stage, et je suis contente d’avoir pu échanger avec autant de personnes ayant des horizons différents mais partageant ce souhait de pouvoir s’engager et faire ses preuves à l’international.

M. : Il y a eu des moments sérieux et instructifs mais aussi beaucoup d’échanges enrichissants et du fun ! C’était très rassurant de rencontrer d’autres volontaires. Tout le monde avait un parcours très riche et atypique. Nous avons beaucoup appris par nos discussions et on a partagé de bons conseils pour notre future expatriation. Certains ont déjà vécu dans des pays où la situation sanitaire et sécuritaire est plus instable. Échanger avec eux sur ces sujets m’a beaucoup aidée pour anticiper les bonnes pratiques mais aussi pour rationaliser certaines peurs que je pouvais avoir.

Penses-tu que tu disposes maintenant de toutes les clés pour vivre au mieux ton expérience volontariat ?

H. : Oui, je pense définitivement bénéficier des outils nécessaires pour pouvoir effectuer et m’épanouir dans cette mission de volontariat.

M. : Oui, je pense avoir reçu toutes les informations nécessaires et les conseils de bonnes pratiques. Maintenant, il y a aura un temps d’adaptation que je ne pourrai appliquer que lorsque je serai dans le pays.

Quels ont été les moments marquants du stage ?

H. : Je ne pense pas qu’il y ait eu un moment marquant dans le sens où j’ai beaucoup appris des différentes interventions de chaque personne et des activités mises en place. J’ai notamment apprécié l’intervention de Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, sur l’intérêt professionnel d’effectuer un volontariat et sur les opportunités que l’on peut avoir à la fin du volontariat de manière plus générale. J’ai aussi beaucoup aimé la première activité que l’on a eu en binôme (5 vérités – 1 mensonge) et qui a permis d’apprendre à connaître de manière fun et interactive l’équipe et les futurs volontaires.  Enfin, j’ai aussi beaucoup apprécié l’activité individuelle de la montgolfière qui personnellement m’a permis de mieux réaffirmer mes motivations pour cette mission de volontariat ainsi que mes motivations personnelles quant à l’avenir que j’envisage après le volontariat.

M. : Ce qui m’a marquée, ce sont les diverses discussions avec les autres volontaires, liées à notre parcours et nos aspirations dans l’exercice de nos missions. Autrement dit, comment l’on conçoit notre mission aujourd’hui en parlant de nos craintes et envies : qu’est-ce que signifie aujourd’hui pour nous réussir notre mission ? Comment nous épanouir dans notre mission et dans le pays ?

As-tu une anecdote à nous raconter ?

H. Ce n’est pas vraiment une anecdote mais il y a dans notre promotion un futur volontaire d’origine italienne du nom d’Antonio qui s’identifie énormément à la culture ivoirienne car il a eu l’occasion de grandir avec une communauté ivoirienne dans son village natal en Italie. Il s’avère qu’Antonio est tellement proche de la culture ivoirienne qu’il est même connu sur la scène musicale en Côte d’Ivoire en tant que musicien ayant collaboré avec plusieurs artistes ivoiriens en Côte d’Ivoire et en Italie. J’ai trouvé ça très intéressant d’autant plus qu’il se trouve qu’il y a un jeune en service civique de réciprocité venant de Côte d’Ivoire du nom de Marshall qui nous a accompagné durant la majorité du stage et qui a reconnu Antonio lors du stage de préparation. Preuve que le monde est petit et que nous sommes plus liés qu’on ne le pense.

Un dernier mot à ajouter ?

H. : Je voulais remercier l’équipe de France Volontaires Réunion de m’avoir permis de participer à ce stage qui au final m’a apporté beaucoup plus que ce que j’espérais notamment grâce aux rencontres avec les futurs volontaires. Je voulais aussi remercier l’équipe du siège France Volontaire de nous avoir aussi bien accueillis et guidés durant ce stage. Enfin je remercie cette promo de volontaires pour la bienveillance et l’ouverture d’esprit dont chacun a fait preuve car si cette formation s’est aussi bien déroulée c’est aussi et surtout grâce à chaque personne qui était présente dans ce stage et qui a permis à sa manière d’enrichir cette expérience.

M. : Merci aux membres de France Volontaires d’avoir si bien organisé ce stage et bon courage aux futurs volontaires pour leur mission et expatriation !

 

Moment convivial entre futur.e.s volontaire.s à Paris

Le Joli Mois de l’Europe dans l’Océan Indien

La science à l’honneur en Union des Comores 

Dans le cadre du Joli Mois de l’Europe et de la célébration de la journée de l’Europe le 9 mai, la Team Europe Initiative a participé à la 4ème édition des Journées Scientifiques de la Faculté des Sciences et Techniques qui s’est tenue du 09 au 11 mai. 

Les membres de la Team Europe ont animé un stand lors de la journée du 9 mai avec pour objectif la valorisation des projets scientifiques financés par le programme INTERREG V OI en Union des Comores.  

Le stand a ainsi pu réunir l’équipe du bureau de l’Union européenne, un chargé de mission du CIRAD pour le projet Food Sec Semence, ainsi que Houfrane Salim, VSI chargée de mission INTERREG en appui au ministère des Affaires Etrangères, basée à l’antenne de la Région Réunion en Union des Comores.

 

Houfrane, VSI chargée de mission INTERREG, au Bureau de l’Union Européenne (BUE) en Union des Comores

 

 Les projets mis en avant lors de cette journée :   

  • Le projet STORM OI sur la surveillance météorologique des océans à travers des capteurs placés sur des tortues imbriquées ; 
  • La thèse du Docteur Abacar Soilihi CHAKIRA effectuée à l’École Doctorale de La Réunion sur “l’élaboration de la qualité de l’ylang-ylang : influence des facteurs abiotiques et technologiques sur les composés aromatiques” ; 
  • Les projets QUAL’INNOV 1 & 2, un projet d’innovation et recherche qualité des produits agro-alimentaires de l’océan Indien.  
  • Le projet GINCOMRUN, un projet de recherche agronomique à visée économique qui a pour but d’identifier, de caractériser et d’évaluer les propriétés sensorielles du gingembre des Comores pour en accroître la valeur commerciale sur le marché international et favoriser son utilisation en agroalimentaire et en cosmétique ; 
  • Le projet UV Indien sur la mesure et le suivi de la variabilité des rayonnements UV  dans l’océan Indien occidental ; 
  • Le projet IOS NET, sur l’étude du gisement solaire et l’optimisation des systèmes énergétiques solaires et intelligents dans les pays de la COI ; 
  • Le projet HATARI sur les sources des aléas sismiques et volcaniques aux Comores ; 
  • D’autres projets : IHOI – Iconothèque Historique de l’Océan Indien, Germination, Vectobiomes, TROI, ECLIPSE, ECOSPIR, G2 OI – Grand Observatoire de l’océan Indien, EPIBIO, IDS IG – Infrastructure de données spatiales et réseau régional de partenariat dans le domaine de l’information géographique. 

Le même soir, un cocktail a également été organisé pour fêter la Journée de l’Europe dans les jardins du Bureau de l’Union Européenne (BUE), en présence de M. Pierre BEZIZ, Chef du Bureau de l’UE aux Comores, à Moroni. Houfrane, VSI recrutée par l’antenne de France Volontaires à La Réunion, était aux côtés de Nadège LAGARDERE, responsable de l’antenne décentralisée de la Région Réunion aux Comores qui est également une ancienne VSI. 

 

Houfrane, VSI chargée de mission INTERREG, à la 4ème édition des Journées scientifiques de la Faculté des Sciences et Techniques, à Moroni

 

Les Océans mis en avant à Maurice 

La Délégation de l’Union Européenne à Maurice a choisi la thématique des océans pour célébrer la Journée de l’Europe. L’événement a eu lieu à Odysseo, le grand aquarium de Port Louis.  

L’équipe de l’antenne de la Région Réunion à Maurice, dont fait partie Aurélien MOLLARD, VSI chargé de mission INTERREG, était présente à l’événement pour représenter la Région Réunion et le soutien de l’Europe en faveur de Maurice dans ce domaine.  

Dans le cadre de sa mission, Aurélien appuie le programme INTERREG océan Indien à Maurice qui finance plusieurs projets dans le domaine de la biodiversité marine, par exemple : 

  • CEDTM : tortues marines 
  • Globice : cétacés (baleines, dauphins…) 
  • MAEO (Observatoire des élasmobranches de l’archipel des Mascareignes) : raies et requins 
  • PAREO (Patrimoine récifal de l’océan Indien) 

Un espace d’exposition avait été prévu afin de donner l’opportunité aux projets soutenus par l’UE et ses États membres de valoriser les actions menées. Le projet PAREO était notamment représenté lors de cette soirée par Reef Conservation, qui le met en œuvre à Maurice. Il s’agit d’éduquer et de sensibiliser les plus jeunes à l’importance de protéger notre récif, à travers des jeux et autres outils pédagogiques et ludiques. Plusieurs “stands” étaient tenus par diverses organisations (internationales, ONG, ministère, etc.) afin de présenter divers projets et l’appui de l’Europe à Maurice sur ces sujets. 

 

 Aurélien, VSI chargé de mission INTERREG à l’antenne décentralisée de la Région Réunion à Maurice accompagné de l’équipe de l’antenne 

Mobilité France – Côte d’Ivoire : Journal des Ambassadeurs (2/6)

Mathilde et Marshall font tous deux partie du programme de mobilité croisée qui prévoit l’envoi de 15 jeunes ivoiriens en service civique en France et de 15 jeunes français en service civique en Côte d’Ivoire. Pendant 6 mois, ils sont « Ambassadeur de l’engagement citoyen » et ont pour mission de suivre et de valoriser les missions des 30 volontaires du programme. 

  • Quelles activités as-tu menées ce mois-ci ?

Mathilde : Avec Marshall, nous avons mis en œuvre plusieurs formats de communication pour valoriser l’action des volontaires français et ivoiriens envoyés en service civique dans le cadre du programme de mobilité croisée. N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site internet et le Facebook de France Volontaires Côte d’Ivoire pour les découvrir ! Aussi, j’ai continué de rendre visite aux volontaires français envoyés dans le cadre du programme de mobilité croisée. J’ai notamment rencontré Rémy, accueilli par l’Association Imagine le Monde (AIM) à Gonzagueville. 

Rencontre avec Rémy, en service civique au sein de l’Association Imagine le Monde (AIM)

Avec l’Office du Service Civique National (OSCN), nous avons poursuivi la mise en mission des plus de 300 volontaires de Yopougon. En plus du suivi administratif et financier habituel, nous nous sommes rendus sur les lieux de mission de volontaires afin de vérifier que tout se passait bien pour ces derniers.

Marshall : Pour répondre aux dires de Mathilde, nous avons en effet travaillé à produire divers formats de communication pour mettre en avant les missions des volontaires. Aussi, j’ai eu l’honneur de participer à deux événements, le premier était une journée sur le volontariat international, le 24 mai dernier à Bobigny, avec Cités Unies France, la Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT), la Délégation de la Mondialisation et l’Agence du Service Civique, révélant les enjeux du volontariat international. J’ai appris beaucoup durant cet événement.

Journée sur le volontariat international

Le second concernait la Rencontre régionale des volontaires en Normandie, un rassemblement organisé par France Volontaires, dans l’optique de tisser des liens entre volontaires, structures et collectivités. J’ai été heureux d’avoir pu rencontrer quatre de mes compatriotes ivoiriens, en mission de service civique à la Mission locale du Havre avec qui j’ai longuement échangé. Je les ai également interviewé sur leur mission de volontariat. D’ailleurs, ces interviews seront bientôt dévoilées au grand jour, restez donc attentifs pour ne surtout pas les manquer !

Rencontre régionale des volontaires en Normandie
  • En dehors du travail, qu’as-tu découvert de ton pays d’accueil et de sa culture ? 

Mathilde : Ce mois de mai fut riche en découvertes ! Au début du mois, j’ai participé à un week-end de rencontres et de travail entre volontaires organisé à Jacqueville par France Volontaires. L’occasion de découvrir la fabrication du sel et de l’attiéké, mais surtout de profiter des plages paradisiaques de la côte ouest ivoirienne ! J’ai également pris part au milieu du mois à une visite guidée de Grand Bassam, suivie de celle d’une chocolaterie. Vous imaginez bien que je n’aurai manqué ça pour rien au monde !

Les volontaires français en week-end de cohésion et de travail organisé par France Volontaires à Jacqueville

Autrement, j’ai profité des week-ends prolongés de mai pour me rendre quelques jours à Tiassalé, puis à Korhogo. Le calme et la verdure apparaissent dès que l’on sort d’Abidjan, c’est très reposant. J’ai déjà quelques projets pour le mois prochain mais je vous garde la surprise pour le prochain numéro !

Vue depuis le sommet du Mont Korhogo

Marshall : Quant à moi, ce mois de mai m’a permis de me reposer, hors des remous du travail. Je me suis rendu à Paris, pour aller voir la belle et célèbre Tour Eiffel. J’ai éprouvé une profonde joie en la visitant et j’ai même eu l’occasion de monter jusqu’à son sommet. Cette découverte restera gravée à jamais dans ma mémoire. C’est grâce à cette mission de volontariat que je peux vivre ce genre d’expérience et ressentir ces multiples émotions. Ces deux mois passés en France me donnent encore plus envie de continuer et de mettre tout en oeuvre pour que mon Service Civique soit une réussite ! Encore merci à l’OSCN et à France Volontaires de m’avoir permis d’intégrer ce programme de volontariat.

Rencontre entre jeunes marocains et corses lors d’un chantier de solidarité internationale à Azrou

Un groupe de jeunes marocains et corses s’est rencontré lors d’un chantier de solidarité internationale à Azrou, dans le cadre d’un projet porté par deux associations : l’Association Sans Frontières (ASF) et la Fédération des Associations Laïques d’Éducation Permanente (FALEP), en partenariat avec France Volontaires, la Ligue de l’Enseignement et avec le soutien du programme VVVSI du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, ainsi que du programme de volontariat soutenu par la Collectivité de Corse.

Ce voyage solidaire a duré deux semaines, du 15 avril au 1er mai, pendant lesquelles les jeunes se sont activement engagés auprès de l’association ASF en participant à la réalisation de travaux au Lycée Mohammed V.

Les jeunes volontaires ont grandement apprécié la vie à Azrou ainsi que les autres villes visitées, telles que Fès, Meknès et Ifrane. Ils ont particulièrement été touchés par l’hospitalité, la bienveillance et la richesse des échanges. Ce séjour leur a offert l’opportunité de découvrir une autre culture, de nouer des liens d’amitié et de vivre une expérience collective où ils ont réalisé des travaux concrets de solidarité internationale, tels que le jardinage, la peinture et la rénovation de la bibliothèque du Lycée. Ils ont également eu la possibilité de prendre des responsabilités et de s’épanouir grâce à des apprentissages personnels et techniques.

Rendez-vous au maquis – Partie 1 : Léana et Rémi à mi-chemin

Rémi et Léana sont volontaires en Service Civique dans le cadre du programme de Mobilité croisée entre la France et la Côte d’Ivoire. Pour rappel, ce projet prévoit l’envoi de 15 volontaires ivoiriens en France et de 15 volontaires français en Côte d’Ivoire, sous statut de Service Civique.

Pour Léana, 22 ans, s’engager en Service Civique à l’international et particulièrement en Afrique, c’était tenter de se rapprocher de ses racines paternelles. Elle recherchait également à être dépaysée et à évoluer quelques mois dans un environnement rural.

Jeune bachelier, Rémi avait, quant à lui, arrêté ses études en début d’année scolaire. Le Service Civique à l’international était pour lui l’occasion de rester actif et d’avoir une expérience professionnalisante à l’étranger.

« A mon arrivée, le mot d’ordre était excitation ! » – Léana

Léana, envoyée par l’ONG AIME, réalise son volontariat au sein de l’association CRESAS, qui promeut l’art et la culture auprès des populations qui y ont le moins accès. Depuis le début de l’année, l’association a créé une plateforme culturelle internationale à M’Brago 2, à 40 kilomètres d’Abidjan. Les jeunes du village et des environs y sont accueillis pour participer à des activités musicales, théâtrales et littéraires.

Léana accompagne le projet depuis ses débuts. Elle participe au développement du centre, à la bonne gestion des activités ainsi qu’à la valorisation de la programmation culturelle.

« Aujourd’hui, on peut dire qu’on a bien avancé, le train est en marche ! Les activités principales sont lancées et on a gagné en auditeurs réguliers ! » – Léana

Rémi est envoyé par Eurocircle et effectue son volontariat au sein de l’association Des Livres Pour Tous. Cette dernière implante des bibliothèques dans les quartiers où l’accès à la lecture est difficile. Il accueille les enfants à la bibliothèque, leur propose des activités ludiques et répond de manière générale aux demandes des enfants (aide aux devoirs ou à la lecture par exemple).

« Ce que j’aime dans ma mission c’est proposer des activités aux enfants. Au début, on ne sait pas si ça va leur plaire et puis on les voit repartir avec le sourire, revenir le lendemain et en redemander. Ça fait plaisir. » – Rémi

 

Les deux volontaires aspirent désormais à mener à bien les projets qu’ils ont entrepris dans leurs structures respectives et à continuer à découvrir ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire ! Léana par exemple s’apprête à découvrir la côte ouest et aspire à voyager jusqu’aux hauteurs de Man dans les prochaines semaines. 

« Mon objectif aussi c’est de m’améliorer en Nouchi (ndlr : argot ivoirien) afin de ramener un peu de Nouchi en Normandie ! » – Rémi