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1ère édition du Week-end cohésion et aventure des volontaires

9 participants de France Volontaires Ghana et 3 du Programme de récompense du chef de l’Etat (the Head of State Award Scheme), ont partagé un week-end tourné autour de l’aventure, du dépassement de soi mais aussi de la cohésion, le tout en découvrant une région du Ghana en contexte multiculturel.

Les volontaires ghanéens du Programme de récompense du chef de l’Etat (the Head of State Award Scheme), initiative publique mise en place pour entreprendre un programme de développement et d’autonomisation de la jeunesse (permettant aux jeunes âgés de 14 à 24 ans d’explorer tout leur potentiel et de trouver leur objectif à travers le volontariat), ont l’habitude de ces explorations, qui font partie entière de leur Programme.

Le groupe est parti pour 2 jours avec sacs à dos, tente et matériel de camping, ainsi que nourriture et matériel de cuisine depuis Accra en direction d’Akosombo pour déjeuner au bord de la rivière Volta après avoir passé Shai Hills. Nous avons ensuite emprunté le fameux pont d’Adomi, construit en 1957 et qui permet de connecter la Région Volta au reste du pays.

Arrivés de nuit et sous la pluie, nous avons ensuite entrepris l’ascension du Mont Afadjato, plus haute montagne du Ghana (885 mètres) et montagne hors chaîne en Afrique de l’Ouest. La bonne humeur et l’entraide ont permis au groupe de volontaires ghanéens et français d’arriver au sommet de la montagne après deux heures d’ascension, et d’installer en fin de soirée le camp pour la nuit.

 

 

 

Réunis autour d’un feu de camp, le groupe a également préparé le dîner accompagné d’échanges.

 

 

Le lendemain, après avoir redescendu la montagne, le groupe a effectué une seconde marche vers les cascades de Wli, majestueuses et torrentielles en cette saison des pluies. Un bain bien mérité a marqué cette dernière étape pour les volontaires qui ont pu découvrir une région du Ghana, tout en vivant une expérience interculturelle et apprenant à dépasser leur limite. Au retour, la fatigue des volontaires a progressivement laissé place à une grande fierté !

 

Lancement du FSPI-R volontaires au Cameroun

Quelques éléments de contexte

C’est le premier projet de ce genre financé par le FSPI-R. Le Fonds de solidarité pour les projets innovants est un outil mis à disposition par l’Ambassade de France au Cameroun pour mener des actions innovantes à impacts rapide et fortement visibles au bénéfices des populations locales.

Cette proposition de projet fait suite à un ensemble d’évolutions et de temps forts. Au lendemain de l’adoption de la loi sur le volontariat au Cameroun (juillet 2021), un important travail de renforcement et d’accompagnement de la société civile camerounaise demeure nécessaire pour promouvoir davantage le volontariat et susciter la mobilisation des jeunes camerounais pour le développement de leurs terroirs.

Dans ce contexte, France Volontaires, sous le Haut Patronage du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) et de l’Ambassade de France, a organisé en octobre 2022 le 2ème Salon International du Volontariat et de la Solidarité sur le thème « Nouvelles ambitions pour le volontariat ». Cet événement a permis des rencontres et une réflexion collective sur la question de l’engagement citoyen comme réponse transversale et puissante aux défis de notre société et du monde.
Le Forum Régional Afrique-Europe « Notre futur – S’ENGAGER » en décembre 2022 a également été l’occasion de promouvoir le rôle du volontariat sur le volet de la préservation de la paix et de la construction d’un monde nouveau. A cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre France Volontaires et le MINJEC dans le but de renforcer une coopération déjà existante entre les deux institutions.

Un projet innovant d’accompagnement de l’écosystème du volontariat

Cet appui à l’engagement citoyen reste un objectif important de l’Ambassade de France à Yaoundé, visant à assurer un cadre sécurisant, favorable à l’action des associations notamment pour les publics jeunes. Le poste demeure un soutient historique des acteurs de la société civile œuvrant dans le volontariat, objet pertinent et durable d’une coopération équilibrée. C’est pourquoi nous avons travaillé à proposer ce « projet d’accompagnement de l’écosystème du volontariat au Cameroun ».
Au terme de ce projet, l’écosystème national du volontariat au Cameroun sera renforcé par :
• Des programmes de formations et d’accompagnement de cadres associatifs, de cadres du MINJEC et de 3 collectivités territoriales (CT) de 3 régions distinctes ;
• La mise en place des dispositifs communaux de promotion du Volontariat au niveau de 3 CT ;
• Le déploiement de 36 volontaires nationaux camerounais au sein des CT et autres associations.

Sessions de renforcements de capacités de tous les acteurs

Nous proposons tout au long de la première phase de ce projet des sessions de renforcement de capacités des acteurs de l’écosystème du volontariat et de l’engagement au Cameroun.
Nous commençons par la première session de renforcement des capacités de la société civile constitué de membre du le Réseau des Acteurs du Volontariat et de la Solidarité Internationale (RAVSI) de la Plateforme du Volontariat au Cameroun (PLAVOLCAM) et des organisations de la société civile du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNNJC).

Ces réseaux rassemblent les acteurs incontournables de l’écosystème du volontariat au Cameroun. Rassemblant OSC et jeunesses ils accueillent et accompagnent les volontaires internationaux et nationaux sur le terrain.
Un temps fort de formation « entre adulte » qui se tient dans la droite ligne de tous nos engagements depuis plusieurs années. Ces réseaux nous accompagnent sur le terrain depuis 2014 et sont le moteur de l’engagement locale au Cameroun c’est pourquoi nous nous engageons à toujours les accompagner à travers ce genre de session de formation.
Au programme des modules d’animation d’un réseau, recherche de financement, communication des organisations et vie associative. Autant de modules qui doivent permettent aux bénéficiaires de monter en capacité et de se doter de projet innovants et solide qui peuvent accueillir des volontaires, internationaux comme nationaux.

 « Le choix des modules est intéressant surtout sur le plan de communication qui va nous permettre à tous | de développer nos éléments de langages pour promouvoir au mieux l’engagement de nos jeunes et nos activités citoyennes.
Sur le plan pratique, j’ai trouvé ces 3 jours très instructifs dans une belle ambiance ! Nous aimerions toujours recevoir plus pendant plus longtemps mais nous ferons au mieux pour construire des restitutions auprès de nos membres de nos réseaux respectifs ! »

Sandrine Mfoppa, JADD, RAVSI Centre

Nous avons poursuivi par une seconde session de renforcement des capacités avec les cadres de la commune de Yaoundé 6 et de Douala 3e. Commune bénéficiaire du projet qui accueillera un centre de ressources mais aussi 12 volontaires du Programme National du Volontariat chacune. Et grâce à notre expérience dans le domaine de l’accompagnement des volontaires nous avons souhaité leur transmettre les rouages de l’encadrement et du suivi de volontaires afin que ces missions soient les plus productives possibles pour le volontaire ainsi que pour la commune.

Enfin c’est le PNV qui bénéficie de nos partages d’expériences, institution formée en 2017, ayant mobilisé déjà près de 1538 volontaires nationaux, nous souhaitons partager nos compétences et expertise quant à l’accompagnement des volontaires.

 Ce projet est un important moment d’échanges d’expériences professionnelles entre deux institutions. Son orientation vers les communes coïncide avec l’ambition gouvernementale de faire du volontariat un levier du développement en ouvrant de nouvelles perspectives aux différents acteurs, dans une approche |inclusive et participative, centrée sur les populations.

Mahamat Boukat Alipha, Cordonateur National du Programme National du Volontariat


Abameth Kaïgama, président de l’antenne Septentrion du RAVSI serrant la main à Achille Valéry Mengo, CADV de France Volontaires suite à son élection à Garoua

En 2014, nous avions assisté à une réunion avec le RAVSI Centre malheureusement nous n’avons pas réussi à mettre en place le RAVSI Sptentrion à cause des problèmes sécuritaires mais après toutes ces années, le RAVSI est enfin Opérationnel ! Nous sommes très heureux de travailler avec France Volontaires et les autres plateformes du volontariat camerounais.

   Abameth Kaïgama, président de l’antenne Septentrion du RAVSI

Nous avons achevé la première phase de ce projet dans la région du Nord, plus précisément dans la ville de Garoua. Plusieurs temps d’échanges et de partage avec des acteurs divers venus des régions de l’Adamaoua et de l’Extrême Nord. Ces échanges, accompagnés par le Programme National de volontariat (PNV), ont permis de renforcer les capacités des OSC dans différents domaines tels que la mobilisation des ressources dans une organisation, la vie associative, l’animation de réseaux, l’environnement du volontariat national au Cameroun, le renforcement moral.

Une rencontre riche, tant avec les cadres de la commune de Garoua 2e, qui se sont montrés très motivés et engagés dans le développement de leur commune. Qu’avec les Responsables des Antennes régionales du Programme National de volontariat (Adamaoua, Nord , Extrême Nord) autour des questions de tutorat et des de chantiers de solidarité.

Ce déplacement à Garoua a permis à l’Espace Volontariats de renforcer sa présence dans cette région. Grâce à ce projet, le 5ème bureau du RAVSI a été mis en place. En effet, lors de cette formation, les OSC du Septentrion ont élu leur Coordonnateur, Abamet Kaïgama, sous le parrainage de Mamat Boukar Alipha, Coordonnateur national du PNV.
De beaux jours en perspective pour les Engagement citoyens et le RAVSI dans ces Régions.

Outro

C’est un projet que nous sommes fières de vous présenter comme bras opérationnel de la volonté de l’Ambassade de France à accompagner l’écosystème du volontariat et de l’engagement au Cameroun. Au côté du PNV avec l’onction ministérielle comme vitrine de notre mémorandum et d’exemple d’une collaboration et coopération réussie.
Vous pourrez suivre notre EV mobile et notre équipe ainsi que les bénéficiaires via notre page Facebook.


Délégué Régional (littoral) du MINJEC, NANG Terrestra, ouvre la session avec les OSC à Douala.

Formation BELC : première édition régionale avec l’appui de Cécile, VSI à Maurice

La formation BELC s’inscrit dans le cadre de la coopération entre Maurice et la France dans le secteur de l’éducation. Initié par France Education international, le BELC Maurice 2023 a eu pour ambition de proposer aux éducateurs du français une réflexion autour de nouvelles pratiques et de nouveaux outils pour mieux relever les défis auxquels ce secteur se trouve confronté.

Cet événement inédit a fédéré 128 professionnels du français (enseignant, responsable, chef d’établissement, inspecteur, directeur, etc.) dont 83 de Maurice et 45 de l’étranger autour des différents modules, à l’image de Cécile Volontaire de solidarité internationale, qui contribue depuis 10 mois au développement des valeurs francophones dans la région avec le soutien financier du Département de La Réunion et des fonds européens.

 

En outre, le podcast WEBELC réalisé à l’issue du module « Créer et animer une émission de webradio avec des élèves » explique et retrace les coulisses d’un événement interlinguistique particulièrement riche en rencontres et source de bonnes pratiques pédagogiques comme le souligne Cécile :

Cette semaine fut inoubliable pleine de rencontres merveilleuses. Nous avons eu un formateur exceptionnel, plein de bienveillance et à l’écoute. Je me suis découverte une curiosité pour la composition musicale et un certain engouement à la préparation et réalisation d’interviews que je mets en application à l’Université des Mascareignes.

Dispositif de volontariat co-financé par l’État, le Département de La Réunion et dans le cadre du programme INTERREG V Océan Indien, par l’Union européenne et la Région Réunion. L’Europe s’engage à La Réunion avec le fonds européen de développement régional.

6ème édition du dispositif de l’aéroport

Pour la 6ème année, France Volontaires – plateforme française du volontariat international d’échange et de solidarité – met en place, en collaboration avec l’Ambassade de France au Togo et l’Agence Nationale de Volontariat au Togo, le dispositif d’accueil des volontaires français à l’aéroport.

 

Dynamique du volontariat au Togo

Chaque année, on estime à près de 2000 le nombre de jeunes français s’engageant dans des missions de développement et de solidarité internationale au Togo, faisant ainsi de ce pays leur principale destination au niveau international.

Agés majoritairement entre 18 et 25 ans, ces jeunes bénévoles participent à la réalisation de projets d’intérêt général dans les communautés à la base, contribuant à la réalisation de projets de protection de l’environnement, de construction, d’appui à la scolarisation, d’accès à l’eau, d’agroécologie, majoritairement lors de chantiers de solidarité internationale ou de stages humanitaires. Dans 85 % des cas, ces jeunes organisent ces missions par une prise de contact direct avec les structures associatives au Togo sans passer par un dispositif de volontariat.

Travail de France Volontaires via l’Espace Volontariats

L’accueil, l’intégration, la sécurité des volontaires français au Togo et la professionnalisation des associations togolaises constituent un enjeu important pour les autorités togolaises, l’ambassade de France et France volontaires. C’est pourquoi France Volontaires via l’Espace Volontariats du Togo dispose d’un espace d’accueil, d’information, de conseil et d’orientation dédié aux volontaires et aux structures qui les accueillent pour faciliter leur intégration au Togo et les accompagner dans leur mission de volontariat.

Déploiement du dispositif à l’aéroport

Afin que ces différents acteurs prennent connaissance des services de France Volontaires au Togo dès leur arrivée sur le sol Togolais, il a été mis en place depuis 2016 le « dispositif de l’aéroport » constitué d’une équipe de 4 animateurs déployés durant la période estivale à l’aéroport de Lomé. La mission de ces animateurs consiste à accueillir, à informer, à conseiller, à orienter et à recenser les volontaires internationaux arrivant au Togo, ainsi que les structures qui les accueillent.

Nous informons donc chaque personne ayant un projet de volontariat au Togo de la présence quotidienne de ces animateurs reconnaissable grâce une veste indiquée de l’écriture « Bienvenue aux volontaires » et présents sur les vols des quatre compagnies aériennes qui relient la France au Togo : Air France (AF), Bruxelles Airlines (BA), Ethiopian Airlines (ET) et Royal Air Maroc (RAM). Ils distribueront des supports d’informations (guides d’information, plaquettes de France Volontaires, contacts utiles …) et demanderont aux volontaires de s’enregistrer sur la base de données de France Volontaires.

Mobilité France – Côte d’Ivoire : Journal des Ambassadeurs (3/6)

Mathilde et Marshall font tous deux parties du programme de mobilité croisée qui prévoit l’envoi de 15 jeunes ivoiriens en service civique en France et de 15 jeunes français en service civique en Côte d’Ivoire. Pendant 6 mois, ils sont « Ambassadeurs de l’engagement citoyen » et ont pour mission de suivre et de valoriser les missions des 30 volontaires du programme.

  • Comment s’est déroulé ton 3ème mois de mission ?

Marshall : Concernant ce mois de juin, tout s’est très bien déroulé ! Lors de ma visite à La Roche-sur-Yon pour la rencontre avec les volontaires des lycées agricoles, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec ces jeunes engagés dans le service civique. Ce fut une expérience enrichissante et inspirante de discuter avec eux de leur mission et de leurs motivations.

Lors de mon arrivée à La Roche-sur-Yon, nous avons également eu le privilège de nous rendre à la plage afin de nous détendre et de mieux faire connaissance. Par la suite, j’ai organisé une séance d’interview avec les volontaires ivoiriens du lycée agricole, bien qu’ils ne fassent pas partie du projet de mobilité croisée. Ces moments de partage et d’échange ont renforcé ma conviction quant à l’importance du service civique et de l’engagement des jeunes. C’était une expérience positive qui m’a permis de découvrir de nouvelles perspectives et de nouer des liens avec d’autres volontaires.

Faut dire que globalement, ce mois a été marqué par des journées intenses consacrées au dérushage et au montage des vidéos d’interviews à Rouen, à Paris lors de l’événement axé sur le thème “Comment accompagner vos collaborateurs et collaboratrices à s’engager à l’international”, et à La Roche-sur-Yon avec les volontaires du lycée agricole. 

En somme, ce mois a été intense mais également très gratifiant. Les rencontres et les échanges que j’ai eus ont renforcé ma motivation et ma conviction quant à l’importance de promouvoir l’engagement international et le développement personnel à travers le service civique.

Mathilde : Tout s’est bien déroulé ce mois-ci ! Dans le cadre de ma mission de service civique, j’ai eu l’occasion d’aller plusieurs fois sur le terrain. Je me suis rendue avec mes collègues de l’OSCN (Office du Service Civique National) à Yopougon afin d’assurer le suivi des volontaires mis en mission dans les différentes structures d’accueil du quartier. Je suis également allée visiter le centre de service civique de Bimbresso, où j’ai été interviewée par la chaîne de télévision NCI. Une sacrée expérience ! Pour finir, j’ai participé à une journée de formation des tuteurs et tutrices ivoiriens qui accueillent les volontaires français en service civique dans le cadre du programme de mobilité croisée. Ces deux journées, organisées par France Volontaires Côte d’Ivoire m’ont permis d’en apprendre davantage sur l’encadrement et l’accompagnement des volontaires en service civique.

D’un point de vue personnel, pas de grand voyage ce mois-ci mais la découverte de nouveaux coins à Abidjan. Notamment la librairie 1949 à Yopougon Ananeraie. Le concept : une bibliothèque et librairie des écritures féminines d’Afrique et du monde noir. Un vrai petit cocon où l’on peut passer sa journée à lire, manger et causer pendant des heures avec la propriétaire des lieux. 

 

  • Tu arrives déjà au milieu de ton parcours de volontariat, comment te sens-tu ? Qu’estimes-tu avoir appris jusqu’à maintenant ?

Marshall : Personnellement, je peux affirmer que je me suis parfaitement intégré grâce à la gentillesse des salariés de France Volontaires. Je me sens pleinement investi dans mes missions actuelles. Ce qui me frappe, c’est la rapidité avec laquelle le temps passe, et donc j’essaie de profiter au maximum de chaque instant de mon séjour en France.

En ce qui concerne mes progrès, je constate une nette amélioration dans ma manière de travailler, de rédiger des comptes rendus, de prendre des initiatives et surtout en termes de leadership.

Mathilde : Il faut dire que je me sens bien ! Je suis intégrée dans ma mission et j’ai mes habitudes dans la ville et dans mon quartier. Je m’inquiète plutôt de voir le temps avancer rapidement et le retour arriver à grand pas ! En attendant, j’essaie de profiter un maximum de chaque instant et d’expérimenter le plus de choses possible.

Durant ces premiers mois, je pense surtout avoir appris sur moi-même. Ce volontariat est vraiment une incroyable expérience de découverte de soi et d’ouverture sur les autres. Au-delà de ça, je pense avoir développé des soft skills tels que ma patience et ma capacité d’écoute. En termes techniques, j’ai appris dernièrement à réaliser des montages vidéo et audio.

 

  • Quels sont les projets personnels et/ou professionnels que tu prévois de mener d’ici la fin de ta mission ?

 MarshallEn ce qui concerne mes projets professionnels, ma priorité est de me concentrer pleinement sur la réussite de la mission qui m’a été confiée. Je souhaite mettre tous mes efforts dans l’accomplissement des tâches qui me sont assignées.

Quant à mes projets personnels, je suis actuellement dans une phase d’observation et de réévaluation de mes idées initiales. Je prends le temps de réfléchir et de recentrer mes objectifs personnels afin de les ajuster au mieux en fonction de mon expérience et des opportunités qui se présentent.

Mathilde : S’agissant de mes projets professionnels, je compte mener à bien les projets en cours et poursuivre le travail de suivi et d’intégration des volontaires de mobilité croisée. Bon, sur le plan personnel, il me reste tellement de choses encore à découvrir en Côte d’Ivoire. J’aimerais encore voyager dans le pays, à Sassandra, Yamoussoukro et Assinie notamment. Par ailleurs, je n’ai pas encore eu l’occasion d’atteindre mon objectif gastronomique qui est de découvrir toutes les sauces. J’ai encore du travail donc !

 

 

Parole à… le Cirad

Rencontre avec Isabelle MIALET-SERRA, adjointe au directeur régional du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, plus particulièrement chargée de la coopération régionale au Cirad.

En savoir plus sur le Cirad 

 

 

Parole à … l’OIF

L’antenne de France Volontaires à La Réunion donne la parole à ses partenaires ! Épisode 2 : l’OIF.

Rencontre avec Béatrice MAHASAHY, spécialiste de programmes Langue française – Éducation – Culture – Affaires politiques et gouvernance – Développement institutionnel à la Représentation de l’Organisation International de la Francophonie à Madagascar.

En savoir plus sur l’OIF

Mombasa Ocean Festival avec Nilda

La deuxième édition du Mombasa Ocean Festival s’est déroulée du 6 au 10 juin dernier à l’Alliance Française de Mombasa.

 

Ouverture du festival – 6 juin 2023

La cérémonie d’ouverture a rassemblé des professionnels, des artistes et des scientifiques pour partager leur implication à la protection de notre environnement, et en particulier de notre écosystème marin. Le programme comprenait un cocktail de bienvenue, des performances théâtrales par Jukwaa Arts Production et Little Theatre Club, ainsi qu’une exposition collective réunissant des artistes locaux. Cette exposition a été complétée par de magnifiques œuvres réalisées par des élèves de plusieurs écoles publiques et privées de la côte, dans le cadre du Plastic Art School Challenge (rendu possible grâce à la participation matérielle d’entreprises locales telles que Vintz Plastics, Rintz Industries et Baus Taka Enterprise).

Opening ceremony – Little Theatre Club performance

 

“Meet the scientists !” – 7 juin 2023

Dans le cadre du festival, l’Institut de recherche marine et halieutique du Kenya a accueilli les élèves de deux écoles, la Jeddys Academy et la Nyali School. Les enfants ont bénéficié d’une courte présentation sur les dangers qui menacent nos océans, d’ateliers de sensibilisation à la pollution marine, d’une visite de leurs locaux et des laboratoires, d’une session de plongée en réalité virtuelle et enfin d’un atelier de création d’une mosaïque géante avec Yona Mudiba, artiste plasticien connu pour son travail avec des matériaux recyclés.

Meet the scientists – Schools visit at KMFRI – Mosaic workshop

 

Atelier de cartographie avec Catherine Njore – 8 et 9 juin 2023

Catherine Njore est une auteure kényane spécialisée dans la cartographie pour enfants et s’est engagée à initier ces apprenants à travers des activités amusantes pendant le festival. La cartographie de l’océan aide à surveiller, planifier et exécuter les actions nécessaires tout en  impliquant les apprenants dans cette démarche en utilisant des cartes colorées et des jeux.

 

Cartography workshop

 

Ocean Fiesta – 10 juin 2023

La dernière journée du Mombasa Ocean Festival était dédiée aux activités familiales autour du thème de l’océan : exposition d’art recyclé, ateliers créatifs pour les enfants, réalité virtuelle, château gonflable, atelier de peinture, cours de yoga et de zumba, jeux de société, cours d’initiation au français pour les enfants et bien d’autres encore. Une journée qui a été sponsorisée principalement par l’Ambassade, le comté de Mombasa, le Kenya Maritime Authority et CMA CGM. Plusieurs partenaires locaux étaient également présents.

Depuis mai 2022, Nilda effectue sa mission de VSI comme chargée de mission communication à l’Alliance française de Mombasa grâce à l’antenne de France Volontaires à La Réunion. Sa mission est cofinancée par le Département de Mayotte et s’inscrit dans le cadre du programme INTERREG océan Indien, cofinancé par l’Union Européenne.

 

Hadrien accueille les ateliers de coopération décentralisée de l’Ambassade de France à Madagascar à l’île de Sainte-Marie.

En parallèle des ateliers de coopération, s’est déroulée une visite officielle de Monsieur l’Ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud GUILLOIS, et du Conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade, Patrick BOSDURE. Une rencontre à la mairie de Sainte-Marie s’est tenue le 30 mai avec les représentants locaux et le maire de la Commune Urbaine de Sainte-Marie, Joseph RAZAKA.  

Dans le cadre de sa mission de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI), Hadrien a représenté le Territoire de la Côte Ouest (TCO), communauté d’agglomération de l’Ouest de La Réunion, qui co-finance cette mission VSI et qui soutient les projets de développement à l’île de Sainte-Marie.   

Réunion à la mairie de Sainte-Marie le 30 mai 2023

 

Les visites de terrain ont notamment mis à l’honneur la coopération décentralisée entre le TCO et la CUSM (Commune Urbaine de Sainte-Marie). Le projet de gestion des déchets porté par l’association locale partenaire 974 ACTION, en collaboration avec le GRET et le EBB (Esprit Beach et Biodiversité) a ainsi pu être mis en avant.  

 

Déplacement de la délégation en tuk-tuk

 

La délégation a assisté à un entraînement de beach rugby et partagé le goûter avec les zazakely (enfants en malagasy) sur le terrain de beach du Barachois. L’occasion également pour les coopérants de rencontrer Paul, jeune volontaire en Service civique international en appui à l’animation de projets sportifs et environnements à la Cisco de Sainte-Marie, recruté par l’antenne de France Volontaires à La Réunion depuis mars 2023 (mission également co-financée par le TCO). Paul a ainsi pu échanger sur ses projets et activités au sein de 974 ACTION lors de ce moment convivial.  

 

 Entrainement de Beach Rugby avec 974 action

 

 

 

* Cette mission est co-financée par les fonds européens via le programme INTERREG OI V et le Territoire de la Côte Ouest (TCO). 

 

 

 

Herynah et Margaux témoignent du stage de préparation avant leur affectation en mission

Pouvez- vous vous présenter ? 

Herynah : Je suis Herynah. J’ai 22 ans. Je suis mobilisée en tant que VSI Attachée de programme tourisme durable et économie bleue à la Représentation de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Antananarivo à Madagascar.

Margaux : Je m’appelle Margaux, j’ai 24 ans et je vais être affectée à Madagascar en tant que coordinatrice d’actions culturelles à l’alliance française de Antananarivo.

Pourquoi avoir choisi de faire du volontariat ? 

H. : J’ai choisi de faire du volontariat afin de m’engager envers des missions permettant la réalisation des ODD (Objectifs de développement durable), mettre à profit les compétences acquises au sein de mon parcours académique, acquérir des compétences professionnelles dans un environnement interculturel, avoir une meilleure compréhension des thématiques de développement à Madagascar et plus largement dans la zone Océan Indien.

M. : J’ai entendu parler du VSI via le podcast “Bat’ karé” il y a environ deux ans. Les témoignages et les parcours des volontaires étaient très inspirants, j’ai donc gardé en tête ce projet d’expatriation car cela était un bon moyen d’oeuvrer à l’étranger tout en se rapprochant de La Réunion et de contribuer par mes missions au développement du réseau culturel de la zone océan Indien.

Comment t’es tu sentie avant de débuter le stage face à l’expérience du volontariat ?

H. : J’avais hâte de pouvoir découvrir les modules qui allaient être abordés par les formateurs et de rencontrer les futurs volontaires. Cependant, j’ai aussi eu un peu peur qu’il y ait des aspects évoqués durant le stage qui pourraient au final freiner mon envie de faire du volontariat.

M. : J’étais un peu anxieuse et septique concernant ce stage car je craignais que cela soit purement administratif.

Quelles étaient tes attentes vis-à-vis de ce stage ?

H. : J’attendais principalement de ce stage qu’il puisse me conforter dans mon envie de faire ce volontariat et de m’engager à l’international. J’attendais ensuite qu’il puisse répondre aux questions administratives que j’avais et aux éventuels imprévus qui peuvent arriver au niveau des démarches mais aussi une fois sur place. Enfin, j’espérais pouvoir discuter avec les autres futurs volontaires afin de mieux comprendre l’intérêt qu’ils ont par rapport au volontariat et leur état d’esprit durant ce stage.

M. : J’avais plusieurs attentes avant le début de ce stage : trouver des réponses aux questions relatives aux modalités et démarches administratives et médicales ; en savoir plus sur les principes du volontariat et comprendre quel est notre rôle et notre place en tant que volontaire au sein de notre structure d’accueil ; échanger sur la gestion de crise et se préparer aux éventuels risques sécuritaires et sanitaires ; instaurer un espace de confiance et d’échanges entre les différents volontaires et les membres de France Volontaires ; parler des opportunités après le volontariat.

Connais-tu le pays dans lequel tu seras affectée ?

H. : Oui, je serais affectée à Madagascar. Et étant donné que je suis originaire de Madagascar, j’ai eu l’opportunité de retourner dans mon pays d’origine plusieurs fois lorsque j’étais petite pour voir ma famille. Cependant je n’ai jamais vécu là-bas durant une longue période et je ne maîtrise pas la langue malgache donc cette expérience sera pour moi une redécouverte de mon pays et un retour aux sources.

M. : Non, je suis allée à Sainte-Marie mais jamais sur la Grande Terre, j’ai hâte !

 

Rencontres et présentation lors du stage de préparation à l’expérience de volontariat. 

 

Comment s’est passée la découverte du siège de France Volontaires ?

H. : Elle s’est très bien passée ! On a été immédiatement accueillies par les formatrices du siège France Volontaires qui nous ont présenté les locaux et l’équipe de France Volontaires. Je me suis directement sentie à l’aise au sein de l’équipe, des futurs volontaires et dans les locaux, c’est donc un point que j’ai particulièrement apprécié. Je précise cependant que j’ai eu un peu de mal à trouver le siège lors du premier jour de stage du fait de travaux dans le quartier dans lequel se trouve le siège et je suis contente qu’on ait pu loger dans un hôtel qui soit vraiment proche du lieu de stage car je pense que je me serais encore plus perdue sinon !

M. : Très bien, j’ai passé une semaine qui a été productive pour la préparation de mon départ, mais aussi très riche de par la rencontre avec les volontaires et membres de France Volontaires.

Comment s’est déroulé le stage ? Quelles sont tes impressions dans sa globalité ?

H. : Le stage a été dans l’ensemble très intense et instructif. Le stage a été l’occasion de voir en détails plusieurs thèmes comme les responsabilités qu’on a en tant que volontaire, la sécurité dans le pays d’affectation ainsi que la dimension émotionnelle d’une expatriation d’un an au minimum à prendre en compte et qui sont des aspects essentiels pour une meilleure compréhension des enjeux liés à une mission de volontariat. La nature différente des activités mises en place, allant de quizz interactifs à des mises en situation a été un aspect très dynamique du stage et a contribué à une meilleure intégration au sein de la promotion de futurs volontaires. Enfin, j’ai beaucoup apprécié le témoignage d’anciens volontaires et d’entendre leurs ressentis par rapport à leur mission de volontariat.

M. : Ce fut un véritable plaisir de rencontrer l’équipe de France Volontaires et les autres futurs volontaires.

Comment a été l’ambiance durant le stage ? Comment s’est déroulée la rencontre avec les autres futur.e.s volontaires ?

H. : J’ai senti dès le début une ambiance très chaleureuse et un esprit d’équipe déjà présent au sein de la promotion. Cet esprit d’équipe s’est notamment développé grâce aux différentes activités qui ont permis de mieux connaître la personnalité et les motivations de chacun à effectuer le volontariat. Je pense sincèrement que cet esprit de solidarité qui s’est développé dans cette promotion est le point le plus important que je garde de ce stage, et je suis contente d’avoir pu échanger avec autant de personnes ayant des horizons différents mais partageant ce souhait de pouvoir s’engager et faire ses preuves à l’international.

M. : Il y a eu des moments sérieux et instructifs mais aussi beaucoup d’échanges enrichissants et du fun ! C’était très rassurant de rencontrer d’autres volontaires. Tout le monde avait un parcours très riche et atypique. Nous avons beaucoup appris par nos discussions et on a partagé de bons conseils pour notre future expatriation. Certains ont déjà vécu dans des pays où la situation sanitaire et sécuritaire est plus instable. Échanger avec eux sur ces sujets m’a beaucoup aidée pour anticiper les bonnes pratiques mais aussi pour rationaliser certaines peurs que je pouvais avoir.

Penses-tu que tu disposes maintenant de toutes les clés pour vivre au mieux ton expérience volontariat ?

H. : Oui, je pense définitivement bénéficier des outils nécessaires pour pouvoir effectuer et m’épanouir dans cette mission de volontariat.

M. : Oui, je pense avoir reçu toutes les informations nécessaires et les conseils de bonnes pratiques. Maintenant, il y a aura un temps d’adaptation que je ne pourrai appliquer que lorsque je serai dans le pays.

Quels ont été les moments marquants du stage ?

H. : Je ne pense pas qu’il y ait eu un moment marquant dans le sens où j’ai beaucoup appris des différentes interventions de chaque personne et des activités mises en place. J’ai notamment apprécié l’intervention de Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, sur l’intérêt professionnel d’effectuer un volontariat et sur les opportunités que l’on peut avoir à la fin du volontariat de manière plus générale. J’ai aussi beaucoup aimé la première activité que l’on a eu en binôme (5 vérités – 1 mensonge) et qui a permis d’apprendre à connaître de manière fun et interactive l’équipe et les futurs volontaires.  Enfin, j’ai aussi beaucoup apprécié l’activité individuelle de la montgolfière qui personnellement m’a permis de mieux réaffirmer mes motivations pour cette mission de volontariat ainsi que mes motivations personnelles quant à l’avenir que j’envisage après le volontariat.

M. : Ce qui m’a marquée, ce sont les diverses discussions avec les autres volontaires, liées à notre parcours et nos aspirations dans l’exercice de nos missions. Autrement dit, comment l’on conçoit notre mission aujourd’hui en parlant de nos craintes et envies : qu’est-ce que signifie aujourd’hui pour nous réussir notre mission ? Comment nous épanouir dans notre mission et dans le pays ?

As-tu une anecdote à nous raconter ?

H. Ce n’est pas vraiment une anecdote mais il y a dans notre promotion un futur volontaire d’origine italienne du nom d’Antonio qui s’identifie énormément à la culture ivoirienne car il a eu l’occasion de grandir avec une communauté ivoirienne dans son village natal en Italie. Il s’avère qu’Antonio est tellement proche de la culture ivoirienne qu’il est même connu sur la scène musicale en Côte d’Ivoire en tant que musicien ayant collaboré avec plusieurs artistes ivoiriens en Côte d’Ivoire et en Italie. J’ai trouvé ça très intéressant d’autant plus qu’il se trouve qu’il y a un jeune en service civique de réciprocité venant de Côte d’Ivoire du nom de Marshall qui nous a accompagné durant la majorité du stage et qui a reconnu Antonio lors du stage de préparation. Preuve que le monde est petit et que nous sommes plus liés qu’on ne le pense.

Un dernier mot à ajouter ?

H. : Je voulais remercier l’équipe de France Volontaires Réunion de m’avoir permis de participer à ce stage qui au final m’a apporté beaucoup plus que ce que j’espérais notamment grâce aux rencontres avec les futurs volontaires. Je voulais aussi remercier l’équipe du siège France Volontaire de nous avoir aussi bien accueillis et guidés durant ce stage. Enfin je remercie cette promo de volontaires pour la bienveillance et l’ouverture d’esprit dont chacun a fait preuve car si cette formation s’est aussi bien déroulée c’est aussi et surtout grâce à chaque personne qui était présente dans ce stage et qui a permis à sa manière d’enrichir cette expérience.

M. : Merci aux membres de France Volontaires d’avoir si bien organisé ce stage et bon courage aux futurs volontaires pour leur mission et expatriation !

 

Moment convivial entre futur.e.s volontaire.s à Paris

Les missions d’Herynah et Margaux sont cofinancées dans le programme Interreg Océan Indien par l’Union européenne et la Région Réunion. L’Europe s’engage à La Réunion avec le fonds européen de développement régional.